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- tiptop77Prophète
holderfar a écrit:Voilà. J'ai la chance d'être dans une ZEP bien gérée et plutôt sympa du coup, et je suis également frappée par la curiosité sans limite des élèves. Ca m'effraie presque!Collier de Barbe a écrit:Excellents conseils donnés ci-dessus.
Créteil? Versailles? Le 77 d'un côté, le 78 de l'autre, attention à une nomination très très loin de Paris.
Collège ou lycée du 93 ou du 94 dans tous les cas, tu peux bénéficier
-d'une certaine proximité par rapport à ton domicile,
-de collègues plutôt jeunes (disons sur la tranche 25/35ands)
-et des avantages institutionnels mentionnés plus haut pour une future mutation.
Beaucoup repose effectivement sur la cohésion des collègues et sur l'attitude de la direction. Une poignée d'établissements apparaissent complètement dysfonctionnels et il vaudrait mieux que tu n'y sois pas nommé mais plein d'autres fonctionnent bien parce la direction est ferme et les collègues solidaires.
A défaut, ce que j'ai connu moi, c'était une direction médiocre ou très médiocre mais que nous (profs + CPE + personnels) forcions à agir (protestations, grèves) lorsqu'il fallait être ferme.
Globalement, c'est (très) fatigant mais au vue de la série (incroyable) d'agressions partout en France, je ne crois pas que ce soit plus dangereux qu'ailleurs. On y rencontre au contraire régulièrement des élèves dont l'appétit de savoir est indéniable!
Je rajouterai à ça qu'en ZEP et dans les établissements à forte concentration d'élèves d'origine défavorisée en général, les élèves sont très, très attachants, même si leur comportement n'est pas toujours celui qu'on attendrait d'eux
Oui beaucoup d'entre eux sont attachants et certains sont attachiants
J'étais heureuse de retrouver ma belle Bretagne mais tristes de quitter ces élèves
- philannDoyen
holderfar a écrit:
Je rajouterai à ça qu'en ZEP et dans les établissements à forte concentration d'élèves d'origine défavorisée en général, les élèves sont très, très attachants, même si leur comportement n'est pas toujours celui qu'on attendrait d'eux
( encore, décidément)
C'est vrai que certains sont très attachants. Certains fonctionnent beaucoup à l'affect, ce qu'il faut aimer, mais qui n'est pas nécessairement désagréable ou difficile à gérer.
Et entre ça et le genre blaser-tout-m'est-dû de mon lycée favorisé de l'an dernier...bah j'aime lieux ces petits remuants! (après en bonne prof d'allemand, suis méga-super-autoritaire...
...et bien curieusement, ils apprécient plus que les monchérimoncoeur
- JohnMédiateur
Genre Blazer ou Genre blasé ?le genre blaser
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- philannDoyen
John a écrit:Genre Blazer ou Genre blasé ?le genre blaser
MDR!! Merci John! Le genre blasé. Au moment du carnaval, on aurait préféré le genre blazer parce que certains étaient presque "à poil".
- AlExpert spécialisé
philann a écrit:holderfar a écrit:
Je rajouterai à ça qu'en ZEP et dans les établissements à forte concentration d'élèves d'origine défavorisée en général, les élèves sont très, très attachants, même si leur comportement n'est pas toujours celui qu'on attendrait d'eux
( encore, décidément)
C'est vrai que certains sont très attachants. Certains fonctionnent beaucoup à l'affect, ce qu'il faut aimer, mais qui n'est pas nécessairement désagréable ou difficile à gérer.
Et entre ça et le genre blaser-tout-m'est-dû de mon lycée favorisé de l'an dernier...bah j'aime lieux ces petits remuants! (après en bonne prof d'allemand, suis méga-super-autoritaire...
...et bien curieusement, ils apprécient plus que les monchérimoncoeur
même ressenti, mais je pense que là on parle des "bonnes" zep
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- InvitéInvité
Oui, jusque là je n'ai fait que ça. Après, je suis intimement convaincue que, sauf graves problèmes psy ou inadaptations diverses au système scolaire, les élèves chiants le sont en général parce qu'ils manquent d'attention ou subissent un véritable désert affectif chez eux. Une fois qu'on a trouvé la "faille" chez eux, on peut bosser à peu près normalement.
Bon attention, il faut rester modeste: parfois, des élèves difficiles avec qui on pense avoir instauré une relation de confiance nous pètent littéralement à la figure. Ca m'est arrivé et c'est très désagréable... Mais ça aide à garder une certaine distance.
Bon attention, il faut rester modeste: parfois, des élèves difficiles avec qui on pense avoir instauré une relation de confiance nous pètent littéralement à la figure. Ca m'est arrivé et c'est très désagréable... Mais ça aide à garder une certaine distance.
