- cidNiveau 9
Bonjour à tous,
Je cherche des idées de poèmes pour illustrer la saison de l'été. Rien en me revient à l'esprit. Merci d'avance pour vos lumières.
Je cherche des idées de poèmes pour illustrer la saison de l'été. Rien en me revient à l'esprit. Merci d'avance pour vos lumières.
- leyadeEsprit sacré
J'aime beaucoup ce poème :
CHALEUR
Tout luit, tout bleuit, tout bruit,
Le jour est brûlant comme un fruit
Que le soleil fendille et cuit.
Chaque petite feuille est chaude
Et miroite dans l'air où rôde
Comme un parfum de reine-claude.
Du soleil comme de l'eau pleut
Sur tout le pays jaune et bleu
Qui grésille et oscille un peu.
Un infini plaisir de vivre
S'élance de la forêt ivre,
Des blés roses comme du cuivre.
Anna de Noailles
CHALEUR
Tout luit, tout bleuit, tout bruit,
Le jour est brûlant comme un fruit
Que le soleil fendille et cuit.
Chaque petite feuille est chaude
Et miroite dans l'air où rôde
Comme un parfum de reine-claude.
Du soleil comme de l'eau pleut
Sur tout le pays jaune et bleu
Qui grésille et oscille un peu.
Un infini plaisir de vivre
S'élance de la forêt ivre,
Des blés roses comme du cuivre.
Anna de Noailles
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- CelebornEsprit sacré
Les haikus sont souvent regroupés par saisons dans les recueils. C'est le cas de celui que j'ai en poésie Gallimard ; ça peut donner quelques ouvertures.
Je t'en propose 2/3 sur l'été que je trouve jolis :
Le fil de la canne à pêche
atteint
la lune d'été !
(Chiyo-ni)
Sous la pluie d'été
raccourcissent
les pattes du héron
(Bashô)
Le mendiant —
il porte le ciel et la terre
pour habit d'été
(Takarai Kikaku)
« C'est la maigreur de l'été »
répond-elle
avant de fondre en larmes
(Kitamura Kigin)
Je t'en propose 2/3 sur l'été que je trouve jolis :
Le fil de la canne à pêche
atteint
la lune d'été !
(Chiyo-ni)
Sous la pluie d'été
raccourcissent
les pattes du héron
(Bashô)
Le mendiant —
il porte le ciel et la terre
pour habit d'été
(Takarai Kikaku)
« C'est la maigreur de l'été »
répond-elle
avant de fondre en larmes
(Kitamura Kigin)
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CeladonDemi-dieu
Par-dessus l'horizon aux collines brunies,
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se penchait sur la terre à l'heure du couchant ;
Une humble marguerite, éclose au bord d'un champ,
Sur un mur gris, croulant parmi l'avoine folle,
Blanche, épanouissait sa candide auréole ;
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l'éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
"Et, moi, j'ai des rayons aussi!" lui disait-elle.
Victor Hugo, Granville, juillet 1836, Les contemplations.
Nuits de Juin
L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entr’ouverte,
On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.
Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.
Victor Hugo, Les contemplations
Chanson
L’Hiver et l’Eté
Hiver, vous n’êtes qu’un vilain,
Eté est plaisant et gentil,
En témoin de Mai et d’Avril
Qui l’accompagnent soir et main.
Eté revêt champs, bois et fleurs,
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs,
Par l’ordonnance de Nature.
Mais vous, Hiver, trop êtes plein
De neige, vent, pluie et grésil ;
On vous dût (1) bannir en exil.
Sans vous flatter, je parle plain, (2)
Hiver, vous n’êtes qu’un vilain.
Charles D’Orléans
Deux haïkus (auteur inconnu) :
Marchons, courons,
Saisissons
La crête du nuage d’été
Bref repos,
Couchés, on contemple
Les nuages de l’été
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se penchait sur la terre à l'heure du couchant ;
Une humble marguerite, éclose au bord d'un champ,
Sur un mur gris, croulant parmi l'avoine folle,
Blanche, épanouissait sa candide auréole ;
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l'éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
"Et, moi, j'ai des rayons aussi!" lui disait-elle.
Victor Hugo, Granville, juillet 1836, Les contemplations.
Nuits de Juin
L’été, lorsque le jour a fui, de fleurs couverte
La plaine verse au loin un parfum enivrant ;
Les yeux fermés, l’oreille aux rumeurs entr’ouverte,
On ne dort qu’à demi d’un sommeil transparent.
Les astres sont plus purs, l’ombre paraît meilleure ;
Un vague demi-jour teint le dôme éternel ;
Et l’aube douce et pâle, en attendant son heure,
Semble toute la nuit errer au bas du ciel.
Victor Hugo, Les contemplations
Chanson
L’Hiver et l’Eté
Hiver, vous n’êtes qu’un vilain,
Eté est plaisant et gentil,
En témoin de Mai et d’Avril
Qui l’accompagnent soir et main.
Eté revêt champs, bois et fleurs,
De sa livrée de verdure
Et de maintes autres couleurs,
Par l’ordonnance de Nature.
Mais vous, Hiver, trop êtes plein
De neige, vent, pluie et grésil ;
On vous dût (1) bannir en exil.
Sans vous flatter, je parle plain, (2)
Hiver, vous n’êtes qu’un vilain.
Charles D’Orléans
Deux haïkus (auteur inconnu) :
Marchons, courons,
Saisissons
La crête du nuage d’été
Bref repos,
Couchés, on contemple
Les nuages de l’été
- cidNiveau 9
Merci beaucoup ! J'ai tout ce qu'il me faut. Je voulais faire une séance à part sur les haïkus mais été et haïkus c'est bien aussi.
- MauvetteÉrudit
Je faisais "Les papillons" de Nerval. Mais le texte de Leyade me plait beaucoup. Merci !
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Je vais bien, ne t'en fais pas
- retraitéeDoyen
Ce qu'on étudiait dans les années 50 à l'école primaire!
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_marie_leconte_de_lisle/midi.html
http://poesie.webnet.fr/lesgrandsclassiques/poemes/charles_marie_leconte_de_lisle/midi.html
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