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- Roumégueur IerÉrudit
Enfin, un texte documenté et basé sur la base !! :
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/11/16112012Article634886473480558571.aspx
Rythmes : Pour le Snuipp, il faut prendre le temps de la pause...
"On prend les devants pour éviter que ça tourne au vinaigre". Pour le Snuipp, qui saisit directement Jean-Marc Ayrault, la refondation s'égare. Le 15 novembre, Sébastien Sihr a présenté les résultats d'un sondage auprès de 24 000 enseignants du premier degré qui montre que les priorités de la refondation n'est pas dans les rythmes scolaires. Le syndicat estime que, si l'Etat ne peut accompagner les communes dans la refonte des rythmes, il vaut mieux passer à autre chose...
Quel impact des rythmes sur les résultats ?
"Ce n'est pas la baguette magique pour améliorer les résultats des élèves". Pour le Snuipp, réformer les rythmes scolaires serait sans grand effet sur la réussite scolaire. Le syndicat en tire la preuve en comparant les résultats des évaluations de CM2 de 2006 entre les départements qui étaient à 8 demi-journées et ceux qui travaillaient 9 demi journées. Entre les deux catégories, il n'y a pas de grande différence de résultats scolaires. Même en ce qui concerne le bien être à l'école, pour le Snuipp bien d'autres éléments entrent en jeu comme la qualité des locaux, des toilettes, de la cantine etc.
Les attentes sont ailleurs
Aussi le sondage présenté par le Snuipp montre que les attentes des enseignants sont ailleurs. Si 90% sont pour le changement à l'école, c'est plus une réforme qu'une refondation qui est attendue. Seulement 35% des enseignants estiment que la réforme des rythmes est une priorité. Les vraies priorités c'est diminuer le nombre d'élèves par classe (pour 81%), former les enseignants (75%) ou encore avoir moins de maitres que de classes (73%). La première attente semble totalement écartée dans la refondation.
Mais que pensent les enseignants des rythmes proposés ?
Le sondage montrent qu'ils sont très divisés. 50% sont favorables au 9 demi-journées contre 47%. La division se retrouve pour le raccourcissement des vacances d'été : 56% contre, 40% pour. Enfin 77% d'entre eux sont prêts à s'incliner devant les intérêts des enfants. Mais s'il y a changement de rythmes, 86% attendent une compensation financière , 57% préféreraient un allègement des horaires.
La question salariale
Cette attente de revalorisation est donc très forte. Elle est avivée par la réforme des rythmes. En effet, après un blocage salarial qui s'est traduit par des baisses de salaire net plusieurs années de suite, les enseignants craignent que le passage à 9 demi journées diminue encore le revenu. Le Snuipp propose plusieurs scénarios. En zone rurale, pour une enseignante ayant un enfant à faire garder , le coût d ela réforme peut atteindre 207 € par mois. Le syndicat soulève aussi la question des enseignants qui assument de l'accompagnement éducatif après la classe. S'il est supprimé la perte salariale peut atteindre 288 € mensuels.
Qu'y gagnent les enfants ?
Alléger la journée de classe implique que les communes puissent accompagner les enfants après les cours. Or toutes n'en ont pas les moyens. On risque d'avoir des commune soù les enfants sont dans la cour sous surveillance de personnel communal après 15h30 ou 16h et d'autres où ils ont droit à un véritable accompagnement éducatif. "Il ne faudrait pas que les enfants soient finalement les perdants de la réforme", écrit S Sihr à JM Ayrault. "Une réforme des rythmes précipitée et peu financée risque de fragiliser les évolutions annoncées" La refondation "ne peut pas être réussie dans les communes qui en auront les moyens et en échec pour les autres". Face à ce risque, le Snuipp préfère que l'on attende.
Une période à risques
C'est bien l'absence de financement de cette réforme qui est interrogée par le Snuipp. C'est lui qui doit être trouvé pour assurer l'accompagnement périscolaire des élèves. C'est aussi une revalorisation ou une indemnisation qu'attendent les enseignants plutôt qu'un allègement horaire. C'est ce qui justifie une lettre au premier ministre puisque la solution ne peut pas se trouver dans le budget de l'éducation nationale.
La démarche n'est pas sans risques. Le Snuipp prend celui d'apparaître comme un obstacle pour la refondation avec des enseignants qui demandent toujours plus. Il doit aussi tenir compte d'une base qui attend une autre réforme. Le ministre , lui, prend celui de voir sa réforme rejetée et combattue. Il a renouvelé le 15 novembre son ambition que la réforme s'applique dès la rentrée 2013.
François Jarraud
http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Pages/2012/11/16112012Article634886473480558571.aspx
Rythmes : Pour le Snuipp, il faut prendre le temps de la pause...
"On prend les devants pour éviter que ça tourne au vinaigre". Pour le Snuipp, qui saisit directement Jean-Marc Ayrault, la refondation s'égare. Le 15 novembre, Sébastien Sihr a présenté les résultats d'un sondage auprès de 24 000 enseignants du premier degré qui montre que les priorités de la refondation n'est pas dans les rythmes scolaires. Le syndicat estime que, si l'Etat ne peut accompagner les communes dans la refonte des rythmes, il vaut mieux passer à autre chose...
Quel impact des rythmes sur les résultats ?
"Ce n'est pas la baguette magique pour améliorer les résultats des élèves". Pour le Snuipp, réformer les rythmes scolaires serait sans grand effet sur la réussite scolaire. Le syndicat en tire la preuve en comparant les résultats des évaluations de CM2 de 2006 entre les départements qui étaient à 8 demi-journées et ceux qui travaillaient 9 demi journées. Entre les deux catégories, il n'y a pas de grande différence de résultats scolaires. Même en ce qui concerne le bien être à l'école, pour le Snuipp bien d'autres éléments entrent en jeu comme la qualité des locaux, des toilettes, de la cantine etc.
Les attentes sont ailleurs
Aussi le sondage présenté par le Snuipp montre que les attentes des enseignants sont ailleurs. Si 90% sont pour le changement à l'école, c'est plus une réforme qu'une refondation qui est attendue. Seulement 35% des enseignants estiment que la réforme des rythmes est une priorité. Les vraies priorités c'est diminuer le nombre d'élèves par classe (pour 81%), former les enseignants (75%) ou encore avoir moins de maitres que de classes (73%). La première attente semble totalement écartée dans la refondation.
Mais que pensent les enseignants des rythmes proposés ?
Le sondage montrent qu'ils sont très divisés. 50% sont favorables au 9 demi-journées contre 47%. La division se retrouve pour le raccourcissement des vacances d'été : 56% contre, 40% pour. Enfin 77% d'entre eux sont prêts à s'incliner devant les intérêts des enfants. Mais s'il y a changement de rythmes, 86% attendent une compensation financière , 57% préféreraient un allègement des horaires.
La question salariale
Cette attente de revalorisation est donc très forte. Elle est avivée par la réforme des rythmes. En effet, après un blocage salarial qui s'est traduit par des baisses de salaire net plusieurs années de suite, les enseignants craignent que le passage à 9 demi journées diminue encore le revenu. Le Snuipp propose plusieurs scénarios. En zone rurale, pour une enseignante ayant un enfant à faire garder , le coût d ela réforme peut atteindre 207 € par mois. Le syndicat soulève aussi la question des enseignants qui assument de l'accompagnement éducatif après la classe. S'il est supprimé la perte salariale peut atteindre 288 € mensuels.
Qu'y gagnent les enfants ?
Alléger la journée de classe implique que les communes puissent accompagner les enfants après les cours. Or toutes n'en ont pas les moyens. On risque d'avoir des commune soù les enfants sont dans la cour sous surveillance de personnel communal après 15h30 ou 16h et d'autres où ils ont droit à un véritable accompagnement éducatif. "Il ne faudrait pas que les enfants soient finalement les perdants de la réforme", écrit S Sihr à JM Ayrault. "Une réforme des rythmes précipitée et peu financée risque de fragiliser les évolutions annoncées" La refondation "ne peut pas être réussie dans les communes qui en auront les moyens et en échec pour les autres". Face à ce risque, le Snuipp préfère que l'on attende.
Une période à risques
C'est bien l'absence de financement de cette réforme qui est interrogée par le Snuipp. C'est lui qui doit être trouvé pour assurer l'accompagnement périscolaire des élèves. C'est aussi une revalorisation ou une indemnisation qu'attendent les enseignants plutôt qu'un allègement horaire. C'est ce qui justifie une lettre au premier ministre puisque la solution ne peut pas se trouver dans le budget de l'éducation nationale.
La démarche n'est pas sans risques. Le Snuipp prend celui d'apparaître comme un obstacle pour la refondation avec des enseignants qui demandent toujours plus. Il doit aussi tenir compte d'une base qui attend une autre réforme. Le ministre , lui, prend celui de voir sa réforme rejetée et combattue. Il a renouvelé le 15 novembre son ambition que la réforme s'applique dès la rentrée 2013.
François Jarraud
- LJeanjeauNiveau 6
SNUIPP a écrit: Face à ce risque, le Snuipp préfère que l'on attende"
Tout est là, et pourtant ce syndicat n'est pas le plus réfractaire au changement.
En fait, après des semaines, sinon des mois, de concertation, de négotiation, sans compter les millions d'heures dépensées par la base pour échanger, proposer, construire, argumenter, sur les réseaux sociaux, blogs et forums en tous genre, seule conclusion : ne rien faire car c'est risqué.
Une réforme sans risque, ça n'existe pas. C'est la loi du changement, on n'y peut rien. Par contre le changement fait peur alors vite ... un peu de sable pour y mettre la tête. Et surtout, que rien ne bouge !
Mouais, une rhétorique syndicale des plus classiques, quoi, comme d'habitude !
- InvitéInvité
Attendre ne veut pas dire : ne rien faire, juste prendre le temps qu'il faut pour résoudre les pb que cette réforme apportera.
C'est toujours mieux que de faire au pas de charge des réformes catastrophiques, comme ce qu'a fait l'ancien ministre.
C'est toujours mieux que de faire au pas de charge des réformes catastrophiques, comme ce qu'a fait l'ancien ministre.
- MareuilNeoprof expérimenté
Will.T a écrit:Attendre ne veut pas dire : ne rien faire, juste prendre le temps qu'il faut pour résoudre les pb que cette réforme apportera.
C'est toujours mieux que de faire au pas de charge des réformes catastrophiques, comme ce qu'a fait l'ancien ministre.
En effet. Par exemple on pourrait prendre le temps de réfléchir au fait que l'ajout d'une demi-journée de classe se traduit par une diminution du temps scolaire. Étrange non ?
- kensingtonEsprit éclairé
La concertation de cet été a été engagée sur certaines bases. Les rythmes scolaires, le ministre en parle depuis le début.
- archebocEsprit éclairé
LJeanjeau a écrit:En fait, après des semaines, sinon des mois, de concertation, de négotiation, sans compter les millions d'heures dépensées par la base pour échanger, proposer, construire, argumenter, sur les réseaux sociaux, blogs et forums en tous genre, seule conclusion : ne rien faire car c'est risqué.
Je ne vois pas en quoi faire une réforme contraire aux souhaits des agents et à l'intérêt des élèves rendra les heures dépensées en négottiattion plus rentables.
Il y a des scientifiques spécialistes du rythme des enfants, qui disent que la bonne réforme, c'est le retour au samedi matin. Aujourd'hui, on s'assoit dessus ; à partir de là, on sait à quoi sert la négosiasion : à enfumer tout le monde pour faire passer les réformes qui plaisent aux lobby puissants (élus locaux, tourismes, parents progressistes).
- MareuilNeoprof expérimenté
kensington a écrit:
La concertation de cet été a été engagée sur certaines bases. Les rythmes scolaires, le ministre en parle depuis le début.
C'est vrai, mais ces "certaines bases" ne comportaient pas la seule question qui soit importante : l'incompressibilité du temps nécessaire aux apprentissages fondamentaux. À partir de cette omission, le débat ne pouvait que s'égarer dans de fausses voies et les chausse-trappes.
- Roumégueur IerÉrudit
LJeanjeau a écrit:SNUIPP a écrit: Face à ce risque, le Snuipp préfère que l'on attende"
Tout est là, et pourtant ce syndicat n'est pas le plus réfractaire au changement.
En fait, après des semaines, sinon des mois, de concertation, de négotiation, sans compter les millions d'heures dépensées par la base pour échanger, proposer, construire, argumenter, sur les réseaux sociaux, blogs et forums en tous genre, seule conclusion : ne rien faire car c'est risqué.
Une réforme sans risque, ça n'existe pas. C'est la loi du changement, on n'y peut rien. Par contre le changement fait peur alors vite ... un peu de sable pour y mettre la tête. Et surtout, que rien ne bouge !
Mouais, une rhétorique syndicale des plus classiques, quoi, comme d'habitude !
M. Peillon avait une chance historique de faire avancer l'Education. Les syndicats étaient favorables à un changement, tant qu'il passait par une véritable concertation. Or, il s'est empêtré dans une réforme (qui n'était pas une priorité) en se faisant très mal conseiller et influencer. Du coup, de nombreux syndicats, l'association des maires de France (et la plupart des personnels de terrain qui regardent avec précision les conséquences concrètes de la réforme), se retrouvent BIEN MALGRE EUX, à défendre la semaine des 4jours, étonnant, non?
Un fiasco absolu, voilà ce que l'on retiendra. Si en plus F. Hollande lundi, devant les maires de France accepte de surseoir et rejette en 2014 cette réforme, ce sera au moins un signe de lucidité de l'exécutif qui aura compris combien tout est à revoir.
Merci M. Peillon.
- Roumégueur IerÉrudit
Roumégueur Ier a écrit:LJeanjeau a écrit:SNUIPP a écrit: Face à ce risque, le Snuipp préfère que l'on attende"
Tout est là, et pourtant ce syndicat n'est pas le plus réfractaire au changement.
En fait, après des semaines, sinon des mois, de concertation, de négotiation, sans compter les millions d'heures dépensées par la base pour échanger, proposer, construire, argumenter, sur les réseaux sociaux, blogs et forums en tous genre, seule conclusion : ne rien faire car c'est risqué.
Une réforme sans risque, ça n'existe pas. C'est la loi du changement, on n'y peut rien. Par contre le changement fait peur alors vite ... un peu de sable pour y mettre la tête. Et surtout, que rien ne bouge !
Mouais, une rhétorique syndicale des plus classiques, quoi, comme d'habitude !
M. Peillon avait une chance historique de faire avancer l'Education. Les syndicats étaient favorables à un changement, tant qu'il passait par une véritable concertation. Or, il s'est empêtré dans une réforme (qui n'était pas une priorité) en se faisant très mal conseiller et influencer. Du coup, de nombreux syndicats, l'association des maires de France (et la plupart des personnels de terrain qui regardent avec précision les conséquences concrètes de la réforme), se retrouvent BIEN MALGRE EUX, à défendre la semaine des 4jours, étonnant, non?
Un fiasco absolu, voilà ce que l'on retiendra. Si au moins F. Hollande lundi, devant les maires de France accepte de surseoir et rejette en 2014 cette réforme, ce sera un signe de lucidité de l'exécutif qui aura compris combien tout est à revoir.
Merci M. Peillon.
- archebocEsprit éclairé
kensington a écrit:La concertation de cet été a été engagée sur certaines bases. Les rythmes scolaires, le ministre en parle depuis le début.
+1. S'imaginer que le ministre va reculer sur le principe des rythmes scolaires, simplement devant un front syndical, c'est de la bêtise 18 carats. Vu ce qu'il a engagé jusqu'ici, et vu ce que ses prédécesseurs ont réussi à faire avaler, il ira à l'épreuve de force.
Le problème : le passage aux 4 jours a été un bol d'air pour les collectivités. Aujourd'hui, on revient en arrière, et le ministre fait mine de partager la douloureuse, moitié pour les collectivités, moitié pour les enseignants. Le ministre joue une partie difficile, mais il la joue habilement : dans la pratique, il y a la menace pour les enseignants d'une explosion du temps de présence, et pour les collectivités, d'une explosion des dépenses non compensées par l'Etat. Le ministre a réussi à faire croire qu'il a coupé la pomme en deux, et que les partenaires se battent pour savoir qui pourra manger le trognon.
Le plus raisonnable, dans le cadre des 4,5 jours, ce serait le retour au samedi matin pour tout le monde. Parce que là, personne ne peut dire que c'était inéquitable. Mais comme une forte minorité d'enseignants ne veulent pas du samedi matin, et que les syndicats veulent ratisser le plus large possible, ils se cramponnent aux 4 jours sans se rendre compte que cela va les couper de l'opinion.
Vu de l'extérieur, le ministre est en habit de lumière, et les réactions du taureau laissent penser que le matador aura les oreilles et la queue.
- kensingtonEsprit éclairé
Mareuil a écrit:kensington a écrit:
La concertation de cet été a été engagée sur certaines bases. Les rythmes scolaires, le ministre en parle depuis le début.
C'est vrai, mais ces "certaines bases" ne comportaient pas la seule question qui soit importante : l'incompressibilité du temps nécessaire aux apprentissages fondamentaux. À partir de cette omission, le débat ne pouvait que s'égarer dans de fausses voies et les chausse-trappes.
Mais quand le ministre nous a-t-il sérieusement parlé des apprentissages fondamentaux et de contenus? On attend encore.
- RoninMonarque
La seule question qui mérite de l'Institution une remise à plat complète c'est l'apprentissage de la lecture-écriture. Le reste est secondaire au regard de cette problématique. On va changer les rythmes, nous mettre le socle, le numérique tout ce que l'on veut, interdire le redoublement. Ok.
Comment et par qui les PE vont être formés à apprendre à des élèves de cycle 2 à lire et écrire ? c'est depuis 30 ans la seule question qui n'a toujours pas de réponses concrètes solide. Tout l'édifice scolaire repose là-dessus. Mais sur cette question, pas d'enquête, pas de recherche d'ampleur, pas de consensus, pas de moyens, pas de débats. Alors Peillon et consort...
Comment et par qui les PE vont être formés à apprendre à des élèves de cycle 2 à lire et écrire ? c'est depuis 30 ans la seule question qui n'a toujours pas de réponses concrètes solide. Tout l'édifice scolaire repose là-dessus. Mais sur cette question, pas d'enquête, pas de recherche d'ampleur, pas de consensus, pas de moyens, pas de débats. Alors Peillon et consort...
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- MareuilNeoprof expérimenté
Ronin a écrit:La seule question qui mérite de l'Institution une remise à plat complète c'est l'apprentissage de la lecture-écriture. Le reste est secondaire au regard de cette problématique. On va changer les rythmes, nous mettre le socle, le numérique tout ce que l'on veut, interdire le redoublement. Ok.
Comment et par qui les PE vont être formés à apprendre à des élèves de cycle 2 à lire et écrire ? c'est depuis 30 ans la seule question qui n'a toujours pas de réponses concrètes solide. Tout l'édifice scolaire repose là-dessus. Mais sur cette question, pas d'enquête, pas de recherche d'ampleur, pas de consensus, pas de moyens, pas de débats. Alors Peillon et consort...
Vous pouvez ajouter la question de l'apprentissage du calcul, parce que c'est devenu aussi problématique.
- AuroreEsprit éclairé
Vous faites semblant d'ignorer que la "négotiation" (sic) n'a été qu'un simulacre : tout était décidé d'avance, et le ministre lui-même n'en a pas fait mystère. Quant à la "refondation", elle ne fait guère "consensus" - une notion que vous ne devez pourtant pas ignorer, en tant que membre du PS...LJeanjeau a écrit:SNUIPP a écrit: Face à ce risque, le Snuipp préfère que l'on attende"
Tout est là, et pourtant ce syndicat n'est pas le plus réfractaire au changement.
En fait, après des semaines, sinon des mois, de concertation, de négotiation, sans compter les millions d'heures dépensées par la base pour échanger, proposer, construire, argumenter, sur les réseaux sociaux, blogs et forums en tous genre, seule conclusion : ne rien faire car c'est risqué.
Une réforme sans risque, ça n'existe pas. C'est la loi du changement, on n'y peut rien. Par contre le changement fait peur alors vite ... un peu de sable pour y mettre la tête. Et surtout, que rien ne bouge !
Mouais, une rhétorique syndicale des plus classiques, quoi, comme d'habitude !
D'autre part, le changement serait-il une fin en soi ? Seriez-vous un adepte du bougisme sarkozyste ?
- krungthepNiveau 9
Ronin a écrit:La seule question qui mérite de l'Institution une remise à plat complète c'est l'apprentissage de la lecture-écriture. Le reste est secondaire au regard de cette problématique. On va changer les rythmes, nous mettre le socle, le numérique tout ce que l'on veut, interdire le redoublement. Ok.
Comment et par qui les PE vont être formés à apprendre à des élèves de cycle 2 à lire et écrire ? c'est depuis 30 ans la seule question qui n'a toujours pas de réponses concrètes solide. Tout l'édifice scolaire repose là-dessus. Mais sur cette question, pas d'enquête, pas de recherche d'ampleur, pas de consensus, pas de moyens, pas de débats. Alors Peillon et consort...
Oui c'est vraiment la question fondamentale... Parce que là, les parents ou grands-parents de mon entourage apprécient le mercredi pour pouvoir apprendre à lire à leur enfant qui subit des méthodes globales à l'école, ou pour l'envoyer chez l'orthophoniste... Sans le mercredi, comment les enfants qui n'ont pas la chance d'avoir une instit comme DC vont-ils apprendre à lire...
- MareuilNeoprof expérimenté
krungthep a écrit:Ronin a écrit:La seule question qui mérite de l'Institution une remise à plat complète c'est l'apprentissage de la lecture-écriture. Le reste est secondaire au regard de cette problématique. On va changer les rythmes, nous mettre le socle, le numérique tout ce que l'on veut, interdire le redoublement. Ok.
Comment et par qui les PE vont être formés à apprendre à des élèves de cycle 2 à lire et écrire ? c'est depuis 30 ans la seule question qui n'a toujours pas de réponses concrètes solide. Tout l'édifice scolaire repose là-dessus. Mais sur cette question, pas d'enquête, pas de recherche d'ampleur, pas de consensus, pas de moyens, pas de débats. Alors Peillon et consort...
Oui c'est vraiment la question fondamentale... Parce que là, les parents ou grands-parents de mon entourage apprécient le mercredi pour pouvoir apprendre à lire à leur enfant qui subit des méthodes globales à l'école, ou pour l'envoyer chez l'orthophoniste... Sans le mercredi, comment les enfants qui n'ont pas la chance d'avoir une instit comme DC vont-ils apprendre à lire...
Il y aurait une solution, c'est que les DC, les Padre Lucas et les Julie Pie soient associés aux formation académiques !
- doublecasquetteEnchanteur
Il est certain que ce serait l'idéal. C'est toujours ainsi que je l'ai vu. Mais sont-ils assez nombreux et assez disponibles ?
Et que serait le mieux ? Des cycles de conférences pédagogiques ? Des postes de conseillers pédagogiques ? De la supervision d'écoles pilote placées de préférence en ZEP et en nombre suffisant pour que l'expérimentation de terrain ait valeur démonstrative ?
DC véto
Et que serait le mieux ? Des cycles de conférences pédagogiques ? Des postes de conseillers pédagogiques ? De la supervision d'écoles pilote placées de préférence en ZEP et en nombre suffisant pour que l'expérimentation de terrain ait valeur démonstrative ?
DC véto
- MareuilNeoprof expérimenté
doublecasquette a écrit:Il est certain que ce serait l'idéal. C'est toujours ainsi que je l'ai vu. Mais sont-ils assez nombreux et assez disponibles ?
Et que serait le mieux ? Des cycles de conférences pédagogiques ? Des postes de conseillers pédagogiques ? De la supervision d'écoles pilote placées de préférence en ZEP et en nombre suffisant pour que l'expérimentation de terrain ait valeur démonstrative ?
DC véto
Le parcours de Thierry Venot en ZEP est suffisamment démonstratif. Ce qui manque, ce sont des gens pour aller voir. L'appareil est truffé d'aveugles.
- CeladonDemi-dieu
Et on apprend que les experts sont sourds, aveugles et endogames.
- doublecasquetteEnchanteur
Mareuil a écrit:doublecasquette a écrit:Il est certain que ce serait l'idéal. C'est toujours ainsi que je l'ai vu. Mais sont-ils assez nombreux et assez disponibles ?
Et que serait le mieux ? Des cycles de conférences pédagogiques ? Des postes de conseillers pédagogiques ? De la supervision d'écoles pilote placées de préférence en ZEP et en nombre suffisant pour que l'expérimentation de terrain ait valeur démonstrative ?
DC véto
Le parcours de Thierry Venot en ZEP est suffisamment démonstratif. Ce qui manque, ce sont des gens pour aller voir. L'appareil est truffé d'aveugles.
Oui mais, tant qu'il s'agit d'un individu, ils peuvent parler d'effet-maître.
Thierry Venot, il a enseigné personnellement à des classes ou il a formé d'autres PE, en nombre suffisant, qui, appliquant les programmes et la méthode, ont obtenu d'excellents résultats ?
Si on veut se calquer sur la démarche expérimentale scientifique, il faut que le résultat obtenu soit indépendant de l'opérateur et reproductible quels que soient l'opérateur et les cobayes.
- MareuilNeoprof expérimenté
doublecasquette a écrit:Mareuil a écrit:doublecasquette a écrit:Il est certain que ce serait l'idéal. C'est toujours ainsi que je l'ai vu. Mais sont-ils assez nombreux et assez disponibles ?
Et que serait le mieux ? Des cycles de conférences pédagogiques ? Des postes de conseillers pédagogiques ? De la supervision d'écoles pilote placées de préférence en ZEP et en nombre suffisant pour que l'expérimentation de terrain ait valeur démonstrative ?
DC véto
Le parcours de Thierry Venot en ZEP est suffisamment démonstratif. Ce qui manque, ce sont des gens pour aller voir. L'appareil est truffé d'aveugles.
Oui mais, tant qu'il s'agit d'un individu, ils peuvent parler d'effet-maître.
Thierry Venot, il a enseigné personnellement à des classes ou il a formé d'autres PE, en nombre suffisant, qui, appliquant les programmes et la méthode, ont obtenu d'excellents résultats ?
Si on veut se calquer sur la démarche expérimentale scientifique, il faut que le résultat obtenu soit indépendant de l'opérateur et reproductible quels que soient l'opérateur et les cobayes.
Ça, c'est du pipeau ! Il y a eu en France une expérience "expérimentale scientifique", reproductible par tous les opérateurs, et active sur tous les "cobayes" ; elle s'est étendue à tout le territoire et a parfaitement démontré au bout de quarante ans l'échec des expérimentateurs et l'état désastreux des "cobayes". Ce pourquoi, il a été décidé de continuer à enseigner n'importe quoi n'importe comment.
- doublecasquetteEnchanteur
Mareuil a écrit:doublecasquette a écrit:Mareuil a écrit:doublecasquette a écrit:Il est certain que ce serait l'idéal. C'est toujours ainsi que je l'ai vu. Mais sont-ils assez nombreux et assez disponibles ?
Et que serait le mieux ? Des cycles de conférences pédagogiques ? Des postes de conseillers pédagogiques ? De la supervision d'écoles pilote placées de préférence en ZEP et en nombre suffisant pour que l'expérimentation de terrain ait valeur démonstrative ?
DC véto
Le parcours de Thierry Venot en ZEP est suffisamment démonstratif. Ce qui manque, ce sont des gens pour aller voir. L'appareil est truffé d'aveugles.
Oui mais, tant qu'il s'agit d'un individu, ils peuvent parler d'effet-maître.
Thierry Venot, il a enseigné personnellement à des classes ou il a formé d'autres PE, en nombre suffisant, qui, appliquant les programmes et la méthode, ont obtenu d'excellents résultats ?
Si on veut se calquer sur la démarche expérimentale scientifique, il faut que le résultat obtenu soit indépendant de l'opérateur et reproductible quels que soient l'opérateur et les cobayes.
Ça, c'est du pipeau ! Il y a eu en France une expérience "expérimentale scientifique", reproductible par tous les opérateurs, et active sur tous les "cobayes" ; elle s'est étendue à tout le territoire et a parfaitement démontré au bout de quarante ans l'échec des expérimentateurs et l'état désastreux des "cobayes". Ce pourquoi, il a été décidé de continuer à enseigner n'importe quoi n'importe comment.
Et ça, ce n'est pas une réponse !
En outre, leur argument essentiel est que les maîtres ne sont pas assez formés et ne s'impliquent pas suffisamment dans l'application des dites méthodes, ce qui fausse grandement les résultats.
- MareuilNeoprof expérimenté
doublecasquette a écrit:Mareuil a écrit:doublecasquette a écrit:Mareuil a écrit:doublecasquette a écrit:Il est certain que ce serait l'idéal. C'est toujours ainsi que je l'ai vu. Mais sont-ils assez nombreux et assez disponibles ?
Et que serait le mieux ? Des cycles de conférences pédagogiques ? Des postes de conseillers pédagogiques ? De la supervision d'écoles pilote placées de préférence en ZEP et en nombre suffisant pour que l'expérimentation de terrain ait valeur démonstrative ?
DC véto
Le parcours de Thierry Venot en ZEP est suffisamment démonstratif. Ce qui manque, ce sont des gens pour aller voir. L'appareil est truffé d'aveugles.
Oui mais, tant qu'il s'agit d'un individu, ils peuvent parler d'effet-maître.
Thierry Venot, il a enseigné personnellement à des classes ou il a formé d'autres PE, en nombre suffisant, qui, appliquant les programmes et la méthode, ont obtenu d'excellents résultats ?
Si on veut se calquer sur la démarche expérimentale scientifique, il faut que le résultat obtenu soit indépendant de l'opérateur et reproductible quels que soient l'opérateur et les cobayes.
Ça, c'est du pipeau ! Il y a eu en France une expérience "expérimentale scientifique", reproductible par tous les opérateurs, et active sur tous les "cobayes" ; elle s'est étendue à tout le territoire et a parfaitement démontré au bout de quarante ans l'échec des expérimentateurs et l'état désastreux des "cobayes". Ce pourquoi, il a été décidé de continuer à enseigner n'importe quoi n'importe comment.
Et ça, ce n'est pas une réponse !
En outre, leur argument essentiel est que les maîtres ne sont pas assez formés et ne s'impliquent pas suffisamment dans l'application des dites méthodes, ce qui fausse grandement les résultats.
Mais le cobaye est à l'agonie. Encore une saignée expérimentale ? Allons, quand on affaire à des coquins, la réponse, ce sont les coups de bâton, pas l'argumentation !
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