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- gelsomina31Grand Maître
Axel a écrit:adrifab a écrit:Les enseignants commencent vraiment à me gonfler à sans cesse chercher des excuses à ceux qui les agressent ! Un élève gifle cette prof et elle ne porte pas plainte ? Elle ne demande pas l'exclusion définitive de l'élève ? Alors la prochaine fois, qu'elle tende l'autre joue et qu'elle la ferme !
Un peu violent le raccourci, tout de même, non ?
Aussi violent que le ras-le-bol ressenti devant la multiplication des actes de violences (ou de leurs publicités) contre les enseignants, actes qui semblent ne jamais être pris au sérieux par la hiérarchie, les collègues, la police, etc.
Petit exemple perso "bénin" : une mère d'élève a pu entrer dans l'école et venir nous menacer, mon directeur de l'an dernier et moi, de représailles physiques si nous n'arrêtions pas d'emm****er sa fille, à qui nous demandions d'arrêter d'agresser ses camarades. Le directeur n'a pas voulu réagir et moi, j'ai passé ma pause déjeuner au commissariat pour déposer une main courante car je craignais que la mère ne mette ses menaces à execution. Comme cette dernière n'a pas précisé la teneur des coups qu'elle comptait nous infliger, ni la date et l'heure et que c'était la première fois (????) que quelqu'un venait se plaindre d'elle, ma main courante a été enregistrée mais c'est tout. C'EST INADMISSIBLE!!!!
Je me dis qu'au moins, le ou la prof de collège qui devra gérer cette folle furieuse cette année pourra s'appuyer sur ma main courante (je sais, je rêve...)
titecacahouette a écrit:Il n'y a pas que les enseignants en collège et lycée. Parfois c'est un élève de CP qui roue de coups de poing et de coups de pieds son enseignant et la directrice de l'école parce qu'il est juste incontrôlable, personne ne fait rien non plus. Et pourtant, il y en a des gamins qui nous frappent. Quand c'est régulier tu finis par ne même plus appeler les parents (qui ne font rien). Je suis rentrée avec des bleus aux jambes, des morsures aux bras, il me crachait dessus, mais j'ai gardé ça dans l'école.
Un jour j'ai eu un gamin encore plus violent. On a fini par faire un signalement pour enfant violent à l'inspection académique. Rien n'a été fait.
Tout ça pour dire qu'on est tous logés à la même enseigne...
- RoninMonarque
Non parce que ce n'est pas comparable. Entre un gamin de 13 ou 14 ans mal éduqué et un petit de 6 ans qui visiblement souffre de problèmes psy il y a une différence. Ceci étant il existe des orientations à 6 ans en itep pour des élèves vraiment ingérables et des suivis voire des prises en charge complètes en hôpital pour les enfants ( j'y suis).
Mais au-delà de la réponse qui en est faite, si les enseignants eux-mêmes ne réclament pas d'être respectés et si leurs propres représentants trouvent des excuses aux agresseurs, et bien ne nous plaignions pas d'être victimes de violences. Après que la hiérarchie ne soutienne pas c'est un autre problème. Mais que je sache quand un contrôleur se fait agresser ce sont toutes les lignes d'une région qui s'arrêtent, au moins les gens sont au courant que qqch d'anormal s'est passé et la direction ne peut le nier.
Mais minimiser les faits comme le font certains, ce côté chrétien de gauche moi ça me sort par les yeux. Si j'étais l'IA je citerai la syndicaliste et je pourrai dire " voyez ce n'est pas la même chose, ce n'est pas si grave, et puis les parents sont intervenus, allez reprenez le boulot et fermez là".
Que faut-il pour dire stop ? un viol ? un meurtre ? ( m'en fout jsuis pas beau on me violera pas...) le mépris vient aussi de cette lâcheté que ressentent un grand nombre de gamins, de parents, de citoyens.
Mais au-delà de la réponse qui en est faite, si les enseignants eux-mêmes ne réclament pas d'être respectés et si leurs propres représentants trouvent des excuses aux agresseurs, et bien ne nous plaignions pas d'être victimes de violences. Après que la hiérarchie ne soutienne pas c'est un autre problème. Mais que je sache quand un contrôleur se fait agresser ce sont toutes les lignes d'une région qui s'arrêtent, au moins les gens sont au courant que qqch d'anormal s'est passé et la direction ne peut le nier.
