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- ParentEluNiveau 1
Bonjour, lors de mon premier CA en tant qu'élu FCPE je n'ai pas osé trop manifester mon étonnement, puisque je découvrais le système (enfant en 6e) mais j'ai été sidéré par la somme de 450€ qui était demandée aux parents pour que leur enfant fasse un séjour au Royaume Uni. Suite aux bons résultats des actions du FSE cette somme a été finalement abaissée, mais je me pose quand même quelques questions sur la façon dont sont organisés les voyages scolaires, d'autant plus qu'un coût de 600€ par participant semble devenir la règle (même base pour un voyage de germanistes, ou pour un voyage à Madrid), ce qui pose des problème pour l'année scolaire prochaine, comme je l'explique plus loin.
- pas d'échange avec un autre établissement étranger, on passe par des familles d'accueil (rémunérées). Apparemment c'est devenu la norme.
- utilisation de l'avion (le bus, les parents n'en "voudraient pas" -suite au crash récent- , le train serait trop compliqué). Là je suis dubitatif ...
- choix de compagnies régulières (Easyjet ne garantirait pas le vol, problèmes de réservations pour un grand nombre de participants, etc ...).
Arguments opposés par les professeurs de langue vivante lorsque je me suis étonné des sommes élevées: aucun enfant n'a pas pu venir, aucun parent n'a fait part de difficulté ... Ce qui m'a le plus surpris c'est que j'étais le seul de l'assemblée à trouver ces sommes élevées, limite si je n'était pas considéré comme un dangereux provocateur empêcheur de tourner en rond :shock:
J'aimerais bien savoir quels sont les modes d'organisation des voyages dans vos établissements, et quels montants sont considérés comme trop élevés
Difficulté rencontrée pour l'année scolaire prochaine: le financement des accompagnateurs. S'il est considéré a priori que les parents peuvent payer ces voyages, en revanche le collège ne dispose pas d'un fond de roulement suffisant pour financer la participation des accompagnants. Selon le principal, il faut un "retour à la réalité", c'est à dire la suppression de tout voyage linguistique .... Avec en prime le reproche que l'on (un professeur) me fait: c'est de la faute de la FCPE, parce que "c'est la FCPE qui a imposé que les familles ne participent pas à la gratuité des accompagnants". Selon le comptable, il ne serait pas possible que le financement du FSE bénéficie spécifiquement aux accompagnants: il devrait au contraire impérativement servir à baisser le coûts pour les familles. J'ai trouvé de nombreuses informations sur l'internet à ce sujet, donc je ne souhaite pas en débattre, mais si vous donnez un avis sur les montants et principes d'organisation des voyages, peut-être pouvez-vous préciser en passant comment sont financés les voyages des accompagnants ?
Je n'ai pas trouvé de sujet existant sur lequel je pourrais me greffer en douceur, désolé s'il en existait un qui m'aurait échappé
- pas d'échange avec un autre établissement étranger, on passe par des familles d'accueil (rémunérées). Apparemment c'est devenu la norme.
- utilisation de l'avion (le bus, les parents n'en "voudraient pas" -suite au crash récent- , le train serait trop compliqué). Là je suis dubitatif ...
- choix de compagnies régulières (Easyjet ne garantirait pas le vol, problèmes de réservations pour un grand nombre de participants, etc ...).
Arguments opposés par les professeurs de langue vivante lorsque je me suis étonné des sommes élevées: aucun enfant n'a pas pu venir, aucun parent n'a fait part de difficulté ... Ce qui m'a le plus surpris c'est que j'étais le seul de l'assemblée à trouver ces sommes élevées, limite si je n'était pas considéré comme un dangereux provocateur empêcheur de tourner en rond :shock:
J'aimerais bien savoir quels sont les modes d'organisation des voyages dans vos établissements, et quels montants sont considérés comme trop élevés
Difficulté rencontrée pour l'année scolaire prochaine: le financement des accompagnateurs. S'il est considéré a priori que les parents peuvent payer ces voyages, en revanche le collège ne dispose pas d'un fond de roulement suffisant pour financer la participation des accompagnants. Selon le principal, il faut un "retour à la réalité", c'est à dire la suppression de tout voyage linguistique .... Avec en prime le reproche que l'on (un professeur) me fait: c'est de la faute de la FCPE, parce que "c'est la FCPE qui a imposé que les familles ne participent pas à la gratuité des accompagnants". Selon le comptable, il ne serait pas possible que le financement du FSE bénéficie spécifiquement aux accompagnants: il devrait au contraire impérativement servir à baisser le coûts pour les familles. J'ai trouvé de nombreuses informations sur l'internet à ce sujet, donc je ne souhaite pas en débattre, mais si vous donnez un avis sur les montants et principes d'organisation des voyages, peut-être pouvez-vous préciser en passant comment sont financés les voyages des accompagnants ?
