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- roxanneOracle
"Expérimentation pédagogique
Le lycée ***************** propose une réorganisation de l’année scolaire pour apprendre le « métier de lycéen ». L’objectif est de diminuer le pourcentage des réorientations et des redoublements en favorisant la liaison entre la troisième et la seconde. Rassurer les familles, mieux accueillir et accompagner les élèves et augmenter les chances de réussites : le dispositif doit inciter un plus grand nombre d’élèves de troisième à s’orienter vers le lycée général.
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Changement de lieu, de repères, de méthode… l’arrivée en seconde est parfois difficile et certains élèves se découragent dès le départ. Face à ce constat, les équipes pédagogiques du lycée ******* proposent de renforcer la liaison entre la classe de troisième et la classe de seconde. Un temps d’accueil et d’explicitation des attentes des enseignants sera organisé dès la rentrée 2012 dans le but de permettre aux élèves d’acquérir les compétences liées au « métier de lycéen ». Le découpage en trois trimestres sera remplacé par une première période de deux mois (septembre / octobre), suivie de deux périodes de quatre mois.
Pendant le bimestre, les élèves bénéficieront d’un accompagnement personnalisé centré sur les méthodes de travail et plus généralement sur l’adaptation au lycée. Des ateliers spécifiques seront mis en place : organiser et gérer son travail, travailler en autonomie, prendre la parole, prendre des notes, lire des consignes, utiliser la calculatrice de lycée, rechercher des documents sur internet,…
L’évaluation est probablement la dimension la plus innovante du projet puisqu’elle change de forme au cours des deux premiers mois de l’année scolaire. Les notes seront remplacées par une évaluation par compétences pour faire le lien avec le collège (livret personnel de compétences). En outre, les professeurs consacreront encore plus de temps à détailler les corrections des devoirs et les appréciations. Le projet a été exposé à environ 200 élèves et parents lors des journées portes ouvertes et des réunions dans les collèges du territoire. Beaucoup d’attentes ont été exprimées par tous les acteurs qui perçoivent l’écart important entre troisième et seconde générale.
Par ailleurs, l’établissement a participé en juin dernier au Forum des enseignants innovants à Orléans ; l’expérience fait également l’objet d’une validation par la Cellule Académique Recherche-Développement, Innovation et Expérimentation (Cardie) du rectorat."
pauvres choupinets , il faut tout leur réapprendre...
à quand l'atelier : écouter son prof, fermer sa bouche et BOSSER !!!!!!!
Le lycée ***************** propose une réorganisation de l’année scolaire pour apprendre le « métier de lycéen ». L’objectif est de diminuer le pourcentage des réorientations et des redoublements en favorisant la liaison entre la troisième et la seconde. Rassurer les familles, mieux accueillir et accompagner les élèves et augmenter les chances de réussites : le dispositif doit inciter un plus grand nombre d’élèves de troisième à s’orienter vers le lycée général.
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Changement de lieu, de repères, de méthode… l’arrivée en seconde est parfois difficile et certains élèves se découragent dès le départ. Face à ce constat, les équipes pédagogiques du lycée ******* proposent de renforcer la liaison entre la classe de troisième et la classe de seconde. Un temps d’accueil et d’explicitation des attentes des enseignants sera organisé dès la rentrée 2012 dans le but de permettre aux élèves d’acquérir les compétences liées au « métier de lycéen ». Le découpage en trois trimestres sera remplacé par une première période de deux mois (septembre / octobre), suivie de deux périodes de quatre mois.
Pendant le bimestre, les élèves bénéficieront d’un accompagnement personnalisé centré sur les méthodes de travail et plus généralement sur l’adaptation au lycée. Des ateliers spécifiques seront mis en place : organiser et gérer son travail, travailler en autonomie, prendre la parole, prendre des notes, lire des consignes, utiliser la calculatrice de lycée, rechercher des documents sur internet,…
L’évaluation est probablement la dimension la plus innovante du projet puisqu’elle change de forme au cours des deux premiers mois de l’année scolaire. Les notes seront remplacées par une évaluation par compétences pour faire le lien avec le collège (livret personnel de compétences). En outre, les professeurs consacreront encore plus de temps à détailler les corrections des devoirs et les appréciations. Le projet a été exposé à environ 200 élèves et parents lors des journées portes ouvertes et des réunions dans les collèges du territoire. Beaucoup d’attentes ont été exprimées par tous les acteurs qui perçoivent l’écart important entre troisième et seconde générale.
Par ailleurs, l’établissement a participé en juin dernier au Forum des enseignants innovants à Orléans ; l’expérience fait également l’objet d’une validation par la Cellule Académique Recherche-Développement, Innovation et Expérimentation (Cardie) du rectorat."
pauvres choupinets , il faut tout leur réapprendre...
à quand l'atelier : écouter son prof, fermer sa bouche et BOSSER !!!!!!!
- boris vassilievGrand sage
Aïeroxanne a écrit:L’évaluation est probablement la dimension la plus innovante du projet puisqu’elle change de forme au cours des deux premiers mois de l’année scolaire. Les notes seront remplacées par une évaluation par compétences pour faire le lien avec le collège (livret personnel de compétences).
S'il y a bien un moment où les notes sont importantes, c'est en début d'année, pour que les élèves sachent où ils en sont (dans le bon comme dans le mauvais sens). Là on recule pour mieux sauter, quoi...
- roxanneOracle
comme toujours..on veut les épargner, les protéger (de quoi d'ailleurs ? ) mais un moment vient l'heure de vérité et là c'est d'autant plus dur à encaisser..
- MauvetteÉrudit
Aïe aïe aïe.
Tu connais la direction roxanne ? C'est quel style ?
Tu connais la direction roxanne ? C'est quel style ?
- roxanneOracle
Non, j'ai vu ça sur le site de l'académie.Mais que ce soit là ou ailleurs c'st l'air du temps.Les collèges sont déjà contaminés , ça arrive en lycée.
- doubledeckerSage
ces ateliers moi ça ne me choque pas : on commence petit en collège pour ce qui est de la prise de notes, la calculatrice de lycée ben oui vu qu'en collège ils n'utilisaient qu'une calculatrice collège les fonctions ne sont pas les mêmes j'imagine et si on ne leur explique pas comment s'en servir je vois mal comment on pourrait leur reprocher ensuite de ne pas savoir s'en servir justement...roxanne a écrit: Des ateliers spécifiques seront mis en place : organiser et gérer son travail, travailler en autonomie, prendre la parole, prendre des notes, lire des consignes, utiliser la calculatrice de lycée, rechercher des documents sur internet,…
je trouve cette remarque un peu exagérée et surtout un peu méprisante mais ce n'est que mon avis personnelpauvres choupinets , il faut tout leur réapprendre...
fermer sa bouche ça risque de ne pas être facile vu qu'on leur demande de participer en cours (que celui qui n'a JAMAIS écrit sur un bulletin une seule remarque sur la participation me jette la première pierre :lol:à quand l'atelier : écouter son prof, fermer sa bouche et BOSSER !!!!!!!
bon sur ce, j'ai du carrelage qui m'attend...bonne journée à vous
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If you're not failing every now and again it's a sign you're not doing anything very innovative (Woody Allen)
La boutique de LolaDragibus : des petites choses futiles et inutiles pour embellir la vie (p'tites bricoles en tissu, papier, crochet....) : venez y jeter un oeil 😊
- roxanneOracle
Mais comment on a pu survivre sans faire des "ateliers "?? la calculatrice ,ils apprennent avec leur prof en cours, pas besoin d'atelier, lire des consignes c'est du réchauffé depuis la 6° (en vain d'ailleurs).Et je confirme, on les infantilise en leur réapprenant la même chose tout le temps.Quand je disais "fermer sa bouche" , c'est dans le sens ne pas donner son avis sur tout.Et puis l'expression déjà "métier de lycéen" ça me dépasse.M'enfin, grand bien leur fasse, mais à ce compte là, je vais rester en collège , moi.
- roxanneOracle
Et puis si on parle de mépris, moi je trouve qu'il est là le mépris.Si j'étais arrivée au lycée et qu'on m'avait dit que j'allais faire des ateliers pour prendre la parole (vous me rappelez les PE de maternelle ce que vous faites avec les enfants qui rentrent à l'école ? ), lire des consignes , j'aurais été très vexée et forcément j'aurais régressé.
- pop-cornNiveau 10
roxanne a écrit:Et puis si on parle de mépris, moi je trouve qu'il est là le mépris.Si j'étais arrivée au lycée et qu'on m'avait dit que j'allais faire des ateliers pour prendre la parole (vous me rappelez les PE de maternelle ce que vous faites avec les enfants qui rentrent à l'école ? ), lire des consignes , j'aurais été très vexée et forcément j'aurais régressé.
+1
- oursdestropiquesNiveau 7
Si ce travail est à faire, ça serait en début de sixième, avec les élèves en difficultés, et surtout sur la méthodologie. Parce que c'est là que la transition est difficile pour les enfants dont les parents n'ont pas une bonne culture scolaire.
Après, ce n'est qu'un avis parmi tant d'autre. Mais là, ça me semble être beaucoup de bruit pour rien ces ateliers là.
Après, ce n'est qu'un avis parmi tant d'autre. Mais là, ça me semble être beaucoup de bruit pour rien ces ateliers là.
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Ours des Tropiques.
"Notre devoir c'est d'essayer"
- roxanneOracle
ben, on le fait.Et on prend des gamins en ppre ou autres aide, les mêmes qui ont déjà fait tout ça en primaire d'ailleurs...
- oursdestropiquesNiveau 7
Oui je sais roxanne . Mais ce que je voulais dire, en ne m'exprimant pas si bien que cela, c'est que la formule retenue par ce lycée ne me semblait pas judicieuse.
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Ours des Tropiques.
"Notre devoir c'est d'essayer"
- RuthvenGuide spirituel
Sans parler du mépris pour les enseignants du collège qui manifestement n'en branlent pas une puisqu'il faut tout réapprendre (apprendre ?) à ces malheureux petits lycéens ...roxanne a écrit:Et puis si on parle de mépris, moi je trouve qu'il est là le mépris.Si j'étais arrivée au lycée et qu'on m'avait dit que j'allais faire des ateliers pour prendre la parole (vous me rappelez les PE de maternelle ce que vous faites avec les enfants qui rentrent à l'école ? ), lire des consignes , j'aurais été très vexée et forcément j'aurais régressé.
- ClarinetteGrand Maître
Merci de penser à nous, Roxanne, mais c'est bien connu : en maternelle, on change les couches et en élémentaire, on apprend à lire jusqu'au CE2, puis à écrire jusqu'au CM2...
- User5899Demi-dieu
C'est un fait, il faut tout leur apprendre.Mais j'incriminerais plutôt les programmes et le laisser-aller induit par les passages "en masse" que le travail des collègues.Ruthven a écrit:Sans parler du mépris pour les enseignants du collège qui manifestement n'en branlent pas une puisqu'il faut tout réapprendre (apprendre ?) à ces malheureux petits lycéens ...roxanne a écrit:Et puis si on parle de mépris, moi je trouve qu'il est là le mépris.Si j'étais arrivée au lycée et qu'on m'avait dit que j'allais faire des ateliers pour prendre la parole (vous me rappelez les PE de maternelle ce que vous faites avec les enfants qui rentrent à l'école ? ), lire des consignes , j'aurais été très vexée et forcément j'aurais régressé.
Par ailleurs, pour diminuer le nombre de non passages en 1re, au lieu de faire des stages à la c on, il suffit d'un bon CdE responsable et lucide, qui ne valide pas les avis des différents conseils de classe.
- roxanneOracle
Mais quand je vois les 6° arriver et commencer à jouer le jeu que finalement on leur demande avec toutes ces aides en posant des questions du genre "On fait quoi quand la feuille est finie ? " je les regarde interloquée et je demande à toute la classe s'ils posaient ces questions en CM2 à leur maître(sse).Réponse : ben , non, quand même !
Je leur dis qu'en deux mois ils ne sont pas devenus plus bêtes donc terminé.Mais bon, nous aussi, on va leur mettre des tuteurs , des pp bis ..et maintenant on fait pareil en seconde.
Je leur dis qu'en deux mois ils ne sont pas devenus plus bêtes donc terminé.Mais bon, nous aussi, on va leur mettre des tuteurs , des pp bis ..et maintenant on fait pareil en seconde.
- roxanneOracle
ça c'est sûr que le problème vient de là, une partie de ces élèves n'a rien à faire en seconde. Mais comme ils y sont ...Cripure a écrit:C'est un fait, il faut tout leur apprendre.Mais j'incriminerais plutôt les programmes et le laisser-aller induit par les passages "en masse" que le travail des collègues.Ruthven a écrit:Sans parler du mépris pour les enseignants du collège qui manifestement n'en branlent pas une puisqu'il faut tout réapprendre (apprendre ?) à ces malheureux petits lycéens ...roxanne a écrit:Et puis si on parle de mépris, moi je trouve qu'il est là le mépris.Si j'étais arrivée au lycée et qu'on m'avait dit que j'allais faire des ateliers pour prendre la parole (vous me rappelez les PE de maternelle ce que vous faites avec les enfants qui rentrent à l'école ? ), lire des consignes , j'aurais été très vexée et forcément j'aurais régressé.
Par ailleurs, pour diminuer le nombre de non passages en 1re, au lieu de faire des stages à la c on, il suffit d'un bon CdE responsable et lucide, qui ne valide pas les avis des différents conseils de classe.
- totoroMonarque
Et encore, vous le faites même pas correctement...Clarinette a écrit:Merci de penser à nous, Roxanne, mais c'est bien connu : en maternelle, on change les couches et en élémentaire, on apprend à lire jusqu'au CE2, puis à écrire jusqu'au CM2...
- Spoiler:
- :pas vrai:
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- DhaiphiGrand sage
Quand DC sera au ministère, cela peut-être changera. Pour le moment, ce n'est pas totalement faux.Clarinette a écrit:en élémentaire, on apprend à lire jusqu'au CE2, puis à écrire jusqu'au CM2...
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- ClarinetteGrand Maître
Dhaiphi ! Y'a que le cynisme qui te fait sortir le bout de ton nez, toi, hein ! :lol:
- WonderWomanBon génie
"mais, demanda-t-elle, naïve, depuis quand être lycéen est un métier ?"
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- Blan6ineÉrudit
On parle de métier de lycée mais on parle pas du salaire qui va avec le métier?!?
Ok, ok, je sors...
Ok, ok, je sors...
- ClarinetteGrand Maître
Voilà, tout est dit. *gros soupir*Description
Aujourd'hui, les élèves sont devenus des " apprenants ". Cette centration sur les apprentissages et donc sur la didactique qui les organise pourrait, si l'on n'y prend garde, être l'étape ultime de la dénégation du sujet : si l'apprenant n'apprend pas, s'il ne veut ou ne peut apprendre, quelle identité lui reste-t-il ? Identifier l'élève à l'apprenant, c'est empêcher de penser la distance entre le rôle que les adultes lui attribuent et ce qu'il en fait, c'est oublier que le métier d'élève est assigné aux enfants et aux adolescents comme un métier statutaire, à la manière dont un adulte est mobilisé par l'état dans un jury ou une armée. Juridiquement, le travail scolaire est plus proche des travaux forcés que de la profession librement choisie. Idéalement, le métier d'élève les invite à travailler pour apprendre. En réalité, on demande aussi aux enfants et adolescents de travailler pour être occupés, pour rendre des textes, des exercices, des problèmes vérifiables, pour être évalués, pour contribuer au bon fonctionnement didactique, pour rassurer leurs maîtres et leurs parents. On les invite à suivre des routines et des règles qui visent parfois à optimiser les apprentissages et le développement intellectuel, mais parfois, plus prosaïquement, à assurer le silence, l'ordre et la discipline, à faciliter la coexistence pacifique dans un espace clos, à garantir le respect des programmes, le bon usage des moyens, l'autorité du maître. Une sociologie du métier d'élève est à la fois une sociologie du travail scolaire, de l'organisation éducative et du curriculum réel. Elle analyse leurs tactiques et leurs stratégies, la façon dont ils prennent des distances face aux attentes des adultes et rusent avec leur pouvoir dans la famille ou dans l'école. Elle éclaire les contenus concrets de la culture scolaire telle qu'elle est transposée et s'incarne au jour le jour dans les classes. Enfin, elle s'intéresse au sens que donnent les élèves au travail quotidien, en fonction de leur héritage culturel aussi bien que des situations dans lesquelles on les place et du pouvoir qu'on leur concède.
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