Mais minimiser les faits comme le font certains, ce côté chrétien de gauche moi ça me sort par les yeux. Si j'étais l'IA je citerai la syndicaliste et je pourrai dire " voyez ce n'est pas la même chose, ce n'est pas si grave, et puis les parents sont intervenus, allez reprenez le boulot et fermez là".
Que faut-il pour dire stop ? un viol ? un meurtre ? ( m'en fout jsuis pas beau on me violera pas...) le mépris vient aussi de cette lâcheté que ressentent un grand nombre de gamins, de parents, de citoyens.
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- VolubilysGrand sage
Connaissant la politique et la mentalité de l'inspection d'académie où ont lieu les faits. Avec un peu de "chance" on trouvera un faute quelconque aux enseignantes agressées à Buxerolle et on les mutera d'office...
- gelsomina31Grand Maître
Volubilys : et cours profiter de ton WE loin de l'école!
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Fear buildswalls.Hope builds bridges !
« De chacun selon ses forces, à chacun selon ses besoins. »
- gelsomina31Grand Maître
Ronin a écrit:Non parce que ce n'est pas comparable. Entre un gamin de 13 ou 14 ans mal éduqué et un petit de 6 ans qui visiblement souffre de problèmes psy il y a une différence. Ceci étant il existe des orientations à 6 ans en itep pour des élèves vraiment ingérables et des suivis voire des prises en charge complètes en hôpital pour les enfants ( j'y suis).
(...)
Dans les deux cas, les profs se retrouvent démunis et victimes de coups physiques, psy et moraux.
Oui, il y a peut être des enfants orienté en ITEP dès les premiers symptômes mais combien de places sont disponibles pour la demande réelle? Combien de temps pour une prise en charge de l'enfant et de sa famille qui parfois mets des années à accepter de voir le problème en face?
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- RoninMonarque
Je suis d'accord avec toi. Mais là la problématique est plus simple, un ado de 13 ou 14 ans ( et pas un petit qui fait une colère ) gifle un enseignant et personne ne porte plainte, et la syndicaliste nous dit que c'est pas grave et les parents ont bien compris la situation ? je suis désolé mais pour moi il y a une différence. L'âge donc la maturité donc la responsabilité des gamins ne sont pas les mêmes, tout d'abord. Par ailleurs un gosse de six ans qui te frappent peut te faire mal, il y a quand même peu de chances qu'il te mette KO ou te casse la mâchoire. A 13 ou 14 ans certains garçons sont aussi costauds voire plus que des adultes. Pour moi il y a donc une différence à la fois dans la responsabilité du gamin mais aussi dans le danger potentiel. Ceci étant le problème est bien celui de dénoncer la violence ou de la banaliser.
Je ne suis sans doute qu'un gros neuneu, mais ne tant que collègue, quand je lis ce qui s'est produit j'ai envie de soutenir la collègue. Mais ensuite quand je vois que personne ne porte plainte, que c'est pas grave, et que visiblement les enseignants eux-mêmes se font les avocats de leurs agresseurs j'ai envie de dire que merde, qu'ils ne viennent pas se plaindre. Encore une fois je ne suis pas Jésus. On ne peux pas à la fois dénoncer la violence et en même temps jouer les avocats des agresseurs. d'où vient je crois que même des parents ou des citoyens qui nous soutiendraient en temps ordinaire se disent qu'après tout si les profs acceptent de se faire marcher sur la gueule et se font avocats de leurs tourmenteurs...et bien qu'ils se démerdent et souffrent en silence.
Je ne suis sans doute qu'un gros neuneu, mais ne tant que collègue, quand je lis ce qui s'est produit j'ai envie de soutenir la collègue. Mais ensuite quand je vois que personne ne porte plainte, que c'est pas grave, et que visiblement les enseignants eux-mêmes se font les avocats de leurs agresseurs j'ai envie de dire que merde, qu'ils ne viennent pas se plaindre. Encore une fois je ne suis pas Jésus. On ne peux pas à la fois dénoncer la violence et en même temps jouer les avocats des agresseurs. d'où vient je crois que même des parents ou des citoyens qui nous soutiendraient en temps ordinaire se disent qu'après tout si les profs acceptent de se faire marcher sur la gueule et se font avocats de leurs tourmenteurs...et bien qu'ils se démerdent et souffrent en silence.
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- EmeraldiaÉrudit
Idem, je ne suis pas violente mais si je ne touche personne, à l'inverse, on ne me touche pas sinon, je rétorque, je ne vais pas me laisser gifler sans réagir.ysabel a écrit:Ben le jour où un élève lève la main sur moi, il est mort... peu importe ce qui arrive ensuite.
pareil pour un parent...
- EmeraldiaÉrudit
C'est vrai que l'enseignante aurait dû porter plainte mais c'est à se demander si on a l'info dans son intégralité. Vous trouvez que les journalistes font leur travail en l'occurrence ?
On cite ces 3 agressions pour combien de cas passés sous silence ? Je peux vous citer des problèmes qui ont lieu de façon récurrente près de chez moi et ça ne passe pas à la télé...
On cite ces 3 agressions pour combien de cas passés sous silence ? Je peux vous citer des problèmes qui ont lieu de façon récurrente près de chez moi et ça ne passe pas à la télé...
- philannDoyen
Je suis assez d'accord avec Ronin! pour les deux points. Une agression même en primaire est intolérable mais la responsabilité du gamin n'est pas la même à 6 et à 14 ans...le danger non plus!
Dans les cas d'agression verbale ou physique même mineure je suis pour un dépôt de plainte ou au minimum pour une main courante, simplement parce que c'est le rappel à la loi. quand on fait que mettre un mouchoir dessus ou régler la question à l'intérieur de l'établissement on ne fait qu'appliquer l'omerta et la baisse de respect qui s'en suit est normale.
Dans les cas d'agression verbale ou physique même mineure je suis pour un dépôt de plainte ou au minimum pour une main courante, simplement parce que c'est le rappel à la loi. quand on fait que mettre un mouchoir dessus ou régler la question à l'intérieur de l'établissement on ne fait qu'appliquer l'omerta et la baisse de respect qui s'en suit est normale.
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2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- gelsomina31Grand Maître
D'accord avec toi pour la responsabilité de l'élève, qui grandit avec lui.Ronin a écrit:Je suis d'accord avec toi. Mais là la problématique est plus simple, un ado de 13 ou 14 ans ( et pas un petit qui fait une colère ) gifle un enseignant et personne ne porte plainte, et la syndicaliste nous dit que c'est pas grave et les parents ont bien compris la situation ? je suis désolé mais pour moi il y a une différence. L'âge donc la maturité donc la responsabilité des gamins ne sont pas les mêmes, tout d'abord. Par ailleurs un gosse de six ans qui te frappent peut te faire mal, il y a quand même peu de chances qu'il te mette KO ou te casse la mâchoire. A 13 ou 14 ans certains garçons sont aussi costauds voire plus que des adultes. Pour moi il y a donc une différence à la fois dans la responsabilité du gamin mais aussi dans le danger potentiel.
Oui. Ce qui m'inquiète, c'est la violence qui est de plus en plus banalisée quand elle vient des élèves et que, du côté des profs, nous sommes de plus en plus suspectés de violences sur enfant dès que l'on ose demander à un élève d'avoir un comportement correct, sinon poli, à l'école.Ronin a écrit:Ceci étant le problème est bien celui de dénoncer la violence ou de la banaliser.
Il ya encore quelques jours, notre IEN nous a rappelé l'interdit absolu de toucher les élèves au risque de se retrouver au tribunal pénal. Donc quand un élève tombe en récréation, je dois le rassurer/consoler et le soigner à distance (il se soigne lui-même en général). Si des enfants se battent, je dois les séparer sans les toucher mais si je ne les touche pas, on peut me dénoncer pour non assistance à personne en danger, etc...et je précise que je suis en maternelle... allez expliquer à un enfant de maternelle comment tenir son crayon sans le toucher, comment fermer son manteau ou faire ses lacets sans le toucher...
Ronin a écrit:Je ne suis sans doute qu'un gros neuneu, mais ne tant que collègue, quand je lis ce qui s'est produit j'ai envie de soutenir la collègue. Mais ensuite quand je vois que personne ne porte plainte, que c'est pas grave, et que visiblement les enseignants eux-mêmes se font les avocats de leurs agresseurs j'ai envie de dire que merde, qu'ils ne viennent pas se plaindre. Encore une fois je ne suis pas Jésus. On ne peux pas à la fois dénoncer la violence et en même temps jouer les avocats des agresseurs. d'où vient je crois que même des parents ou des citoyens qui nous soutiendraient en temps ordinaire se disent qu'après tout si les profs acceptent de se faire marcher sur la gueule et se font avocats de leurs tourmenteurs...et bien qu'ils se démerdent et souffrent en silence.
Nous sommes donc bien d'accord!
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- gelsomina31Grand Maître
Un gamin de 9 ans (CM1) m'a cassé le nez... par accident mais ça fait quand même très mal (au corps et à la psyché). C'était mon nez ou la gueule de son camarade. J'ai eu la bêtise de ne pas prendre le temps de réfléchir pour savoir ce qui serait le moins grave pour tout le monde et j'ai voulu les séparer au risuqe d'avoir un geste déplacé.philann a écrit:Je suis assez d'accord avec Ronin! pour les deux points. Une agression même en primaire est intolérable mais la responsabilité du gamin n'est pas la même à 6 et à 14 ans...le danger non plus!
Je pense qu'une morsure par un gamin de 4 ans n'est pas mortelle mais elle reste très douloureuse et surtout inacceptable.
philann a écrit:Dans les cas d'agression verbale ou physique même mineure je suis pour un dépôt de plainte ou au minimum pour une main courante, simplement parce que c'est le rappel à la loi. quand on fait que mettre un mouchoir dessus ou régler la question à l'intérieur de l'établissement on ne fait qu'appliquer l'omerta et la baisse de respect qui s'en suit est normale.
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- EmeraldiaÉrudit
De toute façon, vu le nombre d'établissements où on cache déjà l'agression verbale, on fabrique de la délinquance. Après, il ne faut pas s'étonner effectivement que certains passent à l'acte.
- Fernand BraudelNiveau 8
Je ne comprends pas qu'il n'y a pas de demande d'exclusion... pourvu que les faits divers ne soient pas alimentés par un nouvel incident la semaine prochaine!
- kiwiGuide spirituel
Volubilys a écrit:Connaissant la politique et la mentalité de l'inspection d'académie où ont lieu les faits. Avec un peu de "chance" on trouvera un faute quelconque aux enseignantes agressées à Buxerolle et on les mutera d'office...
Exact.
- Reine MargotDemi-dieu
Ronin a écrit:Non parce que ce n'est pas comparable. Entre un gamin de 13 ou 14 ans mal éduqué et un petit de 6 ans qui visiblement souffre de problèmes psy il y a une différence. Ceci étant il existe des orientations à 6 ans en itep pour des élèves vraiment ingérables et des suivis voire des prises en charge complètes en hôpital pour les enfants ( j'y suis).
Mais au-delà de la réponse qui en est faite, si les enseignants eux-mêmes ne réclament pas d'être respectés et si leurs propres représentants trouvent des excuses aux agresseurs, et bien ne nous plaignions pas d'être victimes de violences. Après que la hiérarchie ne soutienne pas c'est un autre problème. Mais que je sache quand un contrôleur se fait agresser ce sont toutes les lignes d'une région qui s'arrêtent, au moins les gens sont au courant que qqch d'anormal s'est passé et la direction ne peut le nier.
Mais minimiser les faits comme le font certains, ce côté chrétien de gauche moi ça me sort par les yeux. Si j'étais l'IA je citerai la syndicaliste et je pourrai dire " voyez ce n'est pas la même chose, ce n'est pas si grave, et puis les parents sont intervenus, allez reprenez le boulot et fermez là".
Que faut-il pour dire stop ? un viol ? un meurtre ? ( m'en fout jsuis pas beau on me violera pas...) le mépris vient aussi de cette lâcheté que ressentent un grand nombre de gamins, de parents, de citoyens.
Pareil. je ne citerai pas de nom mais l'attitude des syndicats ne m'étonne pas. A part le Snalc, tous considèrent que les élèves ne sont pas vraiment responsables et qu'on leur DOIT le passage en 2nde générale, puis en fac (c'est le progrès social, paraît-il), et aussi que l'exclusion n'est pas une solution, puisque l'élève est seulement déplacé ailleurs. Alors que faire? "ah c'est un problème de société". Voila ce que j'ai entendu pendant plusieurs années. et pas question de pensions ou de mesures répressives, n'est-ce pas. ben maintenant on le paie, et moi je suis bien contente de m'être tirée. Marre de ce discours bobo bien pensant.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- BientôtlesudFidèle du forum
Personnellement, je ne comprends pas votre acharnement envers la délégué SNES, je le trouve même très limite avec des généralisations qui frisent le ridicule.
1. Vous n'êtes pas dans l'établissement et jugez de la situation à travers le prisme des médias (John a d'ailleurs rappeler que la personne citée n'était même pas dans l'établissement, c'est donc le journaliste que l'on devrait blâmer...).
2. Étant moi même délégué SNES et ayant du gérer des violences graves (au moins 8 fois donc je pense avoir une certaine expérience en la matière) sur des collègues dans mon établissement, la moindre de choses à faire (et que j'ai toujours fait) est de demander à la collègue agressée son avis avant de m'exprimer publiquement.
Porter plainte est un choix personnel, tout comme le fait de demander la protection juridique. Et, encore une fois pour avoir vécu les choses de près, je ne blâmerai jamais un collègue qui fait la démarche de ne pas porter plainte, le devoir du représentant syndical consistant pour moi à lui décrire ses droits, le conseiller, et surtout respecter son choix (mais après c'est une conception du syndicalisme qui peut se discuter).
Face à la presse, le devoir du représentant syndical est de porter ensuite la voix des collègues.
On peut trouver le message critiquable, en profiter pour critiquer le messager commence à devenir problématique.
3. Lors d'un autre drame très médiatique dans un autre établissement, la salle des professeurs avait décidé de manière démocratique de ne pas s'adresser à la presse à la suite d'une discussion qui les regarde. et bien un membre de l'équipe avait décidé de faire un communiqué de presse au nom de son syndicat, sans prévenir les autres, en généralisant à ses collègues l'avis qu'il y portait. Cela est pour moi davantage problématique.
1. Vous n'êtes pas dans l'établissement et jugez de la situation à travers le prisme des médias (John a d'ailleurs rappeler que la personne citée n'était même pas dans l'établissement, c'est donc le journaliste que l'on devrait blâmer...).
2. Étant moi même délégué SNES et ayant du gérer des violences graves (au moins 8 fois donc je pense avoir une certaine expérience en la matière) sur des collègues dans mon établissement, la moindre de choses à faire (et que j'ai toujours fait) est de demander à la collègue agressée son avis avant de m'exprimer publiquement.
Porter plainte est un choix personnel, tout comme le fait de demander la protection juridique. Et, encore une fois pour avoir vécu les choses de près, je ne blâmerai jamais un collègue qui fait la démarche de ne pas porter plainte, le devoir du représentant syndical consistant pour moi à lui décrire ses droits, le conseiller, et surtout respecter son choix (mais après c'est une conception du syndicalisme qui peut se discuter).
Face à la presse, le devoir du représentant syndical est de porter ensuite la voix des collègues.
On peut trouver le message critiquable, en profiter pour critiquer le messager commence à devenir problématique.
3. Lors d'un autre drame très médiatique dans un autre établissement, la salle des professeurs avait décidé de manière démocratique de ne pas s'adresser à la presse à la suite d'une discussion qui les regarde. et bien un membre de l'équipe avait décidé de faire un communiqué de presse au nom de son syndicat, sans prévenir les autres, en généralisant à ses collègues l'avis qu'il y portait. Cela est pour moi davantage problématique.
