Les maths et vous??????
- cominesInvité
Lulamae, voyons si je suis capable de lancer notre sondage toute seule!Si ça ne marche pas, je compte sur ta connaissance du site pour le faire pour moi!
Bon, alors, suite à la discussion qui s'est engagée sur ce sujet dans ma présentation, j'aimerais bien faire un test.
Vous qui êtes littéraires, quel rapport avez-vous, avez-vous eu aux mathématiques?
Je ne résiste pas à l'envie de vous redonner à lire ce problème de Claudine à l'école, de Colette :
"Un ouvrier plante des piquets pour faire une palissade. Il les enfonce à une distance telle les uns des autres que le seau de goudron dans lequel il trempe l'extrêmité inférieure jusqu'à une hauteur de 30 cm se trouve vide au bout de 3 heures. Etant donné que la quantité de goudron qui reste au piquet égale 10 cm cube, que le seau est un cylindre de 0,15m de rayon à la base et de 0,75 m de hauteur, plein aux 3/4, que l'ouvrier plante 40 piquets par heure et se repose 8 mn environ dans le même temps, quel est le nombre de piquets et quelle est la surface de la propriété qui a la forme d'un carré parfait? Dire également quel serait le nombre de piquets nécessaires si on les plantait distants de 10 cm de plus. Dire aussi le prix de revient de cette opération dans les deux cas, si les piquets valent 3F le cent, et si l'ouvrier est payé 50 centimes de l'heure."
Faudrait-il pas dire aussi si l'ouvrier est heureux en ménage? Oh quelle est l'imagination malsaine, le cerveau dépravé où germent ces problèmes révoltants dont on nous torture. Je les exècre! Et les ouvriers qui se coalisent pour compliquer la somme de travail dont ils sont capables, qui se divisent en deux escouades, dont l'une dépense une tiers de force de plus que l'autre, tandis que l'autre, enr evanche, travaille deux heures de plus! Et le nombre d'aiguilles qu'une couturière use en 25 ans quand elle se sert d'aiguilles à 50 centimes le paquet pendant 11 ans, et d'aiguilles à 75 centimes pendant le reste du temps, mais que celles de 75 sont... etc., etc. Et les locomotives qui compliquent diaboliquement leur vitesse, leurs heures de départ et l'état de santé de leurs chauffeurs! Odieuses suppositions, hypothèses invraisemblables, qui m'ont rendue réfractaire à l'arithmétique pour toute ma vie!
Bon, alors, suite à la discussion qui s'est engagée sur ce sujet dans ma présentation, j'aimerais bien faire un test.
Vous qui êtes littéraires, quel rapport avez-vous, avez-vous eu aux mathématiques?
Je ne résiste pas à l'envie de vous redonner à lire ce problème de Claudine à l'école, de Colette :
"Un ouvrier plante des piquets pour faire une palissade. Il les enfonce à une distance telle les uns des autres que le seau de goudron dans lequel il trempe l'extrêmité inférieure jusqu'à une hauteur de 30 cm se trouve vide au bout de 3 heures. Etant donné que la quantité de goudron qui reste au piquet égale 10 cm cube, que le seau est un cylindre de 0,15m de rayon à la base et de 0,75 m de hauteur, plein aux 3/4, que l'ouvrier plante 40 piquets par heure et se repose 8 mn environ dans le même temps, quel est le nombre de piquets et quelle est la surface de la propriété qui a la forme d'un carré parfait? Dire également quel serait le nombre de piquets nécessaires si on les plantait distants de 10 cm de plus. Dire aussi le prix de revient de cette opération dans les deux cas, si les piquets valent 3F le cent, et si l'ouvrier est payé 50 centimes de l'heure."
Faudrait-il pas dire aussi si l'ouvrier est heureux en ménage? Oh quelle est l'imagination malsaine, le cerveau dépravé où germent ces problèmes révoltants dont on nous torture. Je les exècre! Et les ouvriers qui se coalisent pour compliquer la somme de travail dont ils sont capables, qui se divisent en deux escouades, dont l'une dépense une tiers de force de plus que l'autre, tandis que l'autre, enr evanche, travaille deux heures de plus! Et le nombre d'aiguilles qu'une couturière use en 25 ans quand elle se sert d'aiguilles à 50 centimes le paquet pendant 11 ans, et d'aiguilles à 75 centimes pendant le reste du temps, mais que celles de 75 sont... etc., etc. Et les locomotives qui compliquent diaboliquement leur vitesse, leurs heures de départ et l'état de santé de leurs chauffeurs! Odieuses suppositions, hypothèses invraisemblables, qui m'ont rendue réfractaire à l'arithmétique pour toute ma vie!
- KilmenyEmpereur
J'adore et j'assume!
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- sara0705Niveau 7
Oh comines, finalement, vu les scores, c'était peut-être pas une bonne idée, ce sondage!!!!
Bon, moi j'assume aussi........je déteste ça! Même si j'ai mis que j'aurai tout donné pour en être dispensée, parce qu'on ne peut pas mettre deux choix.
Je m'explique : je ne suis pas une fille avec l'esprit "logique", je ne sais pas faire une règle de trois (oui, mais moi, je suis pas ministre, hein....), je ne suis pas capable de compter les points sur un paquet de copies sans qu'un élève vienne me dire "Madame, vous m'avez oublié des points", j'ai en gros un rapport aux chiffres qui m'effraie.
Je ne sais pas ou plus, disons, calculer mentalement, et le par coeur des tables de multiplication en primaire a été une vraie torture, et tout ce qui ressemble à un énoncé de maths me fait
Je déteste la géométrie, les équations (encore que, c'est ça qui passerait le mieux, je crois), je ne sais pas tracer de figure, et je ne sais pas transformer des centimetres en mètres, des centilitres en millilitres (question cuisine, mon verre mesureur est un outil bizarre, pour moi)
Je ne sais pas d'où ça vient, pourtant, j'ai mis toute ma bonne volonté en cours, jusqu'au lycée, pour essayer de comprendre, je me suis accrochée.
Je crois que finalement, c'est parce que je ne voyais pas l'utilité de tout cela, que je n'ai jamais accrochée. Ben oui, mesurer, tracer, on va pas s'en servir tous les jours....
Mais, me direz-vous, l'étude le la littérature aussi, ça sert à rien. Et là, vous touchez le coeur du problème. Ma soeur (jumelle, je précise, pour voir à quel point le fossé est lourd!!!) est une pure scientifique (19 en Maths tout le temps, études scientifiques...), et elle, à son prof de français, elle disait "mais, ce que vous dites, là, sur les alexandrins, et tout, l'auteur, vous croyez qu'il l'a fait exprès??? comment vous pouvez en être sûr??? "
Alors quand venait l'heure des devoirs, la prise de tête commençait. Ma soeur ne comprenait pas pourquoi moi je ne pigeais rien aux maths ("mais c'est siiiiiiiimple, pourtant!!!!"), et elle, quand je lui disais que des alexandrins de Racine, c'est presque aussi recherché qu'une équation de Maths, elle me riait au nez. Et moi je disais "les maths c'est chi****", alors qu'elle s'éclatait.
On a fini par trouver la solution: jusqu'en première, à peu près, (moi L et elle S), je faisais les exos de français, elle faisait les maths. Oui, je sais, c'est pas bien!
Mais je crois qu'à partir de là, mon désintérêt s'est transformé en refus total car j'avais totalement éliminé de mon esprit le raisonnement scientifique. (beh, oui, c'est comme tout, quand on ne pratique plus, on oublie!!!), et maintenant, dès que quelqu'un tente la moindre explication, hop, mon cerveau fait blocage, et refuse d'imprimer.
Pour l'anecdote rigolote, quand il y a plus de deux ans, j'ai présenté mon chéri de l'époque, prof de maths, mes proches se sont marrés "quoi, un matheux, nan, mais sara, t'es sûre que ça va?" "et tu comprends ce qu'il te dit, au moins?".......
Bon, c'est pas à cause de son boulot que ça a pas marché, mais ça vous montre au moins à quel point je suis allergique aux Maths.
Remarquez, je n'ai jamais rien dit sur mes profs de maths, mais dans l'ensemble, ils se sont vite sentis peu concernés par mon cas, y'avait plus rien à faire, quoi. Et pour eux, l'énigme, c'était cette différence entre ma soeur et moi.
Ils ne m'ont pas traumatisée, c'est ce que je voulais dire.
Bon, moi j'assume aussi........je déteste ça! Même si j'ai mis que j'aurai tout donné pour en être dispensée, parce qu'on ne peut pas mettre deux choix.
Je m'explique : je ne suis pas une fille avec l'esprit "logique", je ne sais pas faire une règle de trois (oui, mais moi, je suis pas ministre, hein....), je ne suis pas capable de compter les points sur un paquet de copies sans qu'un élève vienne me dire "Madame, vous m'avez oublié des points", j'ai en gros un rapport aux chiffres qui m'effraie.
Je ne sais pas ou plus, disons, calculer mentalement, et le par coeur des tables de multiplication en primaire a été une vraie torture, et tout ce qui ressemble à un énoncé de maths me fait
Je déteste la géométrie, les équations (encore que, c'est ça qui passerait le mieux, je crois), je ne sais pas tracer de figure, et je ne sais pas transformer des centimetres en mètres, des centilitres en millilitres (question cuisine, mon verre mesureur est un outil bizarre, pour moi)
Je ne sais pas d'où ça vient, pourtant, j'ai mis toute ma bonne volonté en cours, jusqu'au lycée, pour essayer de comprendre, je me suis accrochée.
Je crois que finalement, c'est parce que je ne voyais pas l'utilité de tout cela, que je n'ai jamais accrochée. Ben oui, mesurer, tracer, on va pas s'en servir tous les jours....
Mais, me direz-vous, l'étude le la littérature aussi, ça sert à rien. Et là, vous touchez le coeur du problème. Ma soeur (jumelle, je précise, pour voir à quel point le fossé est lourd!!!) est une pure scientifique (19 en Maths tout le temps, études scientifiques...), et elle, à son prof de français, elle disait "mais, ce que vous dites, là, sur les alexandrins, et tout, l'auteur, vous croyez qu'il l'a fait exprès??? comment vous pouvez en être sûr??? "
Alors quand venait l'heure des devoirs, la prise de tête commençait. Ma soeur ne comprenait pas pourquoi moi je ne pigeais rien aux maths ("mais c'est siiiiiiiimple, pourtant!!!!"), et elle, quand je lui disais que des alexandrins de Racine, c'est presque aussi recherché qu'une équation de Maths, elle me riait au nez. Et moi je disais "les maths c'est chi****", alors qu'elle s'éclatait.
On a fini par trouver la solution: jusqu'en première, à peu près, (moi L et elle S), je faisais les exos de français, elle faisait les maths. Oui, je sais, c'est pas bien!
Mais je crois qu'à partir de là, mon désintérêt s'est transformé en refus total car j'avais totalement éliminé de mon esprit le raisonnement scientifique. (beh, oui, c'est comme tout, quand on ne pratique plus, on oublie!!!), et maintenant, dès que quelqu'un tente la moindre explication, hop, mon cerveau fait blocage, et refuse d'imprimer.
Pour l'anecdote rigolote, quand il y a plus de deux ans, j'ai présenté mon chéri de l'époque, prof de maths, mes proches se sont marrés "quoi, un matheux, nan, mais sara, t'es sûre que ça va?" "et tu comprends ce qu'il te dit, au moins?".......
Bon, c'est pas à cause de son boulot que ça a pas marché, mais ça vous montre au moins à quel point je suis allergique aux Maths.
Remarquez, je n'ai jamais rien dit sur mes profs de maths, mais dans l'ensemble, ils se sont vite sentis peu concernés par mon cas, y'avait plus rien à faire, quoi. Et pour eux, l'énigme, c'était cette différence entre ma soeur et moi.
Ils ne m'ont pas traumatisée, c'est ce que je voulais dire.
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"I don't wanna work today, maybe I just want to stay, just take it easy cause there's no stress"
- paffutellaNiveau 8
ça donne surtout l'homme qui partage ma vie et qui essaie de glisser dans ma PAL des livres aussi farfelus que "la folle histoire du zéro"...
- HerrelisGrand sage
Moi ça donne que pour compter les points des oraux de stage de mes 3ème ce matin j'ai du me servir de mes doigts... >< je ne suis définitivement pas matheuse... (bon ok cet exemple est extrême, en temps normal j'arrive à compter de tête rapidement addition et soustraction et je sais poser une division et multiplier sans me demander ce que je fais de la virgule là :p). Pour être honnête, j'ai été bonne en maths jusqu'à ma première grosso modo... au point de passer un bac A1 (litt' option maths pour ceux qui sont pas assez vieux ^^). Simplement, ma prof de maths de term', une vraie peau de vache (d'où ma réponse : "envie de meurtres") m'a complètement bloquée parce que ma tête ne lui revenait pas. Elle a posément expliqué à ma mère que je lui rappelait une de ses filles, qui, non contente d'être mauvaise en maths, détestait ça. Du coup, elle était braquée contre moi et moi j'étais défaitiste. J'avais beau bosser ou pas, la note était la même et je ne comprenais rien à ses explications.
Le résultat est là, les maths et moi ça fait 2. J'ai beau faire, je bloque dessus dès que ça devient un poil compliqué ^^. Bon l'an dernier j'étais fier de moi, j'ai aidé une élève sur des équations à deux inconnues sans me planter, ni l'embrouiller (mais en relisant la leçon :p) et je sais faire une règle de 3 pour ramener mes notes farfelues sur 20!
Le résultat est là, les maths et moi ça fait 2. J'ai beau faire, je bloque dessus dès que ça devient un poil compliqué ^^. Bon l'an dernier j'étais fier de moi, j'ai aidé une élève sur des équations à deux inconnues sans me planter, ni l'embrouiller (mais en relisant la leçon :p) et je sais faire une règle de 3 pour ramener mes notes farfelues sur 20!
- GolouNeoprof expérimenté
Première semaine de cours au lycée. 2e cours de maths au lycée... J'avais fini mes exercices et je bullais ... là le vieux machin rabougri qui me servait de prof m'envoie bouler parce que je ne travaillais pas. Je lui ai très mal répondu en lui disant que j'avais fini, il m'a dit 'je m'en fiche travaillez!". J'ai biensûr finit par lui dire"vieux con" ce qui m'a valu le renvoi de son cours et 2h de colle. Nous avons ainsi cristallisé une longue relation de conflits, et une réputation auprès de mes camarades était installée.
Et oui j'étais une sale gosse. J'ai un très bon feeling avec les sales têtes en classe. ça clash un bon coup et c'est bon!
Et oui j'étais une sale gosse. J'ai un très bon feeling avec les sales têtes en classe. ça clash un bon coup et c'est bon!
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mon recueil de poèmes
ma petite autobio
- InvitéInvité
Je viens voter sur ton sujet (j'ai fait le sondage tout à l'heure dans la partie loisirs). Voilà, je suis nulle. Pour moi, les maths c'est la blague sur le type qui, pour compter les moutons dans un champ alors qu'il voyage en train, compte les pattes et divise par quatre. Un abîme de perplexité.
- ChloreNiveau 7
Perso, j'adore et j'assume aussi. J'ai toujours pris la résolution d'un problème de maths comme un jeu (Noooon ! Pitié ! pas la tête !) ; un peu comme le latin, en fait.
J'ai même une confession à faire : en hypokhâgne, les maths me manquaient tellement que je me posais parfois des équations, pour le plaisir ; et je regrette vraiment de ne pas avoir poursuivi l'étude des nombres complexes...
J'ai même une confession à faire : en hypokhâgne, les maths me manquaient tellement que je me posais parfois des équations, pour le plaisir ; et je regrette vraiment de ne pas avoir poursuivi l'étude des nombres complexes...
- bea33Niveau 5
He bien ! moi qui me croyais seule à être handicapée des maths, cela me rassure un petit peu. Je suis tellement nullissime, même pas capable de réfléchir sur des problèmes de 6ème !!!
- CarabasVénérable
C'est drôle et intéressant, ce que tu dis.sara a écrit:Mais, me direz-vous, l'étude le la littérature aussi, ça sert à rien. Et là, vous touchez le coeur du problème. Ma soeur (jumelle, je précise, pour voir à quel point le fossé est lourd!!!) est une pure scientifique (19 en Maths tout le temps, études scientifiques...), et elle, à son prof de français, elle disait "mais, ce que vous dites, là, sur les alexandrins, et tout, l'auteur, vous croyez qu'il l'a fait exprès??? comment vous pouvez en être sûr??? "
Alors quand venait l'heure des devoirs, la prise de tête commençait. Ma soeur ne comprenait pas pourquoi moi je ne pigeais rien aux maths ("mais c'est siiiiiiiimple, pourtant!!!!"), et elle, quand je lui disais que des alexandrins de Racine, c'est presque aussi recherché qu'une équation de Maths, elle me riait au nez. Et moi je disais "les maths c'est chi****", alors qu'elle s'éclatait.
Ca me rappelle les jumelles que j'avais lors de ma 2nde année de stage. Elles n'étaient pas aussi opposées que toi et ta soeur. Toutes 2 étaient excellentes en classe. 1ere et 2e. Mais l'une était beaucoup plus littéraire, plus fine et sensible que l'autre. Tandis que la 2e était plus cartésienne, plus carrée et logique, les 2 pieds sur Terre. Plus scientifique, quoi. J'avais du mal à les différencier physiquement. Mais quand j'étais confrontée à leurs copies, je n'avais pas besoin de lire le prénom pour savoir à laquelle j'avais affaire. La "scientifique" était la 1ere de la classe, mais pas en français (bon, elle était 3e). Elle apprenait, comprenait les consignes, répondait et écrivait bien. Mais la "littéraire" faisait des analyses vraiment plus fines. Et ses rédactions étaient remarquables.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
sara0705 a écrit:Oh comines, finalement, vu les scores, c'était peut-être pas une bonne idée, ce sondage!!!!
Bon, moi j'assume aussi........je déteste ça! Même si j'ai mis que j'aurai tout donné pour en être dispensée, parce qu'on ne peut pas mettre deux choix.
Je m'explique : je ne suis pas une fille avec l'esprit "logique", je ne sais pas faire une règle de trois (oui, mais moi, je suis pas ministre, hein....), je ne suis pas capable de compter les points sur un paquet de copies sans qu'un élève vienne me dire "Madame, vous m'avez oublié des points", j'ai en gros un rapport aux chiffres qui m'effraie.
Je ne sais pas ou plus, disons, calculer mentalement, et le par coeur des tables de multiplication en primaire a été une vraie torture, et tout ce qui ressemble à un énoncé de maths me fait
Je déteste la géométrie, les équations (encore que, c'est ça qui passerait le mieux, je crois), je ne sais pas tracer de figure, et je ne sais pas transformer des centimetres en mètres, des centilitres en millilitres (question cuisine, mon verre mesureur est un outil bizarre, pour moi)
Je ne sais pas d'où ça vient, pourtant, j'ai mis toute ma bonne volonté en cours, jusqu'au lycée, pour essayer de comprendre, je me suis accrochée.
Je crois que finalement, c'est parce que je ne voyais pas l'utilité de tout cela, que je n'ai jamais accrochée. Ben oui, mesurer, tracer, on va pas s'en servir tous les jours....
Mais, me direz-vous, l'étude le la littérature aussi, ça sert à rien. Et là, vous touchez le coeur du problème. Ma soeur (jumelle, je précise, pour voir à quel point le fossé est lourd!!!) est une pure scientifique (19 en Maths tout le temps, études scientifiques...), et elle, à son prof de français, elle disait "mais, ce que vous dites, là, sur les alexandrins, et tout, l'auteur, vous croyez qu'il l'a fait exprès??? comment vous pouvez en être sûr??? "
Alors quand venait l'heure des devoirs, la prise de tête commençait. Ma soeur ne comprenait pas pourquoi moi je ne pigeais rien aux maths ("mais c'est siiiiiiiimple, pourtant!!!!"), et elle, quand je lui disais que des alexandrins de Racine, c'est presque aussi recherché qu'une équation de Maths, elle me riait au nez. Et moi je disais "les maths c'est chi****", alors qu'elle s'éclatait.
On a fini par trouver la solution: jusqu'en première, à peu près, (moi L et elle S), je faisais les exos de français, elle faisait les maths. Oui, je sais, c'est pas bien!
Mais je crois qu'à partir de là, mon désintérêt s'est transformé en refus total car j'avais totalement éliminé de mon esprit le raisonnement scientifique. (beh, oui, c'est comme tout, quand on ne pratique plus, on oublie!!!), et maintenant, dès que quelqu'un tente la moindre explication, hop, mon cerveau fait blocage, et refuse d'imprimer.
Pour l'anecdote rigolote, quand il y a plus de deux ans, j'ai présenté mon chéri de l'époque, prof de maths, mes proches se sont marrés "quoi, un matheux, nan, mais sara, t'es sûre que ça va?" "et tu comprends ce qu'il te dit, au moins?".......
Bon, c'est pas à cause de son boulot que ça a pas marché, mais ça vous montre au moins à quel point je suis allergique aux Maths.
Remarquez, je n'ai jamais rien dit sur mes profs de maths, mais dans l'ensemble, ils se sont vite sentis peu concernés par mon cas, y'avait plus rien à faire, quoi. Et pour eux, l'énigme, c'était cette différence entre ma soeur et moi.
Ils ne m'ont pas traumatisée, c'est ce que je voulais dire.
Mais la science cherche des soeurs comme vous, à étudier !!
- sara0705Niveau 7
Pierre_au_carré a écrit:sara0705 a écrit:Oh comines, finalement, vu les scores, c'était peut-être pas une bonne idée, ce sondage!!!!
Bon, moi j'assume aussi........je déteste ça! Même si j'ai mis que j'aurai tout donné pour en être dispensée, parce qu'on ne peut pas mettre deux choix.
Je m'explique : je ne suis pas une fille avec l'esprit "logique", je ne sais pas faire une règle de trois (oui, mais moi, je suis pas ministre, hein....), je ne suis pas capable de compter les points sur un paquet de copies sans qu'un élève vienne me dire "Madame, vous m'avez oublié des points", j'ai en gros un rapport aux chiffres qui m'effraie.
Je ne sais pas ou plus, disons, calculer mentalement, et le par coeur des tables de multiplication en primaire a été une vraie torture, et tout ce qui ressemble à un énoncé de maths me fait
Je déteste la géométrie, les équations (encore que, c'est ça qui passerait le mieux, je crois), je ne sais pas tracer de figure, et je ne sais pas transformer des centimetres en mètres, des centilitres en millilitres (question cuisine, mon verre mesureur est un outil bizarre, pour moi)
Je ne sais pas d'où ça vient, pourtant, j'ai mis toute ma bonne volonté en cours, jusqu'au lycée, pour essayer de comprendre, je me suis accrochée.
Je crois que finalement, c'est parce que je ne voyais pas l'utilité de tout cela, que je n'ai jamais accrochée. Ben oui, mesurer, tracer, on va pas s'en servir tous les jours....
Mais, me direz-vous, l'étude le la littérature aussi, ça sert à rien. Et là, vous touchez le coeur du problème. Ma soeur (jumelle, je précise, pour voir à quel point le fossé est lourd!!!) est une pure scientifique (19 en Maths tout le temps, études scientifiques...), et elle, à son prof de français, elle disait "mais, ce que vous dites, là, sur les alexandrins, et tout, l'auteur, vous croyez qu'il l'a fait exprès??? comment vous pouvez en être sûr??? "
Alors quand venait l'heure des devoirs, la prise de tête commençait. Ma soeur ne comprenait pas pourquoi moi je ne pigeais rien aux maths ("mais c'est siiiiiiiimple, pourtant!!!!"), et elle, quand je lui disais que des alexandrins de Racine, c'est presque aussi recherché qu'une équation de Maths, elle me riait au nez. Et moi je disais "les maths c'est chi****", alors qu'elle s'éclatait.
On a fini par trouver la solution: jusqu'en première, à peu près, (moi L et elle S), je faisais les exos de français, elle faisait les maths. Oui, je sais, c'est pas bien!
Mais je crois qu'à partir de là, mon désintérêt s'est transformé en refus total car j'avais totalement éliminé de mon esprit le raisonnement scientifique. (beh, oui, c'est comme tout, quand on ne pratique plus, on oublie!!!), et maintenant, dès que quelqu'un tente la moindre explication, hop, mon cerveau fait blocage, et refuse d'imprimer.
Pour l'anecdote rigolote, quand il y a plus de deux ans, j'ai présenté mon chéri de l'époque, prof de maths, mes proches se sont marrés "quoi, un matheux, nan, mais sara, t'es sûre que ça va?" "et tu comprends ce qu'il te dit, au moins?".......
Bon, c'est pas à cause de son boulot que ça a pas marché, mais ça vous montre au moins à quel point je suis allergique aux Maths.
Remarquez, je n'ai jamais rien dit sur mes profs de maths, mais dans l'ensemble, ils se sont vite sentis peu concernés par mon cas, y'avait plus rien à faire, quoi. Et pour eux, l'énigme, c'était cette différence entre ma soeur et moi.
Ils ne m'ont pas traumatisée, c'est ce que je voulais dire.
Mais la science cherche des soeurs comme vous, à étudier !!
Ah pitié, non, mon vieux cauchemar qui ressort!!!
Toujours à l'école, d'ailleurs : "mais vous êtes sures que vous êtes vraies jumelles, pour être aussi différentes????" beh oui, on est sûre. :lol!:
Mais je crois aussi que notre cas serait interessant pour la science : vraie jumelle, peu de ressemblance physique, caractères opposés, style de vie différent, style vestimentaire trrèèèès différent, et un seul point commun, notre boulot: ma soeur est PE.
Quelle énigme!!!!
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- melaniguizHabitué du forum
J'aimais beaucoup les maths au collège et au lycée, j'ai même fait une 1ere S avant de bifurquer vers le littéraire, surtout encouragée par ma super prof de français de 1ere qui me voyait continuer dans cette voie. En 3e j'ai décidé que je serai prof, mais jusqu'à la fin de 3e je ne savais pas si j'allais être prof de français ou prof de maths. Mais j'ai eu beaucoup de mal à suivre le programme de maths de 1ere S, par contre en terminale, je trouvais ça d'une simplicité absolue, j'avais toujours 18.
- Pierre_au_carréGuide spirituel
melaniguiz a écrit: Mais j'ai eu beaucoup de mal à suivre le programme de maths de 1ere S,
ça aurait été dur, alors, après car ça "décolle"...
- OrnellaDoyen
ça dépend quoi en maths... j'ai fait une grosse allergie aux équations par exemple...
Mais j'ai voté "je déteste"...
y'a pire pour moi : les sciences physiques, je me souviens qu'en 4è, j'avais 2 de moyenne!!! et le prof me détestait
en même temps c'était mon année sabbatique et je crois que je faisais tout pour qu'il me déteste!!!!
Mais j'ai voté "je déteste"...
y'a pire pour moi : les sciences physiques, je me souviens qu'en 4è, j'avais 2 de moyenne!!! et le prof me détestait
en même temps c'était mon année sabbatique et je crois que je faisais tout pour qu'il me déteste!!!!
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