- AuroreEsprit éclairé
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Projet de loi sur la refondation de l'Ecole : de nombreux points positifs malgré...
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Communiqué de presse du SNALC-FGAF du 6 décembre 2012 :
PROJET DE LOI SUR LA REFONDATION DE L'ECOLE :
DE NOMBREUX POINTS POSITIFS MALGRE LA PERSISTANCE DE SCORIES IDEOLOGIQUES PARTISANES
Le SNALC-FGAF, qui siège au Conseil Supérieur de l'Education (CSE) où le projet de loi d'orientation et de programmation pour l'école doit être présenté et débattu le 14 décembre prochain, s'étonne que les acteurs du monde éducatif n'aient pu en prendre connaissance que par voie de presse alors que la primeur aurait dû être réservée aux membres de cette instance représentative !
Il se félicite néanmoins des nombreuses avancées contenues dans ce projet : la suppression des contenus du socle du cadre de la loi, le développement de l'enseignement moral ou de l'éducation artistique, la progressivité des apprentissages, la réforme du système d'orientation, la réaffirmation du rôle des trois baccalauréats, la nécessité de la formation continue pour les enseignants et la recréation des GRETA vont par exemple dans le bon sens.
Malheureusement, le document annexé à la loi fait la part belle à des analyses partisanes qui ne reflètent pas les préoccupations des professeurs de terrain :
•ces derniers ne sont par exemple pas demandeurs d'une modification en profondeur des enseignements et de l'évaluation ;
•le passage dans l'enseignement primaire à une semaine de quatre jours et demi est loin de faire l'unanimité chez les professeurs du premier degré, surtout s'il ne s'accompagne d'aucune compensation financière !
•faire les louanges du collège unique reflète un aveuglement idéologique que la réalité du terrain ne cesse de contredire ;
•la possibilité d'un rétablissement du bac pro en 4 ans réclamée par les professeurs de terrain semble avoir été enterrée ;
•reporter la réforme du lycée à 2014 en continuant de croire que les pratiques interdiciplinaires sont l'alpha et l'oméga de toute amélioration relève également d'un aveuglement idéologique d'un autre âge.
Espérant avoir d'ici là reçu des assurances sur la volonté politique du ministre de ne pas retomber dans les affres d'un pédagogisme dépassé, le SNALC-FGAF se prononcera officiellement sur la loi à l'occasion de la séance exceptionnelle du CSE prévue le 14 décembre prochain.
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Communiqué de presse du SNALC-FGAF du 6 décembre 2012 :
PROJET DE LOI SUR LA REFONDATION DE L'ECOLE :
DE NOMBREUX POINTS POSITIFS MALGRE LA PERSISTANCE DE SCORIES IDEOLOGIQUES PARTISANES
Le SNALC-FGAF, qui siège au Conseil Supérieur de l'Education (CSE) où le projet de loi d'orientation et de programmation pour l'école doit être présenté et débattu le 14 décembre prochain, s'étonne que les acteurs du monde éducatif n'aient pu en prendre connaissance que par voie de presse alors que la primeur aurait dû être réservée aux membres de cette instance représentative !
Il se félicite néanmoins des nombreuses avancées contenues dans ce projet : la suppression des contenus du socle du cadre de la loi, le développement de l'enseignement moral ou de l'éducation artistique, la progressivité des apprentissages, la réforme du système d'orientation, la réaffirmation du rôle des trois baccalauréats, la nécessité de la formation continue pour les enseignants et la recréation des GRETA vont par exemple dans le bon sens.
Malheureusement, le document annexé à la loi fait la part belle à des analyses partisanes qui ne reflètent pas les préoccupations des professeurs de terrain :
•ces derniers ne sont par exemple pas demandeurs d'une modification en profondeur des enseignements et de l'évaluation ;
•le passage dans l'enseignement primaire à une semaine de quatre jours et demi est loin de faire l'unanimité chez les professeurs du premier degré, surtout s'il ne s'accompagne d'aucune compensation financière !
•faire les louanges du collège unique reflète un aveuglement idéologique que la réalité du terrain ne cesse de contredire ;
•la possibilité d'un rétablissement du bac pro en 4 ans réclamée par les professeurs de terrain semble avoir été enterrée ;
•reporter la réforme du lycée à 2014 en continuant de croire que les pratiques interdiciplinaires sont l'alpha et l'oméga de toute amélioration relève également d'un aveuglement idéologique d'un autre âge.
Espérant avoir d'ici là reçu des assurances sur la volonté politique du ministre de ne pas retomber dans les affres d'un pédagogisme dépassé, le SNALC-FGAF se prononcera officiellement sur la loi à l'occasion de la séance exceptionnelle du CSE prévue le 14 décembre prochain.
- AuroreEsprit éclairé
Je me pose quelques questions concernant les supposées "avancées" du projet de loi :
- "la suppression des contenus du socle du cadre de la loi" : suppression ou simple changement de dénomination ?
- le "développement de l'enseignement moral" : sur le temps des apprentissages fondamentaux - alors que le nombre d'heures de cours par semaine en primaire n'a même pas été rallongé ?
