Page 2 sur 2 • 1, 2
- User2350Niveau 7
Pseudo a écrit:J'ai lu Oh... de Djian, j'ai adoré. Mais je suis - presque - une inconditionnelle.
+1
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:J'ai lu Oh... de Djian, j'ai adoré. Mais je suis - presque - une inconditionnelle.
Oui, c'est bien, Oh... : Djian s'y renouvelle agréablement, et se mettre dans la peau d'un personnage féminin n'était pas du tout cuit a priori !
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Un pastiche du/hommage au Nouveau Roman, a priori un peu irritant et qui s'avère assez épatant-- et même diaboliquement fichu sur la fin -- toute l'énonciation, assez tordue, mettant en place le rebondissement sur lequel se clôt le récit.
- AbraxasDoyen
Palombella Rossa a écrit:Iliana a écrit:Est-ce que vous pourriez en dire un peu plus sur le roman de Ferrari?
En quelques mots : deux étudiants corses, après avoir obtenu leur maîtrise de philo, décident d'arrêter là leurs études et de reprendre le bar-tabac de leur petit village montagnard, afin de réaliser sur terre "le meilleur des mondes possibles".
Tout démarre en bienheureuse utopie : le village s'anime, les gens s'épanouissent, du lien se tisse, comme on dit, les relations amoureuses évoluent dans une sorte d'incestueuse innocence, etc.
Puis, progressivement (je passe les détails, afin que vous ayez envie de lire ce remarquable roman), les protagonistes sont rattrapés d'abord par ce qu'il ya de plus sot puis par ce qu'il y a de plus noir dans la culture corse. Et tout finit en tragédie et dans le sang: le meilleur des mondes chute, comme Rome chuta.
Je schématise à l'extrême une intrigue toute en arborescences, où le grand-père et la soeur du héros jouent également un rôle de première ampleur.
Le roman mêle avec une très grande habileté une réflexion philosophique de haut niveau, des passages pagnolesques (les clients du café, en particulier, sont à se tordre), et d'autres d'une tension insoutenable.
Pour moi, c'est LE roman de la rentrée, et peut-être même LE roman français de l'année !
Je plussoie, ô combien !
Idem pour 14, le roman d'Echenoz, remarquable de bout en bout — et rapide, ça, c'est l'argument pour les paresseux.
- Roumégueur IerÉrudit
Dans un tout autre style, j'ai reçu dans mon casier 'Ceux qui sauront' de Pierre Bordage, le 'pitch' est assez original : imaginez que juste avant d'annoncer la création d'une école libre, laïque et obligatoire, Jules Ferry se fasse assassiner! Du coup, l'école verse dans la clandestinité, les cours se font dans des caves, à l'abri de la police de Jean IV, monarque du royaume de France qui ne veut surtout pas que le savoir soit transmis de génération en génération (tiens,en corrigeant mon paquet de copies de 4° j'ai parfois eu l'impression que, sans même avoir eu à assassiner Jules, la transmission du savoir était au point mort !)
- CarabasVénérable
C'est le premier volume d'une trilogie, dont les 2 autres sont : Ceux qui rêvent et Ceux qui osent.Roumégueur Ier a écrit:Dans un tout autre style, j'ai reçu dans mon casier 'Ceux qui sauront' de Pierre Bordage, le 'pitch' est assez original : imaginez que juste avant d'annoncer la création d'une école libre, laïque et obligatoire, Jules Ferry se fasse assassiner! Du coup, l'école verse dans la clandestinité, les cours se font dans des caves, à l'abri de la police de Jean IV, monarque du royaume de France qui ne veut surtout pas que le savoir soit transmis de génération en génération (tiens,en corrigeant mon paquet de copies de 4° j'ai parfois eu l'impression que, sans même avoir eu à assassiner Jules, la transmission du savoir était au point mort !)
Pas encore lu, mais c'est prévu.
J'aime bien le principe de l'uchronie.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Traduit par Michel Volkovitch, 336 pages - 21.5 €
Mort aux banquiers !
