- TazonNiveau 9
Ancolie a écrit:
Oui enfin justement les diverses explications différentes ou supplémentaires (pire l'approfondissement) dans les classes de 30, je ne suis pas sûre que les élèves les obtiennent. C'est vrai aussi, mais nous ne parlions pas de cela, mais de la capacité d'enseigner tout pour une seule personne. C'est donc à cause des conditions d'enseignement que tu penses que la déscolarisation peut être une bonne chose.C'est un choix parental et il suffit de lire les blogs, sites pour se rendre compte que ce sont loin d'être des enfants démunis de savoirs ou d'expériences hors famille et loin d'une vie pauvre passée en famille Oui j'espère, mais il y a aussi pas mal de gens qui rescolarisent au niveau du collège (c'est une impression de ce que je lis ça et là, peut-être est-ce faux), je pense que c'est parce que justement ils ne se sentent pas capables d'enseigner de façon correcte toutes les disciplines. Et puis j'imagine mal quelqu'un tenir un blog pour dire que ce qu'il a fait ne va en fait pas dut tout, je ne lis pas le site du SGEN en espérant avoir un point de vue objectif sur la réforme.Je trouve que ce ne sont pas des arguments très viables. Ne pas se sentir d'instruire en famille c'est personnel,non quand même, comment quelqu'un pourrait-il avoir des compétences universelles? d'autres le font très bien.
C'est plus un concept idéologique qui bloque me semble-t-il, certainement légitime, mais voilà la déscolarisation existe, progresse et même des enseignants y pensent fortement. Mais n'est-ce pas souvent un choix négatif, pris non parce qu'ils se sentent capables de le faire, mais parce que les conditions de scolarisation sont déplorables? Moi-même j'y regarderais à deux fois si mon enfant n'apprenait pas à lire ni à compter, ou était dans des conditions très dégradées voire dangereuse pour son état psychologique, mais loin de trouver que c'est bien, je considérerais une scolarisation à la maison comme un pis-aller, sachant bien tout ce qu'il perd et ce qu'il risque à ne pas aller à l'école, et chercherait à lui apprendre à lire par moi-même en tremblant de faire des erreurs méthodologiques.
- LeclochardEmpereur
Tazon a écrit:Je ne sais pas si je suis suffisamment éduqués et instruite, quoique plus diplômée que la population moyenne, mais je ne me sens pas capable du tout d'instruire qui que ce soit au delà des éléments très basiques hors de mon champ de spécialité , cela me semble évident. Ce n'est pas parce que je sais faire un ex de grammaire ou d'anglais par réflexe ou habitudes orales que je peux donner les règles de grammaire par exemple, et la démarche expérimentale en sciences, connaît pas, l'EPS n'en parlons pas, il y un gros risque de blessure (pour moi aussi!), l'histoire, ben je sais raconter des histoires et lire des livres, je ne crois pas que ce soit seulement ça qui soit à faire, la techno ça n'existait même pas lorsque j'étais au collège! Arts plastiques, voir histoire.the educator a écrit:Ce que je veux dire, c'est que "sortir de son champ de compétences", c'est ce que font la plupart des parents qui font eux-mêmes l'école à la maison.
Apprendre en masse à une cohorte d'élève, c'est évident que c'est une spécialité, par contre transmettre a ton enfant les connaissances et les savoirs faire, a minima jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire, pour quelqu'un d'éduqué et d'instruit, ça ne devrait pas poser de problèmes.
Donc non, je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de gens suffisament instruit pour éduquer jusqu'à la fin de la scolarité obligatoire. C'est cela qui me gêne beaucoup, en plus de la non-coupure avec les parents, dans l'éducation à la maison. Si l'enfant est doué, il peut apprendre seul avec un bon support, pas vraiment besoin d'un tiers qui ait une connaissance encyclopédique, mais si il a besoin d'explications différentes ou d'exemples supplémentaires?
Je suis d'accord: presque personne ne peut prétendre avoir un savoir aussi étendu que les professeurs dans l'ensemble des disciplines.
Maintenant, est-ce la bonne façon de voir le problème ? Ce qui compte à mon sens, c'est ce qui reste de connaissances au bout du cycle. Or, il ne me semble pas évident qu'un enfant hors du cadre scolaire en sache moins qu'un autre qui a suivi ses quatre années de collège. La déperdition est énorme.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AncolieExpert spécialisé
Tazon a écrit:Ancolie a écrit:
Oui enfin justement les diverses explications différentes ou supplémentaires (pire l'approfondissement) dans les classes de 30, je ne suis pas sûre que les élèves les obtiennent. C'est vrai aussi, mais nous ne parlions pas de cela, mais de la capacité d'enseigner tout pour une seule personne. C'est donc à cause des conditions d'enseignement que tu penses que la déscolarisation peut être une bonne chose.C'est un choix parental et il suffit de lire les blogs, sites pour se rendre compte que ce sont loin d'être des enfants démunis de savoirs ou d'expériences hors famille et loin d'une vie pauvre passée en famille Oui j'espère, mais il y a aussi pas mal de gens qui rescolarisent au niveau du collège (c'est une impression de ce que je lis ça et là, peut-être est-ce faux), je pense que c'est parce que justement ils ne se sentent pas capables d'enseigner de façon correcte toutes les disciplines. Et puis j'imagine mal quelqu'un tenir un blog pour dire que ce qu'il a fait ne va en fait pas dut tout, je ne lis pas le site du SGEN en espérant avoir un point de vue objectif sur la réforme.Je trouve que ce ne sont pas des arguments très viables. Ne pas se sentir d'instruire en famille c'est personnel,non quand même, comment quelqu'un pourrait-il avoir des compétences universelles? d'autres le font très bien.
C'est plus un concept idéologique qui bloque me semble-t-il, certainement légitime, mais voilà la déscolarisation existe, progresse et même des enseignants y pensent fortement. Mais n'est-ce pas souvent un choix négatif, pris non parce qu'ils se sentent capables de le faire, mais parce que les conditions de scolarisation sont déplorables? Moi-même j'y regarderais à deux fois si mon enfant n'apprenait pas à lire ni à compter, ou était dans des conditions très dégradées voire dangereuse pour son état psychologique, mais loin de trouver que c'est bien, je considérerais une scolarisation à la maison comme un pis-aller, sachant bien tout ce qu'il perd et ce qu'il risque à ne pas aller à l'école, et chercherait à lui apprendre à lire par moi-même en tremblant de faire des erreurs méthodologiques.
Je pense que la déscolarisation est une bonne chose pour un tas de raisons, dont le temps passé les fesses sur une chaise en classe (il suffit de lire le parcours scolaire des membres du forum pour comprendre :lol: ). Le problème de la compétence est secondaire ( mais il est vrai qu'il est nécessaire d'avoir un certain niveau scolaire), ce qui ne remet pas en cause les compétences disciplinaires des enseignants. Penser que tout ira bien parce qu'on a le niveau est un leurre.
Je ne pige pas la suspicion concernant les blogs, les personnes parlent et montrent ce qu'ils font, le reste qu'ils soient contents d'eux ou pas ça les regarde, c'est leurs mômes.
D'ailleurs il suffit de lire Ajupouet, son expérience qu'elle partage gentiment pour bien se rendre compte que ce n'est un individu maltraitant ou un huluberlu. Vous choisissez de scolariser vos enfants parce que vous pensez que c'est ce qu'il y a de mieux . Je suppose que les parents qui instruisent en famille ont la même attitude, on est loin du pis-aller. D'ailleurs partant de l'aspect négatif de quoi que ce soit qui induit un choix (donc quelque chose qui nous convient) tout choix serait un pis-aller.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ancolie a écrit:
Je ne pige pas la suspicion concernant les blogs, les personnes parlent et montrent ce qu'ils font, le reste qu'ils soient contents d'eux ou pas ça les regarde, c'est leurs mômes.
Cette phrase me glace le sang. Heureusement qu'on ne peut pas faire ce qu'on veut de ses enfants!
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
j'avais déjà donné mon avis sur ce fil, mais autant je comprends de plus en plus qu'on le fasse si l'enfant est sectorisé sur une école horrible (je pense à une école de ma ville, non seulement le niveau est atterrant mais un enfant que je suis a récemment été blessé au pénis par un autre môme psychopathe) - et encore, mieux vaut chercher une autre école si c'est possible parce que bonjour la désocialisation pour la mère.
Autant au collège... Je peux suivre mes enfants dans ma propre matière, aider un peu dans les matières littéraires mais le reste ça me paraît impossible. A la limite si j'avais fait un bac scientifique et encore. Et en langue il y a l'oral, l'accent...
Autant au collège... Je peux suivre mes enfants dans ma propre matière, aider un peu dans les matières littéraires mais le reste ça me paraît impossible. A la limite si j'avais fait un bac scientifique et encore. Et en langue il y a l'oral, l'accent...
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- AncolieExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Ancolie a écrit:
Je ne pige pas la suspicion concernant les blogs, les personnes parlent et montrent ce qu'ils font, le reste qu'ils soient contents d'eux ou pas ça les regarde, c'est leurs mômes.
Cette phrase me glace le sang. Heureusement qu'on ne peut pas faire ce qu'on veut de ses enfants!
Non mais enfin, on parle d'instruction en famille là, faudrait arrêter 5 mn les cris d'orfraies. Non mais n'importe quoi, parfois faut savoir arrêter un peu d'extrapoler, vous avez ce défaut ce n'est pas la première fois que je vous le dis. Ou alors soyez plus direct que voulez vous me faire dire?
Faudrait décoincer un peu Marcel...Heu vous n'avez rien d'autre à faire?
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
"Cris d'orfraie"? Je me permets deux remarques remettant en doute la capacité des parents qui font ça, et ce sont des "cris d'orfraie"?
Faut arrêter deux secondes les éléments de langage là.
Je ne considère pas que tu racontes n'importe quoi ou que tu es hystérique parce que tu ne partages pas mon avis, merci de m'accorder le même crédit. Non seulement je suis très calme, mais au fond je m'en tamponne, j'ai juste de la peine pour ces gosses (et peut-être même plus pour ces mères).
Faut arrêter deux secondes les éléments de langage là.
Je ne considère pas que tu racontes n'importe quoi ou que tu es hystérique parce que tu ne partages pas mon avis, merci de m'accorder le même crédit. Non seulement je suis très calme, mais au fond je m'en tamponne, j'ai juste de la peine pour ces gosses (et peut-être même plus pour ces mères).
- AncolieExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:"Cris d'orfraie"? Je me permets deux remarques remettant en doute la capacité des parents qui font ça, et ce sont des "cris d'orfraie"?
Faut arrêter deux secondes les éléments de langage là.
Je ne considère pas que tu racontes n'importe quoi ou que tu es hystérique parce que tu ne partages pas mon avis, merci de m'accorder le même crédit. Non seulement je suis très calme, mais au fond je m'en tamponne, j'ai juste de la peine pour ces gosses (et peut-être même plus pour ces mères).
Mais de quels gosses parlez-vous? de quelles mères? les parents qui font ça?
Et que ça vous plaise ou non, l'instruction en famille est un droit.
Au fait ce n'est pas vous qui avez un problème avec les stéréotypes et la méconnaissance, je doute que vous ayez justement les connaissances sur ce qu'est l'instruction en famille pour en parler ainsi, des enfants instruits ainsi, de leurs parents. C'est parfois bien d'appliquer quelques règles... à soi-même.
- Marcel KhrouchtchevEnchanteur
Ancolie a écrit:
Faudrait décoincer un peu Marcel...Heu vous n'avez rien d'autre à faire?
Je rêve là? Je donne mon avis sérieusement sur un sujet sérieux!
Regarde ailleurs sur le forum, je sais décoincer. Et puisque tu me signifies aussi gentiment que je n'ai rien à faire ici, je te laisse avec les gens de ton avis.
Je vais parler de l'élection à la tête de la FIFA, là au moins on ne me reprochera pas d'être trop sérieux
- AncolieExpert spécialisé
Marcel Khrouchtchev a écrit:Ancolie a écrit:
Faudrait décoincer un peu Marcel...Heu vous n'avez rien d'autre à faire?
Je rêve là? Je donne mon avis sérieusement sur un sujet sérieux!
Regarde ailleurs sur le forum, je sais décoincer. Et puisque tu me signifies aussi gentiment que je n'ai rien à faire ici, je te laisse avec les gens de ton avis.
Je vais parler de l'élection à la tête de la FIFA, là au moins on ne me reprochera pas d'être trop sérieux
Mais faites comme bon vous semble, je m'en fiche.
- LeclochardEmpereur
Aliceinwonderland a écrit:j'avais déjà donné mon avis sur ce fil, mais autant je comprends de plus en plus qu'on le fasse si l'enfant est sectorisé sur une école horrible (je pense à une école de ma ville, non seulement le niveau est atterrant mais un enfant que je suis a récemment été blessé au pénis par un autre môme psychopathe) - et encore, mieux vaut chercher une autre école si c'est possible parce que bonjour la désocialisation pour la mère.
Autant au collège... Je peux suivre mes enfants dans ma propre matière, aider un peu dans les matières littéraires mais le reste ça me paraît impossible. A la limite si j'avais fait un bac scientifique et encore. Et en langue il y a l'oral, l'accent...
Je pense que ces parents utilisent des livrets, s'inscrivent au cned ou emploient des supports numériques, imaginent des stratégies (la correspondance avec un étranger par ex; les séjours linguistiques, cours particuliers..). Ca ne remplace pas un enseignant dans toutes les situations mais encore une fois, ces élèves quittent-ils le primaire ou le collège avec moins de connaissances qu'un élève lambda ? ce n'est pas du tout certain.
_________________
Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- AncolieExpert spécialisé
Je crois que sapotille a donné l'adresse d'un blog aussi, certainement sur le topic mais j'ai la flemme de chercher
- AncolieExpert spécialisé
Je suis du même avis, sur les connaissances académiques, les autres ne sont pas en reste non plus je crois.Leclochard a écrit:Aliceinwonderland a écrit:j'avais déjà donné mon avis sur ce fil, mais autant je comprends de plus en plus qu'on le fasse si l'enfant est sectorisé sur une école horrible (je pense à une école de ma ville, non seulement le niveau est atterrant mais un enfant que je suis a récemment été blessé au pénis par un autre môme psychopathe) - et encore, mieux vaut chercher une autre école si c'est possible parce que bonjour la désocialisation pour la mère.
Autant au collège... Je peux suivre mes enfants dans ma propre matière, aider un peu dans les matières littéraires mais le reste ça me paraît impossible. A la limite si j'avais fait un bac scientifique et encore. Et en langue il y a l'oral, l'accent...
Je pense que ces parents utilisent des livrets, s'inscrivent au cned ou emploient des supports numériques, imaginent des stratégies (la correspondance avec un étranger par ex; les séjours linguistiques, cours particuliers..). Ca ne remplace pas un enseignant dans toutes les situations mais encore une fois, quittent-le primaire ou le collège avec moins de connaissances qu'un élève lambda ? ce n'est pas du tout certain.
- the educatorFidèle du forum
Oui il y a des tas de trucs quand on est parent, ça demande du temps, il faut soit même apprendre, revoir, interroger, mais le timing et la relation individuelle permettent ça.
- SapotilleEmpereur
Ancolie a écrit:Je crois que sapotille a donné l'adresse d'un blog aussi, certainement sur le topic mais j'ai la flemme de chercher
Oui, c'était là :
http://ecolemaison.net/
Je lis ce blog depuis des années et je suis scotchée par le niveau que cette maman fait atteindre à ses enfants !
Tout est approfondi : en français (grammaire-conjugaison-orthographe et littérature) en maths, en histoire, géographie, sciences, et puis en art : une semaine c'est l'étude d'une peinture avec tout un travail sur le peintre, une autre semaine c'est en musique avec écoute et étude de la vie du compositeur.
En sciences, physique, les enfants font des expériences.
Ils apprennent de nombreuses poésies et les leçons de vocabulaire et d'expression écrite sont nombreuses et riches !
Au printemps dernier, son fils 2 (le fils 1 a fini ses études et travaille) devait passer un examen pour entrer dans le système "normal". Il a été brillamment reçu mais a préféré rester étudier à la maison : il a raconté que pour chaque épreuve de cet examen, les professeurs devaient attendre le silence durant plus de 10 minutes avant de pouvoir distribuer les sujets des épreuves !
Il ne voulait pas étudier "dans cette atmosphère spéciale" !
- AncolieExpert spécialisé
Sapotille a écrit:Ancolie a écrit:Je crois que sapotille a donné l'adresse d'un blog aussi, certainement sur le topic mais j'ai la flemme de chercher
Oui, c'était là :
http://ecolemaison.net/
Je lis ce blog depuis des années et je suis scotchée par le niveau que cette maman fait atteindre à ses enfants !
Tout est approfondi : en français (grammaire-conjugaison-orthographe et littérature) en maths, en histoire, géographie, sciences, et puis en art : une semaine c'est l'étude d'une peinture avec tout un travail sur le peintre, une autre semaine c'est en musique avec écoute et étude de la vie du compositeur.
En sciences, physique, les enfants font des expériences.
Ils apprennent de nombreuses poésies et les leçons de vocabulaire et d'expression écrite sont nombreuses et riches !
Au printemps dernier, son fils 2 (le fils 1 a fini ses études et travaille) devait passer un examen pour entrer dans le système "normal". Il a été brillamment reçu mais a préféré rester étudier à la maison : il a raconté que pour chaque épreuve de cet examen, les professeurs devaient attendre le silence durant plus de 10 minutes avant de pouvoir distribuer les sujets des épreuves !
Il ne voulait pas étudier "dans cette atmosphère spéciale" !
Merci Sapotille
- dandelionVénérable
Mais la maîtrise de la matière permet aussi d'apporter un éclairage distancié. Ma fille avait une question sur le sénat romain aujourd'hui, et, franchement, à moins d'avoir lu plusieurs ouvrages, comment donner une image exacte et cependant simple du sujet? Franchement, au delà du CM2 (et encore, j'émettrai quelques réserves) je ne connais personne qui soit en mesure d'instruire ses enfants. J'ai eu l'occasion d'effectuer des remplacements dans des matières autres que la mienne (pratique courante dans le pays où je vis) et, même dans les matières où j'ai un bon niveau, je ne me sentais pas légitime.
L'école à la maison n'est certainement pas toujours synonyme de maltraitance, mais elle semble tout de même témoigner parfois d'une volonté d'assurer à ses enfants un destin exceptionnel et parfait, ce qui ne semble pas très sain.
L'école à la maison n'est certainement pas toujours synonyme de maltraitance, mais elle semble tout de même témoigner parfois d'une volonté d'assurer à ses enfants un destin exceptionnel et parfait, ce qui ne semble pas très sain.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
dandelion a écrit:Mais la maîtrise de la matière permet aussi d'apporter un éclairage distancié. Ma fille avait une question sur le sénat romain aujourd'hui, et, franchement, à moins d'avoir lu plusieurs ouvrages, comment donner une image exacte et cependant simple du sujet? Franchement, au delà du CM2 (et encore, j'émettrai quelques réserves) je ne connais personne qui soit en mesure d'instruire ses enfants. J'ai eu l'occasion d'effectuer des remplacements dans des matières autres que la mienne (pratique courante dans le pays où je vis) et, même dans les matières où j'ai un bon niveau, je ne me sentais pas légitime.
L'école à la maison n'est certainement pas toujours synonyme de maltraitance, mais elle semble tout de même témoigner parfois d'une volonté d'assurer à ses enfants un destin exceptionnel et parfait, ce qui ne semble pas très sain.
Voilà, je plussoie.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- AncolieExpert spécialisé
Aliceinwonderland a écrit:dandelion a écrit:Mais la maîtrise de la matière permet aussi d'apporter un éclairage distancié. Ma fille avait une question sur le sénat romain aujourd'hui, et, franchement, à moins d'avoir lu plusieurs ouvrages, comment donner une image exacte et cependant simple du sujet? Franchement, au delà du CM2 (et encore, j'émettrai quelques réserves) je ne connais personne qui soit en mesure d'instruire ses enfants. J'ai eu l'occasion d'effectuer des remplacements dans des matières autres que la mienne (pratique courante dans le pays où je vis) et, même dans les matières où j'ai un bon niveau, je ne me sentais pas légitime.
L'école à la maison n'est certainement pas toujours synonyme de maltraitance, mais elle semble tout de même témoigner parfois d'une volonté d'assurer à ses enfants un destin exceptionnel et parfait, ce qui ne semble pas très sain.
Voilà, je plussoie.
C'est parfait, vos enfants sont à l'école, vous avez fait vos choix, d'autres pensent en avoir fait de meilleurs pour leurs enfants. Ce doit être un fantasme de penser qu'ils ont choisi cela pour un destin exceptionnel et parfait, quant au mot sain
- AncolieExpert spécialisé
Sapotille a écrit:Quand on est jeunes parents, on fait des choix pour ses enfants.
Ces choix sont réfléchis, on est convaincu que ce sont les bons, les vrais, les seuls, sinon, on ne se serait pas lancé dans cette direction.
D'autres font d'autres choix, très différents, parfois même très opposés et nous inspirent crainte ou angoisse, mais nous sommes persuadés que nos choix sont les meilleurs ...
Et les années passent, 5 ans, 10 ans puis l' accès de nos enfants à la vie adultes et la vie professionnelle nous permet le recul nécessaire pour dire :
"Nos avons tenu bon dans notre ligne directrice, les autres qui avaient une ligne toute autre ont aussi tenu bon : et il faut bien constater que les choix des autres -même si radicalement opposés aux nôtres- ont donné des résultats à peu près similaires aux nôtres"
Donc, faites comme vous le désirez, laissez les autres faire ce qu'ils désirent ... Aimez vos gosses ...
Sapotille je me permets de vous citer. C'est tout à fait ça
- SapotilleEmpereur
Il y a peu, j'ai rencontré, à la foire éco-bio de Colmar,-où l'on rencontre beaucoup de gens qui font des choix alternatifs pour leur façon de vivre- deux mamans qui avaient décidé de de-scolariser leurs enfants.
L'une d'elles avaient retiré ses jumeaux de l'école à la fin d'un CP " Ribambelle' (départ très, très global) qui ne leur avait pas appris à lire !
Donc, son choix était compréhensible !
Les enfants ont 9 ans, maintenant et terminent le CE2.
Mais elle m'a dit qu'elle ne leur fait faire que Français-Calcul ... pour le reste, ce sont musique et sport grâce à ce qui est proposé dans les environs ...
Mais quand j'ai parlé d'histoire, de géographie, de sciences, elle m'a dit que ce n'était pas essentiel puisque l'inspecteur qu'elle va voir chaque année avec les enfants ne demande rien dans ces domaines !
Quel dommage !
Si notre école publique commençait par ne pas plomber l'avenir des gamins avec des méthodes de lecture qui les bousillent dès le départ, il y aurait sans doute moins de parents qui dé-scolariseraient leurs enfants !
L'une d'elles avaient retiré ses jumeaux de l'école à la fin d'un CP " Ribambelle' (départ très, très global) qui ne leur avait pas appris à lire !
Donc, son choix était compréhensible !
Les enfants ont 9 ans, maintenant et terminent le CE2.
Mais elle m'a dit qu'elle ne leur fait faire que Français-Calcul ... pour le reste, ce sont musique et sport grâce à ce qui est proposé dans les environs ...
Mais quand j'ai parlé d'histoire, de géographie, de sciences, elle m'a dit que ce n'était pas essentiel puisque l'inspecteur qu'elle va voir chaque année avec les enfants ne demande rien dans ces domaines !
Quel dommage !
Si notre école publique commençait par ne pas plomber l'avenir des gamins avec des méthodes de lecture qui les bousillent dès le départ, il y aurait sans doute moins de parents qui dé-scolariseraient leurs enfants !
- RoninMonarque
Et il n'y aurait plus de boulot pour les IEN, CPC et autres formateurs...
_________________
- the educatorFidèle du forum
Ma fille avait une question sur le sénat romain aujourd'hui, et, franchement, à moins d'avoir lu plusieurs ouvrages, comment donner une image exacte et cependant simple du sujet? Franchement, au delà du CM2 (et encore, j'émettrai quelques réserves) je ne connais personne qui soit en mesure d'instruire ses enfants.
mais par contre avant le CM2, t'en connais tout plein . C'est clair que c'est un fossé, l'entrée en 6e :gratte:
Sur ta réponse, la mienne est claire: si je ne sais pas, je me tape le boulot de recherche.
- chaniiNiveau 1
Bonjour,
Je lis le forum assez régulièrement car j'y trouve souvent des interventions pertinentes et des informations précises, mais je n'interviens pas. Ce fil de discussion me brûle les doigts puisque je suis prof de français (en congé) et maman de trois enfants de 12, 6 et 2 ans instruits en famille. Je pense qu'énormément d'idées fausses circulent sur l'IEF. D'abord, il a autant de manière de faire l'instruction en famille que de familles qui la pratiquent...
Pour ma part, le but n'a jamais été de faire l'école à la maison. Je n'ai pas la prétention de remplacer 10 professeurs etc. Simplement j'ai pu constater que mes enfants adoraient apprendre, depuis leur naissance, que leur enthousiasme était un formidable moteur, pour apprendre à marcher, à parler, à lire, à comprendre le monde etc. J'aime moi-même beaucoup apprendre à mon âge et passer du temps avec mes enfants (je pense que ce sont deux conditions essentielles à l'IEF). J'ai surtout choisi ce mode d'instruction parce que je pense qu'un enfant a besoin de courir, de jouer, de bouger, de fréquenter des interlocuteurs variés (pas 30 enfants du même âge). Je pense qu'on apprend très bien en vivant :-) Par exemple Sapotille dit qu'il est triste qu'une maman qu'elle a croisée ne travaille que le français et les maths de manière formelle avec ses enfants à la maison. Mais quand on visite un musée, un planétarium, quand mes enfants se promènent en forêt, qu'ils discutent avec un garde-forestier, qu'ils lisent, qu'ils m'aident au potager... ils apprennent.
Bien sûr on a tendance à transmettre ce que l'on est. Mais les études montrent combien l'école accentue le déterminisme social.
A la maison, les enfants peuvent initier des apprentissages... Ils osent se lancer vers des domaines qui nous effraient. Il existe une foule de supports pour les aider : en particulier les livres et les interlocuteurs variés et concernés... Je connais un jeune adulte (instruit en famille jusqu'au bac) qui réussit très bien ses études supérieures de biologie et dont la maman est une pure littéraire... On prend le temps de connaître son enfant, de voir comment il apprend... Je pense que dans les premières années il est assez simple de suivre la progression des enfants et quand ils grandissent, ils ont souvent la maturité de chercher leurs connaissances. Avec bien sûr l'aide de leurs parents. Par exemple une amie (qui pratique l'IEF) a reçu déjà à 3 reprises et sur une période de 6 mois des adolescents étrangers chez elle. Ses enfants ont bien sûr alors énormément progressé en langues...
Enfin, ce qui me motive à continuer l'instruction en famille le plus longtemps possible, c'est chaque jour que j'ai pu passer dans un collège en tant qu'enseignante : le bruit, le niveau affligeant, la violence banalisée, l'ambiance carcérale. Quand on a goûté à la vie plus "libre", il est difficile de décider d'envoyer ses enfants là dedans. Parfois je me dis que tout le monde est bien anesthésié pour supporter ça à longueur de temps et surtout croire qu'il n'y a pas de salut hors de ces murs. Bien sûr il me serait très difficile de retourner enseigner au collège. Je pense que cela me serait néanmoins possible si l'on faisait moins perdre de temps aux enfants (j'ai l'impression de participer à un système qui leur confisque des années pour un résultat médiocre), c'est-à-dire s'ils pouvaient vraiment apprendre en classe, et vraiment jouer en dehors. Mais le moins que l'on puisse dire c'est que les réformes ne vont pas dans ce sens.
Mon fils a appris à lire à 4 ans (de manière inattendue, à la naissance de sa soeur), maintenant qu'il en a 6, on travaille de temps à autre sur une table (de l'ordre de 30 min par jour). Tout le reste du temps, il joue, il vit et il apprend. Ma grande travaille davantage de manière formelle mais elle a le temps d'approfondir ses passions et de voyager. Il y a bien sûr d'autres façons de faire. D'autres rythmes.
Un film est sorti dernièrement sur l'apprentissage informelle : "Etre et devenir" de Clara Bellar.
Je ne pense pas que tout soit rose en IEF et je pense que de beaux partages peuvent aussi éclore à l'école. Mais pour l'instant j'ai plutôt un pincement au coeur quand je pense aux enfants enfermés dans les établissements et je savoure la chance de pouvoir offrir autre chose à mes enfants.
Je souhaiterais que le collège soit un lieu moins violent, où apprendre ne serait pas un gros mot.
Je lis le forum assez régulièrement car j'y trouve souvent des interventions pertinentes et des informations précises, mais je n'interviens pas. Ce fil de discussion me brûle les doigts puisque je suis prof de français (en congé) et maman de trois enfants de 12, 6 et 2 ans instruits en famille. Je pense qu'énormément d'idées fausses circulent sur l'IEF. D'abord, il a autant de manière de faire l'instruction en famille que de familles qui la pratiquent...
Pour ma part, le but n'a jamais été de faire l'école à la maison. Je n'ai pas la prétention de remplacer 10 professeurs etc. Simplement j'ai pu constater que mes enfants adoraient apprendre, depuis leur naissance, que leur enthousiasme était un formidable moteur, pour apprendre à marcher, à parler, à lire, à comprendre le monde etc. J'aime moi-même beaucoup apprendre à mon âge et passer du temps avec mes enfants (je pense que ce sont deux conditions essentielles à l'IEF). J'ai surtout choisi ce mode d'instruction parce que je pense qu'un enfant a besoin de courir, de jouer, de bouger, de fréquenter des interlocuteurs variés (pas 30 enfants du même âge). Je pense qu'on apprend très bien en vivant :-) Par exemple Sapotille dit qu'il est triste qu'une maman qu'elle a croisée ne travaille que le français et les maths de manière formelle avec ses enfants à la maison. Mais quand on visite un musée, un planétarium, quand mes enfants se promènent en forêt, qu'ils discutent avec un garde-forestier, qu'ils lisent, qu'ils m'aident au potager... ils apprennent.
Bien sûr on a tendance à transmettre ce que l'on est. Mais les études montrent combien l'école accentue le déterminisme social.
A la maison, les enfants peuvent initier des apprentissages... Ils osent se lancer vers des domaines qui nous effraient. Il existe une foule de supports pour les aider : en particulier les livres et les interlocuteurs variés et concernés... Je connais un jeune adulte (instruit en famille jusqu'au bac) qui réussit très bien ses études supérieures de biologie et dont la maman est une pure littéraire... On prend le temps de connaître son enfant, de voir comment il apprend... Je pense que dans les premières années il est assez simple de suivre la progression des enfants et quand ils grandissent, ils ont souvent la maturité de chercher leurs connaissances. Avec bien sûr l'aide de leurs parents. Par exemple une amie (qui pratique l'IEF) a reçu déjà à 3 reprises et sur une période de 6 mois des adolescents étrangers chez elle. Ses enfants ont bien sûr alors énormément progressé en langues...
Enfin, ce qui me motive à continuer l'instruction en famille le plus longtemps possible, c'est chaque jour que j'ai pu passer dans un collège en tant qu'enseignante : le bruit, le niveau affligeant, la violence banalisée, l'ambiance carcérale. Quand on a goûté à la vie plus "libre", il est difficile de décider d'envoyer ses enfants là dedans. Parfois je me dis que tout le monde est bien anesthésié pour supporter ça à longueur de temps et surtout croire qu'il n'y a pas de salut hors de ces murs. Bien sûr il me serait très difficile de retourner enseigner au collège. Je pense que cela me serait néanmoins possible si l'on faisait moins perdre de temps aux enfants (j'ai l'impression de participer à un système qui leur confisque des années pour un résultat médiocre), c'est-à-dire s'ils pouvaient vraiment apprendre en classe, et vraiment jouer en dehors. Mais le moins que l'on puisse dire c'est que les réformes ne vont pas dans ce sens.
Mon fils a appris à lire à 4 ans (de manière inattendue, à la naissance de sa soeur), maintenant qu'il en a 6, on travaille de temps à autre sur une table (de l'ordre de 30 min par jour). Tout le reste du temps, il joue, il vit et il apprend. Ma grande travaille davantage de manière formelle mais elle a le temps d'approfondir ses passions et de voyager. Il y a bien sûr d'autres façons de faire. D'autres rythmes.
Un film est sorti dernièrement sur l'apprentissage informelle : "Etre et devenir" de Clara Bellar.
Je ne pense pas que tout soit rose en IEF et je pense que de beaux partages peuvent aussi éclore à l'école. Mais pour l'instant j'ai plutôt un pincement au coeur quand je pense aux enfants enfermés dans les établissements et je savoure la chance de pouvoir offrir autre chose à mes enfants.
Je souhaiterais que le collège soit un lieu moins violent, où apprendre ne serait pas un gros mot.
- AjupouetFidèle du forum
dandelion a écrit:Mais la maîtrise de la matière permet aussi d'apporter un éclairage distancié. Ma fille avait une question sur le sénat romain aujourd'hui, et, franchement, à moins d'avoir lu plusieurs ouvrages, comment donner une image exacte et cependant simple du sujet? Franchement, au delà du CM2 (et encore, j'émettrai quelques réserves) je ne connais personne qui soit en mesure d'instruire ses enfants. J'ai eu l'occasion d'effectuer des remplacements dans des matières autres que la mienne (pratique courante dans le pays où je vis) et, même dans les matières où j'ai un bon niveau, je ne me sentais pas légitime.
L'école à la maison n'est certainement pas toujours synonyme de maltraitance, mais elle semble tout de même témoigner parfois d'une volonté d'assurer à ses enfants un destin exceptionnel et parfait, ce qui ne semble pas très sain.
Certes. Mais ce clivage CM2 et 6eme me laisse rêveuse.
Primo, en général, il y a deux parents dans un couple. On répartit donc les enseignements en fonction des affinités de chacun.
Ensuite, oui, le parent s'instruit aussi en cherchant les réponses aux questions, en préparant ses " cours ". Il y a des tonnes de livres, reportages, conférences, musées qui peuvent être utilisés. Sans même parler d'Internet.
Enfin, on peut avoir recours à des profs particuliers quand on ne maîtrise pas un sujet ( exemple, pour nous l'espagnol) et croyez moi, quand on voit passer son enfant d'un niveau 4ème LV2 à un niveau DELE B2 en deux ans, on se dit qu'on a bien fait.
Et puis... Vous n'imaginez même pas, semble t'il, qu'un enfant ( jeune ado ou ado? ) puisse apprendre seul, en autonomie, parce qu'il est juste motivé. Pourtant si on lui en donne les moyens... Je suis attérée de voir comment les collégiens et lycéens sont passifs, incapables de comprendre un cours écrit, et n'ont aucune envie de mémoriser quoi que ce soit.
Aujourd'hui, je devais enseigner Al Kashi à ma fille ( maths, donc). Comme d'hab, elle a râlé : mais c'est bon, je sais faire, je l'ai déjà vu ça. D'ailleurs, elle a su faire sans erreur tous les exos prévus. Elle a à sa disposition des choses comme des livres de maths, khan academy, coursera, Maxicours... Et elle s'en sert pour aller plus loin que ses cours officiels.
Quant au destin exceptionnel et parfait, là, je . Non.
_________________
Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
- AjupouetFidèle du forum
the educator a écrit:Ce que je veux dire, c'est que "sortir de son champ de compétences", c'est ce que font la plupart des parents qui font eux-mêmes l'école à la maison.
Apprendre en masse à une cohorte d'élève, c'est évident que c'est une spécialité, par contre transmettre a ton enfant les connaissances et les savoirs faire, a minima jusqu’à la fin de la scolarité obligatoire, pour quelqu'un d'éduqué et d'instruit, ça ne devrait pas poser de problèmes.
Merci.
_________________
Enfants, adolescents, adultes : il n'est jamais trop tard pour restaurer son geste d'écriture.
www.sos-ecriture.com - Facebook
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum