Nos dernières lectures (tome 4)

Tu lis combien de livres par jour ?

Pourquoi ? une BD et un Saikaku très court en une journée ce n'est tout de même pas énorme.

Réédition en un seul volume de Nous autres professeurs et de l'Enseignement en détresse.

Textes d'une très vive intelligence, d'une fort délicate finesse, d'une indispensable lucidité, et dont la lecture devrait être obligatoire à tout enseignant, et à tout parent.

JPhMM a écrit:

Présentation de l'éditeur
Dans le Japon pacifié du XVIIe siècle, l'expérience de l'inconstance ne se fait plus sur les champs de bataille, mais dans l'arène de la vie économique. Ou encore, dans les quartiers de plaisir des grandes métropoles Kyôto, Edo et Osaka. Les nouveaux riches qui y tiennent le haut du pavé viennent là s'initier aux subtilités du code amoureux et de la galanterie, et y abandonnent leur fortune. Dans cet espace ludique où se relâche la morale imposée par les militaires confucéens au pouvoir, se croisent courtisanes, amuseurs professionnels, clients de toutes conditions et de toutes provenances. La fête y est quotidienne, mais les réveils sont cruels. Les vingt-cinq nouvelles des " Chroniques galantes de prospérité et de décadence " racontent de l'intérieur les aventures tragi-comiques de ceux qui sont allés se prendre dans les rets des courtisanes. Quand ils ont perdu raison et fortune, il ne reste à ces amateurs de plaisir que leurs souvenirs, quelques misérables reliques et, parfois, une paradoxale sagesse.

Ah, Saikaku, c'est vraiment très bien! J'ai lu récemment l'Homme qui ne vécut que pour aimer

qui est un roman sous forme autobiographique racontant la vi d'un type qui a dilapidé sa vie et sa fortune à tirer tout ce qui se présentait, mâle ou femelle — c'est toujours drôle de constater qu'une partie de sa propre vie a été racontée par un Japonais du XVIIème siècle…

On ne peut que s'enrichir à vivre ainsi.

Oui, je l'ai lu aussi, suite à la lecture de ton mot https://www.neoprofs.org/t50176p600-nos-dernieres-lectures-tome-4#1771419 . Merci pour toutes ces très précieuses pistes de lecture.

Je n'y retrouve pas une partie de ma vie, mais j'ai dégusté avec plaisir ces chroniques. J'ai eu ensuite envie de lire quelques livres du monde flottant.

Suite des lectures de petits livres du monde flottant :



Quatrième de couverture :
Un original, séduit par le charme d'une ancienne maison de rendez-vous, l'achète et y fait quelques travaux. Il découvre, en grattant le papier d'origine des cloisons coulissantes, l'existence d'un texte écrit serré. Piqué par la curiosité, il se met à le déchiffrer et nous offre le récit d'une nuit passée avec une geisha. Un Japonais, revenu d'Europe, se souvient d'une aventure amoureuse qui lui est arrivée à Berlin. Il confie, à la première personne, dans un journal, les aventures de ces quelques : jours et des deux nuits d'amour passées avec une jeune fille allemande. Si Le Secret de la petite chambre est écrit en une langue extrêmement raffinée et composé avec une grande habileté, sa haute tenue s'accompagnant d'un style délibérément archaïque, dans La Fille au chapeau rouge, c'est l'observation qui prend le pas sur le style : fioriture et outrance sont écartées au profit d'une description qui se veut sans fard. Ecrits au début des années vingt, interdits par la censure et publiés sous le manteau, ces récits érotiques attribués à deux écrivains majeurs de la littérature japonaise contemporaine, Kafû et Akutagawa, n'ont, singulièrement, pas encore paru au grand jour et sous une forme pleine et entière au Japon.

L'homme n'est homme que quand il est complexe. Et si l'on cherche à le simplifier, on arrive à des schémas à la con : des gentils citoyens et des ennemis du peuple...

Un beau roman, où la Russie du XVIIIe et celle que nous connaissons s'entrecroisent, se poursuivent, se répondent. Ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre. Où l'on découvre Catherine II à travers la fascination qu'elle exerce sur un cinéaste moderne, où la tsarine laisse place, peu à peu, à l'intellectuelle et, surtout, à la femme. Roman, biographie. Hier, aujourd'hui. Réalité, fiction. Tout se mêle harmonieusement, délicatement. Un livre doux, vrai et fort, écrit dans une langue superbe, qui vient servir l'histoire et plonger le lecteur dans un univers délicieusement slave. Une vraie réussite, qui permet de vérifier, une fois de plus, que les écrivains étrangers qui aiment le français le servent beaucoup mieux que nombre d'auteurs dont c'est, pourtant, la langue maternelle...

Andreï Makine, Une femme aimée

JPhMM a écrit:

Réédition en un seul volume de Nous autres professeurs et de l'Enseignement en détresse.

Textes d'une très vive intelligence, d'une fort délicate finesse, d'une indispensable lucidité, et dont la lecture devrait être obligatoire à tout enseignant, et à tout parent.

Très juste. Textes plus que jamais précieux et nécessaires, tout à fait accessibles et fort bien écrits. La clarté de Jacqueline de Romilly nous manquera, mais la force de son œuvre est telle que l'on s'y reportera toujours avec profit.

À lire également, dans la même veine et du même auteur, la Lettre aux parents sur les choix scolaires, pour ceux qui douteraient de l'intérêt des études humanistes (mais aussi pour ceux qui en sont convaincus !).

Je découvre cet auteur avec cette histoire d'un homme qui revient sur sa passion pour son maître.

Clic !

sandoval a écrit:

Je découvre cet auteur avec cette histoire d'un homme qui revient sur sa passion pour son maître.

J'apprécie beaucoup la finesse d'analyse et l'écriture de Zweig, que, toutes proportions gardées, je rapprocherais de celles de Proust. J'ai relu récemment La confusion des sentiments, ainsi que l'inoubliable 24 heures de la vie d'une femme. Il me reste à découvrir les autres œuvres de ce coffret.



Mon mari a aussi lu et beaucoup apprécié Le monde d'hier.

Enfin lu ou plutôt écouté du Bauchau.



Clic.

Bauchau est un auteur manifique...
Même si Déluge n'est pas le livre que je préfère et que je te conseille le cycle d'Antigone, c'est toujours extrêmement délicat.

Stefan Zweig, remarquable ! quel allemand ! quelle finesse !

Clarinette a écrit:

sandoval a écrit:

Je découvre cet auteur avec cette histoire d'un homme qui revient sur sa passion pour son maître.

J'apprécie beaucoup la finesse d'analyse et l'écriture de Zweig, que, toutes proportions gardées, je rapprocherais de celles de Proust. J'ai relu récemment La confusion des sentiments, ainsi que l'inoubliable 24 heures de la vie d'une femme. Il me reste à découvrir les autres œuvres de ce coffret.



Mon mari a aussi lu et beaucoup apprécié Le monde d'hier.

Iliana a écrit:Bauchau est un auteur manifique...
Même si Déluge n'est pas le livre que je préfère et que je te conseille le cycle d'Antigone, c'est toujours extrêmement délicat.

C'était le prochain sur ma liste !

Je pense que tu ne seras pas déçue !

Merci !




Un bouquin pour le prix Relay / Europe 1 ...

Pas été charmée.

Clic.

Difficile. Et somptueux.

Vous saviez que Stephen King était en train d'écrire la suite de Shining?

thrasy a écrit:Vous saviez que Stephen King était en train d'écrire la suite de Shining?

Ouep, apparemment ça serait centré sur Danny en tant qu'adulte... C'est drôle parce que je me dis
souvent que ça serait marrant que tel auteur écrive une suite à l'une de ses oeuvres connues. Je rêverais trop
d'une suite à "Rituel de chair" de Masterton... et là King décide de revenir sur "Shining". Je me demande
bien ce qui a pu le pousser à se lancer dans ce projet...

J'ai peur que ça gâche l'univers que je m'étais construit à partir du livre, je sais pas si je suis clair...
Et puis, sans l'hôtel, véritable personnage du livre, je sais pas....
Sera-t-il démocrate ou républicain? Pro ou anti mariage gay? Zélateur de Thrasybule ou ennemi farouche?
Le suspense est à son comble....

thrasy a écrit:Sera-t-il démocrate ou républicain? Pro ou anti mariage gay? Zélateur de Thrasybule ou ennemi farouche?
Le suspense est à son comble..

Peut-être tout ça à la fois (comme ça je ne me mouille pas).
Mais sinon, je comprends tout à fait de que tu veux dire sur l'univers que tu t'es construit à partir du livre et surtout
sur l'hôtel qui est un élément important du récit (je vais finir par croire que tu copies sur moi, toi... t'aimerais pas le
boléro par hasard?).

Ah non pas le Boléro!!
Ce n'est pas que je n'aime as ce morceau( quoique...) mais les standards de la musique "classique" ( terme générique qui fait contresens) entre Jésus que ma joie demeure, La Petite Musique de Nuit, La Truite, l'Hymne à la Joie, les quatre saisons, et toute ces airs de musique d'ascenseur, j'en ai ras la quiche!

Je comprends là aussi ce que tu veux dire... mais bon, attends-toi à ce que je mette le Boléro un de ces quatre sur le topic de la musique que l'on écoute
(Oui, je sais... je peux être cruel parfois).

Il y a un topic musique classique!
J'avais même mis une de mes "interpétations il y a quelque temps , puis je l'ai effacée, de peur de subir les foudres de Ramoneur

Hein? Sérieux ? T'avais réinterprété le Boléro?
Sinon, je suis au courant pour le topic de la musique classique, mais j'aime bien le côté fourre-tout du topic de la musique que l'on écoute (c'est un peu comme un gigantesque juke-box avec tous les genres musicaux possibles. J'adore ce concept).