- InviteeFVénérable
holderfar a écrit:Oui, jusque là je n'ai fait que ça. Après, je suis intimement convaincue que, sauf graves problèmes psy ou inadaptations diverses au système scolaire, les élèves chiants le sont en général parce qu'ils manquent d'attention ou subissent un véritable désert affectif chez eux. Une fois qu'on a trouvé la "faille" chez eux, on peut bosser à peu près normalement.
Bon attention, il faut rester modeste: parfois, des élèves difficiles avec qui on pense avoir instauré une relation de confiance nous pètent littéralement à la figure. Ca m'est arrivé et c'est très désagréable... Mais ça aide à garder une certaine distance.
+10 000
- philannDoyen
holderfar a écrit:Oui, jusque là je n'ai fait que ça. Après, je suis intimement convaincue que, sauf graves problèmes psy ou inadaptations diverses au système scolaire, les élèves chiants le sont en général parce qu'ils manquent d'attention ou subissent un véritable désert affectif chez eux. Une fois qu'on a trouvé la "faille" chez eux, on peut bosser à peu près normalement.
Bon attention, il faut rester modeste: parfois, des élèves difficiles avec qui on pense avoir instauré une relation de confiance nous pètent littéralement à la figure. Ca m'est arrivé et c'est très désagréable... Mais ça aide à garder une certaine distance.
Oui MAIS avec une bonne équipe de direction et de bons collègues...sinon...
- DinosauraHabitué du forum
Lefteris a écrit:J'ai été stagiaire en ZEP Paris classée violente : non , je n'avais pas peur, la direction était présente, les CPE nombreux, les élèves étaient contrôlés un par un à l'entrée du collège. Cela dit, tu n'enseignes guère, tu contiens les troubles. Ca s'invective dans les cours, ça se déplace, ça conteste tout, ça parle en permanence, et évidemment pas de travail , dans ce bruit permanent... Nous étions trois stagiaires , un en langue, un autre en HG je crois, moi en lettres, l'un a démissionné (rattrapé par la culotte par l'adminsitration qui l'a aidé et convaincu de recommencer dans un endroit plus calme). Ca forme : je suis dans un établissement hétérogène qui a encore des classes comme ça, et qui aurait d'ailleurs été ZEP si le "numerus clausus " parisien n'avait été atteint, et je n'ai pas eu de mauvaise surprise. :lol:Larsson a écrit:Bonjour,
j'hésite l'année prochaine à demander une mutation dans une Zep de la région parisienne, or j'ignore totalement ce qu'est "la vie en Zep" tant au niveau de l'administration, des collègues et des classes. Je me doute bien que le discours des médias est biaisé, donc j'aimerais avoir des témoignages de personnes qui sont allées sur le terrain (ou qui y sont encore) et qui savent comment cela se passe. Ce que je vais dire est certainement caricatural, et certainement faux, mais la Zep, est-ce vraiment l'enfer ? est-ce que l'on a peur d'y aller chaque matin ? atteint-on le summum de l'insolence, de l'agressivité et des retournements de classes ? Est-ce risqué pour un stagiaire de s'y confronter ? Peut-on tout de même y trouver des points positifs ?
Beaucoup de questions, certes naïves, mais qui sont uniquement là pour orienter la discussion.
Je vous remercie en tout cas.
Il y a effectivement certaines classes en zep où "enseigner" c'est ça... cf- mes 3e de cette année.
Mais certaines classes sont aussi très bien, avec des élèves curieux et attachants en effet. Même s'il faut passer beaucoup de temps à recadrer, et c'est très fatigant, comme cela a aussi été très bien dit.
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"Le plus esclave est celui qui ignore ses chaînes."
- InvitéInvité
Philann: Oui, sinon ils deviennent infects. Mais là, ZEP ou pas, c'est la même chose à mon avis.
- LarssonNiveau 8
Avant de continuer, je vous remercie tous.
Maintenant je continue : tout d'abord, la région parisienne n'est pas un problème en ce qui me concerne. Ensuite, si j'y vais je me débrouillerai pour ne pas me retrouver dans le 77 : je préfère La Courneuve à la campagne.
Désormais, grâce à vous, je sais qu'il y a une donnée aléatoire : l'administration. Mais qu'en est-il des élèves dits "de milieu défavorisé" ? Le témoignage de Lefteris est un peu l'image que je me fais d'un établissement Zep, mais globalement c'est réellement comme ça ? Est-ce que les cours sont plus musclés / sportifs qu'ailleurs ? Je sais que cela tient quand même à l'autorité que l'on a, mais je ne veux pas rouvrir le débat à ce sujet, puisque j'ai déjà (et je continue) à glaner des informations sur les autres fils.
Ensuite, c’est vrai qu'il y a la titularisation, comme le faisait remarquer Mme Prof, mais les IP ne prennent-ils pas en compte le milieu où l'on enseigne ?
