[edit] Mauvaise période + mauvaise communication avec ma cde

Pseudo a écrit:Il est aussi possible que ta chef soit vraiment inquiète. Mais elle outrepasse clairement ses fonctions, et ne t'aide pas en te traitant ainsi.

Hermione0908 a écrit:Je viens de tomber sur ton post et de ma chaise en le lisant...
Tiens bon, tu n'as pas à te sentir fautive.
Prends soin de toi.
On croit rêver quand on lit ce genre de choses.

lapetitemu a écrit:Maintenant que j'ai pris un peu de recul, je suis tout à fait d'accord avec vous et si c'était à refaire, je n'agirai pas du tout comme je l'ai fait. Mais bon, elle a profité de ma faiblesse, voilà tout.

Le médecin m'a arrêtée quinze jours, prescrit des anxiolytiques (mais je ne suis pas sûre de les prendre), re-conseillé vivement d'appeler la psychiatre (que je n'ai pas réussi à avoir aujourd'hui, elle ne travaille peut-être pas le lundi), et puis une prise de sang au cas où.

Je suis fermement décidée à profiter de ces quinze jours pour aller mieux. Je vais transmettre dès ce soir, par mail, du boulot pour mes élèves (de toute façon, j'avais préparé mes cours pour deux semaines, donc puisque c'est prêt, autant transmettre). Et une fois déchargée de ce souci-là, je vais me reposer et remettre de l'ordre dans mes idées.
La seule chose qui m'ennuie, ce sont les horaires de présence au domicile, qui me contraignent à rester chez moi toute la semaine, mais bon, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Je vais essayer de voir si des amis peuvent venir me voir dans la semaine, histoire de ne pas finir folle toute seule entre mes quatre murs (parce que, bon, l'hiver, sortir avant 9h ou après 16h, ça ne laisse pas des masses de possibilité).

Merci encore à tous ! Je vous tiendrai au courant, en espérant avoir des choses positives à vous dire.

lapetitemu a écrit:Ce matin mon mari m'a emmené au collège. Arrivée devant le portail, crise d'angoisse et de larmes. Impossible d'y aller. Pour me mettre en règle vis-à-vis de l'administration, je rentre quand même dans le collège et vais voir ma chef dans son bureau pour lui dire, tout simplement, que je vais rentrer chez moi. Enorme erreur de ma part.
Elle m'a gardée dans son bureau, a voulu me faire parler, et son leitmotiv était "il faut prendre sur soi, vous n'irez pas mieux en restant toute seule chez vous à pleurer". Je doute grandement de sa sincérité et je pense qu'elle voulait tout simplement que j'assure mes cours, point barre. Mais n'importe qui aurait vu que je ne pouvais pas aller chercher mes élèves dans mon état. (D'ailleurs, même elle me disait "Oui, faut pas pleurer devant les élèves, bien sûr." Elle croyait quoi ? Qu'en étant en larmes à 8h moins 5, j'allais péter le feu à 8h, d'un seul coup ?)
Elle m'a donc plus ou moins obligée à rester, m'a dit d'aller faire un tour mais en glissant "laissez vos sacs ici", vraiment comme si elle voulait m'empêcher de rentrer chez moi, et "revenez dans mon bureau à 9h moins le quart, on fera le point".
Ben, à 9h, pas de miracle, j'étais toujours dans le même état : forcément, tout ce que je voulais, c'était être seule, c'était le seul moyen de me calmer. Elle voulait que je monte en classe, j'ai dû mettre les points sur les i en disant que, non, là, je n'en étais pas capable. Elle m'a demandé le nom de mon médecin traitant et a appelé elle-même pour prendre rdv. Résultat, elle veut que je vienne en réunion de 14h à 16h (une réunion avec les parents des 6e que j'avais accepté d'animer avec la CPE), et elle m'emmènera à mon rdv chez le médecin à 16h15.
Je n'ai rien pu faire d'autre que dire "oui" pour pouvoir enfin rentrer chez moi et qu'elle me fiche la paix.

Donc maintenant, comme si j'avais besoin de ça, je passe pour une dépressive feignante même pas fichue d'aller en cours, même pas fichue d'être devant les élèves ou d'assister à une réunion. Comme j'iai eu le malheur de lui dire, en plus, qu'étant débutante, ce n'était pas encore facile d'avoir toute l'autorité nécessaire devant les élèves -c'était pour souligner le fait que je n'avais pas envie que les élèves me voient en situation de faiblesse aujourd'hui-, eh bien en plus de ça elle va me cataloguer "prof en difficulté".

J'ai appelé mon mari, il est scandalisé et veut lui passer un coup de téléphone pour lui dire ce qu'il en pense. Je l'en ai dissuadé car il faudra bien que j'y retourne un jour ou l'autre et je ne veux pas être en froid avec ma chef.

Et moi, je ne sais vraiment plus où j'en suis. J'ai l'impression de m'enfoncer encore plus dans un problème dont je n'arrivais déjà pas à me défaire toute seule.

Pseudo a écrit:Tu as vérifié les horaires sur ta feuille maladie ? En cas de dépression les toubibs mettent en général des horaires libres, parce que prendre l'air, sortir, ca aide dans ces cas là. Et s'il ne l'a pas fait, ton médecin est un mauvais médecin.

lapetitemu a écrit:Maintenant que j'ai pris un peu de recul, je suis tout à fait d'accord avec vous et si c'était à refaire, je n'agirai pas du tout comme je l'ai fait. Mais bon, elle a profité de ma faiblesse, voilà tout.

Le médecin m'a arrêtée quinze jours, prescrit des anxiolytiques (mais je ne suis pas sûre de les prendre), re-conseillé vivement d'appeler la psychiatre (que je n'ai pas réussi à avoir aujourd'hui, elle ne travaille peut-être pas le lundi), et puis une prise de sang au cas où.

Je suis fermement décidée à profiter de ces quinze jours pour aller mieux. Je vais transmettre dès ce soir, par mail, du boulot pour mes élèves (de toute façon, j'avais préparé mes cours pour deux semaines, donc puisque c'est prêt, autant transmettre). Et une fois déchargée de ce souci-là, je vais me reposer et remettre de l'ordre dans mes idées.
La seule chose qui m'ennuie, ce sont les horaires de présence au domicile, qui me contraignent à rester chez moi toute la semaine, mais bon, on ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Je vais essayer de voir si des amis peuvent venir me voir dans la semaine, histoire de ne pas finir folle toute seule entre mes quatre murs (parce que, bon, l'hiver, sortir avant 9h ou après 16h, ça ne laisse pas des masses de possibilité).

Merci encore à tous ! Je vous tiendrai au courant, en espérant avoir des choses positives à vous dire.

Sibérie a écrit:Pourquoi ne pas prendre ces anxiolytiques? C'est une prescription médicale.
L'arrêt est pris, mais non ce qui l'accompagne?
Si c'est l'angoisse qui est handicapante, pourquoi ne pas tenter de la juguler ainsi?