Vincent Peillon va créer un nouvel observatoire de la violence à l'école, qui sera dirigé, comme les deux autres qui existent déjà, par le professeur Debarbieux.

Il paraît que c'est une actualité, alors je répercute l'info :

Vincent Peillon va créer un observatoire de la violence à l'école, avec l'appui du professeur Debarbieux (ça a fait la une du journal de BFM).

Par contre, je suis inquiet : je pensais que Mme Gaudy (DRH au MEN) avait des notes d'ambiance de terrain fiables et précises : elles ne lui parlent pas déjà de la violence scolaire, ces notes d'ambiance de terrain fiables et précises ?

La grande question, apparemment, c'est de savoir si ce sera un observatoire de la violence scolaire ou un observatoire de la violence à l'école.

Le suspense est intense.

Observatoire qui créera dans un délai de trois à six mois (il faut bien s'installer et prendre ses aises) une commission, secondée d'une sous-commission pour trancher définitivement sur le nom que devrait porter cet observatoire.
Observatoire qui, comme d'habitude, s'appuiera sur les statistiques bidonnées du ministère pour nous expliquer que finalement, il n'y a pas tant de problèmes que cela.
La conclusion dudit observatoire, d'ici deux à trois ans, préconisera un supplément de formation pour les personnels qui se seront fait rouer de coups, puisqu'il est bien connu que c'est un défaut de positionnement du professeur qui provoque à tous les coups l'agression.

Observons, observons : il en restera toujours quelque chose.

holderfar a écrit:Observatoire qui créera dans un délai de trois à six mois (il faut bien s'installer et prendre ses aises) une commission, secondée d'une sous-commission pour trancher définitivement sur le nom que devrait porter cet observatoire.
Observatoire qui, comme d'habitude, s'appuiera sur les statistiques bidonnées du ministère pour nous expliquer que finalement, il n'y a pas tant de problèmes que cela.
La conclusion dudit observatoire, d'ici deux à trois ans, préconisera un supplément de formation pour les personnels qui se seront fait rouer de coups, puisqu'il est bien connu que c'est un défaut de positionnement du professeur qui provoque à tous les coups l'agression.

Je serai mort de rire si ce que tu écris n'était pas malheureusement si plausible.

Oui, ça fait rire jaune, et il y a des choses que j'ai entendues quasi mot pour mot de la part de supérieurs hiérarchiques...

Ah oui, original comme mesure!

chouette, on va augmenter les dépenses de l'Etat pour l'éducation ! (mais pas pour les écoles)

Ça a un petit côté voyeur, tous ces observatoires qui comptent les coups et qui ne servent à rien.
Ou peut-être que je fais du mauvais esprit...

Je propose la création d'un observatoire des observatoires.

holderfar a écrit:Observatoire qui créera dans un délai de trois à six mois (il faut bien s'installer et prendre ses aises) une commission, secondée d'une sous-commission pour trancher définitivement sur le nom que devrait porter cet observatoire.
Observatoire qui, comme d'habitude, s'appuiera sur les statistiques bidonnées du ministère pour nous expliquer que finalement, il n'y a pas tant de problèmes que cela.
La conclusion dudit observatoire, d'ici deux à trois ans, préconisera un supplément de formation pour les personnels qui se seront fait rouer de coups, puisqu'il est bien connu que c'est un défaut de positionnement du professeur qui provoque à tous les coups l'agression.

:lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: ah, mais en fait, non ...

Dionysos a écrit:Je propose la création d'un observatoire des observatoires.

+1

Il serait temps de créer un observatoire de Debarbieux.

Mais cela n'existait pas déjà ce truc ... Debarbieux n'était pas déjà à sa tête ?

Éric Debarbieux est Directeur de l'Observatoire international de la violence à l'école depuis 2004.

Désormais, l'observatoire international aura un homologue strictement français !

Éric Debarbieux travaille depuis de nombreuses années sur le thème de la violence à l'école : c'est à ce titre qu'il a été nommé président du conseil scientifique des états généraux de la sécurité à l'école, qui se sont déroulés les 7 et 8 avril 2010 à la Sorbonne, par le Ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel.
L'objectif de ces journées était d'apporter un éclairage sur les causes, les définitions et les évolutions de la violence en milieu scolaire afin de proposer des réponses multiformes sur ce sujet complexe. Ces états généraux de la sécurité à l'école sont une façon de faire le point sur ce que dit la recherche avant une action politique.
Autour d'Éric Debarbieux étaient rassemblés des professionnels de l'éducation et des partenaires institutionnels et associatifs pour échanger et présenter des mesures concrètes afin d'endiguer ce phénomène.
Debarbieux a déjà supervisé quatre conférences mondiales sur le sujet depuis 2001 et dirige depuis cinq ans l’Observatoire international de la violence à l’école. Il considère qu’il faut avant tout travailler sur le long terme pour obtenir des résultats concrets. Pas vraiment adepte de la voie purement répressive, ce dernier aimerait multiplier les partenariats avec les parents d’élèves et ralentir la rotation des enseignants.

source: wikipédia, ici.

Éric Debarbieux est Directeur de l'Observatoire international de la violence à l'école depuis 2004.

Désormais, l'observatoire international aura un homologue strictement français !

D'ailleurs, Eric Debarbieux dirige aussi un observatoire Education et Prévention à Créteil

http://www.vousnousils.fr/2012/02/17/inauguration-dun-observatoire-education-et-prevention-a-creteil-522053

Est-ce le même ? Celui-là n'existe que depuis 2012.