Je me demandais aussi, est-ce que les élèves s'en foutent de vous plus que si vous étiez avec des élèves issu d'un meilleur milieu ? est-ce qu'ils travaillent quand on leur dit de travailler ou bien restent-ils les mains dans les poches et les affaires dans le sac ?
Navré de continuer avec mes questions plus naïves les unes que les autres, mais vos réponses m'apportent déjà un éclairage plus précis de ce qu'est une Zep.
Maintenant je continue : tout d'abord, la région parisienne n'est pas un problème en ce qui me concerne. Ensuite, si j'y vais je me débrouillerai pour ne pas me retrouver dans le 77 : je préfère La Courneuve à la campagne.
Désormais, grâce à vous, je sais qu'il y a une donnée aléatoire : l'administration. Mais qu'en est-il des élèves dits "de milieu défavorisé" ? Le témoignage de Lefteris est un peu l'image que je me fais d'un établissement Zep, mais globalement c'est réellement comme ça ? Est-ce que les cours sont plus musclés / sportifs qu'ailleurs ? Je sais que cela tient quand même à l'autorité que l'on a, mais je ne veux pas rouvrir le débat à ce sujet, puisque j'ai déjà (et je continue) à glaner des informations sur les autres fils.
Ensuite, c’est vrai qu'il y a la titularisation, comme le faisait remarquer Mme Prof, mais les IP ne prennent-ils pas en compte le milieu où l'on enseigne ?
Je me demandais aussi, est-ce que les élèves s'en foutent de vous plus que si vous étiez avec des élèves issu d'un meilleur milieu ? est-ce qu'ils travaillent quand on leur dit de travailler ou bien restent-ils les mains dans les poches et les affaires dans le sac ?
Navré de continuer avec mes questions plus naïves les unes que les autres, mais vos réponses m'apportent déjà un éclairage plus précis de ce qu'est une Zep.
- InvitéInvité
Le problème, c'est qu'on ne peut pas te donner de réponse générale: les élèves de ZEP ne se ressemblent pas tous., c'est comme partout .Après, effectivement, ils sont susceptibles d'avoir une relation au travail un peu baroque, vu que souvent, ils ne peuvent pas travailler dans de bonnes conditions (appartement très petits, sollicités pour tout autre chose que les devoirs etc...). Ils peuvent aussi être plus agressifs, pour tout un tas de raisons: désintérêt de l'école, situation familiale très difficile, etc...
Ils peuvent être assez durs en affaire, c'est vrai. Mais ça ne veut pas dire qu'une classe entière refusera le travail, c'est quand même un cas extrême. Tu auras aussi des élèves qui auront faim de savoir, précisément parce qu'ils ne baignent pas dans un milieu favorisé, des gamins qui ont des rêves et veulent s'en sortir.
Le seul conseil que je puisse te donner: ne te fais pas d'idées préconçues, mais essaye de te renseigner dès que tu connaîtras ton établissement.
Ils peuvent être assez durs en affaire, c'est vrai. Mais ça ne veut pas dire qu'une classe entière refusera le travail, c'est quand même un cas extrême. Tu auras aussi des élèves qui auront faim de savoir, précisément parce qu'ils ne baignent pas dans un milieu favorisé, des gamins qui ont des rêves et veulent s'en sortir.
Le seul conseil que je puisse te donner: ne te fais pas d'idées préconçues, mais essaye de te renseigner dès que tu connaîtras ton établissement.
- MelanieSLBDoyen
Larsson a écrit:Avant de continuer, je vous remercie tous.
Maintenant je continue : tout d'abord, la région parisienne n'est pas un problème en ce qui me concerne (j'y ai déjà vécu, certes il y a longtemps, mais je sais à peu près comment c'est). Ensuite, si j'y vais je me débrouillerai pour ne pas me retrouver dans le 77 : je préfère La Courneuve à la campagne.
Est-ce que tu connais bien le système de mutations dans l'EN? Tu fais des voeux, mais RIEN ne garantit qu'ils seront respectés, donc tu risques quand même de te retrouver dans une ZEP de la campagne parisienne (oxymore, ça, non?).
Larsson a écrit:Désormais, grâce à vous, je sais qu'il y a une donnée aléatoire : l'administration. Mais qu'en est-il des élèves dits "de milieu défavorisé" ? Le témoignage de Lefteris est un peu l'image que je me fais d'un établissement Zep, mais globalement c'est réellement comme ça ? Est-ce que les cours sont plus musclés / sportifs qu'ailleurs ? Je sais que cela tient quand même à l'autorité que l'on a, mais je ne veux pas rouvrir le débat à ce sujet, puisque j'ai déjà (et je continue) à glaner des informations sur les autres fils.
Ca dépend. J'ai testé les élèves de milieu défavorisés dans collègetoutpourri pas classé zep l'an dernier, où je suis encore à mi-temps, et dans nouveaucollège cette année, lui, classé zep. C'est plus simple de faire cours dans cette zep bien géré qu'à collègetoutpourri super mal géré. Il faut être TREEEEEES ferme, mais on peut faire cours. Après, collège zep mal géré, je pense que là, tu oublies être enseignant et tu passes tout de suite à baby-sitter gendarme.
Larsson a écrit:Ensuite, c’est vrai qu'il y a la titularisation, comme le faisait remarquer Mme Prof, mais les IP ne prennent-ils pas en compte le milieu où l'on enseigne ?
:lol!: C'est beau les illusions des jeunes.
Larsson a écrit:Je me demandais aussi, est-ce que les élèves s'en foutent de vous plus que si vous étiez avec des élèves issu d'un meilleur milieu ? est-ce qu'ils travaillent quand on leur dit de travailler ou bien restent-ils les mains dans les poches et les affaires dans le sac ?
Ils ne travaillent pas, mais la valeur travail est inconnue de la plupart des élèves, qu'ils soient en ZEP ou dans des collèges ultra-favorisés. En classe, on arrive à quelque chose, à condition de rester ferme, à la maison, il ne faut pas s'attendre à ce que quoi que ce soit soit fait (même si ce n'est pas une raison pour ne pas donner de leçons/d'exercices pour les 3 qui le feront).
Larsson a écrit:Navré de continuer avec mes questions plus naïves les unes que les autres, mais vos réponses m'apportent déjà un éclairage plus précis de ce qu'est une Zep.
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- IsidoriaDoyen
Déjà une remarque, après un report de stage, je n'ai pas obtenu Créteil qui était mon premier voeu pourtant!! On m'a mis en extension de voeu parce qu'après un report tu es affecté en dernier... et j'ai obtenu Nancy Metz, en zone de grande ruralité. Et franchement, après cette année là je me suis retrouvée dans le 93 en banlieue très chaude, APV EP1 tout le toutim, je ne sais pas si la grande ruralité n'est pas pire que la "ZEP".
Quatre ans là-bas, c'est dur, parfois ça pleure en salle des profs mais une énergie incroyable, des volontés de fer, des gamins durs mais reconnaissants, une équipe soudée parce que t'as pas trop le choix...
Maintenant que je travaille en lycée français à l'étranger, je regrette parfois la vitalité de cet établissement qui fait pourtant bien souvent parler de lui...
Quatre ans là-bas, c'est dur, parfois ça pleure en salle des profs mais une énergie incroyable, des volontés de fer, des gamins durs mais reconnaissants, une équipe soudée parce que t'as pas trop le choix...
Maintenant que je travaille en lycée français à l'étranger, je regrette parfois la vitalité de cet établissement qui fait pourtant bien souvent parler de lui...
- MalagaModérateur
Si tu demandes le 93, tu auras le 93. En revanche, si tu demandes le 94, tu risques de te retrouver dans le 77 car beaucoup de monde souhaite aller dans le 94.
Lorsque j'étais stagiaire, les formateurs tenaient compte des particularités des établissements de chacun et étaient plus "sévères" avec les stagiaires qui étaient dans des établissements plus faciles. Je me souviens qu'une de mes copines, stagiaire dans un établissement très dur du 94, avait des élèves qui jetaient des chaises en cours. Quand les formateurs sont venus la voir, ils ont beaucoup relativisé les "problèmes de comportement" de ces élèves, sachant pertinemment qu'elle faisait comme elle le pouvait.
Enfin, oui, les cours seront plus sportifs qu'ailleurs. Les élèves, en règle générale, testent les nouveaux profs. Les élèves de ZEP n'échappent pas à cette généralité mais ils le font souvent avec encore plus de vigueur. Maintenant, comme beaucoup l'ont dit, si l'administration tient la route, cela change beaucoup les choses.
Lorsque j'étais stagiaire, les formateurs tenaient compte des particularités des établissements de chacun et étaient plus "sévères" avec les stagiaires qui étaient dans des établissements plus faciles. Je me souviens qu'une de mes copines, stagiaire dans un établissement très dur du 94, avait des élèves qui jetaient des chaises en cours. Quand les formateurs sont venus la voir, ils ont beaucoup relativisé les "problèmes de comportement" de ces élèves, sachant pertinemment qu'elle faisait comme elle le pouvait.
Enfin, oui, les cours seront plus sportifs qu'ailleurs. Les élèves, en règle générale, testent les nouveaux profs. Les élèves de ZEP n'échappent pas à cette généralité mais ils le font souvent avec encore plus de vigueur. Maintenant, comme beaucoup l'ont dit, si l'administration tient la route, cela change beaucoup les choses.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
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- aide au logement pour un stagiaire en région parisienne
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