Le scandale de l'INIST / CNRS

http://droitsdauteur.wordpress.com/2012/10/15/le-scandale-de-linistcnrs/

Une unité du CNRS, l’INIST, vend à un prix démesuré (jusqu’à plus de 50 euros) des articles scientifiques par ailleurs souvent disponibles de manière libre et gratuite. Elle a été condamnée pour ce fait et n’ignore rien de l’illégalité du procédé. Elle continue pourtant, à l’encontre de la volonté de la communauté des chercheurs. Nous appelons à un arrêt de ces pratiques qui vont à l’encontre de l’open access, par ailleurs prêché (à raison) par le même CNRS. Une pétition est en ligne.

Une tribune ici d'un chercheur pas content du tout :
http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/10/04/chercheurs-le-cnrs-continue-de-vendre-cher-nos-articles-gratuits-235860
Je crois que cela concerne tous ceux qui ont publié : je trouve un petit article sous mon nom, vendu 40 euros. Pour neuf pages.
Il va sans dire que si quelqu'un (très improbable !) décide un jour de l'acheter, les 40 euros iront à l'intermédiaire.
Cela dit, c'est presque drôle, il y a toujours un accès à la source gratuite. Si quelqu'un paie, c'est qu'il est soit très mal renseigné, soit pressé à la minute près. Ils ne doivent pas vendre beaucoup, chez Inist...

barèges a écrit:Une tribune ici d'un chercheur pas content du tout :
http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/10/04/chercheurs-le-cnrs-continue-de-vendre-cher-nos-articles-gratuits-235860
Je crois que cela concerne tous ceux qui ont publié : je trouve un petit article sous mon nom, vendu 40 euros. Pour neuf pages.
Il va sans dire que si quelqu'un (très improbable !) décide un jour de l'acheter, les 40 euros iront à l'intermédiaire.
Cela dit, c'est presque drôle, il y a toujours un accès à la source gratuite. Si quelqu'un paie, c'est qu'il est soit très mal renseigné, soit pressé à la minute près. Ils ne doivent pas vendre beaucoup, chez Inist...

Ou encore que la personne a cédé ses droits volontairement ou non. Typiquement, lorsque tu veux publier dans une revue à comité de lecture (style IEEE-Transactions on...), la première chose que te demande l'éditeur, c'est de céder tes droits d'auteur, de reproduction et de publication. En d'autres termes, tu n'as même plus de droit de proposer gratuitement ton papier. Même si tout le monde le fait, ce n'est pas pour cela que les détenteurs des droits ne pourrait pas venir te chercher des poux dans la tête.

Dans mon cas, ça veut dire que Inist a copié l'article dans la revue.
Moi j'ai consciemment ou non cédé les droits à la revue, pas à Inist...
Je sais qu'on travaille gratuitement, là où ça devient dingue, c'est si c'est gratuit du côté de l'auteur et payant du côté du lecteur, au bénéfice de l'intermédiaire.

M. Lionel Tardy ( Union pour un Mouvement Populaire - Haute-Savoie ) Question écrite
Ministère interrogé > Enseignement supérieur et recherche
Question publiée au JO le : 23/10/2012

Texte de la question
M. Lionel Tardy attire l'attention de Mme la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche sur l'activité de l'institut de l'information scientifique et technique. Malgré une condamnation pour contrefaçon, confirmée en appel en juin 2011, il semblerait que cette unité du CNRS continue à vendre des articles scientifiques à l'unité par le biais du service Refdoc, sans le moindre accord des auteurs, suscitant un mouvement de protestation de la part de ces derniers. Il souhaite connaître les mesures qu'elle compte prendre pour s'assurer du respect de la loi par le service Refdoc et pour mettre fin à d'éventuelles pratiques illicites.

La réponse du CNRS : http://intranet.cnrs.fr/intranet/actus/insist-20121019.html

"Sous le feu d'attaques relayées sur le web, l'INIST-CNRS est accusé d'agir dans l'illégalité en proposant un service payant de fourniture de documents. Le CNRS s'inscrit en faux contre ces accusations. Il rappelle quelles sont les missions de ce service, apprécié de la communauté scientifique [...]".