- liliepingouinÉrudit
Bonsoir,
Je compte faire étudier une tragédie de Racine en œuvre intégrale à une classe de seconde, très hétérogène, avec des élèves de niveau assez faible.
Je me demande comment accompagner la lecture pour les aider à comprendre et vérifier la lecture. Je pense commencer la lecture en classe, mais par la suite il faudra bien qu'ils lisent un peu chez eux. Avez-vous des idées? (en dehors du traditionnel contrôle de lecture)
Merci d'avance!
Je compte faire étudier une tragédie de Racine en œuvre intégrale à une classe de seconde, très hétérogène, avec des élèves de niveau assez faible.
Je me demande comment accompagner la lecture pour les aider à comprendre et vérifier la lecture. Je pense commencer la lecture en classe, mais par la suite il faudra bien qu'ils lisent un peu chez eux. Avez-vous des idées? (en dehors du traditionnel contrôle de lecture)
Merci d'avance!
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Si dans le lot il y a de bons élèves, par groupe ils peuvent lire ensemble et vérifier leur compréhension à l'aide d'un questionnaire, sur un nombre de scènes ou de pages déterminées. Si par ailleurs tu peux trouver une captation pas trop ringarde (il y en a) ça aide aussi. Autrement ce que je fais parfois c'est, à partir d'une version numérisée du texte et en salle informatique, une recherche dans l'oeuvre où ils doivent retrouver par exemple "qui dit quoi sur qui" ou qui sait quoi sur qui". Ce type de lecture "active" fonctionne parfois assez bien.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- User5899Demi-dieu
Je fais sans cesse de l'oral type entretien comme évaluation.
- NLM76Grand Maître
Pour ma part, je le fais avec trop de cesse. Quelquefois, un devoir surveillé "type commentaire", où il y a surtout une intro à rédiger, y compris, donc, la situation du texte, qui compte beaucoup de points.
Vous avez remarqué, comme moi, qu'à l'oral du bac 95% des élèves se refusent à situer le texte dans leur introduction. D'ailleurs, de plus en plus, c'est à peine si on entend l'ombre d'une trace d'une introduction. (Au fond, je préférais quand ils me racontaient la vie de l'auteur en long en large et en travers, c'était toujours moins rasoir que leur gloubi-boulga de champs lexicaux).
Vous avez remarqué, comme moi, qu'à l'oral du bac 95% des élèves se refusent à situer le texte dans leur introduction. D'ailleurs, de plus en plus, c'est à peine si on entend l'ombre d'une trace d'une introduction. (Au fond, je préférais quand ils me racontaient la vie de l'auteur en long en large et en travers, c'était toujours moins rasoir que leur gloubi-boulga de champs lexicaux).
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
ah tiens, nlm, l'introduction, c'est mon cours de cet après-midi après des DS catastrophiques et sans aucun ordre:
comment on part du texte pour trouver le contexte adéquat et comment l'annonce du plan est un raisonnement pour résoudre une interrogation sur le texte et non un extrait du catalogue de la Redoute.
pfffffff, ça devient de plus en plus mission impossible.
J'en ai marre des trucs dans ce style:
comment on part du texte pour trouver le contexte adéquat et comment l'annonce du plan est un raisonnement pour résoudre une interrogation sur le texte et non un extrait du catalogue de la Redoute.
pfffffff, ça devient de plus en plus mission impossible.
J'en ai marre des trucs dans ce style:
Victor Hugo est un grand poète du XXe siècle . Dans ce texte, Jean Valjean entre à Digne. Dans une première partie, pour expliquer ce texte de manière approfondie nous verrons la description du personnage. Puis on verra pourquoi il est à Digne. Pour finir, enfin, on parlera de l'emploi des métaphores.
- retraitéeDoyen
Le mieux, si ta classe est faible, c'est de tout lire avec eux, en glissant plus rapidement sur les scènes les moins importantes, et en expliquant les scènes importantes. Sinon, si le temps te manque, tu fais lire à la maison, et tu vérifies la compréhension par des questions pointues au début de la séance suivante.
- doctor whoDoyen
Comment arriver à faire faire une vraie intro au lycéen moyen ? Si on lui dit trop explicitement les différentes composantes de l'intro, il va les juxtaposer, comme dans l'exemple d'Iphignénie.
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Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- liliepingouinÉrudit
Merci pour vos réponses!
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- NLM76Grand Maître
Je donne l'exemple de ma bonne élève de 1re L. J'ai donné une méthode qui explicite l'entonnoir:
1) auteur
a) époque
b) vie
c) oeuvres
2) Livre
a) type
b) thème
c) tonalité
3) Texte
a) type & situation
b) thème (mouvement du texte)
c) tonalité (problème et annonce de plan)
Et encore, je détaille plus encore.
La première fois, elle m'a fait une intro où tout était juxtaposé. Je le lui ai reproché. La deuxième fois, l'intro avait de la cohérence. Donc : donner la méthode, et faire faire des exercices.
Ca, c'est bon pour la bonne élève. Mais pour le lycéen moyen, il n'y a pas moyen: le lycéen moyen ne veut pas se faire suer, ni à apprendre, ni à réfléchir.
1) auteur
a) époque
b) vie
c) oeuvres
2) Livre
a) type
b) thème
c) tonalité
3) Texte
a) type & situation
b) thème (mouvement du texte)
c) tonalité (problème et annonce de plan)
Et encore, je détaille plus encore.
La première fois, elle m'a fait une intro où tout était juxtaposé. Je le lui ai reproché. La deuxième fois, l'intro avait de la cohérence. Donc : donner la méthode, et faire faire des exercices.
Ca, c'est bon pour la bonne élève. Mais pour le lycéen moyen, il n'y a pas moyen: le lycéen moyen ne veut pas se faire suer, ni à apprendre, ni à réfléchir.
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
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