Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- neomathÉrudit
Il y a une solution pour gagner beaucoup de temps et d'efficacité : s'appuyer sur la position du syndicat majoritaire de la profession (le SNES) et boycotter purement et simplement tout le machin.albertine02 a écrit:exactement, dans le fond, il n'y a rien de drôle...car chez nous, en collège, il n'est question que de cela : l'école du socle, la progression par compétences, l'arrêt des notes, les PPRE passerelle à mettre en place pour les petits 6ème qui n'ont pas validé tous les items du palier 2 et j'en passe....pour des résultats, comment dire....nuls ???
Donc si ensuite, ce livret ne sert à rien et devient inexistant, mais punaise....quel gâchis....
Dans un collège de mon coin, cela leur prend cinq minutes d'assemblée générale tous les ans. Ensuite le principal valide tout le monde en fin d'année, ça ne change rien pour les élèves. Et les inspecteurs préfèrent aller embêter les collègues dans des collèges où les profs ont la nuque moins raide.
- ZorglubHabitué du forum
Ce qui est très étrange c'est la disparité d'application du barnum d'un établissement à l'autre.
Je suis arrivé cette rentrée dans mon collège.
J'ai abordé avec délicatesse le sujet, coup de bol : pas de son pas d'image, tout le monde s'en bat les reins !
Il semble que les IPR défilent en braillant mollement mais sans psychodrame.
Situation différente dans mon précédent établissement, une lourde insistance de l'inspection, quelques rares convaincus sur-investis ou larbins (en particulier en SVT et langues) et tous les autres ... inertiels, tels le concombre de mer subissant avec philosophie la pression de l'instant pour mieux reprendre leur forme initiale dans les secondes qui suivent.
Je serais curieux de savoir s'il existe des "constantes macabres" à dominante géographique par exemple ou si l'obstination dans le portnawak est liée à la prise de pouvoir locale de quelques potentats illuminati auto-désignés (perdir ou profs).
Les éminents soclanalystes du forum ont-il des hypothèses ?
Je suis arrivé cette rentrée dans mon collège.
J'ai abordé avec délicatesse le sujet, coup de bol : pas de son pas d'image, tout le monde s'en bat les reins !
Il semble que les IPR défilent en braillant mollement mais sans psychodrame.
Situation différente dans mon précédent établissement, une lourde insistance de l'inspection, quelques rares convaincus sur-investis ou larbins (en particulier en SVT et langues) et tous les autres ... inertiels, tels le concombre de mer subissant avec philosophie la pression de l'instant pour mieux reprendre leur forme initiale dans les secondes qui suivent.
Je serais curieux de savoir s'il existe des "constantes macabres" à dominante géographique par exemple ou si l'obstination dans le portnawak est liée à la prise de pouvoir locale de quelques potentats illuminati auto-désignés (perdir ou profs).
Les éminents soclanalystes du forum ont-il des hypothèses ?
- MorgaredNiveau 9
Pas d'inquiétude, les livrets du primaire transmis au collège ne servent à rien non plus. Ils sont effectivement joints aux dossiers des élèves, et parfaitement inutilisables. Désormais, dans un certain nombre d'écoles, il est même impossible de savoir quoi que ce soit des difficultés scolaires et de leur éventuelle prise en charge : le dossier de l'élève ne comprend aucun commentaire personnalisé et synthétique formulé par les instituteurs, mais des pages et des pages de livret constituées de centaines d'items mis sur le même plan, tous ou presque "validés". Et on se retrouve à annoncer à des parents que leurs enfants, jamais sortis du stade du déchiffrage (et encore, erroné), ne savent pas lire. "Ah bon, c'est la première fois qu'on me dit ça"...
- MéréthideHabitué du forum
Axel a écrit:Les LPC primaire sont dans les dossiers d'inscription en 6°, il y a de fortes chances que ceux du collège soient dans les dossiers des élèves de seconde.
C'est pas le cas chez nous :/
C'est même pas le cas quand ils sortent de 4eme et passe en 3eme prépapro sans écart ... Le pire étant les gamins qui sortent des boites à "bac" (enfin brevet). On a rien et
- Spoiler:
- il semblerai que lorsque l'on clope à la récré avec ses élèves ça n'aide pas à leur faire rentrer la différence entre théorème et réciproque "_"
- IgniatiusGuide spirituel
Aucune connaissance du lpc depuis 14 ans que je suis au lycée.
La seule allusion aux compétences a été faite dans le courrier de rentrée des IA-ipr de l'académie de Nantes : parmi les nombreux axes fumeux d'évaluation dont ils parlaient, il était fait mention des compétences.
Ce qui m'amuse, c'est qu'ils en parlent sans jamais expliquer ce que c'est (ça me rappelle quelqu'un mais ma mémoire me fait défaut) ni avoir organisé de formations sérieuses alors que cela semble très important ds leur courrier.
C'est la pensée magique : on répète une injonction ss jamais définir ce qu'elle signifie, et a force on pense (ou espère ?) que tout le monde a compris.
Mon ipr m'a reproché il y a deux ans de ne pas tenir compte des compétences mais uniquement dans son rapport : il n'a jamais prononcé le mot pdt l'entretien !
La seule allusion aux compétences a été faite dans le courrier de rentrée des IA-ipr de l'académie de Nantes : parmi les nombreux axes fumeux d'évaluation dont ils parlaient, il était fait mention des compétences.
Ce qui m'amuse, c'est qu'ils en parlent sans jamais expliquer ce que c'est (ça me rappelle quelqu'un mais ma mémoire me fait défaut) ni avoir organisé de formations sérieuses alors que cela semble très important ds leur courrier.
C'est la pensée magique : on répète une injonction ss jamais définir ce qu'elle signifie, et a force on pense (ou espère ?) que tout le monde a compris.
Mon ipr m'a reproché il y a deux ans de ne pas tenir compte des compétences mais uniquement dans son rapport : il n'a jamais prononcé le mot pdt l'entretien !
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- MarieLNeoprof expérimenté
C'est pour cela que je vois assez bien le LPC être prochainement imposé au lycée comme il l'a été au primaire puis au collège.
Les premières réunions se voulaient informatives "puisque personne ne semble avoir pris connaissance des documents officiels", mais elles n'ont pas tardé à se transformer en injonctions répétées, puis en groupes de travail obligatoires...
Les premières réunions se voulaient informatives "puisque personne ne semble avoir pris connaissance des documents officiels", mais elles n'ont pas tardé à se transformer en injonctions répétées, puis en groupes de travail obligatoires...
_________________
Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- IgniatiusGuide spirituel
Alors je les attends avec impatience : enfin je vais pouvoir demander ce qu'est une compétence.
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- ProvenceEnchanteur
Axel a écrit:Les collèges ont résisté un moment je crois, mais peu à peu tout le monde n'a plus parlé que de cela, les CDE, les IPR, les formateurs, les collègues en liaison CM2/6°.
Chez nous, on n'en a cure. Le CDE valide tout le monde en fin d'année et basta!
- lagoulueNiveau 8
Je pense comme Axel, que ça vient petit à petit ... Chez nous, je sens la pression plus forte depuis deux ans : dans les liaisons CM2-6èmes il n'est plus question que de ça ou presque ; il nous est expressément demandé / imposé de consulter les LPC pour faire nos groupes d'AP (on nous a même gentiment fait une fiche simplificatrice cette année ; jusqu'au jour où on nous demandera de la faire). J'ai l'impression qu'on nous demande de devenir des analystes très pointus, comme si cela allait régler tous les problèmes. Or, les analyses, je pourrais les faire sans le LPC, rien qu'en observant mes élèves les deux ou trois premières semaines. Après, pour les solutions, le LPC ne résout rien, sauf que maintenant on nous matraque : "ils doivent avoir validé en fin de (5ème je crois pour le palier 2), sinon ... ". Moi, honnêtement, ça me mine et me saoûle. Mais je ne peux plus faire l'autruche et la passive. Les chefs sont réellement sur nos dos avec ça.
- albertine02Expert spécialisé
non mais le truc, c'est que tout élève doit avoir validé son LPC en fin de 3ème (ou en fin de scolarité, donc) C'est un dû.
Certaines familles auraient attaqué des établissements, parce que leur enfant n'avaient pas validé leur livret de compétences.
Certaines familles auraient attaqué des établissements, parce que leur enfant n'avaient pas validé leur livret de compétences.
- neomathÉrudit
Ça ressemble à une de ces histoires terrifiantes que l'on raconte aux enfants pour les faire tenir tranquille. J'en veux pour preuve la revendication par les illuminés du socle que celui ci devienne un droit opposable (en bonne logique, si c'est une revendication c'est qu'aujourd'hui ce droit au socle n'existe pas). Il en a été question sur ce forum.albertine02 a écrit:
Certaines familles auraient attaqué des établissements, parce que leur enfant n'avaient pas validé leur livret de compétences.
source :
http://soclecommun2012.wordpress.com/2012/03/15/proposition-1/
- PseudoDemi-dieu
Zorglub a écrit:
Je suis arrivé cette rentrée dans mon collège.
J'ai abordé avec délicatesse le sujet, coup de bol : pas de son pas d'image, tout le monde s'en bat les reins !
Il semble que les IPR défilent en braillant mollement mais sans psychodrame.
Situation différente dans mon précédent établissement, une lourde insistance de l'inspection, quelques rares convaincus sur-investis ou larbins (en particulier en SVT et langues) et tous les autres ... inertiels, tels le concombre de mer subissant avec philosophie la pression de l'instant pour mieux reprendre leur forme initiale dans les secondes qui suivent.
Pareil !
Dans mon précédent bahut le LPC, les compétences, les croix dans les cases, et tout le bataclan, on en bouffait jusqu'à la nausée.
Dans mon nouveau bahut, n'entendant parler de rien (ni d'autre chose au demeurant), j'en touche un mot vague à la cantoche. Il parait qu'on en a parlé un jour, quelques uns s'en souviennent vaguement, mais c'est aux oubliettes de l'histoire de l'établissement :lol:
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- jilucorgNeoprof expérimenté
Je suis toujours un peu surpris de voir des adultes – qui plus est éducateurs/enseignants – répéter comme vérités, et reproduire sur des forums comme celui-ci, des ouï-dire, des ragots ou autres légendes (colportés dans un but polémique en général), sans se préoccuper de la moindre vérification, alors que c'est aujourd'hui si simple...non mais le truc, c'est que tout élève doit avoir validé son LPC en fin de 3ème (ou en fin de scolarité, donc) C'est un dû.
Certaines familles auraient attaqué des établissements, parce que leur enfant n'avaient pas validé leur livret de compétences.
Mise en œuvre du livret personnel de compétences - MENE1015809C - Ministère de l'Éducation nationale
http://www.education.gouv.fr/cid52378/mene1015809c.html
Lorsqu'un élève n'a pas acquis la totalité des compétences du socle commun au collège, le livret personnel de compétences est transmis à l'établissement d'accueil, lycée ou centre de formation d'apprentis. Une copie du livret est alors remise à la famille. Affichant un état détaillé des acquis de l'élève, le livret permet aux enseignants de construire l'accompagnement personnalisé, dès le début de la seconde, en fonction des besoins identifiés chez leurs élèves. Il peut continuer à être renseigné et les compétences validées par les équipes enseignantes en lycée et les formateurs en centre de formation d'apprentis.
- User5899Demi-dieu
"peut"jilucorg a écrit:Je suis toujours un peu surpris de voir des adultes – qui plus est éducateurs/enseignants – répéter comme vérités, et reproduire sur des forums comme celui-ci, des ouï-dire, des ragots ou autres légendes (colportés dans un but polémique en général), sans se préoccuper de la moindre vérification, alors que c'est aujourd'hui si simple...non mais le truc, c'est que tout élève doit avoir validé son LPC en fin de 3ème (ou en fin de scolarité, donc) C'est un dû.
Certaines familles auraient attaqué des établissements, parce que leur enfant n'avaient pas validé leur livret de compétences.
Mise en œuvre du livret personnel de compétences - MENE1015809C - Ministère de l'Éducation nationale
http://www.education.gouv.fr/cid52378/mene1015809c.html
Lorsqu'un élève n'a pas acquis la totalité des compétences du socle commun au collège, le livret personnel de compétences est transmis à l'établissement d'accueil, lycée ou centre de formation d'apprentis. Une copie du livret est alors remise à la famille. Affichant un état détaillé des acquis de l'élève, le livret permet aux enseignants de construire l'accompagnement personnalisé, dès le début de la seconde, en fonction des besoins identifiés chez leurs élèves. Il peut continuer à être renseigné et les compétences validées par les équipes enseignantes en lycée et les formateurs en centre de formation d'apprentis.
Ouf...
- ysabelDevin
Cripure a écrit:"peut"jilucorg a écrit:Je suis toujours un peu surpris de voir des adultes – qui plus est éducateurs/enseignants – répéter comme vérités, et reproduire sur des forums comme celui-ci, des ouï-dire, des ragots ou autres légendes (colportés dans un but polémique en général), sans se préoccuper de la moindre vérification, alors que c'est aujourd'hui si simple...non mais le truc, c'est que tout élève doit avoir validé son LPC en fin de 3ème (ou en fin de scolarité, donc) C'est un dû.
Certaines familles auraient attaqué des établissements, parce que leur enfant n'avaient pas validé leur livret de compétences.
Mise en œuvre du livret personnel de compétences - MENE1015809C - Ministère de l'Éducation nationale
http://www.education.gouv.fr/cid52378/mene1015809c.html
Lorsqu'un élève n'a pas acquis la totalité des compétences du socle commun au collège, le livret personnel de compétences est transmis à l'établissement d'accueil, lycée ou centre de formation d'apprentis. Une copie du livret est alors remise à la famille. Affichant un état détaillé des acquis de l'élève, le livret permet aux enseignants de construire l'accompagnement personnalisé, dès le début de la seconde, en fonction des besoins identifiés chez leurs élèves. Il peut continuer à être renseigné et les compétences validées par les équipes enseignantes en lycée et les formateurs en centre de formation d'apprentis.
Ouf...
_________________
« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- nuagesGrand sage
J'entends parler de cette Bible que serait le LPC dans des réunions mais il demeure invisible dans mon lycée , ce dont personne ne semble se plaindre
- albertine02Expert spécialisé
neomath a écrit:Ça ressemble à une de ces histoires terrifiantes que l'on raconte aux enfants pour les faire tenir tranquille. J'en veux pour preuve la revendication par les illuminés du socle que celui ci devienne un droit opposable (en bonne logique, si c'est une revendication c'est qu'aujourd'hui ce droit au socle n'existe pas). Il en a été question sur ce forum.albertine02 a écrit:
Certaines familles auraient attaqué des établissements, parce que leur enfant n'avaient pas validé leur livret de compétences.
source :
http://soclecommun2012.wordpress.com/2012/03/15/proposition-1/
entièrement d'accord...le bruit court, et c'est tout.
Page 3 sur 3 • 1, 2, 3
- un lycée d'Angoulême devient un Pokéstop
- Le "continuum lycée-université" devient une réalité
- Quand un prof de FLES devient prof de français en lycée
- lycée Charles et Adrien Dupuy (Puy-en-Velay) / Une voiture entre dans le lycée...
- Marseille : une surveillante du lycée Ampère frappée à coups de pieds à l'entrée du lycée.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum