- User30466Niveau 3
Bonjour les ami.es,
Pardon de la naïveté de mes questions sans doute posées mille fois, mais n'ayant aucun interlocuteur de choix dans votre ministère quand on passe par le site officiel, je m'en remets à vous.
1. Dans le cadre d'une reconversion, j'aimerais devenir prof de lettres (je ne m'étends pas sur mes raisons). En tant que "jeune" prof (un peu plus de 40 ans), célibataire, sans enfants et vivant à Paris, où ai-je des "chances" d'atterrir? Perso, après avoir passé 15 ans dans un autre milieu avec des gens très sédentaires, stables dans leur poste (ce qui fait partie des normes sociétales, je ne le déplore pas), j'aimerais du "mouvement" : remplacements, changer d'établissements, avoir de la nouveauté. SURTOUT pas un établissement ou un poste fixe. Donc comment cela se passerait vu ma situation? Avant il y avait le statut "TZR", il existe encore? C'est durable? Quels avantages et inconvénients? C'est uniquement sur un département ou toute la région île de France ? J'aime la nouveauté, pour moi, c'est le seul gage qu'il y ait moins d'usure relationnelle avec les élèves, collègues, parents, "cas difficiles", etc. Et je parle en connaissance de cause car déjà fonctionnaire 15 ans mais ailleurs.
2. Le capes de lettres? Vos pronostics? Suppression ou maintien? Pour moi c'est un peu symbolique, j'aimerais vraiment le "passer".
3. En lettres, les mut dans le sud-est (Aix Marseille), dans les dom-tom et à l'étranger sont-elles faciles ou très prisées? Perso, je suis prêt à aller un peu partout.... Je suis LIBRE!
Merci d'avance les am.ies.
Jyl
Pardon de la naïveté de mes questions sans doute posées mille fois, mais n'ayant aucun interlocuteur de choix dans votre ministère quand on passe par le site officiel, je m'en remets à vous.
1. Dans le cadre d'une reconversion, j'aimerais devenir prof de lettres (je ne m'étends pas sur mes raisons). En tant que "jeune" prof (un peu plus de 40 ans), célibataire, sans enfants et vivant à Paris, où ai-je des "chances" d'atterrir? Perso, après avoir passé 15 ans dans un autre milieu avec des gens très sédentaires, stables dans leur poste (ce qui fait partie des normes sociétales, je ne le déplore pas), j'aimerais du "mouvement" : remplacements, changer d'établissements, avoir de la nouveauté. SURTOUT pas un établissement ou un poste fixe. Donc comment cela se passerait vu ma situation? Avant il y avait le statut "TZR", il existe encore? C'est durable? Quels avantages et inconvénients? C'est uniquement sur un département ou toute la région île de France ? J'aime la nouveauté, pour moi, c'est le seul gage qu'il y ait moins d'usure relationnelle avec les élèves, collègues, parents, "cas difficiles", etc. Et je parle en connaissance de cause car déjà fonctionnaire 15 ans mais ailleurs.
2. Le capes de lettres? Vos pronostics? Suppression ou maintien? Pour moi c'est un peu symbolique, j'aimerais vraiment le "passer".
3. En lettres, les mut dans le sud-est (Aix Marseille), dans les dom-tom et à l'étranger sont-elles faciles ou très prisées? Perso, je suis prêt à aller un peu partout.... Je suis LIBRE!
Merci d'avance les am.ies.
Jyl
- IllianeExpert
Je ne pourrai pas répondre à toutes tes questions (je vais laisser les TZR franciliens répondre sur certains points notamment) mais :
1. Oui, le statut de TZR existe toujours, et tant mieux si le mouvement te plaît, car obtenir un poste fixe a tendance à relever de la gageure (8e année de TZR-ariat à mon actif ^^). Tu peux rester TZR pendant toute ta carrière si tu le souhaites, il suffit de ne jamais demander de poste fixe. L'avantage, c'est que tu bouges régulièrement ; l'inconvénient, c'est que tu bouges régulièrement . Plus sérieusement, si tu arrives dans un établissement qui ne te plaît pas tu te dis qu'au moins tu ne vas pas y rester trop longtemps ; après, passer son temps à changer d'équipe, découvrir d'autres systèmes de fonctionnement, etc., ça peut être un peu fatigant à la longue. Se faire payer ses heures supp et ses frais de déplacement peut également être un peu galère.
