- Presse-puréeGrand sage
Articles inquiétants pour notre indépendance et pour l'orientation de nos élèves:
Le Café Pédagogique du 28/11: Décentralisation, un nouvel acte commence
Le Café Pédagogique du 28/11: La refondation cachée
Je passe sur la charge contre les enseignants qui sont assimilés à des asociaux en dehors du temps, pour en arriver à quelques questions:
*quid des enseignements considérés comme "non-rentables"?
*quid d'une orientation arrimée aux impératifs d'un bassin d'emploi donné? Le poids des origines sociales n'impactera-t-il pas encore plus le devenir? "Toi, on a besoin de tourneurs-fraiseurs, alors tu feras tourneur-fraiseur"
*quid d'une politique éducative d'établissement si la région refuse, par exemple, de financer un projet artistique parce que non rentable pour l'emploi futur?
*quid d'une éducation uniquement déterminée en vue du devenir professionnel? est-ce notre boulot?
* quid de la politique éducative lorsque les régions seront repassées à droite, en 2015?
On remarque au passage l'articulation forte entre ce projet en cours (voir le décret d'octobre) et le socle commun et la volonté forcenée d'intégrer des partenaires locaux à la pédagogie et au contenu des programmes.
Ma région, une des plus pauvres de France, sera là uniquement pour former des serfs, tandis que dans les grandes villes et les établissements aisés on formera des cadres?
J'attends avec impatience la réaction de certains syndicats à ce projet en cours... les masques finiront de tomber.
P.S.: Lien vers le décret mentionné dans un des articles
Le Café Pédagogique du 28/11: Décentralisation, un nouvel acte commence
Le Café Pédagogique du 28/11: La refondation cachée
Je passe sur la charge contre les enseignants qui sont assimilés à des asociaux en dehors du temps, pour en arriver à quelques questions:
*quid des enseignements considérés comme "non-rentables"?
*quid d'une orientation arrimée aux impératifs d'un bassin d'emploi donné? Le poids des origines sociales n'impactera-t-il pas encore plus le devenir? "Toi, on a besoin de tourneurs-fraiseurs, alors tu feras tourneur-fraiseur"
*quid d'une politique éducative d'établissement si la région refuse, par exemple, de financer un projet artistique parce que non rentable pour l'emploi futur?
*quid d'une éducation uniquement déterminée en vue du devenir professionnel? est-ce notre boulot?
* quid de la politique éducative lorsque les régions seront repassées à droite, en 2015?
On remarque au passage l'articulation forte entre ce projet en cours (voir le décret d'octobre) et le socle commun et la volonté forcenée d'intégrer des partenaires locaux à la pédagogie et au contenu des programmes.
Ma région, une des plus pauvres de France, sera là uniquement pour former des serfs, tandis que dans les grandes villes et les établissements aisés on formera des cadres?
J'attends avec impatience la réaction de certains syndicats à ce projet en cours... les masques finiront de tomber.
P.S.: Lien vers le décret mentionné dans un des articles
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Roumégueur IerÉrudit
Ben oui, pendant qu'on nous mène par le bout du nez sur la 'refondation' et les rythmes scolaires (qui seront pires qu'avant), l'acte III de la décentralisation bat son plein. On commence par l'orientation et les lycées pro, on poursuivra avec les PE (pour partie à la charge des communes) et on achèvera par le secondaire (sous couvert de la liaison Cm2/6ème, qui deviendra un cycle à part entière!).
On y va droit dedans, quelques syndicats le relèvent systématiquement et s'inquiètent (euphémisme) pour notre statut, mais l'information semble assez mal passer. Espérons que le débat actuel débouchera vite sur ces vérités cachées...
Affirmer que les enseignants sont à '80% hors de ce monde' dans l'article du café péda, ça veut tout dire.
On y va droit dedans, quelques syndicats le relèvent systématiquement et s'inquiètent (euphémisme) pour notre statut, mais l'information semble assez mal passer. Espérons que le débat actuel débouchera vite sur ces vérités cachées...
Affirmer que les enseignants sont à '80% hors de ce monde' dans l'article du café péda, ça veut tout dire.
- Presse-puréeGrand sage
Moi ce que je ne comprends pas, c'est que à part pour s'assurer une charge de formateur et les décharges horaires afférentes, à part pour faire la peau au vieux syndicat du secondaire et solder ainsi la dispute des années 90, à part pour obtenir des postes de "référents", qui seront des cadres intermédiaires chargés de la "pédagogie" et de faire appliquer les directives, quel est l'intérêt pour un syndicat enseignant de soutenir cela? Et surtout, où est l'intérêt de restreindre la mobilité future des élèves, de favoriser ainsi la bipolarisation de l'école entre école des riches (privée ou grands bahuts publics) et l'école des pauvres? Les exemples de gestion approchante (USA et Angleterre...) sont-ils si mal connus que cela?
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
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- LefterisEsprit sacré
Presse-purée a écrit:Articles inquiétants pour notre indépendance et pour l'orientation de nos élèves:
Le Café Pédagogique du 28/11: Décentralisation, un nouvel acte commence
Le Café Pédagogique du 28/11: La refondation cachée
Je passe sur la charge contre les enseignants qui sont assimilés à des asociaux en dehors du temps, pour en arriver à quelques questions:
*quid des enseignements considérés comme "non-rentables"?
*quid d'une orientation arrimée aux impératifs d'un bassin d'emploi donné? Le poids des origines sociales n'impactera-t-il pas encore plus le devenir? "Toi, on a besoin de tourneurs-fraiseurs, alors tu feras tourneur-fraiseur"
*quid d'une politique éducative d'établissement si la région refuse, par exemple, de financer un projet artistique parce que non rentable pour l'emploi futur?
*quid d'une éducation uniquement déterminée en vue du devenir professionnel? est-ce notre boulot?
* quid de la politique éducative lorsque les régions seront repassées à droite, en 2015?
On remarque au passage l'articulation forte entre ce projet en cours (voir le décret d'octobre) et le socle commun et la volonté forcenée d'intégrer des partenaires locaux à la pédagogie et au contenu des programmes.
Ma région, une des plus pauvres de France, sera là uniquement pour former des serfs, tandis que dans les grandes villes et les établissements aisés on formera des cadres?
J'attends avec impatience la réaction de certains syndicats à ce projet en cours... les masques finiront de tomber.
P.S.: Lien vers le décret mentionné dans un des articles
Il faut bien se rendre compte que la décentralisation n'obéit nullement à un objectif d'intérêt collectif, d'amélioration de quoi que ce soit. C'est devenu un dogme absolu , parce que derrière de nombreux intérêts se bousculent : intérêts politiques locaux et baronnies, derrière il y a les marchés et les intérêts particuliers. Il suffit déjà de voir ce qui se passe avec la fonction publique territoriale . Au-dessus de cette gabegie organisée, il y a l'Europe, qui veut en finir avec les nations, et donc avec la souveraineté nationale et la république, les solidarités, les statuts. Et derrière l'Europe, le nouvel ordre mondial, soumis aux profits. En attendant, il va falloir , chacun à titre individuel, résister, ne serait-ce qu'en freinant des quatre fers...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Roumégueur IerÉrudit
De toute façon, la messe est dite, seule une contestation de masse et dans la durée pourrait changer les choses. Pour preuve, lisez attentivement les contrats suivants, tous labellisés école du socle, signés en ce moment dans toutes les bonnes académies de France. Chaque ligne me fait mal au ventre :
http://www.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r21042_61_contrat_dobjectifs_departemental.pdf
http://www.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r21042_61_contrat_dobjectifs_departemental.pdf
- LefterisEsprit sacré
Et quel jargon creux ! On remarque que le collège est primarisé, avant toute"réforme officielle"Roumégueur Ier a écrit:De toute façon, la messe est dite, seule une contestation de masse et dans la durée pourrait changer les choses. Pour preuve, lisez attentivement les contrats suivants, tous labellisés école du socle, signés en ce moment dans toutes les bonnes académies de France. Chaque ligne me fait mal au ventre :
http://www.ac-toulouse.fr/automne_modules_files/pDocs/public/r21042_61_contrat_dobjectifs_departemental.pdf
En fait, on s'aperçoit que tout se fait par passage en force : passage en classe supérieure, orientation, taux demandé d'augmentation de la "réussite", contraintes sur les enseignants...
