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- AmaliahEmpereur
Jul a écrit:Pour répondre à la question du titre, je dirais: Avec beaucoup de circonspection et de distance. Les propos déformés, exagérés, sortis de leur contexte par les élèves sont légions.
Entièrement d'accord. Une anecdote : dans ma 4° très faible dont je suis PP, il y a déjà quelques années, les élèves m'assuraient tous qu'une de mes collègues était raciste et les avait traités de singes. L'affaire prenant de l'ampleur, je me décide à en parler avec ma collègue, bien embêtée. Elle a éclaté de rire : pendant un cours, ils s'étaient amusés à l'imiter et elle leur avait demandé d'arrêter de la singer! Leur manque de vocabulaire et leur victimisation perpétuelle cette année-là les avait aveuglés. Et ils étaient tous persuadés d'avoir été traités de singes!
- archebocEsprit éclairé
neomath a écrit:Alors là le cas est clair. Car les faits sont têtus et connus de tous ceux qui ont un minimum de bonne foi : la réussite scolaire n'est pas corrélée à l'appartenance ethnique mais à l'appartenance sociale. Voir par exemple cette étude :
http://www.inegalites.fr/spip.php?article1458
Donc tout ceux (ils sont hélas nombreux) qui, comme ton collègue, persistent à n'interpréter qu'en termes ethniques les difficultés de leurs élèves sont, au sens propre du mot des racistes.
Les faits têtus sont analysés par des sociologues qui ont des conclusions plus mitigées. En particulier celles de Hugues Lagrange dans le "déni des cultures".
Ensuite, évidemment, on peut être d'accord avec ton affirmation en rangeant dans "appartenance social" l'origine géographique, la religion, le système de parenté, etc. Et l'appartenance ethnique se réduit alors au seul profil phénotypique. Mais ce n'est évidemment pas ce tour de passe passe dont tu te rendais coupable en taxant ton collègue de racisme.
Je me trompe ?
- User5899Demi-dieu
Première conversation entendue dans un café il y a 22 ans, quand je suis arrivé. La scène représente un café, donc. Marcel entre, avec Raoul. Environ 70 ans tous les deux. Chemisette, short et sandales avec chaussettes (oeuf corse).albertine02 a écrit:Cripure a écrit:A la campagne, on a les manouche, les gitans, les arabes, les crouilles, les bicots, les gris, les boches, les schleus, les bouffeurs de saucisses...Oiseau phenix a écrit:albertine02 a écrit:pseudo-alison a écrit:C'est une conversation qui ne vous aurait pas fait tilter ? (tel qu'elle a été retranscrite, dans sa globalité)
le "musulman" m'aurait fait tiller.....je serais peut-être intervenue dans la conversation, va savoir.
Chez nous, aucun élève d'origine étrangère. Ce qui n'empêche pas beaucoup de nos élèves d'être racistes, voire pour certains néo-nazis.
:shock: tu enseignes où ??
parmi mes 60 élèves de seconde, je dois en avoir 4 dont les parents sont d'origine française.
Ça doit pas être très drôle ce non mélange...
Ah oui, exact. On a eu quelques élèves qui étaient des gens du voyage.
Très mal intégrés, et je ne parle pas seulement des élèves....hélas
"Oh salut l'Marcel !
-Salut Raoul ! Kestufou en vil' ?
-Oh, vla les manouch kariv, je viens ach'ter les cartouches !"
Vala vala vala vala...
- albertine02Expert spécialisé
dans le collège où je faisais un remplacement, il y avait une classe composée d'enfants du voyage. du reste, je faisais seulement deux heures dans ce bahut, auprès de ces enfants.
J'entends une fois en salle des profs un collègue dire :
"j'ai fait cours dans la salle des GDV (gens du voyage donc)..... ah dis donc, j'ai dû aérer......"
J'entends une fois en salle des profs un collègue dire :
"j'ai fait cours dans la salle des GDV (gens du voyage donc)..... ah dis donc, j'ai dû aérer......"
- alberto79Habitué du forum
abiqur a écrit:Bonjour,
Je suis prof de français dans un collège. Vendredi, un élève m'a dit qu'une collègue lui a dit :" Si tu n'es pas content, tu n'as qu'à rentrer dans ton pays". Cet élève vient d'arriver en France il y a un an et ne sait pas comment réagir. Il s'est confié à moi parce que moi aussi je suis d'origine étrangère. Qu'en pensez vous?Que dois je faire? Comment réagir?
Merci
Je n´ai pas lu tout le fil mais votre collègue a pu faire preuve de xénophobie mais non de racisme.
- liliepingouinÉrudit
Une accusation de racisme est extrêmement grave. Elle peut blesser profondément ou détruire quelqu'un. C'est un véritable poison.
Je rejoins tous ceux qui ont appelé à la prudence. On ne peut pas juger un(e) collègue sur un propos rapporté ou entendu entre deux portes.
Le mieux, c'est encore de discuter avec un collègue si on se pose des questions. Mais éviter de brandir la suspicion ou l'accusation trop rapidement. Il existe probablement quelques profs racistes malheureusement, mais je pense qu'ils sont extrêmement rares.
Lorsqu'un élève, même soutenu par toute une classe (que toute une classe affirme qqch n'est nullement un gage de vérité, j'ai déjà vu toute une classe mentir) porte une accusation grave, la première chose à faire, je pense, est lui signaler la gravité de cette accusation. Et ensuite, ne pas hésiter à discuter avec le/la collègue pour connaître le contexte.
Des propos peuvent aussi facilement être déformés.
Par exemple, je dis souvent à mes élèves "Si tu n'es pas content, tu peux t'en aller". Il ne serait pas difficile après tout de transformer mes propos pour en faire tout autre chose...
Je rejoins tous ceux qui ont appelé à la prudence. On ne peut pas juger un(e) collègue sur un propos rapporté ou entendu entre deux portes.
Le mieux, c'est encore de discuter avec un collègue si on se pose des questions. Mais éviter de brandir la suspicion ou l'accusation trop rapidement. Il existe probablement quelques profs racistes malheureusement, mais je pense qu'ils sont extrêmement rares.
Lorsqu'un élève, même soutenu par toute une classe (que toute une classe affirme qqch n'est nullement un gage de vérité, j'ai déjà vu toute une classe mentir) porte une accusation grave, la première chose à faire, je pense, est lui signaler la gravité de cette accusation. Et ensuite, ne pas hésiter à discuter avec le/la collègue pour connaître le contexte.
Des propos peuvent aussi facilement être déformés.
Par exemple, je dis souvent à mes élèves "Si tu n'es pas content, tu peux t'en aller". Il ne serait pas difficile après tout de transformer mes propos pour en faire tout autre chose...
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- DaphnéDemi-dieu
Cripure a écrit:
A la campagne, on a les manouche, les gitans, les arabes, les crouilles, les bicots, les gris, les boches, les schleus, les bouffeurs de saucisses...
Ça me fait rire parce que sur ce forum, une collègue pas heureuse de son affectation en Franche-Comté, avait râlé contre la région, réduite au pays de la saucisse :lol:
Je m'étais donc permis d'élargir un peu ses connaissances en matière de production et gastronomie régionales
- DaphnéDemi-dieu
De toute façon, concernant la question posée, je n'ai pas tout lu mais je ne vois pas en quoi un(e) collègue peut intervenir vis à vis d'un autre collègue : si problème il y a, c'est à l'administration de réagir, point.
- User5899Demi-dieu
+1 Daphné. Et si nous nous occupions de ce que nous constatons, sans chercher à donner des suites aux différents ragots ?
- AmaliahEmpereur
albertine02 a écrit:dans le collège où je faisais un remplacement, il y avait une classe composée d'enfants du voyage. du reste, je faisais seulement deux heures dans ce bahut, auprès de ces enfants.