2. Je ne suis pas forcément très au fait de ce genre de choses, mais ça m'étonnerait qu'on fasse disparaître le CAPES tout de suite (moins sûre pour l'agrég - après, ça fait un moment qu'on dit vouloir s'en débarrasser mais elle est toujours là) : il faut quand même un tant soit peu de stabilité, le turn over de contractuels ne me semble pas viable à ce niveau-là.
3. Pour les mutations, tout dépend des années, il faut vérifier les barres académiques. De mon côté j'ai réussi à rester dans le sud-est avec un minimum de points, mais ça, c'était (peut-être) avant... Pour les DOM-TOM et l'étranger, je pense que c'est quand même plus galère de manière générale (sauf dans certains coins - j'ai cru comprendre que la Guyane par exemple était assez accessible) ; en plus du nombre de points, je crois savoir que pour l'étranger on privilégie les professeurs ayant un certain nombre d'années d'ancienneté (mais là encore, je n'en dis pas plus et laisse ceux qui s'y connaissent vraiment prendre le relais).
Bon courage pour la reconversion !
1. Oui, le statut de TZR existe toujours, et tant mieux si le mouvement te plaît, car obtenir un poste fixe a tendance à relever de la gageure (8e année de TZR-ariat à mon actif ^^). Tu peux rester TZR pendant toute ta carrière si tu le souhaites, il suffit de ne jamais demander de poste fixe. L'avantage, c'est que tu bouges régulièrement ; l'inconvénient, c'est que tu bouges régulièrement . Plus sérieusement, si tu arrives dans un établissement qui ne te plaît pas tu te dis qu'au moins tu ne vas pas y rester trop longtemps ; après, passer son temps à changer d'équipe, découvrir d'autres systèmes de fonctionnement, etc., ça peut être un peu fatigant à la longue. Se faire payer ses heures supp et ses frais de déplacement peut également être un peu galère.
2. Je ne suis pas forcément très au fait de ce genre de choses, mais ça m'étonnerait qu'on fasse disparaître le CAPES tout de suite (moins sûre pour l'agrég - après, ça fait un moment qu'on dit vouloir s'en débarrasser mais elle est toujours là) : il faut quand même un tant soit peu de stabilité, le turn over de contractuels ne me semble pas viable à ce niveau-là.
3. Pour les mutations, tout dépend des années, il faut vérifier les barres académiques. De mon côté j'ai réussi à rester dans le sud-est avec un minimum de points, mais ça, c'était (peut-être) avant... Pour les DOM-TOM et l'étranger, je pense que c'est quand même plus galère de manière générale (sauf dans certains coins - j'ai cru comprendre que la Guyane par exemple était assez accessible) ; en plus du nombre de points, je crois savoir que pour l'étranger on privilégie les professeurs ayant un certain nombre d'années d'ancienneté (mais là encore, je n'en dis pas plus et laisse ceux qui s'y connaissent vraiment prendre le relais).
Bon courage pour la reconversion !
- InvitéInvité
Hello !
Bienvenue parmi nous .
Pour répondre à tes questions :
1. Difficile d'établir un pronostic : certes, l'absence de conjoint et d'enfant(s) fait que tu auras le minimum de points donc peu de choix de mutation. En gros, on t'enverra là où il y aura de la place. J'ai cru comprendre que les académies les moins prisées, dans ton secteur, c'est plutôt Créteil que Paris-même... mais il peut y en avoir d'autres (Reims, par exemple, avec des coins perdus en pleine campagne et qui n'attirent pas grand monde, lol).
