- pmhNiveau 2
"Un ami sûr se révèle dans l'adversité."
Cicéron, De l'amitié (1er siècle av. J.C.).
"Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : '"Parce que c'était lui, parce que c'était moi."
Michel de Montaigne, Les Essais (1595).
"Veiller sur l'état de l'amitié est un devoir. Penser à l'autre, savoir être présent quand il le faut, avoir les mots et les gestes qu'il faut, faire preuve de constance dans la fidélité, c'est cela l'amitié, et c'est rare."
Tahar Ben Jelloun, Éloge de l'amitié (1994).
Cicéron, De l'amitié (1er siècle av. J.C.).
"Si on me presse de dire pourquoi je l'aimais, je sens que cela ne se peut exprimer qu'en répondant : '"Parce que c'était lui, parce que c'était moi."
Michel de Montaigne, Les Essais (1595).
"Veiller sur l'état de l'amitié est un devoir. Penser à l'autre, savoir être présent quand il le faut, avoir les mots et les gestes qu'il faut, faire preuve de constance dans la fidélité, c'est cela l'amitié, et c'est rare."
Tahar Ben Jelloun, Éloge de l'amitié (1994).
- InvitéMAFidèle du forum
"Qu'un ami véritable est une douce chose!
Il cherche vos besoins au fond de votre coeur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
Un songe, un rien, tout lui fait peur
Quand il s'agit de ce qu'il aime. "
Jean De La Fontaine, Les Deux Amis
ça existe?
Il cherche vos besoins au fond de votre coeur ;
Il vous épargne la pudeur
De les lui découvrir vous-même.
Un songe, un rien, tout lui fait peur
Quand il s'agit de ce qu'il aime. "
Jean De La Fontaine, Les Deux Amis
ça existe?
- User5899Demi-dieu
"Dos - Partie de votre ami que vous avez le privilège de contempler quand vous êtes dans l'ennui."
"Amitié - Bateau suffisamment grand pour transporter deux personnes quand il fait beau, mais une seule en cas de mauvais temps."
(Ambrose BIERCE, traduit du Dictionnaire du Diable)
"Amitié - Bateau suffisamment grand pour transporter deux personnes quand il fait beau, mais une seule en cas de mauvais temps."
(Ambrose BIERCE, traduit du Dictionnaire du Diable)
- AnacycliqueÉrudit
Ce qui marque profondément :
"Donec eris felix, multos amicos numerabis ; tempora si fuerint nubila, solus eris"
« Tant que tu seras heureux, tu compteras beaucoup d'amis. Si le ciel se couvre de nuages, tu seras seul. »
"Donec eris felix, multos amicos numerabis ; tempora si fuerint nubila, solus eris"
« Tant que tu seras heureux, tu compteras beaucoup d'amis. Si le ciel se couvre de nuages, tu seras seul. »
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"Faire ce que l'on dit et dire ce que l'on fait. Passer aux actes afin de faire sa part."
- MrBrightsideEmpereur
- MagpieExpert
Les Amis inconnus
Il vous naît un poisson qui se met à tourner
Tout de suite au plus noire d'une lame profonde,
Il vous naît une étoile au-dessus de la tête,
Elle voudrait chanter mais ne peut faire mieux
Que ses soeurs de la nuit les étoiles muettes.
Il vous naît un oiseau dans la force de l'âge,
En plein vol, et cachant votre histoire en son coeur
Puisqu'il n'a que son cri d'oiseau pour la montrer.
Il vole sur les bois, se choisit une branche
Et s'y pose, on dirait qu'elle est comme les autres.
Où courent-ils ainsi ces lièvres, ces belettes,
Il n'est pas de chasseur encor dans la contrée,
Et quelle peur les hante et les fait se hâter,
L'écureuil qui devient feuille et bois dans sa fuite,
La biche et le chevreuil soudain déconcertés ?
Il vous naît un ami, et voilà qu'il vous cherche
Il ne connaîtra pas votre nom ni vos yeux
Mais il faudra qu'il soit touché comme les autres
Et loge dans son coeur d'étranges battements
Qui lui viennent de jours qu'il n'aura pas vécus.
Et vous, que faites-vous, ô visage troublé,
Par ces brusques passants, ces bêtes,ces oiseaux,
Vous qui vous demandez, vous, toujours sans nouvelles
"Si je croise jamais un des amis lointains
Au mal que je lui fis vais-je le reconnaître ?"
Pardon pour vous, pardon pour eux, pour le silence
Et les mots inconsidérés,
Pour les phrases venant de lèvres inconnues
Qui vous touchent de loin comme balles perdues,
Et pardon pour les fronts qui semblent oublieux.
Jules Supervielle.
Le Forçat innocent - Gallimard.
Ces deux strophes me renversent...
Il vous naît un poisson qui se met à tourner
Tout de suite au plus noire d'une lame profonde,
Il vous naît une étoile au-dessus de la tête,
Elle voudrait chanter mais ne peut faire mieux
Que ses soeurs de la nuit les étoiles muettes.
Il vous naît un oiseau dans la force de l'âge,
En plein vol, et cachant votre histoire en son coeur
Puisqu'il n'a que son cri d'oiseau pour la montrer.
Il vole sur les bois, se choisit une branche
Et s'y pose, on dirait qu'elle est comme les autres.
Où courent-ils ainsi ces lièvres, ces belettes,
Il n'est pas de chasseur encor dans la contrée,
Et quelle peur les hante et les fait se hâter,
L'écureuil qui devient feuille et bois dans sa fuite,
La biche et le chevreuil soudain déconcertés ?
Il vous naît un ami, et voilà qu'il vous cherche
Il ne connaîtra pas votre nom ni vos yeux
Mais il faudra qu'il soit touché comme les autres
Et loge dans son coeur d'étranges battements
Qui lui viennent de jours qu'il n'aura pas vécus.
Et vous, que faites-vous, ô visage troublé,
Par ces brusques passants, ces bêtes,ces oiseaux,
Vous qui vous demandez, vous, toujours sans nouvelles
"Si je croise jamais un des amis lointains
Au mal que je lui fis vais-je le reconnaître ?"
Pardon pour vous, pardon pour eux, pour le silence
Et les mots inconsidérés,
Pour les phrases venant de lèvres inconnues
Qui vous touchent de loin comme balles perdues,
Et pardon pour les fronts qui semblent oublieux.
Jules Supervielle.
Le Forçat innocent - Gallimard.
Ces deux strophes me renversent...
- InfinimentHabitué du forum
Tu aurais pu vivre encore un peu
Pour notre bonheur pour notre lumière
Avec ton sourire avec tes yeux clairs
Ton esprit ouvert ton air généreux
Tu aurais pu vivre encore un peu
Mon fidèle ami mon copain mon frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux
Tu aurais pu vivre encore un peu
T'aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l'eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers l'été faisait feu
T'aurais pu rêver encore un peu
Sous mon châtaignier à l'ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue
T'aurais pu rêver encore un peu
Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes boules peuchère
Aujourd'hui sans toi comment va-t-on faire
Dans notre triplette on n'est plus que deux
Tu aurais pu jouer encore un peu
Ne pas t'en aller sans qu'on ait pu faire
A ces rigolos mordre la poussière
Avec un enjeu du tonnerre de Dieu
Tu aurais pu jouer encore un peu
On aurait pu rire encore un peu
Avec les amis des soirées entières
Sur notre terrasse aux roses trémières
Parfumée d'amour d'histoires et de jeux
On aurait pu rire encore un peu
Et dans la beauté des choses éphémères
Caresser nos femmes et lever nos verres
Sans s'apercevoir qu'on était heureux
On aurait pu rire encore un peu
Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m'imposer d'écrire ces vers
Toi qui savais bien mon ami si cher
A quel point souvent je suis paresseux
Tu aurais pu vivre encore un peu
Jean Ferrat, Tu aurais pu vivre
Pour notre bonheur pour notre lumière
Avec ton sourire avec tes yeux clairs
Ton esprit ouvert ton air généreux
Tu aurais pu vivre encore un peu
Mon fidèle ami mon copain mon frère
Au lieu de partir tout seul en croisière
Et de nous laisser comme chiens galeux
Tu aurais pu vivre encore un peu
T'aurais pu rêver encore un peu
Te laisser bercer près de la rivière
Par le chant de l'eau courant sur les pierres
Quand des quatre fers l'été faisait feu
T'aurais pu rêver encore un peu
Sous mon châtaignier à l'ombre légère
Laisser doucement le temps se défaire
Et la nuit tomber sur la vallée bleue
T'aurais pu rêver encore un peu
Tu aurais pu jouer encore un peu
Au lieu de lâcher tes boules peuchère
Aujourd'hui sans toi comment va-t-on faire
Dans notre triplette on n'est plus que deux
Tu aurais pu jouer encore un peu
Ne pas t'en aller sans qu'on ait pu faire
A ces rigolos mordre la poussière
Avec un enjeu du tonnerre de Dieu
Tu aurais pu jouer encore un peu
On aurait pu rire encore un peu
Avec les amis des soirées entières
Sur notre terrasse aux roses trémières
Parfumée d'amour d'histoires et de jeux
On aurait pu rire encore un peu
Et dans la beauté des choses éphémères
Caresser nos femmes et lever nos verres
Sans s'apercevoir qu'on était heureux
On aurait pu rire encore un peu
Tu aurais pu vivre encore un peu
Ne pas m'imposer d'écrire ces vers
Toi qui savais bien mon ami si cher
A quel point souvent je suis paresseux
Tu aurais pu vivre encore un peu
Jean Ferrat, Tu aurais pu vivre
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Ah ! la belle chose, que de savoir quelque chose !