- "l'éducation artistique" : pour ce que j'en sais, elle risque d'être effectuée sans moyens financiers, tout en étant soumise à la décentralisation, ce qui augure d'un niveau disciplinaire déplorable, avec des intervenants peu ou mal (voire pas) formés, et des contenus fortement inspirés par les pédagogistes et le rapport Lockwood. Qualqu'un aurait-il des précisions quant aux modalités de ce projet, histoire de me rassurer ?
- "la progressivité des apprentissages" : avec des programmes qui ne seraient plus définis par année ?
- "la réforme du système d'orientation" : par le biais de sa décentralisation ?
- "la réaffirmation du rôle des trois baccalauréats" : repli tactique jusqu'à la prochaine réforme du lycée annoncée par Peillon, et en attendant le raccourcissement des vacances d'été à venir ?
- "la nécessité de la formation continue pour les enseignants" : est-on certain de sa... nécessité, justement ?
- "la suppression des contenus du socle du cadre de la loi" : suppression ou simple changement de dénomination ?
- le "développement de l'enseignement moral" : sur le temps des apprentissages fondamentaux - alors que le nombre d'heures de cours par semaine en primaire n'a même pas été rallongé ?
- "l'éducation artistique" : pour ce que j'en sais, elle risque d'être effectuée sans moyens financiers, tout en étant soumise à la décentralisation, ce qui augure d'un niveau disciplinaire déplorable, avec des intervenants peu ou mal (voire pas) formés, et des contenus fortement inspirés par les pédagogistes et le rapport Lockwood. Qualqu'un aurait-il des précisions quant aux modalités de ce projet, histoire de me rassurer ?
- "la progressivité des apprentissages" : avec des programmes qui ne seraient plus définis par année ?
- "la réforme du système d'orientation" : par le biais de sa décentralisation ?
- "la réaffirmation du rôle des trois baccalauréats" : repli tactique jusqu'à la prochaine réforme du lycée annoncée par Peillon, et en attendant le raccourcissement des vacances d'été à venir ?
- "la nécessité de la formation continue pour les enseignants" : est-on certain de sa... nécessité, justement ?
- MarcassinHabitué du forum
Merci Aurore.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- AuroreEsprit éclairé
De rien, toujours dispo pour rendre service...
Au fait, qu'en est-il du cycle CM2-6e ou du passage d'une partie des heures de l'après-midi dans l'enseignement primaire sous la tutelle des collectivités locales ? Autant de modifications trop négligeables pour être mentionnées ?
Au fait, qu'en est-il du cycle CM2-6e ou du passage d'une partie des heures de l'après-midi dans l'enseignement primaire sous la tutelle des collectivités locales ? Autant de modifications trop négligeables pour être mentionnées ?
- DuplayExpert
Aurore a écrit:De rien, toujours dispo pour rendre service...
Au fait, qu'en est-il du cycle CM2-6e ou du passage d'une partie des heures de l'après-midi dans l'enseignement primaire sous la tutelle des collectivités locales ? Autant de modifications trop négligeables pour être mentionnées ?
Pour ce qui concerne la part qui passerait sous la tutelle des collectivité locales, les réunions se multiplient un peu partout entre les DASEN et les maires (ou les directions des affaires scolaires dans les grandes villes) pour élaborer les projets dont les PE seront les derniers informés. Et cela peut même donner lieu, comme à Paris par exemple, à une note commune du DASEN/DASCO :
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Sans commentaire...
- CelebornEsprit sacré
Aurore a écrit:Je me pose quelques questions concernant les supposées "avancées" du projet de loi :
Et je te réponds
Il y a une vraie différence : le contenu du socle n'est plus défini dans la loi. Nous allons donc pouvoir nous battre pied à pied sur les décrets, mais les compétences stupides des livrets actuels ne sont plus au sommet de l'échelle des lois. Je dois dire que je préfère ça. Ensuite, si on nous définit ça n'importe comment dans les décrets, on s'y opposera bien évidemment. Et le SNALC remet toujours en cause l'utilisation de la notion de compétence dans le système scolaire, notamment dans le primaire et au collège.- "la suppression des contenus du socle du cadre de la loi" : suppression ou simple changement de dénomination ?
Non, ça va remplacer l'ECJS.- le "développement de l'enseignement moral" : sur le temps des apprentissages fondamentaux - alors que le nombre d'heures de cours par semaine en primaire n'a même pas été rallongé ?
Il n'y a pas ce genre de précision dans la loi. Là encore, le travail se fera sur les décrets et circulaires.- "l'éducation artistique" : pour ce que j'en sais, elle risque d'être effectuée sans moyens financiers, tout en étant soumise à la décentralisation, ce qui augure d'un niveau disciplinaire déplorable, avec des intervenants peu ou mal (voire pas) formés, et des contenus fortement inspirés par les pédagogistes et le rapport Lockwood. Qualqu'un aurait-il des précisions quant aux modalités de ce projet, histoire de me rassurer ?
Ça concernait plutôt la possibilité de mettre en place de véritables structures ou aides pour les élèves en difficultés en lieu et place des pansements actuels. Une fois encore, la loi est très générale, et nous ferons des propositions sur le sujet.- "la progressivité des apprentissages" : avec des programmes qui ne seraient plus définis par année ?
Alors qu'on soit bien d'accord : le système d'orientation actuel ne fonctionne pas, et les conseillers d'orientation sont des personnels que nous ne soutenons pas particulièrement car nous estimons que leur recrutement, leur formation et leur utilisation par l'institution sont tous inadéquats. On veut donc bien qu'on essaye autre chose que l'actuel. Pour avoir fréquenté lors de la refondation pas mal de directeurs de CIO et de leurs représentants, je me demande si leur mettre les collectivités au-dessus d'une manière ou d'une autre n'est pas finalement une façon de faire bouger les choses.- "la réforme du système d'orientation" : par le biais de sa décentralisation ?
En attendant ils sont là ; on ne va pas non plus s'en plaindre.- "la réaffirmation du rôle des trois baccalauréats" : repli tactique jusqu'à la prochaine réforme du lycée annoncée par Peillon, et en attendant le raccourcissement des vacances d'été à venir ?
Si on arrive à faire qu'elle soit de qualité, je pense que oui, la formation continue est nécessaire, à condition qu'elle réponde aux besoins exprimés par le terrain.- "la nécessité de la formation continue pour les enseignants" : est-on certain de sa... nécessité, justement ?
_________________
"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
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- arcencielGrand Maître
Merci!Mowgli a écrit:Aurore a écrit:De rien, toujours dispo pour rendre service...
Au fait, qu'en est-il du cycle CM2-6e ou du passage d'une partie des heures de l'après-midi dans l'enseignement primaire sous la tutelle des collectivités locales ? Autant de modifications trop négligeables pour être mentionnées ?
Pour ce qui concerne la part qui passerait sous la tutelle des collectivité locales, les réunions se multiplient un peu partout entre les DASEN et les maires (ou les directions des affaires scolaires dans les grandes villes) pour élaborer les projets dont les PE seront les derniers informés. Et cela peut même donner lieu, comme à Paris par exemple, à une note commune du DASEN/DASCO :
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- Roumégueur IerÉrudit
Celeborn a écrit:Alors qu'on soit bien d'accord : le système d'orientation actuel ne fonctionne pas, et les conseillers d'orientation sont des personnels que nous ne soutenons pas particulièrement car nous estimons que leur recrutement, leur formation et leur utilisation par l'institution sont tous inadéquats. On veut donc bien qu'on essaye autre chose que l'actuel. Pour avoir fréquenté lors de la refondation pas mal de directeurs de CIO et de leurs représentants, je me demande si leur mettre les collectivités au-dessus d'une manière ou d'une autre n'est pas finalement une façon de faire bouger les choses.- "la réforme du système d'orientation" : par le biais de sa décentralisation ?
Je ne sais pas si je te comprends bien là : les Copsy sont 'indignes' d'être des fonctionnaires d'état car tu les trouves à la limite de l'incompétence? Il faut les refiler à la territoriale pour qu'ils les rééduquent? Et les prochains sur la liste, ce sera qui? les Pe, les Plp, les certifiés (je ne parle même plus des agrégés, l'air du temps veut qu'en ce moment on se pose en haut lieu l'utilité d'un tel corps)?
J'ai peut être mal interprété tes propos, ne te gêne pas pour me remettre les idées en ordre.
Je préfère cette prise de position sans équivoque :
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- CelebornEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:Celeborn a écrit:Alors qu'on soit bien d'accord : le système d'orientation actuel ne fonctionne pas, et les conseillers d'orientation sont des personnels que nous ne soutenons pas particulièrement car nous estimons que leur recrutement, leur formation et leur utilisation par l'institution sont tous inadéquats. On veut donc bien qu'on essaye autre chose que l'actuel. Pour avoir fréquenté lors de la refondation pas mal de directeurs de CIO et de leurs représentants, je me demande si leur mettre les collectivités au-dessus d'une manière ou d'une autre n'est pas finalement une façon de faire bouger les choses.- "la réforme du système d'orientation" : par le biais de sa décentralisation ?
Je ne sais pas si je te comprends bien là : les Copsy sont 'indignes' d'être des fonctionnaires d'état car tu les trouves à la limite de l'incompétence? Il faut les refiler à la territoriale pour qu'ils les rééduquent? Et les prochains sur la liste, ce sera qui? les Pe, les Plp, les certifiés (je ne parle même plus des agrégés, l'air du temps veut qu'en ce moment on se pose en haut lieu l'utilité d'un tel corps)?
J'ai peut être mal interprété tes propos, ne te gêne pas pour me remettre les idées en ordre.
Je préfère cette prise de position sans équivoque :
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Il y a plusieurs choses à prendre en compte.
