- NestyaEsprit sacré
L'an prochain, nous perdons une classe de 5e. Il y a donc un poste en anglais qui saute. C'est quand même aberrant quand on sait dans quelles conditions on travaille. On est quand même en ZEP.
Bref, est-il possible de sauver cette division et par conséquent le poste en anglais? Avez-vous déjà, à force d'actions, réussi à récupérer une division? et ce, après la publication de la DGH?
Quelles méthodes sont les plus efficaces? on a pensé à contacter les médias, faire signer une pétition aux parents...D'autres idées? est-ce seulement utile?
Bref, est-il possible de sauver cette division et par conséquent le poste en anglais? Avez-vous déjà, à force d'actions, réussi à récupérer une division? et ce, après la publication de la DGH?
Quelles méthodes sont les plus efficaces? on a pensé à contacter les médias, faire signer une pétition aux parents...D'autres idées? est-ce seulement utile?
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"Attendre et espérer."
Alexandre Dumas
- SteredDoyen
Ça a été notre cas l'an dernier : une 3e en moins.
Nous avons fait deux AG : une avec le personnel du collège, l'autre avec les parents.
Nous avons défini nos arguments et pris rendez vous avec le Rectorat.
Lors de notre entretien avec l'IPR, nous étions une délégation de dix personnes (le délégué départemental du SNES, un représentant de FO, quatre profs et quatre parents), plus tout plein de collègues et d'autres parents qui faisaient un boucan d'enfer dehors avec banderoles et tout
L'IPR a parlé le premier. Il nous a rappelé que nous étions un collège favorisé par rapport au reste du bassin et sans problèmes connus (en effet, notre principal s'oppose à tout conseil de dis !!! Donc forcément nos problèmes ne sont pas reconnus !!!) , qu'il avait "circulé" dans des classes de 30 et que ça fonctionnait très bien et enfin que son but était de casser la norme 93 (maximum de 20 élèves en ZEP et 25 ailleurs).
Joie...
Nos arguments (entendus ) étaient les suivants :
- les délégués syndicaux ont rappelé les grandes lignes générales.
- nous, profs, que :
a. Nos classes n'étaient pas prévues pour accueillir plus de 25 élèves (et de fait...)
b. Nous avions nos problèmes, même si ça ne remontait pas jusqu'à eux (présence d'un foyer juste à côté, donc d'élèves qui ont des situations très très difficiles).
c. Que 76% de réussite au brevet, ce n'était pas glorieux... Donc la réputation, hein, un coup dans l'aile.
d. Qu'on ne pourrait pas suivre les élèves convenablement s'ils étaient aussi nombreux, ni faire du B2i, nis touts leurs projets qui supposent des petits effectifs.
- Les parents ont parlé ensuite (très actifs chez nous) et ce sont leurs arguments qui ont porté plus que les notres aux yeux du rond de cuir :
a. Qu'entre "circuler" et travailler avec une classe, il y avait de la marge (je les aurais embrassés :lol: )
b. Que le collège avait connu pas mal de pb (jet de pétards, fumigènes, racket)
c. Qu'ils voulaient des surveillants de plus.
d. Que si les conditions d'enseignement se dégradaient avec 30 élèves par classe, ils n'hésiteraient pas à mettre leurs enfants dans le collège de l'autre côté de la rue, privé, avec 20 gamins maximum.
C'est surtout le dernier point qui a porté
On avait aussi des lettres des maires des deux communes et une pétition. Mais il faut se déplacer bien entouré pour que ça soit efficace...
On remet d'ailleurs le couvert cette année puisqu'ils nous refont la même... Mais bon...
Courage !!
Nous avons fait deux AG : une avec le personnel du collège, l'autre avec les parents.
Nous avons défini nos arguments et pris rendez vous avec le Rectorat.
Lors de notre entretien avec l'IPR, nous étions une délégation de dix personnes (le délégué départemental du SNES, un représentant de FO, quatre profs et quatre parents), plus tout plein de collègues et d'autres parents qui faisaient un boucan d'enfer dehors avec banderoles et tout
L'IPR a parlé le premier. Il nous a rappelé que nous étions un collège favorisé par rapport au reste du bassin et sans problèmes connus (en effet, notre principal s'oppose à tout conseil de dis !!! Donc forcément nos problèmes ne sont pas reconnus !!!) , qu'il avait "circulé" dans des classes de 30 et que ça fonctionnait très bien et enfin que son but était de casser la norme 93 (maximum de 20 élèves en ZEP et 25 ailleurs).
Joie...
Nos arguments (entendus ) étaient les suivants :
- les délégués syndicaux ont rappelé les grandes lignes générales.
- nous, profs, que :
a. Nos classes n'étaient pas prévues pour accueillir plus de 25 élèves (et de fait...)
b. Nous avions nos problèmes, même si ça ne remontait pas jusqu'à eux (présence d'un foyer juste à côté, donc d'élèves qui ont des situations très très difficiles).
c. Que 76% de réussite au brevet, ce n'était pas glorieux... Donc la réputation, hein, un coup dans l'aile.
d. Qu'on ne pourrait pas suivre les élèves convenablement s'ils étaient aussi nombreux, ni faire du B2i, nis touts leurs projets qui supposent des petits effectifs.
- Les parents ont parlé ensuite (très actifs chez nous) et ce sont leurs arguments qui ont porté plus que les notres aux yeux du rond de cuir :
a. Qu'entre "circuler" et travailler avec une classe, il y avait de la marge (je les aurais embrassés :lol: )
b. Que le collège avait connu pas mal de pb (jet de pétards, fumigènes, racket)
c. Qu'ils voulaient des surveillants de plus.
d. Que si les conditions d'enseignement se dégradaient avec 30 élèves par classe, ils n'hésiteraient pas à mettre leurs enfants dans le collège de l'autre côté de la rue, privé, avec 20 gamins maximum.
C'est surtout le dernier point qui a porté
On avait aussi des lettres des maires des deux communes et une pétition. Mais il faut se déplacer bien entouré pour que ça soit efficace...
On remet d'ailleurs le couvert cette année puisqu'ils nous refont la même... Mais bon...
Courage !!
- miss teriousDoyen
Merci pour ton expérience Stered. Je vais tenter d'en parler aux collègues pdt notre réunion de demain.
L'an dernier, on a perdu une 5° ; mécaniquement, à la rentrée nous n'aurons donc que 3*4°. Sauf que l'IA nous enlève encore 20h, dc il ns faut encore supprimer une classe : une 6° ou une 5°. On se retrouvera donc avec des effectifs de 27-28 par classe (ce que l'on a cette année en 5° et en 3° - l'horreur).
Mais, comme tu le dis, ns n'avons que peu de poids auprès de l'IA : ns aurons beau lui rappeler le taux de "réussite" au DNB (60%), les fuites vers le privé... Tant que les parents ne se bougeront pas, je crois que ce sera peine perdue.
L'an dernier, on a perdu une 5° ; mécaniquement, à la rentrée nous n'aurons donc que 3*4°. Sauf que l'IA nous enlève encore 20h, dc il ns faut encore supprimer une classe : une 6° ou une 5°. On se retrouvera donc avec des effectifs de 27-28 par classe (ce que l'on a cette année en 5° et en 3° - l'horreur).
Mais, comme tu le dis, ns n'avons que peu de poids auprès de l'IA : ns aurons beau lui rappeler le taux de "réussite" au DNB (60%), les fuites vers le privé... Tant que les parents ne se bougeront pas, je crois que ce sera peine perdue.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- SteredDoyen
Oui, il faut une délégation en force : des délégués syndicaux parce qu'ils connaissent les textes sur le bout des doigts et que l'IA ne peut pas tout se permettre devant eux, des parents parce que c'est quand même de leurs mômes qu'il s'agit au fond !
Bon courage en tout cas
Bon courage en tout cas
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