- SicretteNiveau 10
Voici mon problème. Je souhaite donner un commentaire de texte à faire à la maison pour une première S et une première STG autour de la poésie lyrique et plus particulièrement sur la femme. Sauf que je ne parviens pas à trouver un texte dont le commentaire n'est pas proposé en corrigé sur internet. Si vous avez en tête des textes qui échapperont à ce fléau je suis vraiment preneuse.
Merci pour votre aide!
Merci pour votre aide!
- retraitéeDoyen
Je pourrais vous proposer qch, et surtout un corrigé, mais ce n'est pas un poème lyrique consacré à la femme. J'ignore en outre s'il figure ou non sur le net. Cela concerne surtout le thème de la fuite du temps , de la nostalgie de l'enfance.Sicrette a écrit:Voici mon problème. Je souhaite donner un commentaire de texte à faire à la maison pour une première S et une première STG autour de la poésie lyrique et plus particulièrement sur la femme. Sauf que je ne parviens pas à trouver un texte dont le commentaire n'est pas proposé en corrigé sur internet. Si vous avez en tête des textes qui échapperont à ce fléau je suis vraiment preneuse.
Merci pour votre aide!
J'ai aussi une chanson de Brel pour vos STG, sur les laideurs et la beauté du monde; Mêmes remarques sur un éventuel corrigé.
- henrietteMédiateur
retraitée a écrit:[
Je pourrais vous proposer qch, et surtout un corrigé, mais ce n'est pas un poème lyrique consacré à la femme. J'ignore en outre s'il figure ou non sur le net. Cela concerne surtout le thème de la fuite du temps , de la nostalgie de l'enfance.
Heu, si ce n'est pas abuser, ce sujet m'intéresse bien : je traite justement la fuite du temps en GT après les vacances !
- AbraxasDoyen
Marceline Desborde-Valmore, les Roses de Saadi. C'est féminin en diable, ça parle de femme, lyrique à l'excès (voir le commentaire de Gotlib dans la Rubrique-à-brac), et j'ai vérifié (vite), il n'y a pas d'étude sur le texte — et quasi rien sur l'auteur. Et c'est une occasion de leur faire connaître l'une des rares femmes poètes françaises.
Evidemment, c'est un peu court. Mais il y a de la matière.
Evidemment, c'est un peu court. Mais il y a de la matière.
- SicretteNiveau 10
merci à vous pour vos réponses.
Retraitée: je suis très intéressée par vos sujets et corrigés car j'hésitais à leur donner un sujet en rapport avec mon thème puisque tout peut tomber au bac. Je vous remercie davance pour votre aide!
Abraxas: très bonne idée, d'autant plus que je l'ai étudiée à la fac et j'ai donc de la matière pour traiter le sujet. Merci pour la suggestion je n'y avais absolument pas pensé alors que je l'avais sous les yeux!
j'avais pensé à "et la mer et l'amour" de Marbeuf mais le poème est peut êre un peu dur pour des premières. QU'en pensez_vous?
Si vous avez d'autres idées n'hésitez pas!
Retraitée: je suis très intéressée par vos sujets et corrigés car j'hésitais à leur donner un sujet en rapport avec mon thème puisque tout peut tomber au bac. Je vous remercie davance pour votre aide!
Abraxas: très bonne idée, d'autant plus que je l'ai étudiée à la fac et j'ai donc de la matière pour traiter le sujet. Merci pour la suggestion je n'y avais absolument pas pensé alors que je l'avais sous les yeux!
j'avais pensé à "et la mer et l'amour" de Marbeuf mais le poème est peut êre un peu dur pour des premières. QU'en pensez_vous?
Si vous avez d'autres idées n'hésitez pas!
- retraitéeDoyen
je vous enverrai ça demain, pour le moment, les tâches ménagères m'appellent.Sicrette a écrit:merci à vous pour vos réponses.
Retraitée: je suis très intéressée par vos sujets et corrigés car j'hésitais à leur donner un sujet en rapport avec mon thème puisque tout peut tomber au bac. Je vous remercie davance pour votre aide!
Abraxas: très bonne idée, d'autant plus que je l'ai étudiée à la fac et j'ai donc de la matière pour traiter le sujet. Merci pour la suggestion je n'y avais absolument pas pensé alors que je l'avais sous les yeux!
j'avais pensé à "et la mer et l'amour" de Marbeuf mais le poème est peut êre un peu dur pour des premières. QU'en pensez_vous?
Si vous avez d'autres idées n'hésitez pas!
Envoyez-moi votre mail en MP, c'est plus pratique pour les PJ
- henrietteMédiateur
Je pense qu'il doit exister sur le net des corrigés de commentaires du poème de Marbeuf, non ?
- SicretteNiveau 10
oui en effet je viens de vérifier. Quelle plaie tout de même. Je souhaitais presque faire un devoir de quatre heures un mercredi après-midi mais il y a des élèves de la section foot. Donc c'est niet.
Le dernier devoir que j'ai donné à la maison a été catastrophique car les élèves ont trouvé un corrigé approchant de mon sujet de dissert. Résultat ils ont pompé sans même se demander si toutes les idées étaient bonnes à prendre.
Le dernier devoir que j'ai donné à la maison a été catastrophique car les élèves ont trouvé un corrigé approchant de mon sujet de dissert. Résultat ils ont pompé sans même se demander si toutes les idées étaient bonnes à prendre.
- AbraxasDoyen
Est-ce qu'un seul "corrigé" sur Marbeuf remarque que le poème entier est composé sur les combinaisons de l/r/m, avec vocalisation en a ? Bref, tout mène au dernier mot ("larmes").
Comme "le vierge, le vivace" fonctionne sur l/v/r (livre, qui est le mot magique du texte, qui pourtant n'apparaît nulle part, sauf en composé dans les rimes…).
Sinon, vérifiez si l'autre poème archi-connu de Marbeuf, "Je disais l'autre jour…" a un corrigé tout fait. Il est beaucoup moins étudié, et dans le style baroque/précieux, c'est incontournable.
Comme "le vierge, le vivace" fonctionne sur l/v/r (livre, qui est le mot magique du texte, qui pourtant n'apparaît nulle part, sauf en composé dans les rimes…).
Sinon, vérifiez si l'autre poème archi-connu de Marbeuf, "Je disais l'autre jour…" a un corrigé tout fait. Il est beaucoup moins étudié, et dans le style baroque/précieux, c'est incontournable.
- SicretteNiveau 10
en effet je pense que les corrigés (qui sont payants) ne vont pas jusque là. Le problème c'est que mes STG très faibles ne l'auraient sans doute pas vu (le lien avec le dernier mot du poème) et je ne l'aurait donc pas ttendu. Par contre le commentaire "moyen" c'est justement ce qui est proposé sur la toile. Je vais continuer à chercher...
- retraitéeDoyen
j'avais ça dans mes archives, bien avant qu'internet ne se généralisât, mais je crains de l'avoir "benné".henriette a écrit:Je pense qu'il doit exister sur le net des corrigés de commentaires du poème de Marbeuf, non ?
- henrietteMédiateur
Sinon, toujours de Marceline Desborde-Valmore, il y a le magnifique poème "Les séparés"
N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau.
N'écris pas !
N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas !
N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !
N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;
Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur.
N'écris pas !
Vérification rapide faite, il y a bien un site qui propose un commentaire (payant), mais c'est une étude linéaire du poème : si tes élèves faiblards arrivent à s'en servir pour bâtir un commentaire composé digne de ce nom, ce sera déjà une très bonne chose je suppose, non ?
N'écris pas. Je suis triste, et je voudrais m'éteindre.
Les beaux étés sans toi, c'est la nuit sans flambeau.
J'ai refermé mes bras qui ne peuvent t'atteindre,
Et frapper à mon coeur, c'est frapper au tombeau.
N'écris pas !
N'écris pas. N'apprenons qu'à mourir à nous-mêmes.
Ne demande qu'à Dieu... qu'à toi, si je t'aimais !
Au fond de ton absence écouter que tu m'aimes,
C'est entendre le ciel sans y monter jamais.
N'écris pas !
N'écris pas. Je te crains ; j'ai peur de ma mémoire ;
Elle a gardé ta voix qui m'appelle souvent.
Ne montre pas l'eau vive à qui ne peut la boire.
Une chère écriture est un portrait vivant.
N'écris pas !
N'écris pas ces doux mots que je n'ose plus lire :
Il semble que ta voix les répand sur mon cœur ;
Que je les vois brûler à travers ton sourire ;
Il semble qu'un baiser les empreint sur mon cœur.
N'écris pas !
Vérification rapide faite, il y a bien un site qui propose un commentaire (payant), mais c'est une étude linéaire du poème : si tes élèves faiblards arrivent à s'en servir pour bâtir un commentaire composé digne de ce nom, ce sera déjà une très bonne chose je suppose, non ?
- henrietteMédiateur
Sinon, je pense aussi à celui-ci, de Patrice de La Tour du Pin, dont il n'existe pas d'étude scolaire à ma connaissance :
LÉGENDE
Va dire à ma chère Ile, là-bas, tout là-bas,
Près de cet obscur marais de Foulc, dans la lande,
Que je viendrai vers elle ce soir, qu'elle attende,
Qu'au lever de la lune elle entendra mon pas.
Tu la trouveras baignant ses pieds sous les rouches,
Les cheveux dénoués, les yeux clos à demi,
Et naïve, tenant une main sur la bouche,
Pour ne pas réveiller les oiseaux endormis.
Car les marais sont tout embués de légende,
Comme le ciel que l'on découvre dans ses yeux,
Quand ils boivent la bonne lune sur la lande
Ou les vents tristes qui dévalent des Hauts-Lieux.
Dis-lui que j'ai passé des aubes merveilleuses
A guetter les oiseaux qui revenaient du nord,
Si près d'elle, étendue à mes pieds et frileuse
Comme une petite sauvagine qui dort.
Dis-lui que nous voici vers la fin de septembre,
Que les hivers sont durs dans ces pays perdus,
Que devant la croisée ouverte de ma chambre,
De grands fouillis de fleurs sont toujours répandus.
Annonce-moi comme un prophète, comme un prince,
Comme le fils d'un roi d'au-delà de la mer;
Dis-lui que les parfums inondent mes provinces
Et que les Hauts-Pays ne souffrent pas l'hiver.
Dis-lui que les balcons ici seront fleuris,
Qu'elle se baignera dans les étangs sans fièvre,
Mais que je voudrais voir dans ses yeux assombris
Le sauvage secret qui se meurt sur ses lèvres,
L'énigme d'un regard de pure transparence
Et qui brille parfois du fascinant éclair
Des grands initiés aux jeux de connaissance
Et des couleurs du large, sous les cieux déserts...
LÉGENDE
Va dire à ma chère Ile, là-bas, tout là-bas,
Près de cet obscur marais de Foulc, dans la lande,
Que je viendrai vers elle ce soir, qu'elle attende,
Qu'au lever de la lune elle entendra mon pas.
Tu la trouveras baignant ses pieds sous les rouches,
Les cheveux dénoués, les yeux clos à demi,
Et naïve, tenant une main sur la bouche,
Pour ne pas réveiller les oiseaux endormis.
Car les marais sont tout embués de légende,
Comme le ciel que l'on découvre dans ses yeux,
Quand ils boivent la bonne lune sur la lande
Ou les vents tristes qui dévalent des Hauts-Lieux.
Dis-lui que j'ai passé des aubes merveilleuses
A guetter les oiseaux qui revenaient du nord,
Si près d'elle, étendue à mes pieds et frileuse
Comme une petite sauvagine qui dort.
Dis-lui que nous voici vers la fin de septembre,
Que les hivers sont durs dans ces pays perdus,
Que devant la croisée ouverte de ma chambre,
De grands fouillis de fleurs sont toujours répandus.
Annonce-moi comme un prophète, comme un prince,
Comme le fils d'un roi d'au-delà de la mer;
Dis-lui que les parfums inondent mes provinces
Et que les Hauts-Pays ne souffrent pas l'hiver.
Dis-lui que les balcons ici seront fleuris,
Qu'elle se baignera dans les étangs sans fièvre,
Mais que je voudrais voir dans ses yeux assombris
Le sauvage secret qui se meurt sur ses lèvres,
L'énigme d'un regard de pure transparence
Et qui brille parfois du fascinant éclair
Des grands initiés aux jeux de connaissance
Et des couleurs du large, sous les cieux déserts...
- SicretteNiveau 10
merci pour vos suggestions. Je vais sans doute opter pour Marceline. Néanmoins je garde vos suggestions henriette car je ne connaissais pas le second auteur.
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