1) Le SNALC ne syndique pas les Copsy. Sur un plan purement catégoriel, il n'a aucune raison de s'intéresser particulièrement à leur statut.
2) Le SNALC ne remet pas en cause les PERSONNES : il pense que lier psycho et orientation de la manière dont on le fait depuis longtemps en France n'est pas efficace, et que les COPSY sont des personnels qui sont le cul entre deux chaises et dont l'efficacité est de toute manière terriblement limitée (ne serait-ce que par leur présence en pointillé, mais pas seulement). Ça ne veut pas dire qu'on n'a pas besoin de personnels fonctionnaires d'État pour s'occuper des questions d'orientation. Ça veut dire qu'actuellement, ça ne marche pas, et qu'on veut bien qu'on essaye autre chose.
3) L'immense majorité des directeurs de CIO et des Copsy d'ailleurs défendent une vision de l'enseignement et du système scolaire à l'opposé de celle défendue par le SNALC. Ce serait quand même étrange qu'on se mette à soutenir ces gens, non ?
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- OlympiasProphète
Je pense que Celeborn voulait dire, que parfois (chacun d'entre nous doit avoir son anectdote) que certains COP (je n'ai pas dit tous) nous offrent quelques occasions d'agacement. Au choix :
- décourager les élèves qui veulent aller en CPGE parce que c'est trop dur
- prendre nos heures de cours pour des activités idiotes (cocher des cases : quels sont les métiers qui vous semblent inaccessibles !!!! LOL)
- OSER dire à une élève à laquelle j'avais suggéré de prendre le portugais en option fac au bac (pratique de la langue à la maison, maman née à Lisbonne, papa en Guinée) : "De toute façon le portugais ne sert à rien et puis, c'est un pays sous-développé" !!!!!!
J'ai pensé plus tard à l'humiliation que cette élève aurait pu éprouver devant le discours suffisant d'une COP inculte qui lui dit que finalement, le pays de sa mère est un pays de merde.......
Voilà le genre de "détails" qui me met en pétard contre les COP
- décourager les élèves qui veulent aller en CPGE parce que c'est trop dur
- prendre nos heures de cours pour des activités idiotes (cocher des cases : quels sont les métiers qui vous semblent inaccessibles !!!! LOL)
- OSER dire à une élève à laquelle j'avais suggéré de prendre le portugais en option fac au bac (pratique de la langue à la maison, maman née à Lisbonne, papa en Guinée) : "De toute façon le portugais ne sert à rien et puis, c'est un pays sous-développé" !!!!!!
J'ai pensé plus tard à l'humiliation que cette élève aurait pu éprouver devant le discours suffisant d'une COP inculte qui lui dit que finalement, le pays de sa mère est un pays de merde.......
Voilà le genre de "détails" qui me met en pétard contre les COP
- DuplayExpert
Celeborn a écrit:Aurore a écrit:Je me pose quelques questions concernant les supposées "avancées" du projet de loi :
Et je te réponds
Il y a une vraie différence : le contenu du socle n'est plus défini dans la loi. Nous allons donc pouvoir nous battre pied à pied sur les décrets, mais les compétences stupides des livrets actuels ne sont plus au sommet de l'échelle des lois. Je dois dire que je préfère ça. Ensuite, si on nous définit ça n'importe comment dans les décrets, on s'y opposera bien évidemment. Et le SNALC remet toujours en cause l'utilisation de la notion de compétence dans le système scolaire, notamment dans le primaire et au collège.- "la suppression des contenus du socle du cadre de la loi" : suppression ou simple changement de dénomination ?
Non, ça va remplacer l'ECJS.- le "développement de l'enseignement moral" : sur le temps des apprentissages fondamentaux - alors que le nombre d'heures de cours par semaine en primaire n'a même pas été rallongé ?
Il n'y a pas ce genre de précision dans la loi. Là encore, le travail se fera sur les décrets et circulaires.- "l'éducation artistique" : pour ce que j'en sais, elle risque d'être effectuée sans moyens financiers, tout en étant soumise à la décentralisation, ce qui augure d'un niveau disciplinaire déplorable, avec des intervenants peu ou mal (voire pas) formés, et des contenus fortement inspirés par les pédagogistes et le rapport Lockwood. Qualqu'un aurait-il des précisions quant aux modalités de ce projet, histoire de me rassurer ?
Ça concernait plutôt la possibilité de mettre en place de véritables structures ou aides pour les élèves en difficultés en lieu et place des pansements actuels. Une fois encore, la loi est très générale, et nous ferons des propositions sur le sujet.- "la progressivité des apprentissages" : avec des programmes qui ne seraient plus définis par année ?
Nous sommes d'accord sur un point : la loi est très "générale", comme tu dis... On peut même dire que c'est quasiment une coquille vide, dont le ministère se sert pour renvoyer aux textes réglementaires l'essentiel de la réforme et en particulier les points épineux. Bref, l'accepter en l'état revient à signer un chèque en blanc.
Tu laisses ensuite entendre que ce n'est pas un problème puisque vous allez pouvoir vous "battre pied à pied sur les décrets". J'avoue que je suis assez curieuse de savoir comment, dans la mesure où l'instance dans laquelle ces textes sont discutés est le CTM. Or, comme tu le sais, le SNALC n'est pas représenté au CTM.
Enfin, certains de ces textes réglementaires vont eux-mêmes renvoyer à des règles locales, comme c'est le cas dans le projet de décret sur les rythmes qui a été présenté au CTM du 5 décembre. Ce qui signifie concrètement que, d'une part, les horaires des enseignants du premier degré seront définis par les maires et non plus par les DASEN et que, d'autre part, le contenu pédagogique des APC dépendra également des maires dans le cadre des PET. Ça ne te pose pas problème ?
Bref, j'ai du mal à comprendre ta position.
- CelebornEsprit sacré
Mowgli a écrit:
Nous sommes d'accord sur un point : la loi est très "générale", comme tu dis... On peut même dire que c'est quasiment une coquille vide, dont le ministère se sert pour renvoyer aux textes réglementaires l'essentiel de la réforme et en particulier les points épineux. Bref, l'accepter en l'état revient à signer un chèque en blanc.
Tu laisses ensuite entendre que ce n'est pas un problème puisque vous allez pouvoir vous "battre pied à pied sur les décrets". J'avoue que je suis assez curieuse de savoir comment, dans la mesure où l'instance dans laquelle ces textes sont discutés est le CTM. Or, comme tu le sais, le SNALC n'est pas représenté au CTM.
Enfin, certains de ces textes réglementaires vont eux-mêmes renvoyer à des règles locales, comme c'est le cas dans le projet de décret sur les rythmes qui a été présenté au CTM du 5 décembre. Ce qui signifie concrètement que, d'une part, les horaires des enseignants du premier degré seront définis par les maires et non plus par les DASEN et que, d'autre part, le contenu pédagogique des APC dépendra également des maires dans le cadre des PET. Ça ne te pose pas problème ?
Bref, j'ai du mal à comprendre ta position.
Déjà, ce n'est pas « ma » position. C'est celle de mon syndicat.
Le projet de décret sur les rythmes scolaires dont tu parles est un élément disjoint des modifications du code de l'éducation. On se prononcera dessus séparément en CSE (Conseil Supérieur de l'Éducation). Je t'invite à te renseigner auprès de ton représentant dans cette instance pour savoir ce que le SNALC aura voté à son sujet. Indice : ce ne sera pas « pour ».
Sinon, se battre pied à pied, ça veut dire faire des propositions lors d'audiences, faire des amendements en séance au CSE (où les textes sont également examinés, et on y est) et discuter les textes en commissions spécialisées (celles ou FO ne dit jamais un mot, enfin quand ils y viennent). On est bien d'accord qu'on n'est pas sur la même ligne (mais on n'a pas non plus exactement la même base syndicale) : on se positionne comme un syndicat de dialogue défendant des valeurs fortes, mais qui se veut force de proposition (tant qu'on ne nous prend pas pour de parfaits crétins, en tous les cas), qui se bat sur les textes, y compris sur le détail, et qui, s'il n'obtient pas ce qu'il veut, cherche à améliorer ce qui est sur la table afin de le rendre « moins pire ». FO, de ce que j'ai constaté par ma pratique, dit « non » d'emblée, et ne discute plus après, et refuse de voter à peu près tous les textes qui lui passent sous le nez. Je ne dis pas que c'est bien ou mal : je dis que ce sont deux façons différentes de faire du syndicalisme. Et que si nous étions d'accord, alors nous serions dans le même syndicat.
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- Roumégueur IerÉrudit
'FO, de ce que j'ai constaté par ma pratique, dit « non » d'emblée, et ne discute plus après, et refuse de voter à peu près tous les textes qui lui passent sous le nez. Je ne dis pas que c'est bien ou mal : je dis que ce sont deux façons différentes de faire du syndicalisme. Et que si nous étions d'accord, alors nous serions dans le même syndicat.'
C'est bien pour cette raison que j'adhère à aux positions de FO, depuis 10 ans, tous les textes qui sont passés nous ont envoyé dans le mur. Impossible de les amender de quelque manière, c'est le refus clair et net. Et si tous avaient fait pareil, peut-être que la mastérisation aurait été bloquée et bien d'autres absurdités.
Les nouvelles moutures sont probablement parmi les pires proposées sur tous les fronts, impossible d'avaler ces couleuvres-là et espérer sauver quoi que ce soit en les laissant passer.
Pour revenir sur les cop, j'ai bossé quelques années avec une super conseillère et, comme partout, j'en ai vu de moins compétentes. Quand je relis les critères que vous évoquez pour les jeter de la FPE (formation, recrutement, efficacité) je me dis que tous ces critères s'appliquent aussi à nous-mêmes (pas formés, recrutement difficile à cause de la crise de vocation, résultats PISA dramatiques) : alors, nous aussi on passe sous la coupe territoriale, pour nous faire les pieds?
Prochain wagon, les Plp...
