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- GrypheMédiateur
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Des constats classiques.
Des pistes de solutions qui ne font pas forcément consensus me semble-t-il.
Des constats classiques.
Des pistes de solutions qui ne font pas forcément consensus me semble-t-il.
Education nationale
Zéro pointé
Le collège, maillon faible du système éducatif français
> Journal numérique
C’est l’un des sujets sur lequel le nouveau ministre de l’Education nationale s’est le moins exprimé, alors qu’il s’agit sans doute du dossier plus sensible. Le collège, institution hybride et récente, coincé entre les deux piliers de la république que sont l’école primaire et le lycée. Et si tout se jouait justement dans cet établissement qui accueille les jeunes de 11 à 15 ans pour la dernière phase de leur scolarité obligatoire : La consolidation des connaissances de base, mais aussi une orientation déterminante pour leur parcours professionnel. Pourtant le collège n’a jamais semblé aussi mal armé pour faire face à ses défis.
Mal défini dans son positionnement, il propose en fin de cycle une orientation plus subie que choisie. La défaillance de ce maillon central dans la chaîne éducative comporte de lourdes conséquences. Elle favorise les sorties du système sans diplôme mais dirige également vers l’enseignement général ; puis universitaire, des milliers jeunes dont on ne fait que retarder l’échec. A des années lumières de l’esprit de ses fondateurs, le collège risque aujourd’hui d’être le lieu où débute le processus d’exclusion.
La scène se déroule en classe de sixième. Pendant cinquante bonnes minutes, le professeur de français explique et lit avec force implication un passage de L’Avare. Après la célèbre tirade : “Ma casette, ma cassette !”, un élève laisse tomber, un rien désabusé : “Tout ça pour une cassette vidéo à trois euros !” “Un cours entier sur une confusion totale”, regrette, avec un soupçon d’amertume, l’inspecteur d’académie présent ce jour-là dans la salle de classe. Et si le terme confusion était justement celui qui caractérisait le plus, aujourd’hui, ce maillon essentiel de la chaîne éducative qu’est le collège ? Sa mission semble claire sur le papier, mais bien floue dans la réalité. Ses rythmes n’ont jamais paru aussi mal adaptés à ceux des élèves. Quant aux professeurs, ils tentent de faire le grand écart entre le respect des programmes et une population hétérogène, dans laquelle les plus en difficulté ont bien peu de chance d’être repêchés par l’institution elle-même.
“Le socle commun de connaissances et de compétences”
Péché de jeunesse, pourrait-on être tenté de diagnostiquer en premier lieu. Le collège, tel que le fréquentent aujourd’hui 3,2 millions d’élèves, de la sixième à la troisième, n’existe que depuis 1975 et l’instauration d’un collège unique. L’école élémentaire de Jules Ferry est née en 1881 et le lycée date de 1833. Jusque dans les années 1960, les enfants de 11 à 15 ans suivent des itinéraires différents suivant leurs origines sociales et leurs aptitudes, les mieux nés empruntent la voie royale qui les mène au lycée puis à l’université ou aux grandes écoles. Pour les autres, il s’agit d’un sas avant de suivre un enseignement professionnel. La rupture vient en 1974, avec Valéry Giscard d’Estaing. Dans son programme présidentiel, il prévoit déjà un collège unique où seraient accueillis tous les élèves et qui ne pourrait fonctionner que si l’on met en place un socle commun de connaissances.
“Nous avions auparavant un système de filtres qui imposait d’abord un examen d’entrée en sixième puis le BEPC, épreuve très sélective qui ouvrait les portes du lycée, et enfin deux baccalauréats. Tout cela fonctionnait comme une scandaleuse machine de reproduction sociale. Brutalement, deux filtres ont sauté, à l’entrée et à la sortie du collège unique”, analyse le linguiste Alain Bentolila, par ailleurs membre d’une des commissions de concertation créées par le ministre Vincent Peillon, pour réfléchir sur l’avenir du système éducatif.
Depuis 1975, le collège, sans doute en raison de son jeune âge, n’a pas vécu de réformes importantes, quand l’école maternelle, le primaire et le lycée ont connu des changements pour s’adapter à leur environnement.
Tout au plus Lionel Jospin, puis François Fillon, ont tenu à réaffirmer la notion de collège unique et de “socle commun de connaissances et de compétences”. En clair : les acquis que doit posséder tout élève de 15 ans à l’issue de la classe de troisième et quelle que soit son orientation future. Une loi adoptée en 2009 indique précisément les sept compétences dans lesquelles les acquis des collégiens doivent être validés. Cela va de la maîtrise de la langue française à l’autonomie et l’esprit d’initiative en passant par la maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication, ou encore la pratique d’une langue vivante étrangère.
Mission unique, populations hétérogènes
Comment néanmoins parvenir à un socle commun de compétences lorsque le collège accueille aujourd’hui des populations très différentes ? “15 % des élèves arrivent en sixième dans une situation qui ne leur permet pas de réussir et les enseignants ne savent pas quoi faire d’enfants qui ne sont pas au niveau”, constate un inspecteur d’académie de la région Ile-de-France. Dans leur jargon, les profs qualifient ces collégiens en grande difficulté de “noyau dur de l’échec scolaire”. Une manière de ne pas donner d’illusion à ceux qui pourraient rêver que le collège leur offre une deuxième chance. “Non seulement le collège ne récupère pas les difficultés, mais il a tendance à les aggraver pour certains élèves”, note Jean-Paul Delahaye, inspecteur général d’académie et aujourd’hui conseiller spécial au cabinet du ministre de l’Education nationale, Vincent Peillon.
De fait, le noyau dur d’élèves en situation d’échec scolaire est toujours de 15 % à l’issue de la troisième. Face à cette hétérogénéité des niveaux, le collège, soi-disant unique, fait une sorte de surenchère en multipliant les options. Il propose aujourd’hui des classes à horaires aménagés pour la musique, des classes européennes et l’enseignement du latin. Résultat, on trouve dans les établissements des classes “Camif” presque exclusivement composées d’enfants de profs et de professions libérales. “Nous sommes un des pays d’Europe dans lequel les origines sociales pèsent d’un poids déterminant dans le parcours scolaire. Selon un classement établi par l’OCDE, 16 % des élèves de sixième sont issus de parents appartenant à des CSP + et ils sont 56 % en classes préparatoires”, relève Michel Richard, dirigeant du syndicat des personnels de direction et principal d’un collège de 850 élèves à Versailles (Yvelines).
Sans compter que d’un quartier à l’autre, il est bien difficile de parler de collège unique. “6 % des collèges ont dans leur population scolaire 65 % d’élèves issus de milieux dits défavorisés tandis qu’à l’opposé, 6 % des établissements accueillent une population à plus de 50 % favorisée”, rappelle Jean-Paul Delahaye. De fait, le linguiste Alain Bentolila s’élève contre une institution qui n’est plus en mesure de contribuer à l’ascenseur social. “Face l’hétérogénéité des publics, l’école se contente de reporter les problèmes. Alors que les mots d’ordre devraient être exigence et générosité, nous sommes dans la complaisance et la cruauté. D’abord on refuse de voir les problèmes, ensuite on oriente ceux qui sont en échec vers des filières professionnelles. Les parents ne s’y font jamais et les professeurs concernés rongent leur frein et se désagrègent.”
Positionnement ambigu
Si l’objectif du collège unique semble a priori établi avec le socle commun des connaissances, les gouvernements de droite comme de gauche ne se sont pas vraiment prononcés sur le positionnement du collège dans le parcours scolaire. S’agit-il d’un continuum de l’école primaire dans l’acquisition des méthodes et des connaissances, ou alors de l’antichambre du lycée, censé lui-même conduire à des études supérieures ? La question est d’importance car elle détermine aussi bien le contenu des programmes que la manière dont est pratiquée l’orientation à l’issue de la troisième. Or force est de constater qu’en cinquième ou en seconde, les emplois du temps, le nombre de professeurs ou le choix des options est sensiblement identique : “Le collège a été conçu comme un petit lycée et les élèves des milieux sociaux défavorisés ne comprennent pas ces codes”, regrette Philippe Guittet, proviseur de la cité scolaire Carnot (Paris XVIIe).
Un navire amiral qui comprend un collège, un lycée et une dizaine de classes préparatoires, soit un ensemble de plus de 2 000 élèves et 180 profs. Ce “petit lycée” s’adresse tout de même à des élèves de 11 ans, issus d’une organisation avec une classe unique et un enseignant unique. Du jour au lendemain, ils se retrouvent à changer de lieu et de prof à chaque heure et à devoir gérer de manière autonome leur temps. Le tout sans y avoir été préparé, hormis durant la journée porte ouverte, organisée chaque année pour les élèves de CM2 avant leur entrée en sixième. C’est sans doute pour amortir cette rupture école/collège que des voix s’élèvent pour rapprocher la classe de sixième du CM2. Alain Bentolila va même jusqu’à prôner une réintégration de la première année de collège dans le cycle élémentaire : “Faisons de la sixième une variable d’ajustement avec une véritable évaluation au mois de février et ensuite, comme dans les pays du Nord, réalisons un travail d’accompagnement qui associe les profs des écoles et des collèges. Ceci implique tout de même de casser la notion de classe pour la remplacer par celle de groupe de difficulté.”
Pédagogie obsolète
Dans cette perspective, les collèges pourraient alors songer à réformer l’organisation de l’enseignement et le temps extrascolaire. Aujourd’hui, au nom de principes académiques et de manière à éviter la discrimination, les cours sont encore dispensés de manière magistrale et le travail à domicile est limité. “Notre système d’enseignement est basé sur le fait que le prof parle et l’élève écoute. Combien de temps, dans une journée de classe, un collégien est-il actif ?”, s’interroge un inspecteur d’académie tenu à l’obligation de réserve par ses fonctions. Une fois la dernière heure de cours terminée, les élèves sont ensuite livrés à eux-mêmes. Les études surveillées du primaire n’existent pas au collège, le tutorat est inexistant et le système d’accompagnement scolaire est homéopathique et réservé aux enfants les plus en difficulté.
Seuls quelques départements riches comme les Hauts-de-Seine ou confrontés à un échec scolaire important, à l’image de la Seine-Saint-Denis, ont mis en place des actions spécifiques (étude surveillée, structure d’accueil pour les “décrocheurs”). Une réforme en ce sens passe toutefois par une remise à plat des rythmes scolaires, véritable serpent de mer dès lors que l’on veut tenter un lifting du mammouth. Vincent Peillon s’est risqué sur le sujet dès sa prise de fonctions avant de faire prudemment machine arrière. Les éléments du débat sont pourtant connus. Avec 32 semaines de cours par an, la France a l’une des années scolaires les plus courtes d’Europe mais les journées de classe les plus longues. Il semble bien qu’au-delà des discours grandiloquents sur l’intérêt de l’enfant, la réalité soit beaucoup plus prosaïque.
Les communes n’ont pas envie de voir changer le système actuel car elles ont organisé les activités sportives et culturelles de leurs plus jeunes administrés en fonction du mercredi libéré. Certains profs d’éducation physique tirent un complément de revenu de ces mêmes activités sportives municipales. De plus, dans une profession largement féminisée, la réorganisation scolaire pose des problèmes de garde d’enfants. Enfin le lobby touristique verrait d’un très mauvais œil toute suppression de vacances en dehors des mois d’été. Voici donc ce qui bloque pour le moment toute évolution en la matière.
Evaluation défaillante des enseignants
Ce cours d’histoire sur la bataille d’Alésia dispensé à une classe de sixième a laissé pantois l’inspecteur qui y assistait. “Le prof a commencé par leur diffuser une vidéo copiée sur You Tube d’un niveau de logique et d’approche de bac+3, avant de leur distribuer un questionnaire auquel les élèves n’ont pas pu répondre.” Une illustration live de l’augmentation du niveau académique des enseignants… au détriment de la pédagogie. Le processus de “mastérisation” qui impose désormais aux futurs professeurs un niveau bac+5 avant de passer le concours de professeur de collège ou de maître des écoles a laissé de côté l’apprentissage du métier.
“On ne peut pas, comme cela se pratique aujourd’hui, envoyer de jeunes enseignants dans les classes sans le moindre rudiment de pédagogie”, s’inquiète le principal du collège de Versailles, Michel Richard. “Certes, pour cette rentrée, Vincent Peillon apporte une décharge de deux heures de cours aux nouveau professeurs, mais elle sera difficile à mettre en œuvre partout car il n’y pas plus d’heures supplémentaires disponibles dans un certain nombre d’établissements”, poursuit-il.
Une fois titularisés, les enseignants ne seront inspectés en moyenne qu’une fois tous les sept ans, selon des modalités qui peuvent soulever des questions : “L’inspecteur vérifie d’abord que le programme est bien suivi, mais est-ce que tous les élèves assimilent le programme ?”, s’inquiète le principal de Versailles. Le gouvernement de François Fillon avait déclenché un mini-tollé en proposant que les chefs d’établissement jouent un rôle plus déterminant dans l’évaluation des enseignants. Ne s’agissait-il pas d’une proposition logique, dans la mesure où un principal, lui, est au contact quotidien des professeurs ?
Orientation plus subie que choisie
La somme des dysfonctionnements du collège finit souvent par se comptabiliser au moment de l’orientation. Contrairement à une idée reçue, certains choix sont proposés ou plutôt imposés aux élèves avant la fin même du collège. Etonnamment, ce ne sont pas les voies les plus prestigieuses puisqu’il s’agit des SECPA qui prennent en charge les élèves les plus en difficulté dès la sixième ou encore les classes d’alternance professionnelles qui débutent dès la troisième. A l’issue du collège, 60 % des élèves vont en seconde d’enseignement général, 4 % redoublent, 25 % sont dirigés vers l’enseignement professionnel et 10 % quittent l’univers scolaire pour l’apprentissage ou l’agriculture.
Pour plus de trois élèves sur dix, doit-on considérer que l’orientation vers une voie professionnelle est un véritable choix correspondant à un projet ou à un pis-aller faute de mieux ? Le taux d’absentéisme dans les lycées professionnels, qui peut atteindre 50 %, est un début de réponse. Conscient que les voies professionnelles sont aujourd’hui choisies par défaut, le linguiste Alain Bentolila plaide pour moins d’élèves en seconde généraliste et des filières d’enseignement professionnel jugées avec autant de sévérité que les filières littéraires ou scientifiques. “Je veux des plombiers qui connaissent aussi l’histoire et la littérature. Je ne conçois pas que des citoyens qui travaillent de leurs mains ne participent pas à la culture générale et n’aient pas les acquis nécessaires à tout citoyen pour participer au vivre-ensemble.”
Enfin, il ne faut pas oublier les 10 % qui quittent le collège sans diplôme, soit 150 000 jeunes par an, ce qui constitue le chiffre noir de l’Education nationale. Beaucoup devront être pris en charge par les missions locales d’insertion qui ont les plus grandes difficultés à les aider à trouver un chemin.
Il serait en outre illusoire de considérer que les 60 % d’élèves dirigés vers l’enseignement secondaire général sont sortis d’affaire. Certes la plupart d’entre eux va décrocher le bac. Et ensuite ? “Il y a 60 % d’échec à l’université. L’Etat a donc investi beaucoup d’argent pour les amener jusqu’à une formation supérieure, mais quitter l’université au bout de deux ans sans rien est encore pire que de ne pas y entrer. Ces échecs vont s’ajouter aux 150 000 sorties du système scolaire sans diplôme”, constate Alain Bentolila.
La refonte du système
Face à ce noeud gordien constitué autour du collège, des voix commencent à s’élever pour suggérer une refonte du système autour de deux entités fortes. La première serait constituée par l’école primaire et le collège en réduisant la rupture existante entre les deux types d’établissement. La seconde regrouperait le lycée et le premier cycle d’enseignement universitaire. La “fac” ne débutant qu’à bac+3. Les promoteurs de cette réorganisation constatent que, post-bac, les classes préparatoires et les BTS, où le taux d’échec est le plus faible, ont toujours été dans le giron du lycée. Pour Vincent Peillon, qui attend la fin de la concertation lancée sur l’avenir de l’éducation avant de dévoiler sa stratégie, l’enjeu est de taille. Il s’agit ni plus ni moins d’éviter que la porte de l’exclusion ne s’ouvre juste après que celle du collège ne soit refermée.
Chiffres clés
Le collège, parent pauvre du système
Objectivement les 3,2 millions de collégiens sont budgétairement moins bien lotis que les 2,1 millions de lycéens. Selon les chiffres collectés et les calculs effectués par Le nouvel Economiste, il apparaît que l’Etat affecte 11,3 milliards d’euros à ses 7 018 collèges publics et privés contre 7,7 milliards d’euros aux 4 277 lycées. Dans les deux cas, il s’agit essentiellement de couvrir les dépenses de fonctionnement. Ces chiffres laissent toutefois apparaître un engagement de 8 020 euros par collégien contre 11 400 euros pour chaque lycéen. L’écart est sensiblement moins important lorsqu’on observe les budgets des collectivités locales qui assument les dépenses d’équipement et de fonctionnement. Elles consacrent 6,4 milliards aux collèges soit 2 000 euros par élève et 4,9 milliards aux lycées soit 2 330 euros par élève.
Par Franck Bouaziz
Editorial
Noeud gordien
A l’heure de la réflexion menée par Vincent Peillon sur l’optimisation de notre système éducatif national – vaste sujet si besoin est -, Le nouvel Economiste a voulu pointer les difficultés et les incohérences posées par ce centre névralgique que constitue le collège unique, entre le primaire et le lycée. Un point qui constitue un nœud gordien inextricable, et qui, comme tout nœud gordien, se doit d’être tranché, avec concertation, mais sans hésitation. C’est en effet vraisemblablement sur cette étape intermédiaire de “l’apprentissage des connaissances et des compétences” que se situe l’un des premiers effets de levier permettant de rendre le processus éducatif de toute une nation plus performant.
Un effet de levier sur lequel les socialistes devraient être les plus à même de jouer. Afin d’en faire désormais un lieu d’aiguillage qui oriente, et non plus une gare de triage qui exclut.
Par Henri Nijdam
Publié le 23/08/2012 | Mots clés : Enseignement
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- Fernand BraudelNiveau 8
Sympa l'expression "classe camif...".
Je ne sais trop penser de cet article, beaucoup de chiffres et des constats... mais ça n'amène pas trop à la réflexion!
Je ne sais trop penser de cet article, beaucoup de chiffres et des constats... mais ça n'amène pas trop à la réflexion!
- JPhMMDemi-dieu
https://www.neoprofs.org/t50211-institut-montaigne-l-ecole-primaire-est-le-maillon-faible-du-systeme
Faudrait qu'ils se mettent d'accord...
Faudrait qu'ils se mettent d'accord...
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- KaiaNiveau 6
La scène se déroule en classe de sixième. Pendant cinquante bonnes minutes, le professeur de français explique et lit avec force implication un passage de L’Avare. Après la célèbre tirade : “Ma cassette, ma cassette !”, un élève laisse tomber, un rien désabusé : “Tout ça pour une cassette vidéo à trois euros !” “Un cours entier sur une confusion totale”, regrette, avec un soupçon d’amertume, l’inspecteur d’académie présent ce jour-là dans la salle de classe.
Ce n'est pas au programme de sixième...
Ce n'est pas au programme de sixième...
- JohnMédiateur
Ben oui, surtout que c'est trois heures !"Certes, pour cette rentrée, Vincent Peillon apporte une décharge de deux heures de cours aux nouveau professeurs, mais elle sera difficile à mettre en œuvre partout car il n’y pas plus d’heures supplémentaires disponibles dans un certain nombre d’établissements”
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- GrypheMédiateur
Mais il peut y avoir plusieurs maillons faibles hélas.JPhMM a écrit:Faudrait qu'ils se mettent d'accord...
- Pour l'école primaire, c'est parce que c'est là que tout se joue, et que de fait, elle ne fonctionne pas suffisamment correctement.
- Pour le collège, parce qu'il y a effectivement un problème d'objectifs : suite du primaire ou petit lycée ou autre chose encore ?
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- JohnMédiateur
C'est quoi, le "travail à domicile" qui est encore trop "limité" ??? :shock:Aujourd’hui, au nom de principes académiques et de manière à éviter la discrimination, les cours sont encore dispensés de manière magistrale et le travail à domicile est limité.
Quant au cours magistral en collège, le journaliste n'est pas allé beaucoup au collège récemment...
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- JohnMédiateur
Salauds d'enfants de profs... On a compris d'où vient le problème : les enfants de profs et les enfants de professions libérales.le collège, soi-disant unique, fait une sorte de surenchère en multipliant les options. Il propose aujourd’hui des classes à horaires aménagés pour la musique, des classes européennes et l’enseignement du latin. Résultat, on trouve dans les établissements des classes “Camif” presque exclusivement composées d’enfants de profs et de professions libérales
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- JPhMMDemi-dieu
Je me demande si ces gens qui augurent l'existence d'un maillon faible savent réellement ce que signifie cette expression. :lol:Gryphe a écrit:Mais il peut y avoir plusieurs maillons faibles hélas.JPhMM a écrit:Faudrait qu'ils se mettent d'accord...
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ErgoDevin
Ah, ça...Gryphe a écrit:
Des pistes de solutions qui ne font pas forcément consensus me semble-t-il.
Voilà, j'ai tiqué à d'autres endroits mais là, j'ai failli m'arrêter.“Notre système d’enseignement est basé sur le fait que le prof parle et l’élève écoute. Combien de temps, dans une journée de classe, un collégien est-il actif ?”, s’interroge un inspecteur d’académie tenu à l’obligation de réserve par ses fonctions.
Non, notre système d'enseignement actuel n'est pas fondé sur le fait que le parle et l'élève écoute. Rien qu'en langues, il est fondé sur des activités qui excluent le fameux cours magistral.
Mouais. Dans mon collège, l'accompagnement éducatif est proposé à tous les élèves, indépendamment de leur niveau scolaire. Il y a plusieurs enseignants et surveillants qui le font en même temps, 1 à 2h chaque soir et en parallèle, une association de quartier fait la même chose. Dois-je pour autant généraliser en disant qu'"une fois la dernière heure de cours terminée, les élèves sont pris en charge par des enseignants et des AED pendant 1 à 2h pour les aider à faire leurs devoirs" ?Une fois la dernière heure de cours terminée, les élèves sont ensuite livrés à eux-mêmes. Les études surveillées du primaire n’existent pas au collège, le tutorat est inexistant et le système d’accompagnement scolaire est homéopathique et réservé aux enfants les plus en difficulté. Seuls quelques départements riches comme les Hauts-de-Seine ou confrontés à un échec scolaire important, à l’image de la Seine-Saint-Denis, ont mis en place des actions spécifiques (étude surveillée, structure d’accueil pour les “décrocheurs”).
Je ne pense pas que mon collège soit isolé et ce n'est pas le département qui paie donc je ne comprends pas la suite...
Ah...donc une fois encore, un exemple fait loi ?Evaluation défaillante des enseignants
Ce cours d’histoire sur la bataille d’Alésia dispensé à une classe de sixième a laissé pantois l’inspecteur qui y assistait. “Le prof a commencé par leur diffuser une vidéo copiée sur You Tube d’un niveau de logique et d’approche de bac+3, avant de leur distribuer un questionnaire auquel les élèves n’ont pas pu répondre.” Une illustration live de l’augmentation du niveau académique des enseignants… au détriment de la pédagogie.
Moi aussi, j'ai envie de jouer à la malhonnêteté: "l'inspecteur vérifie d'abord que le programme est bien suivi mais est-ce que le programme est bien adapté à chaque élève ?" (tous les élèves, ce n'est pas in, voyons, c'est chaque qu'il faut considérer.)“L’inspecteur vérifie d’abord que le programme est bien suivi, mais est-ce que tous les élèves assimilent le programme ?”, s’inquiète le principal de Versailles.
Bon, je vais relire avec moins de mauvaise foi.
Je suis bien d'accord sur l'orientation mais j'admets que j'ai du mal à voir la refonte du système proposée.
Dans les cités scolaires, par exemple, les collèges et lycées sont souvent séparés de quelques mètres, ce qui fait que la rupture n'est pas si grande.
Elle est sûrement plus grande entre le CM2 et la 6e mais est-ce qu'on ne risque pas de reporter le problème en 5e si on mêlait CM2 / 6e ? Et compte tenu du fait que les statuts des PE et des PLC ne sont pas exactement les mêmes, ce n'est pas juste une refonte des locaux et des heures de cours, ça implique un grand changement pour les enseignants de 6e qui est grandement passé sous silence.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- jilucorgNeoprof expérimenté
De loin : c'est au programme de 4e. De plus, un 6e actuel sait à peine, voire pas du tout, ce qu'est une cassette vidéo. Très gros doute sur l'authenticité de l'anecdote. Pour moi, un article qui démarre comme ça va déjà devoir remonter la pente, question crédibilité...Kaia a écrit:Ce n'est pas au programme de sixième...
