- InvitéInvité
Erreur des probabilités en votre faveur
"Tiens, et si on se faisait une
partie de Monopoly, comme au bon vieux temps ? " Vous ne le savez pas
encore, mais en prononçant cette phrase, vous venez d'ouvrir la boîte de
Pandore. Ce jeu est de ceux qui font ressortir tout le mauvais enfoui
en vous : avidité, manipulation, mauvaise foi... Une seule partie de
Monopoly suffit à comprendre les causes de la crise économique.
Mais le Monopoly n'est pas qu'une
métaphore du capitalisme, c'est aussi un jeu de société mêlant hasard et
stratégie. Mais pour parfaire cette stratégie, il est important de
connaître les rouages du jeu. Faut-il tout miser sur les cases bleues,
ou s'assurer avec les cases oranges ? Vais-je réellement gagner si je ne
possède que la compagnie des eaux ? Mais pourquoi personne ne passe sur
les Champs Elysées alors que je passe mon temps sur ton boulevard Henri
Martin ?
Bref : sur quelles cases du Monopoly passe-t-on le plus souvent ?
la suite par ici...
- Invité21Fidèle du forum
Chez nous c'est vrai, cela finit toujours en pugilat! :lol:
- ErgoDevin
Moi, je voulais toujours les rouges. Du coup, c'était entendu avec mon frère que je lui laissais les bleus et une gare et moi, je prenais les rouges et une gare. Et mes parents prenaient ce qui restait.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- CatLeaBon génie
Nous c'était la course aux bleus foncés (avenue de la paix et champs élysées) et aux gares.
- barègesÉrudit
Essayez la version "socialiste" : le même jeu, mais avec passage à la case "départ" pondéré par un impôt redistribué équitablement entre joueurs, calculé au pro-rata des possessions (maisons ou hôtels, à valeur différenciée selon l'emplacement ).
Et vous finissez comme les meilleurs pays de gauche : égalitaires, paperassiers, avec un quart d'heure à la calculette à chaque tour de jeu.
Les intérêts changent tout à coup (le but n'est plus d'acheter le plus de valeurs possibles ou qui rapportent le plus, mais de se maintenir dans la zone où on ne paye pas trop).
Ah oui, petit détail : la partie ne finit jamais.
Et vous finissez comme les meilleurs pays de gauche : égalitaires, paperassiers, avec un quart d'heure à la calculette à chaque tour de jeu.
Les intérêts changent tout à coup (le but n'est plus d'acheter le plus de valeurs possibles ou qui rapportent le plus, mais de se maintenir dans la zone où on ne paye pas trop).
Ah oui, petit détail : la partie ne finit jamais.
- doublecasquetteEnchanteur
barèges a écrit:Essayez la version "socialiste" : le même jeu, mais avec passage à la case "départ" pondéré par un impôt redistribué équitablement entre joueurs, calculé au pro-rata des possessions (maisons ou hôtels, à valeur différenciée selon l'emplacement ).
Et vous finissez comme les meilleurs pays de gauche : égalitaires, paperassiers, avec un quart d'heure à la calculette à chaque tour de jeu.
Les intérêts changent tout à coup (le but n'est plus d'acheter le plus de valeurs possibles ou qui rapportent le plus, mais de se maintenir dans la zone où on ne paye pas trop).
Ah oui, petit détail : la partie ne finit jamais.
Méchant mais réaliste.
DC véto
- GrypheMédiateur
Je me dépêchais toujours de perdre quand on me forçait à jouer pour pouvoir vite retourner à mon bouquin... :lol:
_________________
Τί ἐστιν ἀλήθεια ;
- neomathÉrudit
J'ai toujours préféré les Oranges et méprisé la rue de la Paix. Maintenant je sais que j'avais raison. Merci pour le lien.
- verdurinHabitué du forum
Quand la partie ne finie pas, c'est embêtant pour un jeu.doublecasquette a écrit:barèges a écrit:Essayez la version "socialiste" : le même jeu, mais avec passage à la case "départ" pondéré par un impôt redistribué équitablement entre joueurs, calculé au pro-rata des possessions (maisons ou hôtels, à valeur différenciée selon l'emplacement ).
Et vous finissez comme les meilleurs pays de gauche : égalitaires, paperassiers, avec un quart d'heure à la calculette à chaque tour de jeu.
Les intérêts changent tout à coup (le but n'est plus d'acheter le plus de valeurs possibles ou qui rapportent le plus, mais de se maintenir dans la zone où on ne paye pas trop).
Ah oui, petit détail : la partie ne finit jamais.
Méchant mais réaliste.
DC véto
Pour ma vie je ne suis pas pressé de voir la fin.
Et je préfère une société capable de se maintenir indéfiniment à une société qui meurt avec des gagnants et des perdants.
Cher doublecasquette ta réflexion est plus bête que méchante.
Mais peut-être vis-tu dans la peur ?
Dans ce cas on peut préférer «une fin effroyable à un effroi sans fin».
Mais ce n'est pas le cas de tout le monde.
_________________
Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- CeladonDemi-dieu
"Ah oui, petit détail : la partie ne finit jamais."Barèges
Même en 2017 ? Je veux savoir !
Même en 2017 ? Je veux savoir !
- barègesÉrudit
Je n'en sais rien, la partie expérimentale en question fut notre dernière partie de monopoly, et c'était à la fin des années 90, j'étais ado. Cette partie a été "suspendue" au bout de trois ou quatre séances et doit toujours dormir dans une boîte, avec la liasse de papiers de calcul des impôts et reconnaissances de dettes, parce qu'il y avait aussi un système d'emprunt: c'était vraiment compliqué.
On a alors compris que soit on jouait avec les règles capitalistes et c'était en fait toujours la même partie (celui qui commence à perdre sait que cela va s'accentuer, pas de retournement de situation à prévoir; le riche est de plus en plus riche), soit on jouait avec nos modifications et le jeu n'avait pas de fin (le riche finit par avoir tellement d'impôts qu'il s'appauvrit, le pauvre arrive à son niveau, il y a stabilisation à ce stade).
L'expérience était intéressante, il fallait réguler les impôts de façon à ce que ce ne soit pas excessif (le "riche" qui reverse tout en trois tours de jeu). Finalement c'est un peu l'éternel problème des impôts .
Verdurin, je ne comprends pas ta remarque à DC
On a alors compris que soit on jouait avec les règles capitalistes et c'était en fait toujours la même partie (celui qui commence à perdre sait que cela va s'accentuer, pas de retournement de situation à prévoir; le riche est de plus en plus riche), soit on jouait avec nos modifications et le jeu n'avait pas de fin (le riche finit par avoir tellement d'impôts qu'il s'appauvrit, le pauvre arrive à son niveau, il y a stabilisation à ce stade).
L'expérience était intéressante, il fallait réguler les impôts de façon à ce que ce ne soit pas excessif (le "riche" qui reverse tout en trois tours de jeu). Finalement c'est un peu l'éternel problème des impôts .
Verdurin, je ne comprends pas ta remarque à DC
- doublecasquetteEnchanteur
barèges a écrit:Verdurin, je ne comprends pas ta remarque à DC
Elle est typique de la partie de Monopoly que tu décris, pourtant ! Ça fait partie du jeu ... C'est même une des règles principales.
DC véto
- verdurinHabitué du forum
Je veux dire que les jeux c'est pour jouer, il faut que ça ce termine, si possible, dans notre civilisation, avec un vainqueur .barèges a écrit:[...]
On a alors compris que soit on jouait avec les règles capitalistes et c'était en fait toujours la même partie (celui qui commence à perdre sait que cela va s'accentuer, pas de retournement de situation à prévoir; le riche est de plus en plus riche), soit on jouait avec nos modifications et le jeu n'avait pas de fin (le riche finit par avoir tellement d'impôts qu'il s'appauvrit, le pauvre arrive à son niveau, il y a stabilisation à ce stade).
L'expérience était intéressante, il fallait réguler les impôts de façon à ce que ce ne soit pas excessif (le "riche" qui reverse tout en trois tours de jeu). Finalement c'est un peu l'éternel problème des impôts .
Verdurin, je ne comprends pas ta remarque à DC
Je crois bien que le Monopoly est un des jeux les plus chiant auquel j'ai jamais joué, mais de façon générale, dans tous les jeux, le premier qui prend l'avantage fini en général par gagner. Dans un jeu chiant ça dépend beaucoup du hasard, et il y a peu de renversements possibles. Ce qui fait qu'on devrait arrêter la partie bien avant la fin prévue par les règles, voir même ne pas commencer une partie.
Sinon on peut s'intéresser à une simulation de la réalité, on appelle ça des jeux par abus de langage. Dans ce cas le fait que le jeu ne finisse pas signifie que l'on a trouvé un équilibre. Ce qui, à mon avis, est un objectif intéressant pour une société humaine.
Sinon la citation est comme rôt, une vielle remontée du passé.
Et je ne le renie pas. Si tu as envie tu peux chercher la source...
Mais je vois que doublecasquette semble avoir compris.
Et comme remarque finale, je hais les abréviations : un simple copier coller permet d'éviter d'écrire DC pour doublecasquette. C'est rapide, pas fatigant, et je crois que c'est une marque de politesse envers tes lecteurs éventuels.
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Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
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