- adlidiHabitué du forum
Bonsoir,
Je syuis en train de plancher sur ma séquence sur le conte et je suis à la recherche d'une récitation en lien avec le conte. Auriez-vous des suggestions? Merci.
Je syuis en train de plancher sur ma séquence sur le conte et je suis à la recherche d'une récitation en lien avec le conte. Auriez-vous des suggestions? Merci.
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"La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber."
- Thalia de GMédiateur
En voilà une
Temps des contes
S'il était encore une fois
Nous partirions à l'aventure,
Moi, je serais Robin des Bois,
Et toi, tu mettrais ton armure.
Nous irions sur nos alezans
Animaux de belle prestance,
Nous serions armés jusqu'aux dents
Parcourant les forêts immenses.
S'il était encore une fois
Vers le château des contes bleus
Je serais le beau-fils du roi
Et toi tu cracherais le feu.
Nous irions trouver Blanche-neige
Dormant dans son cercueil de verre,
Nous pourrions croiser le cortège
De Malbrough revenant de guerre.
S'il était encore une fois
Au balcon de Monsieur Perrault,
Nous irions voir ma Mère l'Oye
Qui me prendrait pour un héros.
Et je dirais à ces gens-là :
Moi qui suis allé dans la lune,
Moi qui vois ce qu'on ne voit pas
Quand la télé le soir s'allume ;
Je vous le dis, vos fées, vos bêtes,
Font encore rêver mes copains
Et mon grand-père le poète
Quand nous marchons main dans la main.
Georges Jean
Temps des contes
S'il était encore une fois
Nous partirions à l'aventure,
Moi, je serais Robin des Bois,
Et toi, tu mettrais ton armure.
Nous irions sur nos alezans
Animaux de belle prestance,
Nous serions armés jusqu'aux dents
Parcourant les forêts immenses.
S'il était encore une fois
Vers le château des contes bleus
Je serais le beau-fils du roi
Et toi tu cracherais le feu.
Nous irions trouver Blanche-neige
Dormant dans son cercueil de verre,
Nous pourrions croiser le cortège
De Malbrough revenant de guerre.
S'il était encore une fois
Au balcon de Monsieur Perrault,
Nous irions voir ma Mère l'Oye
Qui me prendrait pour un héros.
Et je dirais à ces gens-là :
Moi qui suis allé dans la lune,
Moi qui vois ce qu'on ne voit pas
Quand la télé le soir s'allume ;
Je vous le dis, vos fées, vos bêtes,
Font encore rêver mes copains
Et mon grand-père le poète
Quand nous marchons main dans la main.
Georges Jean
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Thalia de GMédiateur
Une autre
LA BELLE AU BOIS DORMAIT... de Paul Verlaine
La Belle au Bois dormait. Cendrillon sommeillait.
Madame Barbe-bleue ? elle attendait ses frères ;
Et le petit Poucet, loin de l'ogre si laid,
Se reposait sur l'herbe en chantant des prières.
L'Oiseau couleur-du-temps planait dans l'air léger
Qui caresse la feuille au sommet des bocages
Très nombreux, tout petits, et rêvant d'ombrager
Semaille, fenaison, et les autres ouvrages.
Les fleurs des champs, les fleurs innombrables des champs,
Plus belles qu'un jardin où l'Homme a mis ses tailles,
Ses coupes et son goût à lui, - les fleurs des gens ! -
Flottaient comme un tissu très fin dans l'or des pailles,
Et, fleurant simple, ôtaient au vent sa crudité,
Au vent fort, mais alors atténué, de l'heure
Où l'après-midi va mourir. Et la bonté
Du paysage au cœur disait : Meurs ou demeure !
Les blés encore verts, les seigles déjà blonds
Accueillaient l'hirondelle en leur flot pacifique.
Un tas de voix d'oiseaux criait vers les sillons
Si doucement qu'il ne faut pas d'autre musique...
Peau d'Ane rentre. On bat la retraite - écoutez ! -
Dans les Etats voisins de Riquet-à-la-Houppe,
Et nous joignons l'auberge, enchantés, esquintés,
Le bon coin où se coupe et se trempe la soupe !
Paul Verlaine (1844-1896), recueil “Amour”.
LA BELLE AU BOIS DORMAIT... de Paul Verlaine
La Belle au Bois dormait. Cendrillon sommeillait.
Madame Barbe-bleue ? elle attendait ses frères ;
Et le petit Poucet, loin de l'ogre si laid,
Se reposait sur l'herbe en chantant des prières.
L'Oiseau couleur-du-temps planait dans l'air léger
Qui caresse la feuille au sommet des bocages
Très nombreux, tout petits, et rêvant d'ombrager
Semaille, fenaison, et les autres ouvrages.
Les fleurs des champs, les fleurs innombrables des champs,
Plus belles qu'un jardin où l'Homme a mis ses tailles,
Ses coupes et son goût à lui, - les fleurs des gens ! -
Flottaient comme un tissu très fin dans l'or des pailles,
Et, fleurant simple, ôtaient au vent sa crudité,
Au vent fort, mais alors atténué, de l'heure
Où l'après-midi va mourir. Et la bonté
Du paysage au cœur disait : Meurs ou demeure !
Les blés encore verts, les seigles déjà blonds
Accueillaient l'hirondelle en leur flot pacifique.
Un tas de voix d'oiseaux criait vers les sillons
Si doucement qu'il ne faut pas d'autre musique...
Peau d'Ane rentre. On bat la retraite - écoutez ! -
Dans les Etats voisins de Riquet-à-la-Houppe,
Et nous joignons l'auberge, enchantés, esquintés,
Le bon coin où se coupe et se trempe la soupe !
Paul Verlaine (1844-1896), recueil “Amour”.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- sandGuide spirituel
Hugo
Bon conseil aux amants
L'amour fut de tout temps un bien rude Ananké.
Si l'on ne veut pas être à la porte flanqué,
Dès qu'on aime une belle, on s'observe, on se scrute ;
On met le naturel de côté ; bête brute,
On se fait ange ; on est le nain Micromégas ;
Surtout on ne fait point chez elle de dégâts ;
On se tait, on attend, jamais on ne s'ennuie,
On trouve bon le givre et la bise et la pluie,
On n'a ni faim, ni soif, on est de droit transi ;
Un coup de dent de trop vous perd. Oyez ceci :
Un brave ogre des bois, natif de Moscovie,
Etait fort amoureux d'une fée, et l'envie
Qu'il avait d'épouser cette dame s'accrut
Au point de rendre fou ce pauvre coeur tout brut :
L'ogre, un beau jour d'hiver, peigne sa peau velue,
Se présente au palais de la fée, et salue,
Et s'annonce à l'huissier comme prince Ogrousky.
La fée avait un fils, on ne sait pas de qui.
Elle était ce jour-là sortie, et quant au mioche,
Bel enfant blond nourri de crème et de brioche,
Don fait par quelque Ulysse à cette Calypso,
Il était sous la porte et jouait au cerceau.
On laissa l'ogre et lui tout seuls dans l'antichambre.
Comment passer le temps quand il neige en décembre.
Et quand on n'a personne avec qui dire un mot ?
L'ogre se mit alors à croquer le marmot.
C'est très simple. Pourtant c'est aller un peu vite,
Même lorsqu'on est ogre et qu'on est moscovite,
Que de gober ainsi les mioches du prochain.
Le bâillement d'un ogre est frère de la faim.
Quand la dame rentra, plus d'enfant. On s'informe.
La fée avise l'ogre avec sa bouche énorme.
As-tu vu, cria-t-elle, un bel enfant que j'ai ?
Le bon ogre naïf lui dit : Je l'ai mangé.
Or, c'était maladroit. Vous qui cherchez à plaire,
Jugez ce que devint l'ogre devant la mère
Furieuse qu'il eût soupé de son dauphin.
Que l'exemple vous serve ; aimez, mais soyez fin ;
Adorez votre belle, et soyez plein d'astuce ;
N'allez pas lui manger, comme cet ogre russe,
Son enfant, ou marcher sur la patte à son chien.
(Je ne donne pas la première strophe)
Bon conseil aux amants
L'amour fut de tout temps un bien rude Ananké.
Si l'on ne veut pas être à la porte flanqué,
Dès qu'on aime une belle, on s'observe, on se scrute ;
On met le naturel de côté ; bête brute,
On se fait ange ; on est le nain Micromégas ;
Surtout on ne fait point chez elle de dégâts ;
On se tait, on attend, jamais on ne s'ennuie,
On trouve bon le givre et la bise et la pluie,
On n'a ni faim, ni soif, on est de droit transi ;
Un coup de dent de trop vous perd. Oyez ceci :
Un brave ogre des bois, natif de Moscovie,
Etait fort amoureux d'une fée, et l'envie
Qu'il avait d'épouser cette dame s'accrut
Au point de rendre fou ce pauvre coeur tout brut :
L'ogre, un beau jour d'hiver, peigne sa peau velue,
Se présente au palais de la fée, et salue,
Et s'annonce à l'huissier comme prince Ogrousky.
La fée avait un fils, on ne sait pas de qui.
Elle était ce jour-là sortie, et quant au mioche,
Bel enfant blond nourri de crème et de brioche,
Don fait par quelque Ulysse à cette Calypso,
Il était sous la porte et jouait au cerceau.
On laissa l'ogre et lui tout seuls dans l'antichambre.
Comment passer le temps quand il neige en décembre.
Et quand on n'a personne avec qui dire un mot ?
L'ogre se mit alors à croquer le marmot.
C'est très simple. Pourtant c'est aller un peu vite,
Même lorsqu'on est ogre et qu'on est moscovite,
Que de gober ainsi les mioches du prochain.
Le bâillement d'un ogre est frère de la faim.
Quand la dame rentra, plus d'enfant. On s'informe.
La fée avise l'ogre avec sa bouche énorme.
As-tu vu, cria-t-elle, un bel enfant que j'ai ?
Le bon ogre naïf lui dit : Je l'ai mangé.
Or, c'était maladroit. Vous qui cherchez à plaire,
Jugez ce que devint l'ogre devant la mère
Furieuse qu'il eût soupé de son dauphin.
Que l'exemple vous serve ; aimez, mais soyez fin ;
Adorez votre belle, et soyez plein d'astuce ;
N'allez pas lui manger, comme cet ogre russe,
Son enfant, ou marcher sur la patte à son chien.
(Je ne donne pas la première strophe)
- Thalia de GMédiateur
Il y en a une autre de Victor, j'essaye de la retrouver
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Thalia de GMédiateur
Sand, les grands esprits...
Edit : Je n'avais pas vu que tu avais posté quand j'ai validé mon précédent message.
Edit : Je n'avais pas vu que tu avais posté quand j'ai validé mon précédent message.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- melaniguizHabitué du forum
L’ogre
Que la forêt était obscure
Et le grand château, accueillant !
Qu’il était bien dans ce lit blanc
A l’abri de ces arbres durs !
Dieu ! qu’il avait eu peur des loups,
Des reflets froids du clair de lune
Et de toutes ces formes brunes
Qui surgissaient parfois des houx !
Las ! ce ne fut que lorsqu’il vit
L’ogre entrer, les yeux pleins de nuit
Sous sa toque fourrée de daim,
Qu’il comprit pourquoi la lumière
Qu’il avait aperçue de loin
Paraissait si hospitalière !
Maurice Carême
Que la forêt était obscure
Et le grand château, accueillant !
Qu’il était bien dans ce lit blanc
A l’abri de ces arbres durs !
Dieu ! qu’il avait eu peur des loups,
Des reflets froids du clair de lune
Et de toutes ces formes brunes
Qui surgissaient parfois des houx !
Las ! ce ne fut que lorsqu’il vit
L’ogre entrer, les yeux pleins de nuit
Sous sa toque fourrée de daim,
Qu’il comprit pourquoi la lumière
Qu’il avait aperçue de loin
Paraissait si hospitalière !
Maurice Carême
- SalsepareilleÉrudit
Je leur fais réciter un passage de conte. Après tout, cela perpétue la tradition orale.
- adlidiHabitué du forum
_________________
"La vie c'est comme une boîte de chocolats, on ne sait jamais sur quoi on va tomber."
- leyadeEsprit sacré
Comme Thalia : celui de Georges jean .
_________________
Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- frimoussette77Guide spirituel
leyade a écrit:Comme Thalia : celui de Georges jean .
+1
- contes-et-merveilles.comNiveau 2
Vous auriez même pu leur donner à vivre l'expérience de "conter" !Salsepareille a écrit:Je leur fais réciter un passage de conte. Après tout, cela perpétue la tradition orale.
_________________
--
cordialement
Jean-Pierre MATHIAS
Conteur ... "J'ai des merveilles à vous dire"
- présentation rapide : http://www.bretagne-web.net/Jean-Pierre_MATHIAS.html
- vidéo d'une contée au collège, séquence 2 : https://www.youtube.com/watch?v=Cb0Mxeuf5-Q
- j'ai ouvert une page sur Facebook, soyez fans ! ! !... https://www.facebook.com/pages/contes-et-merveillescom-Jean-Pierre-Mathias/117426114976943
- mes "prestations passées" (du moins depuis septembre 2007) : http://www.contes-et-merveilles.com/conteur/references.php
- je tiens aussi un blog : http://contes-et-merveilles.over-blog.com/
- miss sophieExpert spécialisé
Il y a ces deux poèmes :
Une petite sorcière
Dans un immense chaudron
Fait cuire une serpillière
Aux épines de chardon.
Elle ajoute quelques pattes
De mygale coupées fin,
De la poudre de savates,
De la morve de dauphin,
De la bave de cloporte,
Du jus d’escargot pourri,
Des crottes de toutes sortes
Surtout de chauve-souris.
C’est très mauvais, pourtant c’est riche !
En plus, c’est un peu brûlé.
Mais les invités s’en fichent :
Ils regardent la télé !
Michel Astre, Poèmes et chansons pour les cinq saisons
Retenez-vous de rire
dans le petit matin.
N'écoutez pas les arbres
qui gardent les chemins !
Ne dites votre nom
à la terre endormie
qu'après minuit sonné !
A la neige à la pluie
ne tendez pas la main !
N'ouvrez votre fenêtre
qu'aux petites planètes
que vous connaissez bien !
Confidence pour confidence :
vous qui venez me consulter,
méfiance, méfiance !
On ne sait pas ce qui peut arriver.
Jean Tardieu, Le Fleuve caché
Je donne aussi "Histoire-Télégramme" de Bernard Friot, à théâtraliser un peu, c'est chouette.
Une petite sorcière
Dans un immense chaudron
Fait cuire une serpillière
Aux épines de chardon.
Elle ajoute quelques pattes
De mygale coupées fin,
De la poudre de savates,
De la morve de dauphin,
De la bave de cloporte,
Du jus d’escargot pourri,
Des crottes de toutes sortes
Surtout de chauve-souris.
C’est très mauvais, pourtant c’est riche !
En plus, c’est un peu brûlé.
Mais les invités s’en fichent :
Ils regardent la télé !
Michel Astre, Poèmes et chansons pour les cinq saisons
Retenez-vous de rire
dans le petit matin.
N'écoutez pas les arbres
qui gardent les chemins !
Ne dites votre nom
à la terre endormie
qu'après minuit sonné !
A la neige à la pluie
ne tendez pas la main !
N'ouvrez votre fenêtre
qu'aux petites planètes
que vous connaissez bien !
Confidence pour confidence :
vous qui venez me consulter,
méfiance, méfiance !
On ne sait pas ce qui peut arriver.
Jean Tardieu, Le Fleuve caché
Je donne aussi "Histoire-Télégramme" de Bernard Friot, à théâtraliser un peu, c'est chouette.
- amrirNiveau 1
Salut
Maître ‘esse’ Juliette sur le balcon perchée
Tenant dans sa main un cœur en naufrage
Maître Roméo sous le balcon cherchait
A le subtiliser comme a fait le renard du fromage
Il lui dit : « Oh quelle est donc cette laideur
Qui rend la nuit encore plus nuit ?
Qui êtes vous majesté de l’horreur
Maîtresse des ténèbres et de l’ennui ?
