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Iphigénie
Prophète

Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par Iphigénie Mer 27 Avr 2016 - 14:10
Rendash a écrit:
arth75 a écrit: :lol:
Je supporte assez mal:
_ Ceux qui sont persuadés d'être au top et qui passent leur temps à pérorer, alors qu'ils disent (et font) pas mal de connerie (peut-être que c'est une détestation liée à "l'effet miroir", car je ne suis pas particulièrement connu pour mon humilité).
_ Ceux qui ont baissé les bras (c'est leur droit) et qui clament à droite et à gauche qu'il n'y a rien à faire avec les élèves qu'on a et qu'il faut pas s'emmerder. Ces dernières années, on en recrute beaucoup parmi les néotits, ce qui me désole (il n'est pas impossible que je sois atteint du syndrome du vieux con). Ce genre de discours trouve beaucoup d'écho en salle des professeurs (mon petit enfer privé que je m'inflige le moins possible), et promotion oblige, le nombre de collègues de cette nature a tendance à croître.

Finalement, ceux qui font le boulot de façon alimentaire ont tendance à être mes préférés. Mais pour moi, ce n'est pas incompatible avec la conscience professionnelle.

Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 2252222100

On devrait faire une pétition sur la question.
Finalement, plus qu'un métier de fainéants, c'est un métier de menteurs...
Elaïna
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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par Elaïna Mer 27 Avr 2016 - 14:11
On en revient donc aux fondamentaux : chacun s'occupe de ses élèves et de son c*l Smile

Blague à part, job alimentaire oui, mais je serai contente de retrouver mes secondes, la semaine prochaine. Mes secondes nuls mais toujours motivés : on va étudier l'Annonciation de Léonard : "ouaaaaiiiis". On va voir les croisades "ouaaaaaiiiiiis". On va voir comment est né le protestantisme "ouaaaaaaiiiiiis".
En revanche revoir la tronche de mes premières SSI me file de l'urticaire. Preuve que fainéantise n'est pas indifférence.

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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.

Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered

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Rendash
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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par Rendash Mer 27 Avr 2016 - 14:13
Elaïna a écrit:On en revient donc aux fondamentaux : chacun s'occupe de ses élèves et de son c*l Smile


yesyes Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 2252222100
Dimka
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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par Dimka Mer 27 Avr 2016 - 14:15
Canardo a écrit:
Bien sûr, l'équivalence "pas motivé par son boulot = fainéant" est abusive mais ce que j'expliquais dans un post précédent, c'est qu'on fait quand même un métier particulier en ce sens qu'il est possible de très peu travailler et que cela passe crème. J'ai vu des collègues préparer des cours le matin même en photocopiant à la va-vite des pages de manuel, j'en ai vu d'autres avec trois notes à la fin du trimestre, des profs de français ou de maths qui n'avaient que 4 classes. Et pourtant, ils ont payés pareil donc n'ont pas de pression particulière pour en faire plus. Alors bien sûr, on pourrait rétorquer que les notes, ça ne fait pas tout, qu'il existe de très bon profs qui sont des branleurs, sans doute, mais en règle générale, c'est faux; ce sont souvent les pires. Les élèves marchent à la carotte ; à moins d'avoir des petits anges, si tu ne donnes pas des contrôles régulièrement, ils ne s’entraînent pas et ne travaillent pas chez eux ; c'est aussi simple que ça. Si on arrive avec un cours préparé au dernier moment, on maîtrise moins bien son sujet et cela s'en ressent, c'est pas un scoop. Donc pour revenir à l'idée de départ, les profs les moins motivés peuvent facilement basculer dans la fainéantise parce qu'hormis leur conscience professionnelle, rien ne les oblige vraiment à se bouger. D'ailleurs, n'importe qui l'a expérimenté: quand on est fatigué ou quand qqch nous occupe fortement l'esprit, on a tendance à se laisser aller niveau boulot; c'est humain. Là où à mon avis, ça pose problème, c'est quand c'est sur toute l'année, sur toute une carrière. C'est quand "l'accomplissement de la tâche pour laquelle ils sont payés" n'est pas fructueux. Le prof en question devient alors un vrai boulet.  
Je ne crois pas.

Déjà, pour prof fainéant, mauvais prof… évidemment qu’il existe des profs fainéants et mauvais. Et il existe des profs bosseurs et mauvais. Et des profs fainéants et bons. Et des profs bosseurs et bons. C’est pour ça qu’on évalue un prof sur le résultat, pas sur ses états d’âmes ou sur le nombre d’heures qu’il passe scotché le cul sur sa chaise devant son bureau. Sinon, chacun va y aller de son petit exemple ou témoignage personnel qui ne signifie rien pour établir une règle globale.

Ensuite, il me semble que prof est typiquement le bon métier alimentaire. Évidemment, je ne dis pas que tous les profs font ça uniquement pour bouffer, et je ne dénigre absolument pas ceux qui ont des motivations plus nobles. Mais pour quelqu’un qui aime et maîtrise sa discipline, ça permet d’avoir un métier où il n’a pas trop à se casser la tête (puisqu’à la base, il maîtrise la discipline qu’il enseigne), même si ce n’est pas forcément folichon (du coup, si on tient à dire qui sera bon ou mauvais prof, j’ai quand même l’impression que la maîtrise disciplinaire, qu’elle soit acquise à la base, ou acquise par un dur travail avant de faire le cours, est plus importante que la quantité de boulot en soi). C’est le débouché parfait pour quelqu’un qui a fait des études types lettres, histoire, musico (ou musique tout court), breton insulaire médiéval (et qui ne déteste pas les gamins, certes)… parce que ça lui permet de réinvestir ses connaissances, et de dégager du temps pour continuer sa passion en dehors.

Par ailleurs, prof est un métier de scène, et en plus un métier de scène où tu dois gérer le public. Plus que la conscience professionnelle (lol…), c’est plutôt cet aspect qui me motivait, quand j’étais prof (et branleur…) : c’est toujours moins fatigant d’avoir une heure de calme qu’une heure de boxon, d’avoir des élèves qui bossent et te respectent, et d’avoir des collègues qui ne te perçoivent pas comme un branleur. Donc en terme d’investissement, ça pèse moins de faire en sorte que ça se passe bien que de ne rien faire en attendant que le temps passe.

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par KrilinXV3 Mer 27 Avr 2016 - 14:17
Elaïna a écrit:On en revient donc aux fondamentaux : chacun s'occupe de ses élèves et de son c*l Smile

Blague à part, job alimentaire oui, mais je serai contente de retrouver mes secondes, la semaine prochaine. Mes secondes nuls mais toujours motivés : on va étudier l'Annonciation de Léonard : "ouaaaaiiiis". On va voir les croisades "ouaaaaaiiiiiis". On va voir comment est né le protestantisme "ouaaaaaaiiiiiis".
En revanche revoir la tronche de mes premières SSI me file de l'urticaire. Preuve que fainéantise n'est pas indifférence.

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Je dis souvent que je me vois comme un auto-entrepreneur avec un statut de fonctionnaire. Après, je suis assez convaincu sur le principe, du fait qu'il faille travailler en équipe (ne serait-ce que pour justifier notre statut... et de ne pas devenir véritablement des auto-entrepreneurs, ce qui nous pend quand même au nez), mais en pratique je ne vois pas comment faire. Plus précisément, je ne vois pas trop avec qui faire, même si j'apprécie la plupart de mes collègues.