- InvitéMAFidèle du forum
ooooooooooooooh Magpie...
Ces strophes me transpercent...
...
Ces strophes me transpercent...
...
- User17706Bon génie
Salluste: idem uelle atque idem nolle, ea demum firma amicitia est (De Coniuratione Catilinæ, xx). (Souvent attribué à Cicéron, chez qui l'on trouve, il est vrai, des formules comparables.)
Pour paraphraser: «vouloir les mêmes choses, refuser les mêmes choses, c'est là la véritable amitié.»
Pour paraphraser: «vouloir les mêmes choses, refuser les mêmes choses, c'est là la véritable amitié.»
- pmhNiveau 2
PauvreYorick a écrit:Salluste: idem uelle atque idem nolle, ea demum firma amicitia est (De Coniuratione Catilinæ, xx). (Souvent attribué à Cicéron, chez qui l'on trouve, il est vrai, des formules comparables.)
Pour paraphraser: «vouloir les mêmes choses, refuser les mêmes choses, c'est là la véritable amitié.»
C'est souvent vrai...
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"La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute."
Montaigne
"He conocido lo que ignoran los griegos: la incertidumbre."
Jorge Luis Borges
- VicomteDeValmontGrand sage
« Un ami, c'est quelqu'un qui sait tout de toi, et qui t'aime quand même. »
Kin Hubbard
« Il est des nœuds secrets, il est des sympathies
Dont par le doux rapport les âmes assorties
S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer
Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer. »
Corneille
« Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude. »
Balzac
« Chacun se dit ami ; mais fol qui s'y repose :
Rien n'est plus commun que ce nom,
Rien n'est plus rare que la chose. »
La Fontaine
« Mais l'amitié demande un peu plus de mystère,
Et c'est assurément en profaner le nom
Que de vouloir le mettre à toute occasion. »
Molière
Kin Hubbard
« Il est des nœuds secrets, il est des sympathies
Dont par le doux rapport les âmes assorties
S'attachent l'une à l'autre et se laissent piquer
Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer. »
Corneille
« Ce qui rend les amitiés indissolubles et double leur charme est un sentiment qui manque à l'amour : la certitude. »
Balzac
« Chacun se dit ami ; mais fol qui s'y repose :
Rien n'est plus commun que ce nom,
Rien n'est plus rare que la chose. »
La Fontaine
« Mais l'amitié demande un peu plus de mystère,
Et c'est assurément en profaner le nom
Que de vouloir le mettre à toute occasion. »
Molière
- pmhNiveau 2
En l'amitié, c'est une chaleur générale et universelle, tempérée au demeurant et égale, une chaleur constante et rassise, toute douceur et polissure, qui n'a rien d'âpre et de poignant.
Montaigne, Essais, livre I, chapitre 28.
Montaigne, Essais, livre I, chapitre 28.
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"La parole est moitié à celui qui parle, moitié à celui qui écoute."
Montaigne
"He conocido lo que ignoran los griegos: la incertidumbre."
Jorge Luis Borges
- KimberliteExpert
Desproges a écrit:La caractéristique principale d'un ami est sa capacité à vous décevoir.
Desproges a écrit:Les amis se comptent sur les doigts de la main du baron Empain, voire de Django Reinhardt, pour les plus misanthropes.
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