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- AuroreEsprit éclairé
Celui, très pragmatique, de s'assurer les faveurs du pouvoir (quel qu'il soit) et de booster la carrière de ses adhérents.Presse-purée a écrit:Moi ce que je ne comprends pas, c'est que à part pour s'assurer une charge de formateur et les décharges horaires afférentes, à part pour faire la peau au vieux syndicat du secondaire et solder ainsi la dispute des années 90, à part pour obtenir des postes de "référents", qui seront des cadres intermédiaires chargés de la "pédagogie" et de faire appliquer les directives, quel est l'intérêt pour un syndicat enseignant de soutenir cela? Et surtout, où est l'intérêt de restreindre la mobilité future des élèves, de favoriser ainsi la bipolarisation de l'école entre école des riches (privée ou grands bahuts publics) et l'école des pauvres? Les exemples de gestion approchante (USA et Angleterre...) sont-ils si mal connus que cela?
Et dans un second temps, celui d'assurer à ses enfants l'accès aux meilleures places, car on leur fera éviter soigneusement les "écoles du socle" : il n'y a aucune raison que les enfants de pauvres leur barrent la route. :diable:
Merci à PP d'avoir relayé ces liens qui font froid dans le dos, et notamment par le ton méprisant envers les enseignants qui est effectivement un détail des plus révélateurs.
- AuroreEsprit éclairé
D'ailleurs, si même le Café Pédagogique reconnaît que Peillon est en train de dépasser Chatel dans le processus de dépeçage du Mammouth décentralisation, c'est un signe qui ne trompe pas. On s'attaque désormais au squelette et aux organes vitaux...
- LefterisEsprit sacré
Aurore a écrit:D'ailleurs, si même le Café Pédagogique reconnaît que Peillon va plus loin que Chatel dans le processus de décentralisation, c'est un signe qui ne trompe pas : on s'attaque désormais au squelette et aux organes vitaux du Mammouth.
Ben tiens, puisque je te sens en forme , Vincent P. a martelé au salon de l'éducation qu'il fallait faire dans le projet local. Il a rappelé que nous devons être à la hauteur de sa réforme ... C'est là :
http://www.laligue-alpesdusud.org/associatifs_leblog/?2012/11/27/3574-v-peillon-au-salon-de-leducation
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- AuroreEsprit éclairé
D'ailleurs, si vous voulez vraiment jouer à vous faire peur et entrevoir l'avenir de l'EN dans les toutes prochaines années, il suffit de voir ce qui se passe en ce moment même dans l'enseignement artistique spécialisé qui dépend des collectivités locales, ces mêmes baronnies qui réclament à Peillon leur part du gâteau. Tout est expliqué ici :
http://www.mezetulle.net/article-l-enseignement-de-la-musique-et-la-subversion-de-l-ecole-par-d-tchalik-110568577.html#notes
S'il y a bien UN angle d'attaque à choisir dans le but de contrecarrer les projets gouvernementaux, c'est bien celui de la décentralisation : il conditionne tout le reste.
http://www.mezetulle.net/article-l-enseignement-de-la-musique-et-la-subversion-de-l-ecole-par-d-tchalik-110568577.html#notes
S'il y a bien UN angle d'attaque à choisir dans le but de contrecarrer les projets gouvernementaux, c'est bien celui de la décentralisation : il conditionne tout le reste.
- LefterisEsprit sacré
Le pla semble bien de mettre peu à peu toutes les "activités" éducatives, quelles qu'elles soient, sous la coupe desAurore a écrit:D'ailleurs, si vous voulez vraiment jouer à vous faire peur et entrevoir l'avenir de l'EN dans les toutes prochaines années, il suffit de voir ce qui se passe en ce moment même dans l'enseignement artistique spécialisé qui dépend des collectivités locales, ces mêmes baronnies qui réclament à Peillon leur part du gâteau. Tout est expliqué ici :
http://www.mezetulle.net/article-l-enseignement-de-la-musique-et-la-subversion-de-l-ecole-par-d-tchalik-110568577.html#notes
S'il y a bien UN angle d'attaque à choisir dans le but de contrecarrer les projets gouvernementaux, c'est bien celui de la décentralisation : il conditionne tout le reste.
Je viens justement de trouver dans ma boîte à lettres une revue nationale de mon syndicat, qui explique que les PLP pourraient passer sous la coupe des régions. Donc celle des "acteurs économiques locaux"...
A mon avis, tout le monde va y passer, un par un , pas tous en même temps, pour éviter un mouvement unitaire.
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Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AuroreEsprit éclairé
Est-ce qu'ils citent la source de cette rumeur ?Lefteris a écrit:Le pla semble bien de mettre peu à peu toutes les "activités" éducatives, quelles qu'elles soient, sous la coupe desAurore a écrit:D'ailleurs, si vous voulez vraiment jouer à vous faire peur et entrevoir l'avenir de l'EN dans les toutes prochaines années, il suffit de voir ce qui se passe en ce moment même dans l'enseignement artistique spécialisé qui dépend des collectivités locales, ces mêmes baronnies qui réclament à Peillon leur part du gâteau. Tout est expliqué ici :
http://www.mezetulle.net/article-l-enseignement-de-la-musique-et-la-subversion-de-l-ecole-par-d-tchalik-110568577.html#notes
S'il y a bien UN angle d'attaque à choisir dans le but de contrecarrer les projets gouvernementaux, c'est bien celui de la décentralisation : il conditionne tout le reste.despotespouvoirs locaux. Les compétences n'ont pas d'autre but : on ne pourra plus opposer les programmes nationaux , donc chacun fera sa cuisine. Et peu à peu, puisqu'il n'y aura plus de programmes nationaux, il n'y aura plus de professeurs sous statut national, plus besoin...
Je viens justement de trouver dans ma boîte à lettres une revue nationale de mon syndicat, qui explique que les PLP pourraient passer sous la coupe des régions. Donc celle des "acteurs économiques locaux"...
A mon avis, tout le monde va y passer, un par un , pas tous en même temps, pour éviter un mouvement unitaire.
- LefterisEsprit sacré
Il s'agit tout simplement du projet de loi d'orientation, qui a été présenté aux intéressés le 19 novembre suite au projet annoncé le 16 octobre. Entre autres
-définition de la carte de formation dévolue aux régions
-développement de l'apprentissage au sein des lycées pros, en partenariat local. A partir de là, la territorialisation...
Bon , le syndicat majoritaire n'est pas d'accord, il appelle même à la grève...
-définition de la carte de formation dévolue aux régions
-développement de l'apprentissage au sein des lycées pros, en partenariat local. A partir de là, la territorialisation...
Bon , le syndicat majoritaire n'est pas d'accord, il appelle même à la grève...
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- AuroreEsprit éclairé
Donc c'est bien ça, ils commencent par les maillons faibles : l'enseignement professionnel et le primaire. Pendant ce temps-là, sur le front du secondaire c'est la drôle de guerre. Logique...
- archebocEsprit éclairé
Aurore a écrit:Donc c'est bien ça, ils commencent par les maillons faibles : l'enseignement professionnel et le primaire. Pendant ce temps-là, sur le front du secondaire c'est la drôle de guerre. Logique...
Erreur, ils ont commencé il y a plusieurs années par les personnels non enseignants.
Là, on est juste dans la suite logique.
- LefterisEsprit sacré
Aurore a écrit:Donc c'est bien ça, ils commencent par les maillons faibles : l'enseignement professionnel et le primaire. Pendant ce temps-là, sur le front du secondaire c'est la drôle de guerre. Logique...
archeboc a écrit:Aurore a écrit:Donc c'est bien ça, ils commencent par les maillons faibles : l'enseignement professionnel et le primaire. Pendant ce temps-là, sur le front du secondaire c'est la drôle de guerre. Logique...
Erreur, ils ont commencé il y a plusieurs années par les personnels non enseignants.
Là, on est juste dans la suite logique.
Oui, ça a commencé hors EN (il faut voir le puzzle d'en haut, sans regarder seulement l'EN) par des territorialisations, les collectivités locales ayant ensuite procédé à des "externalisations" pour parler le jargon. Dans l'EN, on a transféré les ATOS, mais aussi certains budgets. Tout simplement, ne jamais oublier que la [très ridicule et très inefficace] partition du second degré a des origines comptables, la charge des lycées et des collèges n'étant pas imputée aux mêmes collecivités.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- Presse-puréeGrand sage
Aux membres présents lors des assises de la Refondation: il a été question de tout cela ou bien c'est une surprise totale?
Parce que bon, la forme (décret la veille des vacances de la Toussaint, alors que la loi de programmation n'est pas encore publiée ni votée...) ça fait un peu Chatel qui passe son décret sur l'évaluation le 7 mai...
Par ailleurs, truc amusant: les bahuts refont en catastrophe des CA pour voter les nouveaux budgets (décret le 26, courrier le 28 dans mon bahut pour demander de produire un budget conforme aux attentes rédactionnelles du CG) et surtout le projet d'établissement 2012 2016.
Le premier projet d'étab, en 2009 ou 2010 dans mon souvenir, avait été discuté en conseil pédagogique. Là, celui de 2012 - 2016 a été géré par mon chef d'étab et deux profs convoqués sur je-ne-sais-quels-critères ('fin, si, je les connais les critères: compatibilité pro-socle) dans le bureau. Un grand moment démocratique. D'ailleurs, je pense être le seul prof au courant de cela, (rajout à partir d'ici) alors que je ne suis pas élu au CA. Un projet d'étab n'est pas censé engager la communauté enseignante dans son entier? On va faire quoi après le vote du CA? Flanquer un doc relié en SDP et le liront ceux (dont moi) qui savent que ça existe?
Mais il paraît que c'est pour le bien des élèves...
Parce que bon, la forme (décret la veille des vacances de la Toussaint, alors que la loi de programmation n'est pas encore publiée ni votée...) ça fait un peu Chatel qui passe son décret sur l'évaluation le 7 mai...
Par ailleurs, truc amusant: les bahuts refont en catastrophe des CA pour voter les nouveaux budgets (décret le 26, courrier le 28 dans mon bahut pour demander de produire un budget conforme aux attentes rédactionnelles du CG) et surtout le projet d'établissement 2012 2016.
Le premier projet d'étab, en 2009 ou 2010 dans mon souvenir, avait été discuté en conseil pédagogique. Là, celui de 2012 - 2016 a été géré par mon chef d'étab et deux profs convoqués sur je-ne-sais-quels-critères ('fin, si, je les connais les critères: compatibilité pro-socle) dans le bureau. Un grand moment démocratique. D'ailleurs, je pense être le seul prof au courant de cela, (rajout à partir d'ici) alors que je ne suis pas élu au CA. Un projet d'étab n'est pas censé engager la communauté enseignante dans son entier? On va faire quoi après le vote du CA? Flanquer un doc relié en SDP et le liront ceux (dont moi) qui savent que ça existe?
Mais il paraît que c'est pour le bien des élèves...
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Luigi_BGrand Maître
C'est drôle que tu parles de ce décret, Presse-purée, car c'est le même Philippe Tournier qui soutenait la réforme de l'évaluation des enseignants.
Il y a une grande cohérence chez cet homme-là.
Il y a une grande cohérence chez cet homme-là.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
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