Si tu souhaites du changement, tu seras servie avec la fonction TZR ! Changement d'établissement tous les ans, voire plusieurs fois par an (dans les cas des remplacements de courte ou moyenne durée), voire absence d'affectation et missions pédagogiques dans ton RAD en attendant (c'est mon cas actuellement, en Lettres, justement). Oui, elle existe encore, c'est d'ailleurs actuellement ma fonction (pas par choix, malheureusement...). On peut aussi se retrouver TZR même avec un conjoint et un enfant, ce qui est mon cas (mari militaire, je perds la majorité de mes points à chacune de ses mutations : soit tous les 2-3 ans, en moyenne. Ceci dit, si tu aimes le changement, épouse un mili : tu seras servie !). Blague à part, habituellement, le statut de TZR est fort peu apprécié : il y a donc de fortes chances pour que tu le sois, surtout si tu le demandes en 1er voeu, lors des mutations intra-académiques. En revanche, je crois que certaines académies, dont celles proches de Paris, fonctionnent un peu "à l'inverse" : beaucoup d'enseignants ont peur de se retrouver bloqués sur un poste fixe dans un établissement vraiment horrible et préfèrent ainsi le TZariat. C'est aussi un moyen pour eux d'accumuler plus de points pour espérer un changement d'académie plus rapide (je crois que le fait d'être TZR permet parfois d'obtenir davantage de points pour les mutations, mais cela dépend des académies : chacune a ses propres règles à l'intra).
-> Le statut de TZR est un poste et, comme tout poste, lorsque tu es nommée dessus (après réussite au concours et validation du stage), tu y es affectée à titre définitif, jusqu'à ce que tu demandes ta mutation (ou si le poste saute, mais c'est plutôt le cas pour des postes fixes, je doute que cela puisse arriver pour des TZR... on a toujours besoin de remplaçants, lol).
-> Malheureusement, l'Education Nationale me semble être également un véritable vivier de "sédentaires". J'ai un peu de mal avec eux, moi aussi... notamment parce que je trouve que ceux qui ne bougent pas de leur poste fixe pendant plus de 20 ans ont souvent des préoccupations bien loin des miennes, femme de mili qui déménage tous les 2-3 ans, avec changement de région à chaque fois (c'est sport, mais ça ouvre l'esprit !). Je ne veux pas faire de généralités, j'y ai aussi trouvé des collègues top avec qui je suis encore en contact, même si nous ne vivons plus au même endroit. Le problème de notre institution, c'est que le système de points est fait de telle sorte qu'il favorise la sédentarité, justement : dès que tu bouges, tu perds tes points de "poste". Ainsi, j'ai déjà entendu de nombreux collègues dire qu'ils aimeraient quitter leur établissement actuel mais qui n'osaient pas franchir le pas de peur de perdre leurs précieux points. Ils attendent donc d'en accumuler suffisamment pour enfin tenter la mutation... cela ne favorise pas les changements. Si les points pouvaient s'accumuler à chaque mut', les collègues tourneraient davantage (tout en restant sur la base du volontariat, comme actuellement). Mais ce ne semble pas être d'actualité, ni du côté du ministère, ni de celui des syndicats. Dommage, je pense qu'un bon enseignant est celui capable de s'adapter, et quelle meilleure façon de développer cette compétence qu'en ayant la possibilité de changer régulièrement de lieu d'exercice ?
2. Pour l'instant, le CAPES m'a l'air maintenu. J'espère qu'il le restera. Il ne permet certes pas de devenir un bon pédagogue, mais il sanctionne des connaissances disciplinaires qui me paraissent indispensables à l'exercice de notre métier. Un excellent pédagogue qui ne connaîtrait pas ses règles de grammaire en français, par exemple, ne fera jamais un bon enseignant. On doit être capable de sélectionner les meilleures ressources et parfois même de corriger de grossières erreurs dans des manuels, lorsqu'on prépare nos cours. La connaissance disciplinaire me semble ainsi indissociable de la pédagogie (qui, elle, s'acquiert plutôt sur le terrain, au fil des ans).
3. Dans les DOM-TOM, tout dépend où : je crois qu'en Guyane, c'est plus facile qu'à la Réunion, par exemple. Il faut regarder les barres inter-académiques pour se donner une idée, même si elles sont susceptibles de changer tous les ans (selon les mutations demandées par les collègues, justement).
