Tueriez-vous une personne pour en sauver cinq ?

Article très intéressant ici sur "le dilemme du tramway" :
http://passeurdesciences.blog.lemonde.fr/2011/12/05/tueriez-vous-une-personne-pour-en-sauver-cinq/

Oh là là, John ! La question de minuit !

Cela me rappelle Stanley Milgram.

Très intéressant en effet mais ce test reste virtuel...

Je pense que pour un citoyen lambda non entraîné à vivre des situations de ce genre et surtout pas du tout entraîné à prendre des décisions dans ces circonstances, dans la vraie vie, ce test ne vaut rien...

Il y a fort à parier que la plupart d'entre nous perdraient leurs moyens, paniqueraient, fermerait les yeux en attendant l'impact, voire ne comprendraient pas la situation et le choix qui s'offre à eux.

je ne comprends pas la très pompeuse première phrase de l'article

Ces philosophes ne connaissent manifestement rien au frein rhéostatique :shock:

Plus sérieusement, il faudrait un sondage Néo sur cette grave question. Pis que le gros Monsieur se laisse faire. Je crois bien que, pour ma part, c'est le "tu ne tueras point" qui l'emporte (surtout que dans les cinq, y'en a peut-être qu'on pourrait ne pas blairer ).

Bah, si c'est mon ex le piéton, comment dire...

Et la solution de sauter soi-même sur les rails, elle existe ?

Un tramway nommé délire !

Posée comme cela, sous la forme du tramway, la question est très facile, parce qu'elle est fermée. Je sacrifie l'isolé; Je pense que beaucoup de ceux qui font l'autre choix pensent qu'il y a un piège dans la question.

Dans la réalité, ce qui complique l'affaire, c'est l'éventualité d'une troisième solution, que cette troisième solution soit illusoire ou pas.
S'il y a même une petite probabilité pour qu'on puisse sauver tout le monde, alors on est en droit d'hésiter; et on peut hésiter trop longtemps.

En gros pour pouvoir décider, il faut arrêter d'espérer et de penser. Et au bon moment. C'est ça qui est dur.