- Blan6ineÉrudit
Voici ce qu'on peut lire sur le site du Figaro Etudiant, dont on trouve un lien sur le site principal du Figaro:
L'article entier et les liens:Les étudiants préfèrent les cours à l'ancienne
Les jeunes préfèrent apprendre en amphi, face au professeur que suivre un cours en ligne. Et se montrent sceptiques devant l’usage des nouvelles technologies en classe, révèle une étude québécoise.
Cette nouvelle génération se montre encore attachée au cours en amphi devant un professeur
.Les étudiants jugent les cours traditionnels donnés à l’université beaucoup plus instructifs qu’un cours virtuel. Ils préfèrent suivre des cours en classe plutôt qu’à la maison (67 % sont contre). Ils ne sont pas fans non plus des enseignements en ligne, même dans le cadre de l’université (70 % contre) assure l’étude .
L'article entier et les liens:Les étudiants préfèrent les cours à l'ancienne
- IphigénieProphète
le cours à l'ancienne
et après la baguette à l'ancienne.
Les traditions, y a que ça
- RoninMonarque
Les jeunes sont décidément des vieux cons
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- User5899Demi-dieu
Non, mais on n'a pas le droit de désespérer ainsi les CRAP pour leur 500e n° !!
- *Lady of Shalott*Fidèle du forum
Mais c'est dingue, ça : on apprendrait mieux avec un prof ?? :shock:
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"Est-ce que les professeurs vont dans un au-delà spécial quand ils meurent ? fit Cohen. - Je ne crois pas", répondit tristement monsieur Cervelas. Il se demanda un instant s'il existait réellement dans les cieux une grande Heure de Libre. Ça paraissait peu probable. Il y aurait sûrement des corrections à se taper. (T. Pratchett, Les Tribulations d'un mage en Aurient)
- sebisebNiveau 9
*Lady of Shalott* a écrit:Mais c'est dingue, ça : on apprendrait mieux avec un prof ?? :shock:
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- DelphesNiveau 3
l'e-learning n'a donc pas encore supplanté les cours magistraux ou TD.
En tout, un TD ou cours magistraux permet davantage d'intéractivité!
En tout, un TD ou cours magistraux permet davantage d'intéractivité!
- SergeMédiateur
Ronin a écrit:Les jeunes sont décidément des vieux cons
C'est parce qu'ils ont été formatés et amenés à penser que c'était mieux avec des profs, car ce sont ces nuisibles qui ont dû leur bourrer le crane avec cette idée saugrenue, juste pour sauver leur job qui ne sert à rien :lol!:
- Thalia de GMédiateur
J'ai encore de l'aveniriphigénie a écrit:
le cours à l'ancienne
et après la baguette à l'ancienne.
Les traditions, y a que ça
Un élève très en difficulté (plusieurs dys) a suggéré qu'il préférait mes cours écrits au tableau à ceux projetés sur TBI dans d'autres matières. Je pense qu'il a l'impression d'être ainsi moins à la traîne.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- sebisebNiveau 9
Je me suis rendu compte qu'avait les classes qui avaient de grosses difficultés avec la compréhension du français, donner les consignes au fur et à mesure au tableau leur permettait de mieux suivre et assimiler que lorsque je donnais une feuille de TD qu'ils faisaient chacun à leur rythme... en fait, ils ne lisent pas, et m'appellent en continu. À la fin, je me rend compte qu'ils n'ont pas compris l'essentiel en général.
Pas à pas, ça me permet de revenir sur des notions si besoin, et ceux qui vont plus vite aide plus spontanément ceux qui sont plus lents.
Pas à pas, ça me permet de revenir sur des notions si besoin, et ceux qui vont plus vite aide plus spontanément ceux qui sont plus lents.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- DaphnéDemi-dieu
*Lady of Shalott* a écrit:Mais c'est dingue, ça : on apprendrait mieux avec un prof ?? :shock:
Faut croire :abj:
- UlrichNiveau 6
Pas de chance pour Nathalie Brafman, qui écrivait dans Le Monde du 18.10.2012 :
La mort programmée des cours en "amphi"
Des étudiants qui grattent, des professeurs qui font cours... A l'heure où le savoir est immédiatement accessible partout, l'amphithéâtre, lieu de transmission livresque par excellence, n'est-il pas dépassé ? Pour certains enseignants, la question n'est même plus de savoir si les amphis vont disparaître, mais combien de temps cela prendra.
"L'enseignant qui délivre la parole sacrée à des étudiants passifs, cela ne marche plus. Dans sa forme actuelle, l'amphi disparaîtra sans doute mais ne le frappons pas d'anathème !", lance Fabrice Chemla, vice-président formation initiale et continue à l'université Pierre-et-Marie-Curie, UPMC.
Dans son université, les cours de physique ressemblent à des jeux de quiz. Munis de petits boîtiers, les étudiants doivent régulièrement répondre à des questions de leur professeur. "Je trouvais mes étudiants passifs. Je les voyais recopier mes cours et je me demandais quoi faire pour les réveiller", se souvient Brahim Lamine, professeur de physique à l'UMPC et à l'origine de cette innovation.
Une fois qu'ils ont répondu, l'enseignant dispose de l'histogramme des réponses. Puis chacun discute, argumente, explique sa solution. Et ça marche. "Immédiatement, les étudiants sont plus actifs. Le professeur sait où ils en sont de la compréhension de son cours. Il ne le déroule plus comme avant et il peut adapter sa progression en temps réel en fonction de leurs difficultés", affirme Brahim Lamine.
Depuis quasiment 30 ans, de nombreuses études ont démontré que le cours magistral traditionnel n'est pas toujours efficace pour assimiler des connaissances. Aujourd'hui, l'université n'a plus le choix. Elle doit s'adapter aux "digital natives", cette génération née avec Internet, qu'ils soient étudiants ou même enseignants.
"Si jusqu'à présent l'éducation n'avait pas été touchée de plein fouet par la révolution numérique, c'est en train d'arriver, assure Claude Kirchner, délégué général à la recherche à l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Les enseignants doivent prendre en compte le fait que les étudiants ont accès à la connaissance grâce à la technologie. Cela ne signifie pas qu'il n'y aura plus de cours physique mais qu'ils seront différents."
Les enseignants sont-ils là pour enseigner un contenu aux étudiants ou plutôt pour leur apprendre à apprendre ? Cette question s'est invitée lors des auditions des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche. "Cela va bien au-delà de ce que peuvent apporter les outils numériques, note Vincent Berger, rapporteur général du comité de pilotage. C'est toute la relation entre l'individu et le savoir qui est bouleversée dans la génération qui s'annonce à l'université, chez les étudiants comme chez les enseignants."
A l'université de Cergy-Pontoise, les amphis de 400 places ont disparu depuis des années. Dans les disciplines scientifiques, il n'y a plus de cours en amphi au premier semestre. "Tout se fait en travaux dirigés avec des petits groupes de trente étudiants", indique son président François Germinet.
Révolution lente
Davantage de relation humaine, de tutorat, de travaux pratiques... Sans doute est-ce la clé pour enrayer l'échec dans les premières années de licence ? Depuis les années 1990, l'UNEF, le principal syndicat étudiant, dénonce cette pratique mandarinale qui met la discipline avant l'étudiant. "Il y a une sorte de totémisation de la discipline. Le cours en amphi a un effet dévastateur en première année. Peut-être adapté dans le cadre d'une université qui comptait 300 000 étudiants, il ne l'est pas pour 1,6 million, souligne Emmanuel Zemmour, son président. Or ce sont dans les parcours les plus sélectifs - classes prépa, IUT, grandes écoles - que les étudiants sont le mieux encadrés."
Les universités ont conscience que l'enseignement traditionnel n'est plus adapté. La révolution numérique est en marche. Il ne s'agit pas de multiplier les cours en ligne mais de modifier la manière d'enseigner. Pour François Germinet : "Lorsqu'on aura développé des outils de ressources électroniques afin que les étudiants puissent travailler les cours avant de venir, alors on pourra supprimer les amphis." Ce n'est pas pour demain.
Mais comment peut-on affirmer des c....ies pareilles avec autant d'aplomb ?
La mort programmée des cours en "amphi"
Des étudiants qui grattent, des professeurs qui font cours... A l'heure où le savoir est immédiatement accessible partout, l'amphithéâtre, lieu de transmission livresque par excellence, n'est-il pas dépassé ? Pour certains enseignants, la question n'est même plus de savoir si les amphis vont disparaître, mais combien de temps cela prendra.
"L'enseignant qui délivre la parole sacrée à des étudiants passifs, cela ne marche plus. Dans sa forme actuelle, l'amphi disparaîtra sans doute mais ne le frappons pas d'anathème !", lance Fabrice Chemla, vice-président formation initiale et continue à l'université Pierre-et-Marie-Curie, UPMC.
Dans son université, les cours de physique ressemblent à des jeux de quiz. Munis de petits boîtiers, les étudiants doivent régulièrement répondre à des questions de leur professeur. "Je trouvais mes étudiants passifs. Je les voyais recopier mes cours et je me demandais quoi faire pour les réveiller", se souvient Brahim Lamine, professeur de physique à l'UMPC et à l'origine de cette innovation.
Une fois qu'ils ont répondu, l'enseignant dispose de l'histogramme des réponses. Puis chacun discute, argumente, explique sa solution. Et ça marche. "Immédiatement, les étudiants sont plus actifs. Le professeur sait où ils en sont de la compréhension de son cours. Il ne le déroule plus comme avant et il peut adapter sa progression en temps réel en fonction de leurs difficultés", affirme Brahim Lamine.
Depuis quasiment 30 ans, de nombreuses études ont démontré que le cours magistral traditionnel n'est pas toujours efficace pour assimiler des connaissances. Aujourd'hui, l'université n'a plus le choix. Elle doit s'adapter aux "digital natives", cette génération née avec Internet, qu'ils soient étudiants ou même enseignants.
"Si jusqu'à présent l'éducation n'avait pas été touchée de plein fouet par la révolution numérique, c'est en train d'arriver, assure Claude Kirchner, délégué général à la recherche à l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Les enseignants doivent prendre en compte le fait que les étudiants ont accès à la connaissance grâce à la technologie. Cela ne signifie pas qu'il n'y aura plus de cours physique mais qu'ils seront différents."
Les enseignants sont-ils là pour enseigner un contenu aux étudiants ou plutôt pour leur apprendre à apprendre ? Cette question s'est invitée lors des auditions des Assises de l'enseignement supérieur et de la recherche. "Cela va bien au-delà de ce que peuvent apporter les outils numériques, note Vincent Berger, rapporteur général du comité de pilotage. C'est toute la relation entre l'individu et le savoir qui est bouleversée dans la génération qui s'annonce à l'université, chez les étudiants comme chez les enseignants."
A l'université de Cergy-Pontoise, les amphis de 400 places ont disparu depuis des années. Dans les disciplines scientifiques, il n'y a plus de cours en amphi au premier semestre. "Tout se fait en travaux dirigés avec des petits groupes de trente étudiants", indique son président François Germinet.
Révolution lente
Davantage de relation humaine, de tutorat, de travaux pratiques... Sans doute est-ce la clé pour enrayer l'échec dans les premières années de licence ? Depuis les années 1990, l'UNEF, le principal syndicat étudiant, dénonce cette pratique mandarinale qui met la discipline avant l'étudiant. "Il y a une sorte de totémisation de la discipline. Le cours en amphi a un effet dévastateur en première année. Peut-être adapté dans le cadre d'une université qui comptait 300 000 étudiants, il ne l'est pas pour 1,6 million, souligne Emmanuel Zemmour, son président. Or ce sont dans les parcours les plus sélectifs - classes prépa, IUT, grandes écoles - que les étudiants sont le mieux encadrés."
Les universités ont conscience que l'enseignement traditionnel n'est plus adapté. La révolution numérique est en marche. Il ne s'agit pas de multiplier les cours en ligne mais de modifier la manière d'enseigner. Pour François Germinet : "Lorsqu'on aura développé des outils de ressources électroniques afin que les étudiants puissent travailler les cours avant de venir, alors on pourra supprimer les amphis." Ce n'est pas pour demain.
Mais comment peut-on affirmer des c....ies pareilles avec autant d'aplomb ?
- CathEnchanteur
C'est super économique: suffit de payer un abonnement internet à tous les étudiants et hop! Inutile d'apprendre: il y a tout sur le net.
- UlrichNiveau 6
Relisons Marcel Gauchet :
"La particularité de la relation d’enseignement est d’être à la fois institutionnelle et personnelle. Car elle est intensément personnelle. Non pas au sens où elle engagerait l’intimité des personnes, mais au sens où elle joue sur le mystérieux et tout-puissant ressort de la présence. Le phénomène nous confronte à la prodigieuse énigme qu’est la sensibilité humaine à autrui, l’enracinement de la communication dans la coprésence des êtres, préalablement et au-delà de toute verbalisation. La proximité parle. Et c’est par là notamment que passe de façon privilégiée la transmission. Nous ne savons toujours pas pourquoi, et on ne se l’est pas assez demandé, mais le fait est d’expérience universelle et quotidienne : les choses les plus abstraites de l’esprit, celles qui relèvent du pur exercice de la raison, en principe, nous deviennent mieux accessibles et plus claires en nous arrivant par le truchement d’un autre, de sa voix, de son corps, de sa vie, de cette aura qu’on appelle la présence, et de ce qui s’y donne implicitement à entendre de son propre rapport à ce qu’il enseigne – implicite qui s'efface tout aussi mystérieusement à l'écrit. Et ce n'est pas tout : il faut que ce soit physique, charnel. La télévision n'y supplée pas. Nous a-t-on assez entretenus de ce formidable "mieux et moins cher" qu'allait autoriser la retransmission par l'image des meilleurs cours des meilleurs enseignants ? Cruelle désillusion : la magie s'évapore à distance. Des fantassins du rang, mais en chair et en os, font mieux que des généraux cathodiques. On est en train de nous rejouer la pièce avec l'Internet. On en reviendra vite dégrisés, comme de la précédente. Nous ne pouvons nous passer de nos pareils pour nous instruire. L’enseignement se joue, en tout cas pour sa part principale, en présence. (...)" ("Démocratie, éducation, philosophie", Pour une philosophie politique de l'éducation, p. 46)
"La particularité de la relation d’enseignement est d’être à la fois institutionnelle et personnelle. Car elle est intensément personnelle. Non pas au sens où elle engagerait l’intimité des personnes, mais au sens où elle joue sur le mystérieux et tout-puissant ressort de la présence. Le phénomène nous confronte à la prodigieuse énigme qu’est la sensibilité humaine à autrui, l’enracinement de la communication dans la coprésence des êtres, préalablement et au-delà de toute verbalisation. La proximité parle. Et c’est par là notamment que passe de façon privilégiée la transmission. Nous ne savons toujours pas pourquoi, et on ne se l’est pas assez demandé, mais le fait est d’expérience universelle et quotidienne : les choses les plus abstraites de l’esprit, celles qui relèvent du pur exercice de la raison, en principe, nous deviennent mieux accessibles et plus claires en nous arrivant par le truchement d’un autre, de sa voix, de son corps, de sa vie, de cette aura qu’on appelle la présence, et de ce qui s’y donne implicitement à entendre de son propre rapport à ce qu’il enseigne – implicite qui s'efface tout aussi mystérieusement à l'écrit. Et ce n'est pas tout : il faut que ce soit physique, charnel. La télévision n'y supplée pas. Nous a-t-on assez entretenus de ce formidable "mieux et moins cher" qu'allait autoriser la retransmission par l'image des meilleurs cours des meilleurs enseignants ? Cruelle désillusion : la magie s'évapore à distance. Des fantassins du rang, mais en chair et en os, font mieux que des généraux cathodiques. On est en train de nous rejouer la pièce avec l'Internet. On en reviendra vite dégrisés, comme de la précédente. Nous ne pouvons nous passer de nos pareils pour nous instruire. L’enseignement se joue, en tout cas pour sa part principale, en présence. (...)" ("Démocratie, éducation, philosophie", Pour une philosophie politique de l'éducation, p. 46)
- User5899Demi-dieu
Perso, cela fait dix ans que quand je travaille une organisation, un point de démarche, etc., je l'élabore avec eux au tableau à craies. Rien de définitif de projeté. Je veux que la durée d'élaboration soit inscrite dans le cours, le produit fini n'est intéressant que fabriqué. Donc, bien d'accord avec vous.sebiseb a écrit:Je me suis rendu compte qu'avait les classes qui avaient de grosses difficultés avec la compréhension du français, donner les consignes au fur et à mesure au tableau leur permettait de mieux suivre et assimiler que lorsque je donnais une feuille de TD qu'ils faisaient chacun à leur rythme... en fait, ils ne lisent pas, et m'appellent en continu. À la fin, je me rend compte qu'ils n'ont pas compris l'essentiel en général.
Pas à pas, ça me permet de revenir sur des notions si besoin, et ceux qui vont plus vite aide plus spontanément ceux qui sont plus lents.
Toujours cette sottise scientiste qui consiste à penser que quelqu'un qui prend des notes n'est pas en activité, et qui confond l'activité avec l'agitation. Son scrupule n'est pas celui d'un enseignant, il est celui d'un animateur de télévision qui a peur que sa chaîne ne lui reproche un manque de bruit et conséquemment, un zapping massif des téléspectateurs. Ces gens-là n'ont rien compris.Ulrich a écrit:Pas de chance pour Nathalie Brafman, qui écrivait dans Le Monde du 18.10.2012 :
[i]La mort programmée des cours en "amphi"
Des étudiants qui grattent, des professeurs qui font cours... A l'heure où le savoir est immédiatement accessible partout, l'amphithéâtre, lieu de transmission livresque par excellence, n'est-il pas dépassé ? Pour certains enseignants, la question n'est même plus de savoir si les amphis vont disparaître, mais combien de temps cela prendra.
"L'enseignant qui délivre la parole sacrée à des étudiants passifs, cela ne marche plus. Dans sa forme actuelle, l'amphi disparaîtra sans doute mais ne le frappons pas d'anathème !", lance Fabrice Chemla, vice-président formation initiale et continue à l'université Pierre-et-Marie-Curie, UPMC.
Dans son université, les cours de physique ressemblent à des jeux de quiz. Munis de petits boîtiers, les étudiants doivent régulièrement répondre à des questions de leur professeur. "Je trouvais mes étudiants passifs. Je les voyais recopier mes cours et je me demandais quoi faire pour les réveiller", se souvient Brahim Lamine, professeur de physique à l'UMPC et à l'origine de cette innovation.
- ParatgeNeoprof expérimenté
"Je trouvais mes étudiants passifs. Je les voyais recopier mes cours et je me demandais quoi faire pour les réveiller"
Une séquelle du behaviorisme : on ne pourrait se baser que sur un comportement observable. Pour eux quelqu'un qui écoute et prend des notes dort !
Les compétences ("être capable de") ça marche un peu sur le même style :obzerfatsionn !
Comme si tout ressemblait à un mode d'emploi de machine : brancher l'appareil, appuyer sur marche, etc.
D'où l'activisme, lost in action.
Une séquelle du behaviorisme : on ne pourrait se baser que sur un comportement observable. Pour eux quelqu'un qui écoute et prend des notes dort !
Les compétences ("être capable de") ça marche un peu sur le même style :obzerfatsionn !
Comme si tout ressemblait à un mode d'emploi de machine : brancher l'appareil, appuyer sur marche, etc.
D'où l'activisme, lost in action.
- sebisebNiveau 9
Le problème c'est comment les préparer à l'examen ? Puisqu'il s'agira de plancher 2 voir 3 H devant un sujet qui ressemble fort à mes TD puisque mes élèves (de LP) sont en CCF.Cripure a écrit:Perso, cela fait dix ans que quand je travaille une organisation, un point de démarche, etc., je l'élabore avec eux au tableau à craies. Rien de définitif de projeté. Je veux que la durée d'élaboration soit inscrite dans le cours, le produit fini n'est intéressant que fabriqué. Donc, bien d'accord avec vous.sebiseb a écrit:Je me suis rendu compte qu'avait les classes qui avaient de grosses difficultés avec la compréhension du français, donner les consignes au fur et à mesure au tableau leur permettait de mieux suivre et assimiler que lorsque je donnais une feuille de TD qu'ils faisaient chacun à leur rythme... en fait, ils ne lisent pas, et m'appellent en continu. À la fin, je me rend compte qu'ils n'ont pas compris l'essentiel en général.
Pas à pas, ça me permet de revenir sur des notions si besoin, et ceux qui vont plus vite aide plus spontanément ceux qui sont plus lents.
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sebiseb ...pour une école "vraiment" libre !
- User5899Demi-dieu
Chacun sa croixsebiseb a écrit:Le problème c'est comment les préparer à l'examen ? Puisqu'il s'agira de plancher 2 voir 3 H devant un sujet qui ressemble fort à mes TD puisque mes élèves (de LP) sont en CCF.Cripure a écrit:Perso, cela fait dix ans que quand je travaille une organisation, un point de démarche, etc., je l'élabore avec eux au tableau à craies. Rien de définitif de projeté. Je veux que la durée d'élaboration soit inscrite dans le cours, le produit fini n'est intéressant que fabriqué. Donc, bien d'accord avec vous.sebiseb a écrit:Je me suis rendu compte qu'avait les classes qui avaient de grosses difficultés avec la compréhension du français, donner les consignes au fur et à mesure au tableau leur permettait de mieux suivre et assimiler que lorsque je donnais une feuille de TD qu'ils faisaient chacun à leur rythme... en fait, ils ne lisent pas, et m'appellent en continu. À la fin, je me rend compte qu'ils n'ont pas compris l'essentiel en général.
Pas à pas, ça me permet de revenir sur des notions si besoin, et ceux qui vont plus vite aide plus spontanément ceux qui sont plus lents.
Les miens ont des épreuves de 4h et je les ai toujours préparés ainsi.
- article du figaro sur le latin...
- Un étudiant nigérian à Tokyo résout un problème mathématique posé depuis 30 ans [Le Figaro étudiant]
- [Le Figaro Étudiant] Le déclin alarmant de l'enseignement du latin et du grec
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