Dans le sud, je suppose que, là encore, tout dépend de l'académie : je crois que Nice est très demandée, Marseille peut-être moins à cause des établissements difficiles sur le secteur. Tu peux toujours tenter, qui sait !
Quant à l'étranger, c'est assez compliqué : tu postules différemment dans les AEFE, il faut une lettre de motivation + CV et se présenter directement au chef d'établissement. Il faut également qu'il y ait des postes à pourvoir. Pour te donner un exemple, je suis partie en Allemagne il y a 3 ans, car mon mari était muté là-bas pour 2 ans. J'ai fait une demande dans l'AEFE de la ville où nous habitions (Hambourg), restée sans réponse. Il n'y avait tout simplement pas de poste. J'ai donc dû prendre une disponibilité forcée... Mais d'autres lieux sont moins prisés, en Afrique par exemple. Il m'a semblé avoir vu à l'époque des postes à pourvoir au Cameroun, par exemple. Si tu es complètement libre et que tu veux tenter l'expérience de l'expatriation (je la recommande, même si je ne l'ai pas super bien vécue parce que j'y ai également eu mon 1er enfant en pleine pandémie : combo, lol), cela peut valoir le coup de regarder sur le site de l'AEFE les postes dispos pour l'année suivante, et faire tes demandes en fonction (il y a tout un dossier à remplir, en plus de la lettre de motivation). Ce ne sont pas des postes définitifs, par contre (à moins que cela ait changé depuis).
Dans tous les cas, tente ! Tu as cet avantage de n'avoir aucune attache familiale (pas de conjoint ni d'enfant), donc tous les possibles te sont ouverts.
Rien ne t'empêche non plus de demander une mut' de temps en temps (tous les 5 ou 10 ans, par exemple), pour explorer d'autres académies. Tu y verras un vrai changement : elles ne fonctionnent pas du tout de la même manière, tout comme les établissements.
Bon courage et bonne chance pour ton projet professionnel .
Bienvenue parmi nous .
Pour répondre à tes questions :
1. Difficile d'établir un pronostic : certes, l'absence de conjoint et d'enfant(s) fait que tu auras le minimum de points donc peu de choix de mutation. En gros, on t'enverra là où il y aura de la place. J'ai cru comprendre que les académies les moins prisées, dans ton secteur, c'est plutôt Créteil que Paris-même... mais il peut y en avoir d'autres (Reims, par exemple, avec des coins perdus en pleine campagne et qui n'attirent pas grand monde, lol).
Si tu souhaites du changement, tu seras servie avec la fonction TZR ! Changement d'établissement tous les ans, voire plusieurs fois par an (dans les cas des remplacements de courte ou moyenne durée), voire absence d'affectation et missions pédagogiques dans ton RAD en attendant (c'est mon cas actuellement, en Lettres, justement). Oui, elle existe encore, c'est d'ailleurs actuellement ma fonction (pas par choix, malheureusement...). On peut aussi se retrouver TZR même avec un conjoint et un enfant, ce qui est mon cas (mari militaire, je perds la majorité de mes points à chacune de ses mutations : soit tous les 2-3 ans, en moyenne. Ceci dit, si tu aimes le changement, épouse un mili : tu seras servie !). Blague à part, habituellement, le statut de TZR est fort peu apprécié : il y a donc de fortes chances pour que tu le sois, surtout si tu le demandes en 1er voeu, lors des mutations intra-académiques. En revanche, je crois que certaines académies, dont celles proches de Paris, fonctionnent un peu "à l'inverse" : beaucoup d'enseignants ont peur de se retrouver bloqués sur un poste fixe dans un établissement vraiment horrible et préfèrent ainsi le TZariat. C'est aussi un moyen pour eux d'accumuler plus de points pour espérer un changement d'académie plus rapide (je crois que le fait d'être TZR permet parfois d'obtenir davantage de points pour les mutations, mais cela dépend des académies : chacune a ses propres règles à l'intra).
-> Le statut de TZR est un poste et, comme tout poste, lorsque tu es nommée dessus (après réussite au concours et validation du stage), tu y es affectée à titre définitif, jusqu'à ce que tu demandes ta mutation (ou si le poste saute, mais c'est plutôt le cas pour des postes fixes, je doute que cela puisse arriver pour des TZR... on a toujours besoin de remplaçants, lol).
-> Malheureusement, l'Education Nationale me semble être également un véritable vivier de "sédentaires". J'ai un peu de mal avec eux, moi aussi... notamment parce que je trouve que ceux qui ne bougent pas de leur poste fixe pendant plus de 20 ans ont souvent des préoccupations bien loin des miennes, femme de mili qui déménage tous les 2-3 ans, avec changement de région à chaque fois (c'est sport, mais ça ouvre l'esprit !). Je ne veux pas faire de généralités, j'y ai aussi trouvé des collègues top avec qui je suis encore en contact, même si nous ne vivons plus au même endroit. Le problème de notre institution, c'est que le système de points est fait de telle sorte qu'il favorise la sédentarité, justement : dès que tu bouges, tu perds tes points de "poste". Ainsi, j'ai déjà entendu de nombreux collègues dire qu'ils aimeraient quitter leur établissement actuel mais qui n'osaient pas franchir le pas de peur de perdre leurs précieux points. Ils attendent donc d'en accumuler suffisamment pour enfin tenter la mutation... cela ne favorise pas les changements. Si les points pouvaient s'accumuler à chaque mut', les collègues tourneraient davantage (tout en restant sur la base du volontariat, comme actuellement). Mais ce ne semble pas être d'actualité, ni du côté du ministère, ni de celui des syndicats. Dommage, je pense qu'un bon enseignant est celui capable de s'adapter, et quelle meilleure façon de développer cette compétence qu'en ayant la possibilité de changer régulièrement de lieu d'exercice ?
2. Pour l'instant, le CAPES m'a l'air maintenu. J'espère qu'il le restera. Il ne permet certes pas de devenir un bon pédagogue, mais il sanctionne des connaissances disciplinaires qui me paraissent indispensables à l'exercice de notre métier. Un excellent pédagogue qui ne connaîtrait pas ses règles de grammaire en français, par exemple, ne fera jamais un bon enseignant. On doit être capable de sélectionner les meilleures ressources et parfois même de corriger de grossières erreurs dans des manuels, lorsqu'on prépare nos cours. La connaissance disciplinaire me semble ainsi indissociable de la pédagogie (qui, elle, s'acquiert plutôt sur le terrain, au fil des ans).
3. Dans les DOM-TOM, tout dépend où : je crois qu'en Guyane, c'est plus facile qu'à la Réunion, par exemple. Il faut regarder les barres inter-académiques pour se donner une idée, même si elles sont susceptibles de changer tous les ans (selon les mutations demandées par les collègues, justement).
Dans le sud, je suppose que, là encore, tout dépend de l'académie : je crois que Nice est très demandée, Marseille peut-être moins à cause des établissements difficiles sur le secteur. Tu peux toujours tenter, qui sait !
Quant à l'étranger, c'est assez compliqué : tu postules différemment dans les AEFE, il faut une lettre de motivation + CV et se présenter directement au chef d'établissement. Il faut également qu'il y ait des postes à pourvoir. Pour te donner un exemple, je suis partie en Allemagne il y a 3 ans, car mon mari était muté là-bas pour 2 ans. J'ai fait une demande dans l'AEFE de la ville où nous habitions (Hambourg), restée sans réponse. Il n'y avait tout simplement pas de poste. J'ai donc dû prendre une disponibilité forcée... Mais d'autres lieux sont moins prisés, en Afrique par exemple. Il m'a semblé avoir vu à l'époque des postes à pourvoir au Cameroun, par exemple. Si tu es complètement libre et que tu veux tenter l'expérience de l'expatriation (je la recommande, même si je ne l'ai pas super bien vécue parce que j'y ai également eu mon 1er enfant en pleine pandémie : combo, lol), cela peut valoir le coup de regarder sur le site de l'AEFE les postes dispos pour l'année suivante, et faire tes demandes en fonction (il y a tout un dossier à remplir, en plus de la lettre de motivation). Ce ne sont pas des postes définitifs, par contre (à moins que cela ait changé depuis).