A ces mots Juliette se sent offensée
Pour se défendre elle prend la parole
Elle lui dit : « Tu es le plus grand méchant insensé
Le plus insolent et blasphémateur frivole
La colère enveloppe sa raison
Elle cherche en vain avec quoi le lapider
Les pots de fleurs sont cloués au balcon
D’ailleurs les fleurs il ne doit pas les mériter
Si seulement elle avait une pierre un couteau à lui lancer
Se venger de lui coûte que coûte
Elle lui jette son cœur tous deux seront blessés
Et que tout injurieux tombe amoureux de celui qui l’écoute
Maître ‘esse’ Juliette sur le balcon perchée
Tenant dans sa main un cœur en naufrage
Maître Roméo sous le balcon cherchait
A le subtiliser comme a fait le renard du fromage
Il lui dit : « Oh quelle est donc cette laideur
Qui rend la nuit encore plus nuit ?
Qui êtes vous majesté de l’horreur
Maîtresse des ténèbres et de l’ennui ?
A ces mots Juliette se sent offensée
Pour se défendre elle prend la parole
Elle lui dit : « Tu es le plus grand méchant insensé
Le plus insolent et blasphémateur frivole
La colère enveloppe sa raison
Elle cherche en vain avec quoi le lapider
Les pots de fleurs sont cloués au balcon
D’ailleurs les fleurs il ne doit pas les mériter
Si seulement elle avait une pierre un couteau à lui lancer
Se venger de lui coûte que coûte
Elle lui jette son cœur tous deux seront blessés
Et que tout injurieux tombe amoureux de celui qui l’écoute
- MufabGrand Maître
(J'en mets un sur le PCR, puisque c'est mon truc, mais ce doit être limite HS)
La prisonnière
Plaignez la pauvre prisonnière
Au fond de son cachot maudit !
Sans feu, sans coussin, sans lumière...
Ah ! maman me l’avait bien dit !
Il fallait aller chez grand-mère
Sans m’amuser au bois joli,
Sans parler comme une commère
Avec l’inconnu trop poli.
Ma promenade buissonnière
Ne m’a pas du tout réussi :
Maintenant je suis prisonnière
Dans le grand ventre noir du loup.
Je suis seule, sans allumettes,
Chaperon rouge bien puni :
Je n’ai plus qu’un bout de galette,
Et mon pot de beurre est fini !
Jacques Charpentreau
La prisonnière
Plaignez la pauvre prisonnière
Au fond de son cachot maudit !
Sans feu, sans coussin, sans lumière...
Ah ! maman me l’avait bien dit !
Il fallait aller chez grand-mère
Sans m’amuser au bois joli,
Sans parler comme une commère
Avec l’inconnu trop poli.
Ma promenade buissonnière
Ne m’a pas du tout réussi :
Maintenant je suis prisonnière
Dans le grand ventre noir du loup.
Je suis seule, sans allumettes,
Chaperon rouge bien puni :
Je n’ai plus qu’un bout de galette,
Et mon pot de beurre est fini !
Jacques Charpentreau
- blancheExpert
je fais remonter ce fil pour vous demander combien de temps vous donnez à vos élèves pour apprendre un poème (je pense donner celui de Thalia, merci pour la suggestion!)? Merci à vous! Je précise que c'est la première fois que j'aurai des 6e!
- cristalExpert spécialisé
Pour moi, surtout en début d'année, le mieux est de leur donner à apprendre en plusieurs fois, strophe par strophe.
- MamousseHabitué du forum
Merci d'avoir fait remonter le fil, blanche !
Je n'ai pas fait de séquence sur le conte depuis au moins 8 ans...
(Pendant plusieurs années, pas de 6° et cette année, en congé maladie d'un mois : séquence faite par ma remplaçante).
J'ai lu attentivement les textes proposés ici. Merci pour ces idées. :succes:
Je n'ai pas fait de séquence sur le conte depuis au moins 8 ans...
(Pendant plusieurs années, pas de 6° et cette année, en congé maladie d'un mois : séquence faite par ma remplaçante).
J'ai lu attentivement les textes proposés ici. Merci pour ces idées. :succes:
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"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- liskayaNeoprof expérimenté
La belle au bois dormant dormait... vous le donnez en entier ?
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