- JohnMédiateur
Dans la liste des coupables, il y a les enfants de profs, mais aussi : les profs d'EPS qui s'engraissent grâce aux activités sportives de la commune, et les femmes profs qui veulent garder leurs enfants !Les communes n’ont pas envie de voir changer le système actuel car elles ont organisé les activités sportives et culturelles de leurs plus jeunes administrés en fonction du mercredi libéré. Certains profs d’éducation physique tirent un complément de revenu de ces mêmes activités sportives municipales. De plus, dans une profession largement féminisée, la réorganisation scolaire pose des problèmes de garde d’enfants. Enfin le lobby touristique verrait d’un très mauvais œil toute suppression de vacances en dehors des mois d’été. Voici donc ce qui bloque pour le moment toute évolution en la matière.
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- JPhMMDemi-dieu
Et qui dit profession largement féminisée, dit fonctionnaires enceintes voire, qui sait ? mères d'enfants en bas âge, donc congés grossesse, maternité, journées enfants malades, et tout et tout. En bref, le vrai fléau de l'éducation nationale, c'est l'enfant !John a écrit:Dans la liste des coupables, il y a les enfants de profs, mais aussi : les profs d'EPS qui s'engraissent grâce aux activités sportives de la commune, et les femmes profs qui veulent garder leurs enfants !Les communes n’ont pas envie de voir changer le système actuel car elles ont organisé les activités sportives et culturelles de leurs plus jeunes administrés en fonction du mercredi libéré. Certains profs d’éducation physique tirent un complément de revenu de ces mêmes activités sportives municipales. De plus, dans une profession largement féminisée, la réorganisation scolaire pose des problèmes de garde d’enfants. Enfin le lobby touristique verrait d’un très mauvais œil toute suppression de vacances en dehors des mois d’été. Voici donc ce qui bloque pour le moment toute évolution en la matière.
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- ErgoDevin
Imaginez alors les femmes profs d'EPS qui ont un enfant au collège ! ...
JP: je suis bien d'accord, le fléau, c'est l'enfant !
JP: je suis bien d'accord, le fléau, c'est l'enfant !
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- jilucorgNeoprof expérimenté
Ça se discute : comme fléau faudrait pas oublier le prof incapable, car pas évalué par son CDE comme ça serait logique.JPhMM a écrit:En bref, le vrai fléau de l'éducation nationale, c'est l'enfant !
- GrypheMédiateur
(Il vous plaît mon article ? )
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Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- CathEnchanteur
John a écrit:Salauds d'enfants de profs... On a compris d'où vient le problème : les enfants de profs et les enfants de professions libérales.le collège, soi-disant unique, fait une sorte de surenchère en multipliant les options. Il propose aujourd’hui des classes à horaires aménagés pour la musique, des classes européennes et l’enseignement du latin. Résultat, on trouve dans les établissements des classes “Camif” presque exclusivement composées d’enfants de profs et de professions libérales
Oui, supprimons ces options élitistes ouvertes à tous!
Ça me rappelle une nouvelle lue dans l'excellente Anthologie de la science-fiction (titre et auteur oubliés...): un monde dans lequel on équipe de handicaps physiques tous ceux que la nature a dotés de plus que le minimum: port de casques diffusant des bruits stridents et variés pour les personnes un peu plus intelligentes que la moyenne, port de poids pour celles qui sont plus douées physiquement, de masques pour les beaux/belles etc. La lourdeur des handicaps rajoutés augmentant en fonction du talent naturel. Ainsi tout le monde se trouve ramené à une stricte égalité par le bas.
- JohnMédiateur
Ce qui est angoissant, c'est qu'il ait plu au syndicat d'inspecteurs de la FSU.Gryphe a écrit:(Il vous plaît mon article ? )
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"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- JPhMMDemi-dieu
Gérard Klein ?cath5660 a écrit:Ça me rappelle une nouvelle lue dans l'excellente Anthologie de la science-fiction (titre et auteur oubliés...)
Ok, je sors... :lol:
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Invité8Niveau 9
John a écrit:C'est quoi, le "travail à domicile" qui est encore trop "limité" ??? :shock:Aujourd’hui, au nom de principes académiques et de manière à éviter la discrimination, les cours sont encore dispensés de manière magistrale et le travail à domicile est limité.
Quant au cours magistral en collège, le journaliste n'est pas allé beaucoup au collège récemment...
Je pense que si on englobe le magistral dialogué, c'est le modèle dominant et de loin en collège ...
- AnaxagoreGuide spirituel
GuillaumeCaron a écrit:John a écrit:C'est quoi, le "travail à domicile" qui est encore trop "limité" ??? :shock:Aujourd’hui, au nom de principes académiques et de manière à éviter la discrimination, les cours sont encore dispensés de manière magistrale et le travail à domicile est limité.
Quant au cours magistral en collège, le journaliste n'est pas allé beaucoup au collège récemment...
Je pense que si on englobe le magistral dialogué, c'est le modèle dominant et de loin en collège ...
Et bien moi je pense que non. C'est un fantasme.
- CondorcetOracle
L'article est volontiers stigmatisant mais il ne définit pas assez les maux du collège tels la proportion d'élèves non-lecteurs qui y parvient. A chacun de ces maux devrait correspondre une proposition précise permettant une "remédiation".
- adelaideaugustaFidèle du forum
Et si c'était le primaire ? Les chiffres du HCE sont assez différents de ceux cités plus hauts.JPhMM a écrit:Je me demande si ces gens qui augurent l'existence d'un maillon faible savent réellement ce que signifie cette expression. :lol:Gryphe a écrit:Mais il peut y avoir plusieurs maillons faibles hélas.JPhMM a écrit:Faudrait qu'ils se mettent d'accord...
( Qui plus est, je me méfie comme de la peste de Bentolila !)
Rapport du HCE.
http://www.hce.education.fr/gallery_files/site/21/40.pdf
INTRODUCTION
Chaque année, quatre écoliers sur dix, soit environ 300 000 élèves, sortent du CM2 avec de graves lacunes : près de 200 000 d’entre eux ont des acquis fragiles et insuffisants en lecture, écriture et calcul ; plus de 100 000 n’ont pas la maîtrise des compétences de base dans ces domaines. Comme la fin du CM2 n’est plus la fin de l’école obligatoire, leurs lacunes empêcheront ces élèves de poursuivre une scolarité normale au collège. De tels résultats expliquent pour une grande part l’ampleur des controverses sur les méthodes d’apprentissage, notamment de la lecture, qui ont conduit à la mise en place de nouvelles instructions en ce domaine à la rentrée de 2006. Ils sont d’autant plus préoccupants que l’école primaire a un rôle irremplaçable à jouer afin que les élèves acquièrent la maîtrise du socle commun au terme de leur scolarité obligatoire au collège.
Si le collège, considéré par beaucoup comme le “maillon faible”, a suscité depuis vingt ans débats et polémiques, l’école primaire a beaucoup moins attiré l’attention. Certaines enquêtes internationales auraient pourtant dû donner l’alerte : au regard de ces enquêtes - en particulier PIRLS (Progress in International Reading Literacy Study), évaluation faite à l’issue des quatre premières années de la scolarité obligatoire dans la majorité des pays développés -, notre école primaire se porte moins bien que l’opinion publique ne l’a cru longtemps. En particulier, elle ne parvient pas, malgré la conscience professionnelle de son corps enseignant, à réduire des difficultés pourtant repérées très tôt chez certains élèves et qui s’aggraveront tout au long de leur parcours scolaire.
- CathEnchanteur
JPhMM a écrit:Gérard Klein ?cath5660 a écrit:Ça me rappelle une nouvelle lue dans l'excellente Anthologie de la science-fiction (titre et auteur oubliés...)
Ok, je sors... :lol:
Hein?
- JPhMMDemi-dieu
Tout à fait.Anaxagore a écrit:GuillaumeCaron a écrit:John a écrit:C'est quoi, le "travail à domicile" qui est encore trop "limité" ??? :shock:Aujourd’hui, au nom de principes académiques et de manière à éviter la discrimination, les cours sont encore dispensés de manière magistrale et le travail à domicile est limité.
Quant au cours magistral en collège, le journaliste n'est pas allé beaucoup au collège récemment...
Je pense que si on englobe le magistral dialogué, c'est le modèle dominant et de loin en collège ...
Et bien moi je pense que non. C'est un fantasme.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
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