Dans tous les cas, tente ! Tu as cet avantage de n'avoir aucune attache familiale (pas de conjoint ni d'enfant), donc tous les possibles te sont ouverts.
Rien ne t'empêche non plus de demander une mut' de temps en temps (tous les 5 ou 10 ans, par exemple), pour explorer d'autres académies. Tu y verras un vrai changement : elles ne fonctionnent pas du tout de la même manière, tout comme les établissements.
Bon courage et bonne chance pour ton projet professionnel .
- CochonouNiveau 9
- InvitéInvité
Parce que j'ai mal lu son post initial et j'étais persuadée qu'il s'agissait d'une femme. Mea culpa !
- OudemiaBon génie
J'ai relu un long fil du même auteur sur le même sujet, qui date de plus de 4 ans...
Quoi de nouveau depuis ? En particulier, quid de la reprise d'études ?
Quoi de nouveau depuis ? En particulier, quid de la reprise d'études ?
- User30466Niveau 3
Oudemia a écrit:J'ai relu (en le survolant à la fin ) ce long fil
https://www.neoprofs.org/t115771p125-reconversion-en-prof-de-lettres-modernes-ou-d-anglais-de-policier-a-enseignant
qui date de plus de 4 ans...
Quoi de nouveau depuis le message du 19 janvier 2018 à 18:36 ? En particulier, quid de la reprise d'études ?
Merci d'avoir souligné des posts que je souhaitais faire oublier. Je vais créer un nouveau compte du coup, merci pour le tact.
- OudemiaBon génie
J'ai modifié mon message, il n'y a qu'à supprimer la citation.
Reste que ma question est toujours valable (et, au passage, je remarque que l'état d'esprit n'a pas changé..).
Reste que ma question est toujours valable (et, au passage, je remarque que l'état d'esprit n'a pas changé..).
- menerveOracle
Je ne vois pas où Oudemia a manqué de tact. On peut légitimement se demander pourquoi tu poses à nouveau les mêmes questions quatre ans après.
Et tu peux tout simplement répondre que finalement tu avais renoncé à ce projet il y a 4 ans mais que finalement l'envie d'enseigner revient....
De plus il est d'usage sur le forum de ne pas créer de nouveaux fils et de faire remonter un ancien fil si le sujet qu'on souhaite aborder l'a déjà été, par soi-même ou un autre membre.
Enfin si tu souhaites supprimer un fil que tu as ouvert, tu peux le demander à l'équipe de modération.
Je ne sais pas si c'est ma perception, mais j'ai trouvé ton message parlant de "manque de tact" assez agressif.
Et tu peux tout simplement répondre que finalement tu avais renoncé à ce projet il y a 4 ans mais que finalement l'envie d'enseigner revient....
De plus il est d'usage sur le forum de ne pas créer de nouveaux fils et de faire remonter un ancien fil si le sujet qu'on souhaite aborder l'a déjà été, par soi-même ou un autre membre.
Enfin si tu souhaites supprimer un fil que tu as ouvert, tu peux le demander à l'équipe de modération.
Je ne sais pas si c'est ma perception, mais j'ai trouvé ton message parlant de "manque de tact" assez agressif.
- DesolationRowEmpereur
Oudemia qui manque de tact, ça doit arriver à peu près autant de fois que la comète de Halley nous est visible.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Une fois Oudemia a dit un gros mot. Je veux pas balancer mais voilà quoi, elle est capable du pire.
:lol:
:lol:
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- PabloPEExpert
C'est d'ailleurs à ça qu'on reconnait son style sans même voir son pseudo.Fires of Pompeii a écrit:Une fois Oudemia a dit un gros mot. Je veux pas balancer mais voilà quoi, elle est capable du pire.
:lol:
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"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
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