D'après vous l'institution scolaire est-elle en crise ?
- JPhMMDemi-dieu
(Plusieurs choix possibles)
N'hésitez pas à préciser vos ressentis et analyses.
Merci par avance.
N'hésitez pas à préciser vos ressentis et analyses.
Merci par avance.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- zolienneNiveau 9
D'après moi c'est toute la société qui est en crise, et l'institution scolaire n'en est qu'un des nombreux symptômes (à moins que c'en soit une des causes? )
- kensingtonEsprit éclairé
C'est une des causes, oui.
J'ai répondu "crise profonde" et "droit dans le mur".
Désolé de ne pas développer mais ce n'est pas pratique sur le téléphone portable.
J'ai répondu "crise profonde" et "droit dans le mur".
Désolé de ne pas développer mais ce n'est pas pratique sur le téléphone portable.
- DaphnéDemi-dieu
J'ai répondu droit dans le mur et je ne vais pas développer ce qui s'étale dans la presse syndicale sérieuse ou les analyses qui figurent sur leurs sites
- User5899Demi-dieu
On organise un changement. C'est une catastrophe. Alors, au lieu de supprimer le changement catastrophique, on le laisse. Et
On organise un changement. C'est une catastrophe. Alors, au lieu de supprimer le changement catastrophique, on le laisse. Et
On organise un changement. C'est une catastrophe. Alors, au lieu de supprimer le changement catastrophique, on le laisse. Et
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(ad lib.
On organise un changement. C'est une catastrophe. Alors, au lieu de supprimer le changement catastrophique, on le laisse. Et
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On organise un changement. C'est une catastrophe. Alors, au lieu de supprimer le changement catastrophique, on le laisse. Et
(ad lib.
- JPhMMDemi-dieu
A mon très humble (et sans doute très faux) avis, la volonté de ne pas prendre en compte les données sociétales françaises dans le tournant des années 1989-1990 a tant fragilisé l'école qu'elle fut absolument incapable de réagir aux considérables bouleversements mondiaux qui survinrent tous immédiatement après. Depuis la machine est enlisée, et plus les roues tournent, plus elle s'enfonce.
Je pourrais développer l'idée mais cela serait long (et sans doute simpliste jusqu'à en être ridicule).
Je pourrais développer l'idée mais cela serait long (et sans doute simpliste jusqu'à en être ridicule).
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Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- Docteur OXGrand sage
JPhMM a écrit:A mon très humble (et sans doute très faux) avis, la volonté de ne pas prendre en compte les données sociétales françaises dans le tournant des années 1989-1990 a tant fragilisé l'école qu'elle fut absolument incapable de réagir aux considérables bouleversements mondiaux qui survinrent tous immédiatement après. Depuis la machine est enlisée, et plus les roues tournent, plus elle s'enfonce.
Je pourrais développer l'idée mais cela serait long (et sans doute simpliste jusqu'à en être ridicule).
Excellente synthèse.
J'ai répondu: crise profonde et droit dans le mur.
- jujuEsprit éclairé
J'ai également opté pour la réponse la plus pessimiste.
Je ne suis prof que depuis 6 ans, mais je n'ai pas connu d'expérience me permettant d'avoir un espoir, et je suis désolée de faire ce constat!
Elèves ayant de plus en plus de lacunes et de problèmes de comportement, enseignants de moins en moins formés et soutenus, profession toujours aussi injustement critiquée et j'en passe. La crise est profonde et donc plus subtile que cela, j'attends les réponses de certains qui sauront mieux expliquer les choses que moi.
Je ne suis prof que depuis 6 ans, mais je n'ai pas connu d'expérience me permettant d'avoir un espoir, et je suis désolée de faire ce constat!
Elèves ayant de plus en plus de lacunes et de problèmes de comportement, enseignants de moins en moins formés et soutenus, profession toujours aussi injustement critiquée et j'en passe. La crise est profonde et donc plus subtile que cela, j'attends les réponses de certains qui sauront mieux expliquer les choses que moi.
- JPhMMDemi-dieu
Les deux réponses les plus pessimistes recueillent ensemble une très forte majorité des opinions, je me demande si cette forme de pessimisme si partagé ne pourrait pas être l'une des causes de la crise des « vocations ».juju a écrit:J'ai également opté pour la réponse la plus pessimiste.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- egometDoyen
A ce niveau-là, on peut faire la remarque de Raymond Aron. La preuve que le système est corrompu, c'est que tout le monde le dit. Il parlait de la 4ème République en 58, mais ça s'applique très bien à l'éducation nationale. La crise de confiance elle-même devient une part du problème. Elle renforce le malaise et obscurcit le jugement, rendant la découverte d'une solution quasiment impossible. Ce qui m'afflige, c'est de voir comment on se lance des anathèmes dans le moindre débat. Tout le monde accuse ses adversaires d'être élitiste, anti-républicain, complice d'un néo-libéralisme qui tendrait ses tentacules sur le monde etc. De tous les côtés, on suppose des intentions perverses chez l'adversaire et une volonté, bien étrange, de casser l'école.
Certes il y a peut-être une infime minorité de gens bien placés qui ont des méthodes subversives. Il faut être honnête, la plupart des acteurs sont de bonne foi. Mais manifestement beaucoup se trompent et il y a beaucoup d'incompétence. Simplement l'erreur n'est pas un crime.
Le problème, c'est que la confiance ne se décrète pas. Une fois qu'elle est perdue, elle est très dure à retrouver. Elle est pourtant indispensable au débat.
Je crois que la crise est structurelle non pas parce qu'il y aurait des intérêts douteux derrière, mais à cause des bonnes intentions de tout le monde, qui nous orientent vers des mauvaises questions, et donc de mauvaises réponses.
Certes il y a peut-être une infime minorité de gens bien placés qui ont des méthodes subversives. Il faut être honnête, la plupart des acteurs sont de bonne foi. Mais manifestement beaucoup se trompent et il y a beaucoup d'incompétence. Simplement l'erreur n'est pas un crime.
Le problème, c'est que la confiance ne se décrète pas. Une fois qu'elle est perdue, elle est très dure à retrouver. Elle est pourtant indispensable au débat.
Je crois que la crise est structurelle non pas parce qu'il y aurait des intérêts douteux derrière, mais à cause des bonnes intentions de tout le monde, qui nous orientent vers des mauvaises questions, et donc de mauvaises réponses.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- neomathÉrudit
La crise actuelle n'est pas celle de l'école. C'est celle d'une société malade du chômage de masse et de ce que Viviane Forrester appelait "l'horreur économique".
On veut faire jouer à l'école un rôle qui, historiquement, n'a jamais été le sien et que, probablement, elle ne pourra jamais assurer :
- accueillir 100% des enfants, y compris les simples d'esprit, les caractériels et les délinquants, avec un taux d'encadrement dérisoire. Puis les garder au chaud jusqu'à 25 ans, même s'ils ont atteint depuis longtemps leur niveau d'incompétence.
- assurer à tous ces enfants un emploi qualifié et stable, alors qu'il n'y a déjà pas assez d'emplois précaires et non qualifiés pour tous les adultes.
On veut faire jouer à l'école un rôle qui, historiquement, n'a jamais été le sien et que, probablement, elle ne pourra jamais assurer :
- accueillir 100% des enfants, y compris les simples d'esprit, les caractériels et les délinquants, avec un taux d'encadrement dérisoire. Puis les garder au chaud jusqu'à 25 ans, même s'ils ont atteint depuis longtemps leur niveau d'incompétence.
- assurer à tous ces enfants un emploi qualifié et stable, alors qu'il n'y a déjà pas assez d'emplois précaires et non qualifiés pour tous les adultes.
- egometDoyen
neomath a écrit:La crise actuelle n'est pas celle de l'école. C'est celle d'une société malade du chômage de masse et de ce que Viviane Forrester appelait "l'horreur économique".
On veut faire jouer à l'école un rôle qui, historiquement, n'a jamais été le sien et que, probablement, elle ne pourra jamais assurer :
- accueillir 100% des enfants, y compris les simples d'esprit, les caractériels et les délinquants, avec un taux d'encadrement dérisoire. Puis les garder au chaud jusqu'à 25 ans, même s'ils ont atteint depuis longtemps leur niveau d'incompétence.
- assurer à tous ces enfants un emploi qualifié et stable, alors qu'il n'y a déjà pas assez d'emplois précaires et non qualifiés pour tous les adultes.
C'est aussi une crise de l'école. Les deux crises se renforcent mutuellement.
Mais je suis d'accord avec le reste.
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- MorgaredNiveau 9
On va droit dans le mur, car l'école ne peut plus prétendre concilier sa vocation première à instruire tout en jouant le rôle de garderie sociale qu'elle s'est nouvellement assigné :
- La réduction des exigences et l'enseignement par compétences ont pour objectif de "tenir" le plus possible les jeunes dans le cadre scolaire et de limiter leurs capacités éventuelles de nuisance dans la rue. Ce discours a été très clairement tenu par l'un des inspecteurs venus en service commandé dans mon établissement pour contraindre les professeurs à accepter le socle commun. Voilà tout le respect que l'institution conserve de sa mission et des enfants qu'elle a la charge et la responsabilité d'instruire.
- Parallèlement, les savoir-faire dont l'institution était riche se perdent inexorablement. On n'a jamais été si incompétent que depuis qu'on parle à tout va de compétences.
Les problèmes de la société française vont s'accroître avec la baisse de son niveau d'instruction. Et elle ne réagira que si elle ne peut vraiment plus s'en accommoder pour le maintien de son économie.
- La réduction des exigences et l'enseignement par compétences ont pour objectif de "tenir" le plus possible les jeunes dans le cadre scolaire et de limiter leurs capacités éventuelles de nuisance dans la rue. Ce discours a été très clairement tenu par l'un des inspecteurs venus en service commandé dans mon établissement pour contraindre les professeurs à accepter le socle commun. Voilà tout le respect que l'institution conserve de sa mission et des enfants qu'elle a la charge et la responsabilité d'instruire.
- Parallèlement, les savoir-faire dont l'institution était riche se perdent inexorablement. On n'a jamais été si incompétent que depuis qu'on parle à tout va de compétences.
Les problèmes de la société française vont s'accroître avec la baisse de son niveau d'instruction. Et elle ne réagira que si elle ne peut vraiment plus s'en accommoder pour le maintien de son économie.
- FinrodExpert
je me demande si cette forme de pessimisme si partagé ne pourrait pas être l'une des causes de la crise des « vocations ».
Dans la mesure où on essai forcément de sauver notre famille et nos amis...
- Selon Antoine Compagnon, la crise du métier serait due à sa féminisation.
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