Athènes. On retrouve plusieurs personnalités du monde de la finance décapitées, tandis que des tracts inondent la ville, appelant les clients des banques à ne plus rembourser leurs emprunts. Le commissaire Charitos mène l’enquête une fois de plus, affrontant quelques redoutables personnages (dont certains de ses collègues), les éternels embouteillages d’Athènes et la crise qui ravage le pays. La patience et l’humanité de ce Maigret hellène le mèneront jusqu’à un bien étrange assassin, tout en faisant découvrir au lecteur une Grèce criante de vérité, décrite avec une ironie mêlée de tendresse.
Charitos n’est pas au bout de ses peines : Liquidations à la grecque constitue le premier volet d’une Trilogie de la crise où nous les retrouverons, lui et son pays, « où tout peut s’expliquer par la démence ».
Petros Markaris, né en 1937 à Istanbul d’une mère grecque et d’un père arménien, vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur (de Brecht et de Goethe). Ses enquêtes du commissaire Charitos, largement traduites, sont très appréciées des lecteurs en Grèce, en Allemagne, en Italie et en Espagne.
Charitos n’est pas au bout de ses peines : Liquidations à la grecque constitue le premier volet d’une Trilogie de la crise où nous les retrouverons, lui et son pays, « où tout peut s’expliquer par la démence ».
Petros Markaris, né en 1937 à Istanbul d’une mère grecque et d’un père arménien, vit à Athènes. Auteur dramatique, scénariste pour Theo Angelopoulos, il est également traducteur (de Brecht et de Goethe). Ses enquêtes du commissaire Charitos, largement traduites, sont très appréciées des lecteurs en Grèce, en Allemagne, en Italie et en Espagne.
- NadejdaGrand sage
Ah bah Jérôme Ferrari vient de remporter le prix Goncourt. Chouette
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Nadejda a écrit:Ah bah Jérôme Ferrari vient de remporter le prix Goncourt. Chouette
Je m'honore de l'avoir repéré dès l'été dernier -- ainsi qu'Abraxas, naturellement, toujours à l'affût de la bonne littérature...
C'est un magnifique roman pour qui j'ai fait une pub d'enfer depuis des semaines. Enfin un bon Goncourt, ça fait plaisir !
- LeilEsprit éclairé
Ce que j'aime en littérature, c'est que nous pouvons toujours découvrir à l'infini des auteurs talentueux. La source est inépuisable.
Toni Morrison est une grande dame de la littérature, et je vais m'empresser de découvrir ses autres romans.
Une claque, magistral. Même si le début n'était pas des plus simples ...
Clic pour la chronique
_________________
http://www.bricabook.fr/
- LeilEsprit éclairé
Ecrit par l'auteur de L'art de la joie ...
Clic !
_________________
http://www.bricabook.fr/
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
L'Art de la joie, une merveille !
Je cours acheter Moi, Jean Gabin ! :aah:
Je cours acheter Moi, Jean Gabin ! :aah:
- LeilEsprit éclairé
Le nouveau Flipo : le meilleur selon moi.
http://www.bricabook.fr/2012/11/tous-ensemble-mais-sans-plus-georges-flipo/
http://www.bricabook.fr/2012/11/tous-ensemble-mais-sans-plus-georges-flipo/
_________________
http://www.bricabook.fr/
- Invité21Fidèle du forum
Palombella Rossa a écrit:Nadejda a écrit:Ah bah Jérôme Ferrari vient de remporter le prix Goncourt. Chouette
Je m'honore de l'avoir repéré dès l'été dernier -- ainsi qu'Abraxas, naturellement, toujours à l'affût de la bonne littérature...
C'est un magnifique roman pour qui j'ai fait une pub d'enfer depuis des semaines. Enfin un bon Goncourt, ça fait plaisir !
Bien d'accord!
- LeilEsprit éclairé
Le dernier Schmitt. Un recueil de nouvelles bien sympa.
Bon, pas la peine non plus de l'acheter en grand format ... pas inoubliable.
http://www.bricabook.fr/2012/12/les-deux-messieurs-de-bruxelles-eric-emmanuel-schmitt/
_________________
http://www.bricabook.fr/
Page 2 sur 2 • 1, 2
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum