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- CondorcetOracle
La parcellisation des savoirs enseignés et leur présentisme posent problème dans ce programme.
- InvitéInvité
Certains? Euh, non. Par contre, certains aspects du football sont intéressants pour une raison ou une autre et peuvent à juste titre être évoqués en cours sans qu'on soit obligé de se voir infliger des leçons de morale malvenues. Voilà.BlackMail a écrit:Patissot a écrit:Et l'histoire du jeu vidéo ?
Je pense que le jeu vidéo revêt une place aussi importante que le foot auprès des jeunes aujourd'hui, alors pourquoi pas .
Sérieusement, heureusement que nous n'avons pas d'histoire du football en cours, on en voit déjà assez sur nos écrans...(oui je sais, l'article à la base est ironique, mais comme certains envisagent aisément d'enseigner cette matière..).
- DionysosFidèle du forum
holderfar a écrit:Non. Mais j'avoue que je suis un peu excédée du mépris ambiant qu'on se voit jeter à la figure dès qu'on ose envisager que le football peut avoir une place dans le savoir, et pire, à l'école.saramea a écrit:là, c'est vous qui êtes méprisant, et envers ma personne!
Consternée!
Marcel n'est pas méprisant: c'est un constat, les gens qui ne s'intéressent pas au foot et le vomissent se montrent en général très méprisants envers ce qu'ils considèrent comme l'événement abrutissant par excellence. Vu le matraquage médiatique, je peux même comprendre, mais c'est injuste et ça fait passer à côté de choses intéressantes.
J'ai arrêté de vous lire quand au bout du 3e post j'ai compris que vous n'aviez pas lu cet article.
Le problème n'est pas le foot.
Ca n'est pas de foot dont l'article parle.
Si le sport le plus populaire était le patinage sur gazon, l'article parlerait de patinage sur gazon.
Il dénonce par la caricature l'égalitarisme par le bas : tout le monde aime cela ? allons-y, enseignons-le !
Ca n'as strictement rien à voir avec le fait qu'utiliser le football, ou tout autre sport, notamment pour leur rôle dans les relations internationales, est plus que pertinent.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- InvitéInvité
Oui, je sais: et c'est justement ça qui me rase, en fait: que le football soit systématiquement utilisé pour dénigrer le nivellement par le bas (mais ça je l'ai dit après le 3 ème post justement, dommage). Je ne sais pas, qu'on trouve autre chose, les blockbusters hollywoodiens, ça changera un peu. Et Parce que le supporter de foot caricaturé comme l'a*bruti aviné, ça va deux minutes. Et au fond, ce serait bien aussi de ne pas dénigrer systématiquement ce qui est populaire pour le principe, c'est comme ça aussi qu'on fait naître un rejet de "l'élitisme" tout aussi idiot que la consommation exclusive de la culture de masse.
Je reconnais que j'ai mal lu l'article, sinon: au départ, j'ai eu une réaction épidermique et j'ai tout vu à travers ce prisme, ce qui était une erreur, j'en ai déjà convenu.
Je reconnais que j'ai mal lu l'article, sinon: au départ, j'ai eu une réaction épidermique et j'ai tout vu à travers ce prisme, ce qui était une erreur, j'en ai déjà convenu.
- User5899Demi-dieu
Le supporter, ce douloureux problème...holderfar a écrit:le supporter de foot caricaturé comme l'a*bruti aviné, ça va deux minutes.
Mais je plussoie. La bière n'est pas le vin
Et on oublie trop facilement la pizza.
- DionysosFidèle du forum
Cripure a écrit:Le supporter, ce douloureux problème...holderfar a écrit:le supporter de foot caricaturé comme l'a*bruti aviné, ça va deux minutes.
Mais je plussoie. La bière n'est pas le vin
Et on oublie trop facilement la pizza.
Le problème du foot c'est le supporter, justement. C'est un peu comme en religion : l'*** aviné est celui qui beugle le plus, finalement.
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"We're all in the gutter, but some of us are looking at the stars". O.Wilde.
- sarameaNiveau 10
Dionysos a écrit:
J'ai arrêté de vous lire quand au bout du 3e post j'ai compris que vous n'aviez pas lu cet article.
Le problème n'est pas le foot.
Ca n'est pas de foot dont l'article parle.
Je n'ai pas dit autre chose, Dionysos:
saramea a écrit:Euh... c'est une parodie! Donc c'est forcément caricatural...
Et le message transmis est l'absurdité d'une volonté abusive et maladroite de viser l'égalitarisme.
Pour que tout le monde soit à égalité, on enseigne ce qui plaît à la majorité !
Mais peut-être ai-je mal lu?...
Je suis partie, moi aussi, au moment où j'ai senti que certains n'avaient pas vraiment lu l'article mais intervenaient malgré tout.
Pire, on me dit que je méprise le foot et que ce n'est pas bien de mépriser le foot, que ça peut -être utile. On me fait même comprendre que je n'ai pas saisi l'ironie du texte! Un comble!
La lecture des commentaires est donc aussi un problème.
Les fora ne semblent pas pour moi. S'adresser à trop de gens n'admet pas de subtilités. Il y en aura toujours pour vous prêter une pensée qui n'est pas la vôtre. J'attendais autre chose d'un milieu d'enseignants.
- AbraxasDoyen
Excellent article — j'étais mort de rire en le lisant.
Mais c'est forcé que certains n'en apprécient pas l'humour — voire même ne comprennent pas que c'est du second degré. L'ironie flirte toujours avec le malentendu — c'est la marque de fabrique de l'antiphrase.
Pourtant, la réflexion sur le malheureux héritier Drucker qui aujourd'hui serait forcé de faire médecine au lieu d'être journamiste sportif est à se tordre…
Mais c'est forcé que certains n'en apprécient pas l'humour — voire même ne comprennent pas que c'est du second degré. L'ironie flirte toujours avec le malentendu — c'est la marque de fabrique de l'antiphrase.
Pourtant, la réflexion sur le malheureux héritier Drucker qui aujourd'hui serait forcé de faire médecine au lieu d'être journamiste sportif est à se tordre…
- Roumégueur IerÉrudit
Excellent cet article de blog.
En français, je pourrais très bien étudier le registre épique voire tragique en m'appuyant sur France-RFA de 1982.
En maîtrise de la langue, se coltiner quelques interviews de F. Ribéry me semblerait fort opportun pour prouver l'utilité des cours de grammaire et de syntaxe.
Et le coup de boule de Zidane, on n'est pas en pleine poésie là?
Bon, fini les plaisanteries, j'ai les 49 pages de refondation à me coltiner, et là, c'est pas du gâteau...
En français, je pourrais très bien étudier le registre épique voire tragique en m'appuyant sur France-RFA de 1982.
En maîtrise de la langue, se coltiner quelques interviews de F. Ribéry me semblerait fort opportun pour prouver l'utilité des cours de grammaire et de syntaxe.
Et le coup de boule de Zidane, on n'est pas en pleine poésie là?
Bon, fini les plaisanteries, j'ai les 49 pages de refondation à me coltiner, et là, c'est pas du gâteau...
- JEMSGrand Maître
Cet article est un bijou !
Ahhh Ginola ! On pourrait enseigner sa bio, son style des années 94-95, son success story anglais ! Les compétences barre "transversale" pourraient être marrantes.
Et que dire de l'influence des poteaux carrés par rapport aux poteaux ronds ? Sainté quand tu nous tiens !
Les profs de maths et de physique pourraient y voir un nouveau terrain de jeu ?
Et la traduction de l'agression de Battiston par Schumacher faite par les journalistes allemands ? Belle version n'est-ce pas ?
Ahhh Ginola ! On pourrait enseigner sa bio, son style des années 94-95, son success story anglais ! Les compétences barre "transversale" pourraient être marrantes.
Et que dire de l'influence des poteaux carrés par rapport aux poteaux ronds ? Sainté quand tu nous tiens !
Les profs de maths et de physique pourraient y voir un nouveau terrain de jeu ?
Et la traduction de l'agression de Battiston par Schumacher faite par les journalistes allemands ? Belle version n'est-ce pas ?
- JPhMMDemi-dieu
Pourquoi nouveau ?JEMS a écrit:Les profs de maths et de physique pourraient y voir un nouveau terrain de jeu ?
Vous êtes tous si naïfs... :lol:
http://maths-sciences-lp.ac-amiens.fr/spip.php?article9
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Reine MargotDemi-dieu
Voici bientôt quatre longues semaines que les gens normaux, j'entends les gens issus de la norme, avec deux bras et deux jambes pour signifier qu'ils existent, subissent à longueur d'antenne les dégradantes contorsions manchotes des hordes encaleçonnées sudoripares qui se disputent sur le gazon l'honneur minuscule d'être champions de la balle au pied. Voilà bien la différence entre le singe et le footballeur. Le premier a trop de mains ou pas assez de pieds pour s'abaisser à jouer au football.
Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de boeufs éteints. Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grand coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ? Quelle brute glacée, quel monstre décérébré de quel ordre noir oserait rire sur des cadavres comme nous le vîmes en vérité, certain soir du Heysel où vos idoles, calamiteux goalistes extatiques, ont exulté de joie folle au milieu de quarante morts piétinés, tout ça parce que la baballe était dans les bois ?
Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi. Mais Dieu n'a pas voulu. Ca ne m'a pas surpris de sa part. Il est des vôtres. Il est comme vous. Il est partout, tout le temps, quoi qu'on fasse et où qu'on se planque, on ne peut y échapper.
Quand j'étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l'école ou dans la rue. On me disait : «Ah, la fille !» ou bien : «Tiens, il est malade», tellement l'idée d'anormalité est solidement solidaire de la non-footabilité. Je vous emmerde. Je n'ai jamais été malade. Quant à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celles des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez aux stades.
Pouf, pouf.
Desproges.
Le football. Quel sport est plus laid, plus balourd et moins gracieux que le football ? Quelle harmonie, quelle élégance l'esthète de base pourrait-il bien découvrir dans les trottinements patauds de vingt-deux handicapés velus qui poussent des balles comme on pousse un étron, en ahanant des râles vulgaires de boeufs éteints. Quel bâtard en rut de quel corniaud branlé oserait manifester sa libido en s'enlaçant frénétiquement comme ils le font par paquets de huit, à grand coups de pattes grasses et mouillées, en ululant des gutturalités simiesques à choquer un rocker d'usine ? Quelle brute glacée, quel monstre décérébré de quel ordre noir oserait rire sur des cadavres comme nous le vîmes en vérité, certain soir du Heysel où vos idoles, calamiteux goalistes extatiques, ont exulté de joie folle au milieu de quarante morts piétinés, tout ça parce que la baballe était dans les bois ?
Je vous hais, footballeurs. Vous ne m'avez fait vibrer qu'une fois : le jour où j'ai appris que vous aviez attrapé la chiasse mexicaine en suçant des frites aztèques. J'eusse aimé que les amibes vous coupassent les pattes jusqu'à la fin du tournoi. Mais Dieu n'a pas voulu. Ca ne m'a pas surpris de sa part. Il est des vôtres. Il est comme vous. Il est partout, tout le temps, quoi qu'on fasse et où qu'on se planque, on ne peut y échapper.
Quand j'étais petit garçon, je me suis cru longtemps anormal parce que je vous repoussais déjà. Je refusais systématiquement de jouer au foot, à l'école ou dans la rue. On me disait : «Ah, la fille !» ou bien : «Tiens, il est malade», tellement l'idée d'anormalité est solidement solidaire de la non-footabilité. Je vous emmerde. Je n'ai jamais été malade. Quant à la féminité que vous subodoriez, elle est toujours en moi. Et me pousse aux temps chauds à rechercher la compagnie des femmes. Y compris celles des vôtres que je ne rechigne pas à culbuter quand vous vibrez aux stades.
Pouf, pouf.
Desproges.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- User5899Demi-dieu
Ou une autre approche des genders
- Fesseur ProGuide spirituel
Bel article.
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