C'est bien pour cette raison que j'adhère à aux positions de FO, depuis 10 ans, tous les textes qui sont passés nous ont envoyé dans le mur. Impossible de les amender de quelque manière, c'est le refus clair et net. Et si tous avaient fait pareil, peut-être que la mastérisation aurait été bloquée et bien d'autres absurdités.
Les nouvelles moutures sont probablement parmi les pires proposées sur tous les fronts, impossible d'avaler ces couleuvres-là et espérer sauver quoi que ce soit en les laissant passer.
Pour revenir sur les cop, j'ai bossé quelques années avec une super conseillère et, comme partout, j'en ai vu de moins compétentes. Quand je relis les critères que vous évoquez pour les jeter de la FPE (formation, recrutement, efficacité) je me dis que tous ces critères s'appliquent aussi à nous-mêmes (pas formés, recrutement difficile à cause de la crise de vocation, résultats PISA dramatiques) : alors, nous aussi on passe sous la coupe territoriale, pour nous faire les pieds?
Prochain wagon, les Plp...
- AuroreEsprit éclairé
Celeborn a écrit:Aurore a écrit:Je me pose quelques questions concernant les supposées "avancées" du projet de loi :
Et je te réponds
Il y a une vraie différence : le contenu du socle n'est plus défini dans la loi. Nous allons donc pouvoir nous battre pied à pied sur les décrets, mais les compétences stupides des livrets actuels ne sont plus au sommet de l'échelle des lois. Je dois dire que je préfère ça. Ensuite, si on nous définit ça n'importe comment dans les décrets, on s'y opposera bien évidemment. Et le SNALC remet toujours en cause l'utilisation de la notion de compétence dans le système scolaire, notamment dans le primaire et au collège.- "la suppression des contenus du socle du cadre de la loi" : suppression ou simple changement de dénomination ?
Non, ça va remplacer l'ECJS.- le "développement de l'enseignement moral" : sur le temps des apprentissages fondamentaux - alors que le nombre d'heures de cours par semaine en primaire n'a même pas été rallongé ?
Il n'y a pas ce genre de précision dans la loi. Là encore, le travail se fera sur les décrets et circulaires.- "l'éducation artistique" : pour ce que j'en sais, elle risque d'être effectuée sans moyens financiers, tout en étant soumise à la décentralisation, ce qui augure d'un niveau disciplinaire déplorable, avec des intervenants peu ou mal (voire pas) formés, et des contenus fortement inspirés par les pédagogistes et le rapport Lockwood. Qualqu'un aurait-il des précisions quant aux modalités de ce projet, histoire de me rassurer ?
Ça concernait plutôt la possibilité de mettre en place de véritables structures ou aides pour les élèves en difficultés en lieu et place des pansements actuels. Une fois encore, la loi est très générale, et nous ferons des propositions sur le sujet.- "la progressivité des apprentissages" : avec des programmes qui ne seraient plus définis par année ?
Alors qu'on soit bien d'accord : le système d'orientation actuel ne fonctionne pas, et les conseillers d'orientation sont des personnels que nous ne soutenons pas particulièrement car nous estimons que leur recrutement, leur formation et leur utilisation par l'institution sont tous inadéquats. On veut donc bien qu'on essaye autre chose que l'actuel. Pour avoir fréquenté lors de la refondation pas mal de directeurs de CIO et de leurs représentants, je me demande si leur mettre les collectivités au-dessus d'une manière ou d'une autre n'est pas finalement une façon de faire bouger les choses.- "la réforme du système d'orientation" : par le biais de sa décentralisation ?
En attendant ils sont là ; on ne va pas non plus s'en plaindre.- "la réaffirmation du rôle des trois baccalauréats" : repli tactique jusqu'à la prochaine réforme du lycée annoncée par Peillon, et en attendant le raccourcissement des vacances d'été à venir ?
Si on arrive à faire qu'elle soit de qualité, je pense que oui, la formation continue est nécessaire, à condition qu'elle réponde aux besoins exprimés par le terrain.- "la nécessité de la formation continue pour les enseignants" : est-on certain de sa... nécessité, justement ?
Merci beaucoup Celeborn pour cette réponse argumentée.
- sur le contenu du socle qui "ne serait plus défini par la loi" : il me semble que c'est la notion même de socle de compétences qui, en doublonnant et en amoindrissant la portée des programmes, est nocive pour l'EN et devrait donc être supprimée des textes officiels. N'est-ce pas ?
- sur l'enseignement moral : il concernerait donc le lycée, si j'ai bien compris ? Je pensais qu'il était prévu au contraire pour remplacer l'ancienne "morale" autrefois enseignée dans les petites classes.
Alors si c'est pour se substituer à l'ECJS, le changement serait-il si significatif ? Ne serait-il pas plus opportun de redonner ces heures aux disciplines (je sais, je suis maximaliste... ) ? "L'éducation citoyenne" ne se trouve-t-elle pas avant tout dans les oeuvres ?
- sur les Copsy, je comprends tes arguments et réserves, tout en craignant que ce ne soit une manière d'encourager le gouvernement à aller plus loin.
- sur les aides pour les élèves en difficulté, quels seraient les éléments précis te permettant de prévoir une réelle amélioration de la situation en lieu et place des "pansements" actuels ? Des changements dans les méthodes utilisées ? Au vu des gugusses sévissant dans la "refondation", je suis plutôt sceptique... Plus d'heures de cours ? Visiblement, ça n'en prend pas le chemin. Plus de moyens alors ? Mais sans progression qualitative...
- enfin sur l'enseignement artistique, le sujet que je maîtrise le mieux, es-tu au courant de ce qui se prépare ? Si on ne sait pas précisément en quoi la réforme va consister, peut-on réellement parler de "progrès" ? As-tu lu le pré-rapport à proprement parler délirant qui prélude à cette "concertation" de pacotille ?
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Mon dernier post, avec quelques commentaires :
Aurore a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]concertation a écrit:La consultation prendra appui sur 5 thématiques, déclinées en sous-thèmes que chaque organisme contributeur sera libre de traiter selon ses choix.Comme la "formation tout au long de la vie" (celle-ci étant désormais consacrée à la "recherche d'emploi") chère au Primat des Gols ?concertation a écrit:1- Développer et articuler les actions proposées aux jeunes pendant leurs différents temps de vie.
Instits, tremblez : vous allez faire de l'animation péri-scolaire à haute dose !concertation a écrit: développer les actions dans les divers champs culturels,
réduire les inégalités
articuler les actions proposées, dans le cadre de parcours d'éducation artistique et culturelle qui conjuguent connaissances, pratique et rencontres avec les œuvres et les professionnels des arts et de la culture, dans la complémentarité des temps scolaire, périscolaire et extra scolaire.les résistances sur le terrain ? Les missi dominici du changement-c'est-maintenant ?concertation a écrit: les acteurs et les lieux du parcours d'éducation artistique et culturelle
organisation et coordination des propositions éducatives d'accès à l'art et à la culture,
les freins et les leviersIl doit donc y en avoir de mauvaises, cherchez lesquelles... Gare à "l'élitisme" de la "transmission verticale" !concertation a écrit: actions exemplaires et bonnes pratiquesL'Etat, lui, peut continuer à se désengager, mais il ne faut pas le dire trop fort : c'est la gauche qui taille dans les budgets !concertation a écrit:2- Favoriser une approche territoriale et partenariale de l'éducation artistique et culturelleLa différence entre un bon gestionnaire (forcément "de gauche") et un mauvais gestionnaire (forcément "de droite") ? :diable:concertation a écrit: co-pilotage de la politique d'éducation artistique et culturelle sur les territoires : pilotage stratégique, pilotage opérationnel, objectifs, acteurs, instances, leviers, formes de contractualisation,Ils sont bègues, au Ministère de la Culture ?concertation a écrit: les partenariats, la co-construction des projetsou leur disparition pure et simple ?concertation a écrit: la mutualisation des moyens
...tout en évitant de les transmettre, si possible...concertation a écrit:3- Prendre en compte la diversité des modes d'accès des jeunes à l'art et à la culturebecause segmentation des publics qui est un dogme au PS !concertation a écrit: modes d'acquisition et rapports au savoir des différents âges,Et surtout des grands frères, dont le rôle est essentiel pour le vivre-ensemble et la fraternitude.concertation a écrit: diversité des modes de socialisation, le rôle des pairs,
et la vie intra-utérine, alors ??? Discrimination !concertation a écrit: la petite enfance
Pour les siècles des siècles, amen.concertation a écrit: traduction de la priorité donnée à la maternelle et à l'école élémentaire dans la Refondation de l’École
morceau de choix du politiquement correct...concertation a écrit: les jeunes en situation spécifique
surtout amateurs : ça coûte moins cher et ce n'est pas "élitiste"concertation a écrit: rôle des pratiques artistiques amateursquestion rhétorique, il va sans dire...concertation a écrit:4- Le numérique et les nouveaux médias: quelle place dans l’éducation artistique et culturellepuisqu'elles sont nécessairement créatives !concertation a écrit: prise en compte des pratiques créatives du numériquecomme le sport du même nom ???concertation a écrit: nouvelles pratiques de socialisation et « culture de la chambre »Ah, l'accompagnement... en les prenant par la souris ?concertation a écrit: lieux et processus pour l'accompagnement de la pratique numérique des jeunesLe feu d'artifice !concertation a écrit: co-production et co-création numériques
l'éducation aux images en lien avec les nouvelles pratiques du numérique
médiation et numérique
médias et jeunesseAh, on arrive au sujet qui fâche...concertation a écrit:5- Mieux former les acteurs
Formater, oui, mais par une démarche éminemment citoyenne !concertation a écrit: sensibiliser et/ou former aux enjeux de l'éducation artistique et culturelle et aux partenariatsA supposer que les uns et les autres n'aient que cela à faire de leurs journées...concertation a écrit: les enseignants, cadres et personnels du monde éducatif,
les artistes et professionnels des arts et de la culture,
les responsables de structures culturelles et médiateurs culturels
les animateurs, professionnels et responsables du monde socio éducatif
les responsables de collectivités et élusEt tous se prendront par la main et danseront la ronde des ravis de la crèche jusqu'à la nuit des temps ! :boulet:concertation a écrit: rassembler cette diversité d'acteurs dans des formations communes
- CelebornEsprit sacré
Roumégueur Ier a écrit:
C'est bien pour cette raison que j'adhère à aux positions de FO, depuis 10 ans,
Comme je le disais, chacun se retrouve où il se sent le mieux, et c'est très bien comme ça. Moi, je ne pourrais pas être à FO, par exemple, car ce n'est absolument pas mon mode de fonctionnement. Mais je comprends très bien que d'aucuns s'y reconnaissent.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- Roumégueur IerÉrudit
Celeborn a écrit:Roumégueur Ier a écrit:
C'est bien pour cette raison que j'adhère à aux positions de FO, depuis 10 ans,
Comme je le disais, chacun se retrouve où il se sent le mieux, et c'est très bien comme ça. Moi, je ne pourrais pas être à FO, par exemple, car ce n'est absolument pas mon mode de fonctionnement. Mais je comprends très bien que d'aucuns s'y reconnaissent.
Je comprends tout à fait ton point de vue même si je vois les choses différemment. Ce qui m'a fait frémir, c'étaient les critères que tu choisissais pour vouer aux gémonies le système d'orientation : ces critères nous sont aussi applicables.
Voici la solution selon le Figaro pour être mieux payé : moins d'établissements (donc plus d'élèves dedans) et grosse décentralisation ! (Article pour abonnés, je ne le suis pas...) :
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Inutile de dire que je m'opposerais à cette solution.
- AuroreEsprit éclairé
Je comprends également le point de vue propre à un syndicat modéré, ou "responsable", ou réformiste, ou de dialogue - c'est comme on voudra. C'est le bien le contenu du dossier et le fait de parler d'avancées dans des domaines où il n'y a pas (ou pas encore) qui me gène. En ce qui concerne ma discipline, je ne vois vraiment pas où se trouve le progrès, bien au contraire : en prétendant "installer un parcours artistique pour tous les élèves et tout au long de la scolarité", on ignore sciemment l'existence des matières artistiques comme la musique et l'art pla dans le tronc commun des enseignements. Sympa pour les profs de ces disciplines...
- neoSage
- AuroreEsprit éclairé
Sérieux ??? :Gné:
Alors là... j'aimerais bien lire leurs arguments en faveur de ce vote.
En six mois à peine, ils ont pris un sacré virage...
Alors là... j'aimerais bien lire leurs arguments en faveur de ce vote.
En six mois à peine, ils ont pris un sacré virage...
- Roumégueur IerÉrudit
Celeborn a écrit: Comme je le disais, chacun se retrouve où il se sent le mieux, et c'est très bien comme ça. Moi, je ne pourrais pas être à FO, par exemple, car ce n'est absolument pas mon mode de fonctionnement. Mais je comprends très bien que d'aucuns s'y reconnaissent.
Je reprends tout de suite ma carte FO pour l'année prochaine, sans hésitation.
- neoSage
Aurore a écrit:Sérieux ??? :Gné:
Alors là... j'aimerais bien lire leurs arguments en faveur de ce vote.
En six mois à peine, ils ont pris un sacré virage...
Communiqué de presse du SNALC-FGAF du 14 décembre 2012 :
Le SNALC approuve le projet de loi sur la refondation de l'Ecole
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- JPhMMDemi-dieu
Que certains [complétez par la catégorie de votre choix] nous offrent quelques occasions d'agacement est presque un principe des relations humaines.Olympias a écrit:Je pense que Celeborn voulait dire, que parfois (chacun d'entre nous doit avoir son anectdote) que certains COP (je n'ai pas dit tous) nous offrent quelques occasions d'agacement. Au choix :
- décourager les élèves qui veulent aller en CPGE parce que c'est trop dur
- prendre nos heures de cours pour des activités idiotes (cocher des cases : quels sont les métiers qui vous semblent inaccessibles !!!! LOL)
- OSER dire à une élève à laquelle j'avais suggéré de prendre le portugais en option fac au bac (pratique de la langue à la maison, maman née à Lisbonne, papa en Guinée) : "De toute façon le portugais ne sert à rien et puis, c'est un pays sous-développé" !!!!!!
J'ai pensé plus tard à l'humiliation que cette élève aurait pu éprouver devant le discours suffisant d'une COP inculte qui lui dit que finalement, le pays de sa mère est un pays de merde.......
Voilà le genre de "détails" qui me met en pétard contre les COP
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Projet de loi de refondation - la réaction de Régions et Peuples Solidaires, partis politiques autonomistes
- Séance publique : Vincent Peillon défend son projet de loi de refondation de l'école devant la commission Education de l'Assemblée nationale.
- Peillon et la loi de la refondation de l'école
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