Une nou­velle struc­ture alliant recherche, for­ma­tion et exper­tise, l'Observatoire uni­ver­si­taire inter­na­tio­nal Education et Prévention (OUIEP), créé au sein de l'université Paris-Est Créteil (Upec), a été inau­gu­rée ven­dredi à Créteil, en pré­sence de son direc­teur Eric Debarbieux.

"Cet obser­va­toire, ori­gi­nal, est un peu un ovni. Ni labo­ra­toire ni unité de for­ma­tion, c'est une struc­ture qui a fon­da­men­ta­le­ment voca­tion à rayon­ner", a déclaré la pré­si­dente de l'Upec, Simone Bonnafous, qui a porté en cinq ans "un pro­jet de grand pôle éduca­tion et for­ma­tion" dans son université.

"La recherche sur l'éducation n'a pas en France la renom­mée et la recon­nais­sance qu'elle a dans d'autres pays, comme en Europe du Nord. C'est injuste au regard de l'importance que revêt l'éducation dans nos socié­tés", a ajouté Mme Bonnafous.

L'objet de l'OUIEP est "l'étude de la pré­ven­tion comme moyen de trans­for­ma­tion des condi­tions d'éducation et comme outil de trai­te­ment d'un cer­tain nombre de pro­blèmes sociaux".

L'aspect ori­gi­nal de l'observatoire réside dans le fait que, outre la for­ma­tion et la recherche, il fera des exper­tises pour des ins­ti­tu­tions, locales et inter­na­tio­nales. Il s'agit de "mettre la recherche à l'épreuve du ter­rain", a résumé Benjamin Moignard, codi­rec­teur de l'OUIEP.

Après 20 ans à l'université Bordeaux-2, M. Debarbieux entame avec l'OUIEP un nou­veau pro­jet qu'il a placé sous le signe du "prag­ma­tisme solidaire".

"Assumer des moti­va­tions com­pas­sion­nelles et res­ter scien­ti­fique", tels sont les cre­dos de M. Debarbieux, qui avait fondé l'Observatoire inter­na­tio­nal de la vio­lence à l'école et qui est aussi depuis 2010 pré­sident du conseil scien­ti­fique des "états géné­raux de la sécu­rité à l'école", créés par le ministre de l'Education natio­nale Luc Chatel.

Outre MM. Debarbieux et Moignard, les enseignants-chercheurs Dieynébou Fofana, Marie-Pierre Mackiewicz et Pierrine Robin vont coor­don­ner les acti­vi­tés de l'OUIEP (sécu­rité à l'école, droits des enfants, parentalité...).

Lors de l'inauguration, Mme Bonnafous a qua­li­fié de "catas­trophe" la réforme de la for­ma­tion des ensei­gnants. "On a rem­placé quelque chose qui devait être réformé mais qui avait ses ver­tus, par rien", a résumé M. Debarbieux.

Quand je lis tout ça, je me demande si l'inaction contre la violence scolaire n'est pas voulue. Il faut bien offrir des maroquins aux copains...

Ai-je mal compris, ou bien Eric Debarbieux va diriger un 3eme observatoire de la violence scoalire en plus des deux premiers qu'il dirige déjà ?

John a écrit:Il paraît que c'est une actualité, alors je répercute l'info :

Vincent Peillon va créer un observatoire de la violence à l'école, avec l'appui du professeur Debarbieux (ça a fait la une du journal de BFM)..

Miséricorde !

Ben oui c'est la preuve que le gouvernement agit, il crée des commissions, si ça c'est pas de l'action politique bien sentie, je suis sûr que les élèves violents commencent déjà à raser les murs !

Ronin a écrit:Ben oui c'est la preuve que le gouvernement agit, il crée des commissions, si ça c'est pas de l'action politique bien sentie, je suis sûr que les élèves violents commencent déjà à raser les murs !

Les élèves rasent les murs, et le gouvernement rase gratis.

John a écrit:Ai-je mal compris, ou bien Eric Debarbieux va diriger un 3eme observatoire de la violence scolaire en plus des deux premiers qu'il dirige déjà ?

On a compris la même chose...

Il devrait donc observer les mêmes choses, tirer les mêmes conclusions, refaire les mêmes propositions et le ministre redira que la violence à l'école est intolérable!

John a écrit:

"Cet obser­va­toire, ori­gi­nal, est un peu un ovni. Ni labo­ra­toire ni unité de for­ma­tion, c'est une struc­ture qui a fon­da­men­ta­le­ment voca­tion à rayon­ner", a déclaré la pré­si­dente de l'Upec, Simone Bonnafous, qui a porté en cinq ans "un pro­jet de grand pôle éduca­tion et for­ma­tion" dans son université.

"La vérité est ailleurs."

Si on les envoyait étudier la question sur Mars, histoire de relancer la recherche spatiale?

Lu dans les Echos : nous sommes sauvés !

Il existe actuellement en France un Observatoire international de la violence à l'école, présidé par le professeur Eric Debarbieux, mais il ne dépend pas du ministère, a souligné M. Peillon . L'idée est de créer « une nouvelle entité », a expliqué à l'AFP Eric Debarbieux, qui va la diriger.

« Ce ne sera pas quelque chose de théorique », il s'agit au contraire de voir « comment on transmet la connaissance sur la violence à l'école dans l'action publique, au niveau national, académique, local. C'est la connaissance au service de l'action », a-t-il précisé. M. Debarbieux est « réputé dans le monde entier », a souligné M. Peillon sur BFMTV. Le professeur va présenter jeudi une enquête sur la violence scolaire à l'école primaire.

Eric Debarbieux va donc bien diriger à lui tout seul trois observatoires sur la violence scolaire.

Mais il faut bien arriver à boucler les fins de mois! C'est le jeu ma pauv' Lucette... :Lool: