- RobinFidèle du forum
1) Liberté et contrainte
Le mot "Liberté" vient du latin "liber". Etre libre, tout d'abord, c'est ne pas être empêché de faire de que l'on veut (liberté de circulation, liberté de pensée). Dans l'Antiquité, la liberté est la condition de l'homme libre qui n'est pas esclave. Elle fut donc d'abord un statut, une condition sociale et politique garantie par un ensemble de droits et de devoirs.
Pour Hannah Arendt, la liberté sans garantie politique (la démocratie), n'est qu'un mot vide de sens.
2) La liberté comme indépendance intérieure
Les Stoïciens se sont efforcés de penser la liberté indépendamment de toute condition extérieure. Ils conçoivent la liberté comme l'état idéal d'un être humain qui a atteint la sérénité (ataraxie) par la maîtrise de ses passions et l'intelligence de la nature.
Contemporains de la décadence de la Cité grecque, les Stoïciens privilégient la liberté intérieure par rapport à la liberté politique. Cette nouvelle définition de la liberté aura une grande influence sur la pensée philosophique et théologique occidentale.
Descartes (XVIIème siècle) distingue deux sortes de libertés :
a) la liberté d'indifférence ou le pouvoir de choisir, même le faux et le mal.
b) La liberté éclairée par la connaissance du bien.
Pour Descartes, la liberté éclairée est la seule véritable liberté.
Spinoza (contemporain de Descartes) conteste l'existence du "libre arbitre". Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous font agir.
3) la liberté comme obéissance à la loi
Pour Rousseau et pour Kant, il n'y a pas de liberté sans loi. La loi limite notre liberté, mais elle en est aussi la condition.
La liberté est le pouvoir d'obéir à la loi morale et non à ses penchants. Cette conception de la liberté comme obéissance à la loi est à la base de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
4) Liberté négative et liberté positive
Pour les Modernes, l'indépendance individuelle, la protection des intérêts privés, la liberté d'expression sont devenues des valeurs essentielles.
Le philosophe américain Isaiah Berlin oppose la liberté négative (par exemple l'absence de censure) et la liberté positive, le pouvoir de prendre part aux décisions publiques.
Pour Raymond Aron et la tradition "libérale", la liberté par excellence est la liberté négative (ne pas être entravé dans ce que nous voulons faire).
Le mot "Liberté" vient du latin "liber". Etre libre, tout d'abord, c'est ne pas être empêché de faire de que l'on veut (liberté de circulation, liberté de pensée). Dans l'Antiquité, la liberté est la condition de l'homme libre qui n'est pas esclave. Elle fut donc d'abord un statut, une condition sociale et politique garantie par un ensemble de droits et de devoirs.
Pour Hannah Arendt, la liberté sans garantie politique (la démocratie), n'est qu'un mot vide de sens.
2) La liberté comme indépendance intérieure
Les Stoïciens se sont efforcés de penser la liberté indépendamment de toute condition extérieure. Ils conçoivent la liberté comme l'état idéal d'un être humain qui a atteint la sérénité (ataraxie) par la maîtrise de ses passions et l'intelligence de la nature.
Contemporains de la décadence de la Cité grecque, les Stoïciens privilégient la liberté intérieure par rapport à la liberté politique. Cette nouvelle définition de la liberté aura une grande influence sur la pensée philosophique et théologique occidentale.
Descartes (XVIIème siècle) distingue deux sortes de libertés :
a) la liberté d'indifférence ou le pouvoir de choisir, même le faux et le mal.
b) La liberté éclairée par la connaissance du bien.
Pour Descartes, la liberté éclairée est la seule véritable liberté.
Spinoza (contemporain de Descartes) conteste l'existence du "libre arbitre". Nous nous croyons libres parce que nous ignorons les causes qui nous font agir.
3) la liberté comme obéissance à la loi
Pour Rousseau et pour Kant, il n'y a pas de liberté sans loi. La loi limite notre liberté, mais elle en est aussi la condition.
La liberté est le pouvoir d'obéir à la loi morale et non à ses penchants. Cette conception de la liberté comme obéissance à la loi est à la base de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen.
4) Liberté négative et liberté positive
Pour les Modernes, l'indépendance individuelle, la protection des intérêts privés, la liberté d'expression sont devenues des valeurs essentielles.
Le philosophe américain Isaiah Berlin oppose la liberté négative (par exemple l'absence de censure) et la liberté positive, le pouvoir de prendre part aux décisions publiques.
Pour Raymond Aron et la tradition "libérale", la liberté par excellence est la liberté négative (ne pas être entravé dans ce que nous voulons faire).
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