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par Elyas Mer 27 Avr 2016 - 14:20
Je me sens très mal à l'aise à la lecture de ce fil. Je fais ce métier par vocation. Cela a toujours été une évidence. J'allais être professeur. Je le suis depuis bientôt 15 ans et ce métier est toujours aussi épanouissant et enrichissant. Je n'en parle pas trop sauf à mes intimes, je comprends que cela paraisse bizarre mais je ne juge pas les gens qui font le travail pour des raisons alimentaires. En revanche, la lecture de ce fil me perturbe. Il faudrait peut-être cesser d'opposer les différents motifs de faire ce métier en dénigrant ceux qui n'ont pas les mêmes raisons de le faire.
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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par InvitéCa Mer 27 Avr 2016 - 14:22
Rendash a écrit:
Canardo a écrit:Disons simplement qu'on peut réagir de manière plus distinguée... Au fait, pourrais-tu préciser à qui tu t'adresses la prochaine fois? Parce que balancer un post en réponse au mien en t'adressant à d'autres personnes, ouais, c'est quand même un peu tiré par les cheveux.
A part ça, je n'ai pas la sensation d'être un missionnaire qui épie les pratiques de mes collègues (j'ai des yeux pour voir, c'est tout) mais il est sûr qu'en amenant le sujet de la fainéantise, on dirait qu'en ce qui te concerne, j'ai touché une corde sensible.  

Je cite la personne quand je réponds à un post précis, en règle générale, et il me semble bien que ce c'est ce que j'ai fait. Si tu n'arrives pas à suivre la conversation, c'est ton problème, je crois : tu demandes des explications, ou tu fais avec, ça te regarde. Tout comme la tonalité de mes posts, d'ailleurs : oui, on peut réagir de façon plus distinguée. Je ne vois pas le rapport avec mes posts :lol:
Pour le reste, oui, j'imagine bien que tu te présentes les choses comme ça, comme tous ceux qui épient et commentent les façons de faire de leurs collègues : je ne connais personne qui aime à se décrire comme une fouine. Il n'en reste pas moins que si l'on veut s'ériger en commentateur et en censeur des façons de faire des autres professeurs, on devient IPR. Elle est là, ma corde sensible : ceux qui ont la prétention de jauger et juger leurs collègues. Que ce soit pour leur fainéantise supposée, ou leurs méthodes, ou que sais-je encore.



Rendash, comment te dire ? Je ne suis pas une fouine. J'ai une vie bien assez remplie pour trouver de l'intérêt à fourrer mon nez dans les affaires des autres. Mais je n'y peux rien si j'observe certaines choses. Le prof de maths de la classe dont je suis prof principal qui a trois notes sur le trimestre pendant toute l'année, je ne trouve pas ça bien. Est-ce à dire que je suis un moralisateur dont la passion est de juger ses semblables? Non, je ne crois pas.

Et je rejoins arth 75 sur ce point : "Ceux qui ont baissé les bras (c'est leur droit) et qui clament à droite et à gauche qu'il n'y a rien à faire avec les élèves qu'on a et qu'il faut pas s'emmerder." Ceux auxquels je pense correspondent tout à fait à ce profil ; pour eux, ce n'est jamais de leur faute mais de celle du système, des élèves etc.

Enfin bref ! Je propose qu'on mette un terme à cette discussion.
Rendash
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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par Rendash Mer 27 Avr 2016 - 14:25
Canardo a écrit:
Rendash, comment te dire ? Je ne suis pas une fouine. J'ai une vie bien assez remplie pour trouver de l'intérêt à fourrer mon nez dans les affaires des autres. Mais je n'y peux rien si j'observe certaines choses. Le prof de maths de la classe dont je suis prof principal qui a trois notes sur le trimestre pendant toute l'année, je ne trouve pas ça bien. Est-ce à dire que je suis un moralisateur dont la passion est de juger ses semblables? Non, je ne crois pas.  

Mais ce ne sont pas tes oignons, tout simplement, la question est juste là :lol:
Tu ne sais rien de la façon dont ce collègue fait ses cours, ou mène ses évaluations, tu ne sais rien de leurs circonstances ni de leur contenu, tu ne sais rien de rien sinon qu'il a mis trois notes dans le trimestre. Tu n'es pas compétent pour juger si c'est suffisant ou pas. Tu n'es compétent pour le faire que dans ta discipline, avec tes classes. Point barre.

C'est aussi simple que ça.
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par JPhMM Mer 27 Avr 2016 - 14:32
Canardo a écrit:Le prof de maths de la classe dont je suis prof principal qui a trois notes sur le trimestre pendant toute l'année, je ne trouve pas ça bien.
En quoi ce n'est pas "bien" (le bien, le mal, tout ça...) d'avoir trois notes par trimestre en maths ?

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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke

Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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par InvitéCa Mer 27 Avr 2016 - 14:35
Dimka a écrit:
Canardo a écrit:
Bien sûr, l'équivalence "pas motivé par son boulot = fainéant" est abusive mais ce que j'expliquais dans un post précédent, c'est qu'on fait quand même un métier particulier en ce sens qu'il est possible de très peu travailler et que cela passe crème. J'ai vu des collègues préparer des cours le matin même en photocopiant à la va-vite des pages de manuel, j'en ai vu d'autres avec trois notes à la fin du trimestre, des profs de français ou de maths qui n'avaient que 4 classes. Et pourtant, ils ont payés pareil donc n'ont pas de pression particulière pour en faire plus. Alors bien sûr, on pourrait rétorquer que les notes, ça ne fait pas tout, qu'il existe de très bon profs qui sont des branleurs, sans doute, mais en règle générale, c'est faux; ce sont souvent les pires. Les élèves marchent à la carotte ; à moins d'avoir des petits anges, si tu ne donnes pas des contrôles régulièrement, ils ne s’entraînent pas et ne travaillent pas chez eux ; c'est aussi simple que ça. Si on arrive avec un cours préparé au dernier moment, on maîtrise moins bien son sujet et cela s'en ressent, c'est pas un scoop. Donc pour revenir à l'idée de départ, les profs les moins motivés peuvent facilement basculer dans la fainéantise parce qu'hormis leur conscience professionnelle, rien ne les oblige vraiment à se bouger. D'ailleurs, n'importe qui l'a expérimenté: quand on est fatigué ou quand qqch nous occupe fortement l'esprit, on a tendance à se laisser aller niveau boulot; c'est humain. Là où à mon avis, ça pose problème, c'est quand c'est sur toute l'année, sur toute une carrière. C'est quand "l'accomplissement de la tâche pour laquelle ils sont payés" n'est pas fructueux. Le prof en question devient alors un vrai boulet.  
Je ne crois pas.

Déjà, pour prof fainéant, mauvais prof… évidemment qu’il existe des profs fainéants et mauvais. Et il existe des profs bosseurs et mauvais. Et des profs fainéants et bons. Et des profs bosseurs et bons. C’est pour ça qu’on évalue un prof sur le résultat, pas sur ses états d’âmes ou sur le nombre d’heures qu’il passe scotché le cul sur sa chaise devant son bureau. Sinon, chacun va y aller de son petit exemple ou témoignage personnel qui ne signifie rien pour établir une règle globale.

Ensuite, il me semble que prof est typiquement le bon métier alimentaire. Évidemment, je ne dis pas que tous les profs font ça uniquement pour bouffer, et je ne dénigre absolument pas ceux qui ont des motivations plus nobles. Mais pour quelqu’un qui aime et maîtrise sa discipline, ça permet d’avoir un métier où il n’a pas trop à se casser la tête (puisqu’à la base, il maîtrise la discipline qu’il enseigne), même si ce n’est pas forcément folichon (du coup, si on tient à dire qui sera bon ou mauvais prof, j’ai quand même l’impression que la maîtrise disciplinaire, qu’elle soit acquise à la base, ou acquise par un dur travail avant de faire le cours, est plus importante que la quantité de boulot en soi). C’est le débouché parfait pour quelqu’un qui a fait des études types lettres, histoire, musico (ou musique tout court), breton insulaire médiéval (et qui ne déteste pas les gamins, certes)… parce que ça lui permet de réinvestir ses connaissances, et de dégager du temps pour continuer sa passion en dehors.

Par ailleurs, prof est un métier de scène, et en plus un métier de scène où tu dois gérer le public. Plus que la conscience professionnelle (lol…), c’est plutôt cet aspect qui me motivait, quand j’étais prof (et branleur…) : c’est toujours moins fatigant d’avoir une heure de calme qu’une heure de boxon, d’avoir des élèves qui bossent et te respectent, et d’avoir des collègues qui ne te perçoivent pas comme un branleur. Donc en terme d’investissement, ça pèse moins de faire en sorte que ça se passe bien que de ne rien faire en attendant que le temps passe.

Je suis globalement d'accord avec tout ce que tu dis, si ce n'est qu'on enlèvera pas de la tête qu'en règle générale, les profs fainéants (mais les vrais fainéants, entendons-nous bien) sont plus mauvais profs que les autres. Je peux me tromper mais ça me semble presque évident.
Mais sinon, je suis bien d'accord, et le côté "métier de scène" est en effet prépondérant ; c'est l'une des principale sources de motivation dans ce boulot : le plaisir de manager toutes ces bonnes bouilles d'élève !
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par Isis39 Mer 27 Avr 2016 - 14:37
J'aime mon métier et heureusement. Il est prenant, fatigant, on travaille beaucoup, etc.
Alors je me dis que si c'est juste un job alimentaire, cela ne doit pas être facile à assumer.
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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par ben2510 Mer 27 Avr 2016 - 14:37
C'est clairement deux de trop.
Depuis que je suis passé au QCM trimestriel, j'ai beaucoup gagné en qualité de vie, en tout cas.


EDIT: je commente, à la suite de JPhMM, sur les trois notes trimestrielles d'un collègue de maths


Dernière édition par ben2510 le Mer 27 Avr 2016 - 14:39, édité 1 fois

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par InvitéCa Mer 27 Avr 2016 - 14:38
JPhMM a écrit:
Canardo a écrit:Le prof de maths de la classe dont je suis prof principal qui a trois notes sur le trimestre pendant toute l'année, je ne trouve pas ça bien.
En quoi ce n'est pas "bien" (le bien, le mal, tout ça...) d'avoir trois notes par trimestre en maths ?

Avec une classe de troisième : non, ce n'est pas bien du tout ! ! ! J'ai expliqué pourquoi plus haut (désolé, la flemme de réexpliquer).
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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par KrilinXV3 Mer 27 Avr 2016 - 14:38
JPhMM a écrit:
Canardo a écrit:Le prof de maths de la classe dont je suis prof principal qui a trois notes sur le trimestre pendant toute l'année, je ne trouve pas ça bien.
En quoi ce n'est pas "bien" (le bien, le mal, tout ça...) d'avoir trois notes par trimestre en maths ?
On consacre trop de temps à l'évaluation. 10 % devrait être un maximum. Trois notes, pourquoi pas.

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par JPhMM Mer 27 Avr 2016 - 14:38
ben2510 a écrit:C'est clairement deux de trop.
Depuis que je suis passé au QCM trimestriel, j'ai beaucoup gagné en qualité de vie, en tout cas.
veneration

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par Rendash Mer 27 Avr 2016 - 14:40
ben2510 a écrit:C'est clairement deux de trop.
Depuis que je suis passé au QCM trimestriel, j'ai beaucoup gagné en qualité de vie, en tout cas.


EDIT: je commente, à la suite de JPhMM, sur les trois notes trimestrielles d'un collègue de maths


Tu pourrais le diviser en trois et gagner encore en qualité de vie :lol:
Ou mettre la note à la tête du client.


Je réponds à ben2510.
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par JPhMM Mer 27 Avr 2016 - 14:40
Canardo a écrit:
JPhMM a écrit:
Canardo a écrit:Le prof de maths de la classe dont je suis prof principal qui a trois notes sur le trimestre pendant toute l'année, je ne trouve pas ça bien.
En quoi ce n'est pas "bien" (le bien, le mal, tout ça...) d'avoir trois notes par trimestre en maths ?

Avec une classe de troisième : non, ce n'est pas bien du tout ! ! ! J'ai expliqué pourquoi plus haut (désolé, la flemme de réexpliquer).
Le pseudo-argument de la carotte était une explication ? :shock:

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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par mistougri Mer 27 Avr 2016 - 14:43
Elyas a écrit:Je me sens très mal à l'aise à la lecture de ce fil. Je fais ce métier par vocation. Cela a toujours été une évidence. J'allais être professeur. Je le suis depuis bientôt 15 ans et ce métier est toujours aussi épanouissant et enrichissant. Je n'en parle pas trop sauf à mes intimes, je comprends que cela paraisse bizarre mais je ne juge pas les gens qui font le travail pour des raisons alimentaires. En revanche, la lecture de ce fil me perturbe. Il faudrait peut-être cesser d'opposer les différents motifs de faire ce métier en dénigrant ceux qui n'ont pas les mêmes raisons de le faire.
je t'envie d'aimer ton métier.Peut être que si mes élèves étaient moins bavards et si je n'appréhendais pas parfois d'aller faire cours, je l'aimerai aussi 😢
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par KrilinXV3 Mer 27 Avr 2016 - 14:44
J'ai la particularité d'avoir des élèves chez qui la note est un excellent vecteur de motivation. Donc j'en ai beaucoup. Mais je vais quand même "profiter" du changement de programme pour briser un peu leur routine. Parce que ça n'est pas aussi efficace que je l'espérais sur le long terme. Et ça résiste assez mal à un changement de professeur (l'année suivante).

C'est un autre débat, en fait. Pour l'an prochain, j'envisage une seule note par trimestre. Voire 0.

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par JPhMM Mer 27 Avr 2016 - 14:44
mistougri fleurs2 fleurs2 fleurs2

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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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par ben2510 Mer 27 Avr 2016 - 14:46
JPhMM a écrit:
ben2510 a écrit:C'est clairement deux de trop.
Depuis que je suis passé au QCM trimestriel, j'ai beaucoup gagné en qualité de vie, en tout cas.
veneration

Je tiens à préciser que j'ai passé beaucoup de temps à préparer mes QCM, la première année.
Mais ça valait la peine !
De plus les élèves s'améliorent chaque année (le fait de savoir précisément sur quoi ils seront évalués, grâce aux grands frères et grandes sœurs, les aide beaucoup).

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par Daphné Mer 27 Avr 2016 - 14:46
Rendash a écrit:
Lefteris a écrit:je regarde faire, eh bien un travaille, les autres glandent, et le niveau sonore monte.

Depuis le temps qu'on le dit, que le niveau monte yesyes

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par ben2510 Mer 27 Avr 2016 - 14:50
Rendash a écrit:
ben2510 a écrit:C'est clairement deux de trop.
Depuis que je suis passé au QCM trimestriel, j'ai beaucoup gagné en qualité de vie, en tout cas.


EDIT: je commente, à la suite de JPhMM, sur les trois notes trimestrielles d'un collègue de maths


Tu pourrais le diviser en trois et gagner encore en qualité de vie :lol:
Ou mettre la note à la tête du client.


Je réponds à ben2510.

Il y a ça : http://home.gna.org/auto-qcm/index.fr

ou ça:


Dernière édition par ben2510 le Mer 27 Avr 2016 - 14:55, édité 1 fois

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Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ? - Page 22 Empty Re: Peut-on enseigner en considérant ce métier comme "alimentaire" ?

par kioupsPBT Mer 27 Avr 2016 - 14:51
Canardo a écrit:Le prof de maths de la classe dont je suis prof principal qui a trois notes sur le trimestre pendant toute l'année, je ne trouve pas ça bien. 

Il fait 3 évaluations par trimestre ou 3 notes apparaissent sur le bulletin ? Ce n'est pas du tout la même chose !

Perso, je mets une note de participation, ça ne me fait plus que 2 évaluations !

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par Fesseur Pro Mer 27 Avr 2016 - 14:51
Isis39 a écrit:Alors je me dis que si c'est juste un job alimentaire, cela ne doit pas être facile à assumer.
C'était mon questionnement initial à l'origine de ce fil.

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par InvitéCa Mer 27 Avr 2016 - 14:52
J'avoue avoir plus qu'un peu contribué au déplacement du sujet...
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