- titecacahouetteNiveau 7
Ne jamais toucher un élève ? Je vais direct au tribunal pénal ! Quand un gamin prend les autres pour des punching ball sans aucune raison, je le prend par la main, et je la serre assez fort pour qu'il ne m'échappe pas. Quand un élève entre en crise incontrôlable je lui croise les bras sur le torse, je le maintien fermement et je lui dis à l'oreille que tout va bien, que je suis là pour l'aider. Quand un élève est en larme parce que son papa a quitté la maison et qu'il veut mourir je le prend dans mes bras. Ils sont encore petit. Ils ont besoin du contact. Si je ne dois pas toucher mes élèves alors il faut me les mettre devant un écran et moi devant une caméra.
- gelsomina31Grand Maître
D'accord avec toi. Depuis la rentrée, j'ai chaque jour encouru des poursuites pénales, rien qu'en allant en récréation car je donnais la main à des PS qui sinon couraient vers la grill pour revoir papa et Maman...titecacahouette a écrit:Ne jamais toucher un élève ? Je vais direct au tribunal pénal ! Quand un gamin prend les autres pour des punching ball sans aucune raison, je le prend par la main, et je la serre assez fort pour qu'il ne m'échappe pas. Quand un élève entre en crise incontrôlable je lui croise les bras sur le torse, je le maintien fermement et je lui dis à l'oreille que tout va bien, que je suis là pour l'aider. Quand un élève est en larme parce que son papa a quitté la maison et qu'il veut mourir je le prend dans mes bras. Ils sont encore petits. Ils ont besoin du contact. Si je ne dois pas toucher mes élèves alors il faut me les mettre devant un écran et moi devant une caméra.
Notre IEN locale nous rappelait juste que les parents d'élèves sont de plus en plus procéduriers et, à mots couverts, que la hiérarchie ne nous défendrait pas pour ne pas faire de vagues.
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- arcencielGrand Maître
+10Ronin a écrit:Non parce que ce n'est pas comparable. Entre un gamin de 13 ou 14 ans mal éduqué et un petit de 6 ans qui visiblement souffre de problèmes psy il y a une différence. Ceci étant il existe des orientations à 6 ans en itep pour des élèves vraiment ingérables et des suivis voire des prises en charge complètes en hôpital pour les enfants ( j'y suis).
Mais au-delà de la réponse qui en est faite, si les enseignants eux-mêmes ne réclament pas d'être respectés et si leurs propres représentants trouvent des excuses aux agresseurs, et bien ne nous plaignions pas d'être victimes de violences. Après que la hiérarchie ne soutienne pas c'est un autre problème. Mais que je sache quand un contrôleur se fait agresser ce sont toutes les lignes d'une région qui s'arrêtent, au moins les gens sont au courant que qqch d'anormal s'est passé et la direction ne peut le nier.
Mais minimiser les faits comme le font certains, ce côté chrétien de gauche moi ça me sort par les yeux. Si j'étais l'IA je citerai la syndicaliste et je pourrai dire " voyez ce n'est pas la même chose, ce n'est pas si grave, et puis les parents sont intervenus, allez reprenez le boulot et fermez là".
Que faut-il pour dire stop ? un viol ? un meurtre ? ( m'en fout jsuis pas beau on me violera pas...) le mépris vient aussi de cette lâcheté que ressentent un grand nombre de gamins, de parents, de citoyens.
- WonderWomanBon génie
+1 !philann a écrit:Je suis assez d'accord avec Ronin! pour les deux points. Une agression même en primaire est intolérable mais la responsabilité du gamin n'est pas la même à 6 et à 14 ans...le danger non plus!
Dans les cas d'agression verbale ou physique même mineure je suis pour un dépôt de plainte ou au minimum pour une main courante, simplement parce que c'est le rappel à la loi. quand on fait que mettre un mouchoir dessus ou régler la question à l'intérieur de l'établissement on ne fait qu'appliquer l'omerta et la baisse de respect qui s'en suit est normale.
On peut être compréhensif tout en dressant des limites.
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Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
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- Collège Jules Verne (Cagnes-sur-Mer) : les voitures de l'agent d'accueil et du principal vandalisées au collège en pleine nuit, deux fois en quinze jours.
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