J'entends une fois en salle des profs un collègue dire :
"j'ai fait cours dans la salle des GDV (gens du voyage donc)..... ah dis donc, j'ai dû aérer......"
Quand je fais cours avec mes 4° dont trois sentent très mauvais, j'aère toujours ma salle également à le fin de l'heure. Je ne vois pas où est le problème. Et si ces enfants-là ce jour-là sentaient vraiment mauvais? Ce n'est peut-être qu'une constatation ponctuelle.
Déjà qu'au bout d'une heure de cours souvent on aère, alors quand certains élèves sentent mauvais...
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Amaliah a écrit:albertine02 a écrit:dans le collège où je faisais un remplacement, il y avait une classe composée d'enfants du voyage. du reste, je faisais seulement deux heures dans ce bahut, auprès de ces enfants.
J'entends une fois en salle des profs un collègue dire :
"j'ai fait cours dans la salle des GDV (gens du voyage donc)..... ah dis donc, j'ai dû aérer......"
Quand je fais cours avec mes 4° dont trois sentent très mauvais, j'aère toujours ma salle également à le fin de l'heure. Je ne vois pas où est le problème. Et si ces enfants-là ce jour-là sentaient vraiment mauvais? Ce n'est peut-être qu'une constatation ponctuelle.
Déjà qu'au bout d'une heure de cours souvent on aère, alors quand certains élèves sentent mauvais...
La remarque sur les gens du voyage serait raciste si le collègue en question pensait que les gens du voyage sentaient par nature mauvais. En plus d'être incapables de savoir ce qu'il pense vraiment, nous pouvons lui faire crédit et imaginer qu'il dénonçait les conditions sanitaires dans lesquelles les gens du voyage vivent souvent, les empêchant de se laver aussi souvent que des populations sédentaires.
Il devient vraiment difficile de dire quoi que ce soit sans avoir la trouille de passer pour un raciste, c'est assez effrayant.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
D'ailleurs, quand des gens du voyage se livrent à des délits en bande organisée, ce qui arrive ponctuellement, il est de bon ton de traiter de racistes ceux qui dénoncent cela, sans se rendre compte qu'il s'agit d'une pratique sociale, incompatible avec les lois de la République et donc condamnable. Ce qui serait raciste, ce serait de dire qu'on ne peut rien y faire car les gens du voyage sont par nature des voleurs ou des agresseurs. Agir contre des actes ainsi commis, c'est au contraire montrer qu'on espère pouvoir les faire changer. La solution de facilité, celle de l'UMP et de Valls, c'est d'expulser: et là c'est raciste.
- AmaliahEmpereur
Marcel Khrouchtchev a écrit:Amaliah a écrit:albertine02 a écrit:dans le collège où je faisais un remplacement, il y avait une classe composée d'enfants du voyage. du reste, je faisais seulement deux heures dans ce bahut, auprès de ces enfants.
J'entends une fois en salle des profs un collègue dire :
"j'ai fait cours dans la salle des GDV (gens du voyage donc)..... ah dis donc, j'ai dû aérer......"
Quand je fais cours avec mes 4° dont trois sentent très mauvais, j'aère toujours ma salle également à le fin de l'heure. Je ne vois pas où est le problème. Et si ces enfants-là ce jour-là sentaient vraiment mauvais? Ce n'est peut-être qu'une constatation ponctuelle.
Déjà qu'au bout d'une heure de cours souvent on aère, alors quand certains élèves sentent mauvais...
La remarque sur les gens du voyage serait raciste si le collègue en question pensait que les gens du voyage sentaient par nature mauvais. En plus d'être incapables de savoir ce qu'il pense vraiment, nous pouvons lui faire crédit et imaginer qu'il dénonçait les conditions sanitaires dans lesquelles les gens du voyage vivent souvent, les empêchant de se laver aussi souvent que des populations sédentaires.
Il devient vraiment difficile de dire quoi que ce soit sans avoir la trouille de passer pour un raciste, c'est assez effrayant.
+1!
- zebNiveau 3
Musulman, cela ne se voit pas mais une grande majorité d'arabes ou d'origine le sont et lorsque la veille de l'aÏd, ils viennent prévenir (par politesse) qu'ils ne seront pas là le doute est il permis? Peut-on, alors, les appelé des musulmans?
- ClarinetteGrand Maître
Vous pouvez répéter la question ?zeb a écrit:Musulman, cela ne se voit pas mais une grande majorité d'arabes ou d'origine le sont et lorsque la veille de l'aÏd, ils viennent prévenir (par politesse) qu'ils ne seront pas là le doute est il permis? Peut-on, alors, les appelé des musulmans?
- kiwiGuide spirituel
pseudo-alison a écrit:
Beur est le terme utilisé par les intellectuels pour désigner les enfants issus de l'immigration, qui sont donc français d'origine maghrébine (pour une partie).
Il veut dire arabe en verlan donc avec des significations multiples : avec une partie de leur identité arabe (maghrébine pour la plupart), urbaine (puisque c'est là qu'on parle verlan) et exclusivement française.
beur est tout de même très connoté, beaucoup plus que Maghrébin en tout cas... Et si l'élève était Berbère???!
- kiwiGuide spirituel
Clarinette a écrit:Vous pouvez répéter la question ?zeb a écrit:Musulman, cela ne se voit pas mais une grande majorité d'arabes ou d'origine le sont et lorsque la veille de l'aÏd, ils viennent prévenir (par politesse) qu'ils ne seront pas là le doute est il permis? Peut-on, alors, les appelé des musulmans?
C'est très simple. Dans mes classes par exemples, 95% des élèves d'origine maghrébine, africaine ou turque sont musulmans. Plus des 2/3 sont de vrais pratiquants. C'est un fait. Comment je le sais? Pas en regardant leur tronche. Mais quand ils sont absents pour l'Aïd et quand ils me disent faire le ramadan. Là, je pense pouvoir dire que ces élèves sont musulmans sans me tromper. C'est sans doute ce que Zeb voulait dire.
Toutefois, il faut reconnaître que dans cette conversation, cela est un peu curieux. Néanmoins, je n'y vois pas de racisme non plus.
- ClarinetteGrand Maître
Certes, et merci d'avoir tenté une explication de texte, mais depuis quand sommes-nous censés, en tant qu'enseignants, de nous soucier de la confession de nos élèves ?
- kiwiGuide spirituel
Clarinette a écrit:Certes, et merci d'avoir tenté une explication de texte, mais depuis sommes-nous censés, en tant qu'enseignants, de nous soucier de la confession de nos élèves ?
Perso je m'en tape, sauf si cela interfère voire gêne mon enseignement. ex : un musulman refusant d'entrer dans une église, de travailler sur les autres religions (vécu) ou ne serait-ce que de jouer une scène comme l'adoubement en réalisant le signe de croix (vécu il y a 15jours) ; un élève absent pendant une semaine pour préparer une fête religieuse (vécu car l'Ascension est préparée par une retraite d'une semaine avec le centre oecuménique). Là, c'est gênant, je trouve...
- ClarinetteGrand Maître
Effectivement, les répercussions sont sans doute plus grandes dans le secondaire qu'au primaire.
- Invité-BHabitué du forum
Je ne crois pas que ces propos étaient racistes du tout.
Et puis sincèrement,il ne faut pas voir le mal partout. On en crève du politiquement correct! Les conversations vont bientôt avec le relief d'une feuille à cigarette.
Et puis sincèrement,il ne faut pas voir le mal partout. On en crève du politiquement correct! Les conversations vont bientôt avec le relief d'une feuille à cigarette.
- ClarinetteGrand Maître
Je suis la première à râler contre le politiquement correct selon Bobo 1er, mais force est de constater que ce message était difficile à décrypter, qu'il tombait un peu comme un cheveu sur la soupe, et que son auteur ne semble pas soucieux d'être mieux compris, nous laissant à nos conjectures...
- isamiaNiveau 5
+1, on ne peut plus rien dire sans y voir du racisme ou autre chose. C'est triste.Bel-Ami a écrit:Je ne crois pas que ces propos étaient racistes du tout.
Et puis sincèrement,il ne faut pas voir le mal partout. On en crève du politiquement correct! Les conversations vont bientôt avec le relief d'une feuille à cigarette.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Clarinette a écrit:Effectivement, les répercussions sont sans doute plus grandes dans le secondaire qu'au primaire.
Tout dépend des quartiers à mon avis. Dans certains, le communautarisme est si fort que cela pose des problèmes avant tout dans le primaire.
Ma compagne est PE dans un quartier assez "sensible" (pour parler politiquement correct :lol: ), et elle a beaucoup de difficulté avec des élèves turcs qui parlent en turc entre eux dans la cour (et parfois en classe ), refusent de travailler avec des non turcs, etc. Dans son autre école (elle complète des temps partiels), elle a quelques problèmes de propos très racistes tenus par des enfants issus de familles gitanes sédentarisées depuis une ou deux générations (les noirs sont des "singes", interdiction de parler aux Arabes, etc.) A chaque fois qu'une communauté a le dessus dans une école, ça se passe assez mal.
Au collège, à mon avis, la mixité est forcément plus grande, du fait de l'étendue du secteur de recrutement, et la coexistence, plus équilibrée, est forcément moins conflictuelle (en moyenne, attention, car évidemment il y a des problèmes), comme dans les écoles primaires plus mixtes.
- ClarinetteGrand Maître
Oui, c'est vrai que je n'ai pas enseigné en ZEP (ou l'acronyme remplaçant du moment...) depuis bientôt 10 ans, et j'ai l'impression, d'après ce que j'en entends, que ces tensions se sont accrues, même au primaire... Font ch... les adultes, avec leurs histoires, leur religion, leur racisme et leur intolérance qui contaminent des gamins qui s'entendraient bien sans cela !
- kiwiGuide spirituel
Marcel Khrouchtchev a écrit:Clarinette a écrit:Effectivement, les répercussions sont sans doute plus grandes dans le secondaire qu'au primaire.
Tout dépend des quartiers à mon avis. Dans certains, le communautarisme est si fort que cela pose des problèmes avant tout dans le primaire.
Ma compagne est PE dans un quartier assez "sensible" (pour parler politiquement correct :lol: ), et elle a beaucoup de difficulté avec des élèves turcs qui parlent en turc entre eux dans la cour (et parfois en classe ), refusent de travailler avec des non turcs, etc. Dans son autre école (elle complète des temps partiels), elle a quelques problèmes de propos très racistes tenus par des enfants issus de familles gitanes sédentarisées depuis une ou deux générations (les noirs sont des "singes", interdiction de parler aux Arabes, etc.) A chaque fois qu'une communauté a le dessus dans une école, ça se passe assez mal.
Au collège, à mon avis, la mixité est forcément plus grande, du fait de l'étendue du secteur de recrutement, et la coexistence, plus équilibrée, est forcément moins conflictuelle (en moyenne, attention, car évidemment il y a des problèmes), comme dans les écoles primaires plus mixtes.
Pas sûr. Un établissement situé dans une cité ne recrute... que dans les cités situées autour. Si dans les cités autour, une nationalité est dominante, les mêmes problèmes se rencontreront au collège. Pour avoir bossé dans un bahut où 50% des élèves étaient des Turcs, 35% des Pakistanais, et 15% le reste je sais de quoi je parle... Ces communautarismes se renforcent du fait de la forte présence d'un groupe au même endroit (logique, quand on migre, on s'installe près de ceux que l'on connait). Mais les problèmes que tu évoques viennent aussi des cultures d'origine, des façons de migrer et des structures familiales, plus ou moins adaptables et adaptées aux normes de l'institution scolaire en France.
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