Je n'ai pas trouvé de sujet existant sur lequel je pourrais me greffer en douceur, désolé s'il en existait un qui m'aurait échappé
- *Hildegarde*Niveau 9
Dans mon établissement, nous partons toujours en autocar, aucun parent n'a semblé paniqué à cette idée: aucun incident, quel qu'il soit, ne s'est produit lors d'un de nos voyages par ce moyen de transport. L'obligation de partir en avion, à moins d'être trèèèèès loin du lieu de séjour prévu, me paraît être un "caprice". Ceci dit, effectivement, si le voyage en avion est obligatoire, il vaut mieux ne pas partir avec des compagnies low cost, offrant trop d'incertitudes, ce qui est la chose à éviter absolument quand on organise un voyage scolaire.
Pour l'accueil en famille, dans le cadre des voyages linguistiques, l'intérêt est évident, c'est même l'essence du projet, de pouvoir dialoguer avec le natif du pays chaque matin et soir. Effectivement, ces familles sont rémunérées, car elles fournissent un service équivalent à celui de chambres d'hôte et assurent aussi souvent les transports des élèves vers les points de récupération du car chaque matin et soir . Pour les voyages en Italie, il est impossible ou presque d'être accueilli en famille, l'hébergement est quasi exclusivement hôtelier. Ce n'est pas dans la "culture" italienne d'accueillir dans les familles.
En ce qui concerne le coût maximal que les familles peuvent être amenées à payer, il est fixé cette année par notre CA à 320€, sachant qu'un voyage en GB, italie, espagne, avec 4 nuits de pension, et tout compris sauf le dîner ou petit déjeuner du départ, vaut environ 370€ en ratiboisant au maximum.
Les fédérations de parents d'élèves ont en effet exigé ces dernières années que le voyage des professeurs soit payé et non offert par les voyagistes, et demandé à ce que ce gain soit réparti sur le coût de chaque voyage élève pour en faire baisser le prix. Ce qui équivaut, pour un coût moyen de 400€, avec 4 professeurs, pour 49 élèves, à faire baisser le voyage d'en gros 25€ par élève.
Concrètement, de nombreux établissements n'ont pas les moyens de payer les voyages des professeurs, ils n'ont déjà souvent pas ceux de payer les manuels scolaires, pourtant essentiels, surtout en ces temps de nouveaux programmes. Concrètement, donc, pour obtenir un rabais de 25€ par enfant à la demande des familles, on en vient à rendre impossible l'organisation de voyages scolaires dans de nombreux établissements. Le FSE ne peut en effet pas financer les accompagnateurs, cette association ne devant financer que des actions profitant directement aux élèves.
Concrètement, pour une visite guidée d'environ 3h pour un groupe scolaire, on paie un guide environ 200€ (parfois, c'est plus, surtout pour les sites très fréquentés). Un professeur, lui, coûte comme je le disais en gros 400€ (pour les voyages les plus chers), et non seulement assure le guidage, matin et après-midi, mais il assure aussi la sécurité, la surveillance, et le bien-être des enfants nuit et jour durant le séjour. Et pour l'avoir régulièrement fait, croyez-moi, les nuits des professeurs sont parfois très courtes, voire inexistantes.
Concrètement, donc, il serait bon que les parents, s'ils veulent encore offrir à leurs enfants la chance de participer à un voyage scolaire qui souvent reste une des plus belles expériences de leur jeunesse, acceptent de payer 20€, 25€ de plus...car l'Education Nationale aujourd'hui est dans une situation plus que problématique en terme de fonctionnement financier.
Je suis consciente que pour certaines familles, ce coût est important. Mais je n'ai jamais vu un enfant en difficulté financière rester sur le carreau pour un voyage. Pour un ou deux enfants, on peut toujours trouver une solution.
J'espère avoir répondu à vos questions...
Et surtout, ne prenez pas mal mon propos, il ne vous est pas adressé personnellement, mais je trouve que certains parents auraient mieux fait de réfléchir à leurs actions avant de venir râler concernant le fait qu'il n'y a plus de voyage scolaire organisé dans de nombreux établissements.
Pour l'accueil en famille, dans le cadre des voyages linguistiques, l'intérêt est évident, c'est même l'essence du projet, de pouvoir dialoguer avec le natif du pays chaque matin et soir. Effectivement, ces familles sont rémunérées, car elles fournissent un service équivalent à celui de chambres d'hôte et assurent aussi souvent les transports des élèves vers les points de récupération du car chaque matin et soir . Pour les voyages en Italie, il est impossible ou presque d'être accueilli en famille, l'hébergement est quasi exclusivement hôtelier. Ce n'est pas dans la "culture" italienne d'accueillir dans les familles.
En ce qui concerne le coût maximal que les familles peuvent être amenées à payer, il est fixé cette année par notre CA à 320€, sachant qu'un voyage en GB, italie, espagne, avec 4 nuits de pension, et tout compris sauf le dîner ou petit déjeuner du départ, vaut environ 370€ en ratiboisant au maximum.
Les fédérations de parents d'élèves ont en effet exigé ces dernières années que le voyage des professeurs soit payé et non offert par les voyagistes, et demandé à ce que ce gain soit réparti sur le coût de chaque voyage élève pour en faire baisser le prix. Ce qui équivaut, pour un coût moyen de 400€, avec 4 professeurs, pour 49 élèves, à faire baisser le voyage d'en gros 25€ par élève.
Concrètement, de nombreux établissements n'ont pas les moyens de payer les voyages des professeurs, ils n'ont déjà souvent pas ceux de payer les manuels scolaires, pourtant essentiels, surtout en ces temps de nouveaux programmes. Concrètement, donc, pour obtenir un rabais de 25€ par enfant à la demande des familles, on en vient à rendre impossible l'organisation de voyages scolaires dans de nombreux établissements. Le FSE ne peut en effet pas financer les accompagnateurs, cette association ne devant financer que des actions profitant directement aux élèves.
Concrètement, pour une visite guidée d'environ 3h pour un groupe scolaire, on paie un guide environ 200€ (parfois, c'est plus, surtout pour les sites très fréquentés). Un professeur, lui, coûte comme je le disais en gros 400€ (pour les voyages les plus chers), et non seulement assure le guidage, matin et après-midi, mais il assure aussi la sécurité, la surveillance, et le bien-être des enfants nuit et jour durant le séjour. Et pour l'avoir régulièrement fait, croyez-moi, les nuits des professeurs sont parfois très courtes, voire inexistantes.
Concrètement, donc, il serait bon que les parents, s'ils veulent encore offrir à leurs enfants la chance de participer à un voyage scolaire qui souvent reste une des plus belles expériences de leur jeunesse, acceptent de payer 20€, 25€ de plus...car l'Education Nationale aujourd'hui est dans une situation plus que problématique en terme de fonctionnement financier.
Je suis consciente que pour certaines familles, ce coût est important. Mais je n'ai jamais vu un enfant en difficulté financière rester sur le carreau pour un voyage. Pour un ou deux enfants, on peut toujours trouver une solution.
J'espère avoir répondu à vos questions...
Et surtout, ne prenez pas mal mon propos, il ne vous est pas adressé personnellement, mais je trouve que certains parents auraient mieux fait de réfléchir à leurs actions avant de venir râler concernant le fait qu'il n'y a plus de voyage scolaire organisé dans de nombreux établissements.
- AdriGrand Maître
600 € pour un voyage scolaire :shock: , à moins que ce soit outre-Atlantique, c'est hors de prix...
Pour l'avion, je vais te donner mon avis de prof qui a organisé cette année un échange en Allemagne, et en avion : un voyage, c'est épuisant (et pas seulement durant la semaine où l'on est effectivement parti, je parle aussi de toute la préparation, de l'organisation technique, culturelle et financière), je ne serai pas partie s'il avait fallu en plus faire deux nuit blanches dans le car (parce qu'il faut être honnête, c'est en général le cas...). L'avion, c'est un confort indéniable : quel temps gagné (bon, il y a des contraintes aussi, c'est sûr, les tarifs groupes d'Air France ne sont pas du tout compétitifs mais je n'ai pas eu la possibilité de procéder autrement...)
Pour l'hébergement en familles : en Angleterre ou en Irlande, ce sont en général des familles rémunérées, en Allemagne, on trouve sans problème des familles prêtes à participer à un échange.
Pour le coût du voyage des accompagnateurs, je trouve la remarque d'Hildegarde très pertinente... A ceux qui diraient qu'un enseignant est déjà rémunéré, je répondrais qu'il l'est pour faire cours, pas pour organiser et emmener un groupe d'élèves en voyage pendant une semaine. Certains établissements donnent quelques HSE aux enseignants, d'autres rien... pour ma part, j'attends de voir, mais je n'ai pas touché un centime, et pourtant, j'y ai passé des heures et des heures...
Pour diminuer le prix d'un voyage, on peut aussi organiser des tas de choses (c'est chronophage encore...), comme une tombola, une vente d'objets, etc.
Pour info, le séjour que j'ai organisé pour mes élèves a coûté 320€ par participant (transfert en car jusqu'à l'aéroport, vol et nombreuses visites - pas d'hébergement puisqu'il s'agissait d'un échange), et les familles n'ont eu à leur charge que 220 € (100€ de subvention par l'association de parents, le FSE, la tombola et la vente d'objets). Nous sommes partis à 1200km pendant huit jours.
Certaines familles plus en difficulté n'ont pas même payé ce prix-là.
Ca reste cher pour certaines familles, mais tout a un coût...
Pour l'avion, je vais te donner mon avis de prof qui a organisé cette année un échange en Allemagne, et en avion : un voyage, c'est épuisant (et pas seulement durant la semaine où l'on est effectivement parti, je parle aussi de toute la préparation, de l'organisation technique, culturelle et financière), je ne serai pas partie s'il avait fallu en plus faire deux nuit blanches dans le car (parce qu'il faut être honnête, c'est en général le cas...). L'avion, c'est un confort indéniable : quel temps gagné (bon, il y a des contraintes aussi, c'est sûr, les tarifs groupes d'Air France ne sont pas du tout compétitifs mais je n'ai pas eu la possibilité de procéder autrement...)
Pour l'hébergement en familles : en Angleterre ou en Irlande, ce sont en général des familles rémunérées, en Allemagne, on trouve sans problème des familles prêtes à participer à un échange.
Pour le coût du voyage des accompagnateurs, je trouve la remarque d'Hildegarde très pertinente... A ceux qui diraient qu'un enseignant est déjà rémunéré, je répondrais qu'il l'est pour faire cours, pas pour organiser et emmener un groupe d'élèves en voyage pendant une semaine. Certains établissements donnent quelques HSE aux enseignants, d'autres rien... pour ma part, j'attends de voir, mais je n'ai pas touché un centime, et pourtant, j'y ai passé des heures et des heures...
Pour diminuer le prix d'un voyage, on peut aussi organiser des tas de choses (c'est chronophage encore...), comme une tombola, une vente d'objets, etc.
Pour info, le séjour que j'ai organisé pour mes élèves a coûté 320€ par participant (transfert en car jusqu'à l'aéroport, vol et nombreuses visites - pas d'hébergement puisqu'il s'agissait d'un échange), et les familles n'ont eu à leur charge que 220 € (100€ de subvention par l'association de parents, le FSE, la tombola et la vente d'objets). Nous sommes partis à 1200km pendant huit jours.
Certaines familles plus en difficulté n'ont pas même payé ce prix-là.
Ca reste cher pour certaines familles, mais tout a un coût...
- AëmielExpert
Juste une précision : pour les familles qui connaissent des difficultés financières, il existe le fonds social collégien, qui apporte une aide substantielle.
Easy jet, comme d'autres compagnies low cost ne permettent effectivement pas de réserver plus d'un certain nombre de places (je ne me souviens plus exactement du maximum), insuffisant pour caser tous les élèves d'un voyage scolaire à moins de partir sur deux avions différents...
En CA, nous sommes obligés de voter des sommes élevées : c'est un maximum, toujours, (et indispensable pour ne pas "bloquer" le voyage, une sorte de "fourchette" élevée "au cas où" : les voyages reviennent toujours moins chers, mais souvent après-coup, or il faut que le ca soit d'accord pour entamer les démarches avec ce coût de départ très élevé. Après, il y a toujours des aides, des rabiotages, ..., qui permettent de faire baisser ce coût initial) et je crois que tous les profs ont a coeur de raboter au maximum cette somme par des actions (mais se heurtent souvent à des parents qui préfèrent payer plus plutôt que de donner de leur temps pour des actions concrètes), l'apport du FSE, des éventuelles subventions, ... Et en général, un échéancier permet d'étaler les paiements sur toute l'année.
Easy jet, comme d'autres compagnies low cost ne permettent effectivement pas de réserver plus d'un certain nombre de places (je ne me souviens plus exactement du maximum), insuffisant pour caser tous les élèves d'un voyage scolaire à moins de partir sur deux avions différents...
En CA, nous sommes obligés de voter des sommes élevées : c'est un maximum, toujours, (et indispensable pour ne pas "bloquer" le voyage, une sorte de "fourchette" élevée "au cas où" : les voyages reviennent toujours moins chers, mais souvent après-coup, or il faut que le ca soit d'accord pour entamer les démarches avec ce coût de départ très élevé. Après, il y a toujours des aides, des rabiotages, ..., qui permettent de faire baisser ce coût initial) et je crois que tous les profs ont a coeur de raboter au maximum cette somme par des actions (mais se heurtent souvent à des parents qui préfèrent payer plus plutôt que de donner de leur temps pour des actions concrètes), l'apport du FSE, des éventuelles subventions, ... Et en général, un échéancier permet d'étaler les paiements sur toute l'année.
- *Hildegarde*Niveau 9
Même le fonds social collégien est dans une situation critique, chez nous... il ne pouvait même plus financer la cantine de certains gamins.
- AëmielExpert
_________________
Auteur
- AdriGrand Maître
Tu as raison, Sérafina, ahurissant est le mot, parce que peu de parents ont eu un petit mot de remerciement au retour, et surtout pas ceux qui sont venus chercher leur fille en retard et que nous avons dû attendre (ils ne sont même pas descendus de voiture...)
Franchement, j'aurais apprécié un petit geste, n'importe quoi, mais un petit truc qui montre qu'on est - un peu - conscient de ce que ça représente...
Pensez-y dans vos établissements. Je ne sais pas, moi, une petite carte, un petit bouquet de fleurs...
Les attentes déplacées, du style "8 jours, c'est trop court, on aurait aimé que le séjour se prolonge, un week-end de plus, ou bien pendant les vacances... "
Franchement, j'aurais apprécié un petit geste, n'importe quoi, mais un petit truc qui montre qu'on est - un peu - conscient de ce que ça représente...
Pensez-y dans vos établissements. Je ne sais pas, moi, une petite carte, un petit bouquet de fleurs...
Les attentes déplacées, du style "8 jours, c'est trop court, on aurait aimé que le séjour se prolonge, un week-end de plus, ou bien pendant les vacances... "
- henrietteMédiateur
Il me semble, en tout cas c'est ainsi chez nous, qu'on doit de toute façon fournir plusieurs devis, et qu'on prend obligatoirement le moins cher.
Et en effet, on ne fait pas payer par plaisir, on essaye toujours d'avoir le prix le plus bas possible.
Et il est hors de question que les enseignants qui accompagnent déboursent quoi que ce soit : si pas de solution de financement, pas de voyage, non mais. On ne va pas commencer à devoir payer de notre poche pour le plaisir gérer 24h sur 24 des enfants qui ne sont pas les nôtres !
Je ne sais pas quelle fédération de parents d'élèves est à l'origine de cette détestable contestation, qui a eu les effets que l'on sait (fin des voyages scolaires dans bon nombre d'établissements), mais ce jour-là, ces gens auraient mieux fait de se taire, et de réfléchir un peu plus loin que le bout de leur nez et leurs idées préconçues sur les méchants profs qui partent en vacances aux frais des élèves (car c'était bien le fond de l'idée, naturellement)...
Pour l'avion, en effet, passer par les compagnies "low-cost" n'est pas très raisonnable : par exemple, on ne peut réserver que 10 ou 15 billets d'un coup, en les payants en ligne, et ensuite il faut recommencer pour la tranche suivante, mais le prix en général a alors augmenté, et si jamais il n'y a plus de places, il faut alors se rabattre sur un autre vol : ceci n'est pas réaliste, sans parler des soucis de changements d'horaires intempestifs.
Et en effet, on ne fait pas payer par plaisir, on essaye toujours d'avoir le prix le plus bas possible.
Et il est hors de question que les enseignants qui accompagnent déboursent quoi que ce soit : si pas de solution de financement, pas de voyage, non mais. On ne va pas commencer à devoir payer de notre poche pour le plaisir gérer 24h sur 24 des enfants qui ne sont pas les nôtres !
Je ne sais pas quelle fédération de parents d'élèves est à l'origine de cette détestable contestation, qui a eu les effets que l'on sait (fin des voyages scolaires dans bon nombre d'établissements), mais ce jour-là, ces gens auraient mieux fait de se taire, et de réfléchir un peu plus loin que le bout de leur nez et leurs idées préconçues sur les méchants profs qui partent en vacances aux frais des élèves (car c'était bien le fond de l'idée, naturellement)...
Pour l'avion, en effet, passer par les compagnies "low-cost" n'est pas très raisonnable : par exemple, on ne peut réserver que 10 ou 15 billets d'un coup, en les payants en ligne, et ensuite il faut recommencer pour la tranche suivante, mais le prix en général a alors augmenté, et si jamais il n'y a plus de places, il faut alors se rabattre sur un autre vol : ceci n'est pas réaliste, sans parler des soucis de changements d'horaires intempestifs.
- Kitty KittenNiveau 8
Chez nous, c'est encore mieux, plus de voyages scolaires du tout, parce que la CDE a décidé de mettre en application une soi-disant directive (que je n'ai pas vérifiée - j'avoue humblement): les élèves ne doivent pas payer plus de 50% du prix normal du voyage. Mais où voulez-vous trouver 150, voire 200 euros par élèves (tout ça multiplié par 48?). Et en plus, pas d'argent pour financer les places des profs accompagnants. Résultat: PAS DE VOYAGE... DEPUIS 2 ANS (sauf 1 journée en GB dans le cadre de l'école ouverte, mais ce sont des fonds différents).
- *Hildegarde*Niveau 9
Je n'ai jamais entendu parler de cette directive, Kitty.
C'est proprement ahurissant!
C'est proprement ahurissant!
- Kitty KittenNiveau 8
Oui effectivement, je n'ai jamais réussi à la trouver. Alors est-ce vraiment une directive? Ministérielle, rectorale ou est-ce que ce sont ses propres idées? J'en sais rien, mmais en tout cas, l'an dernier, on avait bossé comme des malades avec ma collègue pour emmener nos petits qui faisaient un projet de DNL au collège (expérimental mais voté au CA depuis 3 ans) 4 jours en circuit en GB pour la modique somme de 170 euros / élèves tout compris, et ça a été refusé parce qu'on devait trouver les 85 euros correspondant aux 50%. J'étais même prête à faire des dossiers super chiants à monter (20 pages de projet) au rectorat pour obtenir une obole, et contacté Jeunesse en plein air (pour obtenir des sous pour les plus défavorisés). Bref un boulot de dingue, mais je n'arrivais pas à 50% et pas d'argent pour les accompagnateurs. Résultat: rien. J'ai pas compris, et les pauvres gosses sont restés... au collège. Chez nous on nous dit que si on veut faire des voyages, c'est dans le cadre de l'école ouverte, donc pendant tes vacances (et il faut en faire énormément pour pouvoir partir - pendant les vacances). Un truc de dingue.
- ProvenceEnchanteur
ParentElu a écrit:Bonjour, lors de mon premier CA en tant qu'élu FCPE je n'ai pas osé trop manifester mon étonnement, puisque je découvrais le système (enfant en 6e) mais j'ai été sidéré par la somme de 450€ qui était demandée aux parents pour que leur enfant fasse un séjour au Royaume Uni. Suite aux bons résultats des actions du FSE cette somme a été finalement abaissée, mais je me pose quand même quelques questions sur la façon dont sont organisés les voyages scolaires, d'autant plus qu'un coût de 600€ par participant semble devenir la règle (même base pour un voyage de germanistes, ou pour un voyage à Madrid), ce qui pose des problème pour l'année scolaire prochaine, comme je l'explique plus loin.
Ça me paraît exorbitant effectivement. Mon voyage de quatre jours en Provence a coûté 190 euros aux familles. En principe, les voyages à l'étranger restent sous la barre des 350 euros, quitte à raccourcir le voyage ou à rogner sur certains coûts (suppression du dernier petit-déjeuner ou du guidage sur les sites).
Les échanges sont très difficiles à monter entre établissements. Au Royaume-Uni, c'est quasi mission impossible: les Anglais n'en ont rien à faire. Les seuls échanges que je vois fonctionner sont ceux avec l'Allemagne qui existent depuis des décennies, bien souvent.
- pas d'échange avec un autre établissement étranger, on passe par des familles d'accueil (rémunérées). Apparemment c'est devenu la norme.
Les parents d'élèves de mon établissement n'ont pas les moyens de préférer l'avion.- utilisation de l'avion (le bus, les parents n'en "voudraient pas" -suite au crash récent- , le train serait trop compliqué). Là je suis dubitatif ...
Impossible: entre le vote du budget au CA et la réservation en ligne (payée comment?...), les tarifs peuvent foncièrement changer.- choix de compagnies régulières (Easyjet ne garantirait pas le vol, problèmes de réservations pour un grand nombre de participants, etc ...).
dans mon collège, on prend sur les fonds de réserve de l'établissement. On ne pourra pas éternellement faire ainsi. Je rejoins mes collègues sur l'idée que la fédération qui a astucieusement suggéré de supprimer les gratuités des accompagnateurs ne s'est pas rendu compte qu'elle demandait la mort des voyages scolaires. Il est hors de question que je paie pour travailler dans des conditions épuisantes. Un voyage scolaire, ce n'est pas des vacances. Et quand je pars en vacances, c'est sans mes élèves. Plus de sous, plus de voyage.Difficulté rencontrée pour l'année scolaire prochaine: le financement des accompagnateurs. S'il est considéré a priori que les parents peuvent payer ces voyages, en revanche le collège ne dispose pas d'un fond de roulement suffisant pour financer la participation des accompagnants. Selon le principal, il faut un "retour à la réalité", c'est à dire la suppression de tout voyage linguistique .... Avec en prime le reproche que l'on (un professeur) me fait: c'est de la faute de la FCPE, parce que "c'est la FCPE qui a imposé que les familles ne participent pas à la gratuité des accompagnants". Selon le comptable, il ne serait pas possible que le financement du FSE bénéficie spécifiquement aux accompagnants: il devrait au contraire impérativement servir à baisser le coûts pour les familles. J'ai trouvé de nombreuses informations sur l'internet à ce sujet, donc je ne souhaite pas en débattre, mais si vous donnez un avis sur les montants et principes d'organisation des voyages, peut-être pouvez-vous préciser en passant comment sont financés les voyages des accompagnants ?
- ProvenceEnchanteur
Adri a écrit:Tu as raison, Sérafina, ahurissant est le mot, parce que peu de parents ont eu un petit mot de remerciement au retour, et surtout pas ceux qui sont venus chercher leur fille en retard et que nous avons dû attendre (ils ne sont même pas descendus de voiture...)
Ça arrive à chaque fois, et à chaque fois je suis choquée.
Les attentes déplacées, du style "8 jours, c'est trop court, on aurait aimé que le séjour se prolonge, un week-end de plus, ou bien pendant les vacances... "
Et les élèves qui nous confondent avec une agence de voyages et qui protestent parce que "vu le prix qu'ils paient, ils peuvent bien être dans la même famille que X ou Y"...
- AdriGrand Maître
ah oui, pour cette dernière remarque, on a eu aussi (mais dans le cadre d'un échange, les élèves sont seuls dans les familles... ça n'a pas plu à certaines familles... grand bien leur fasse) Bon, mais dans l'ensemble, mes élèves se sont très bien comportés en Allemagne... Ce qui n'a pas été forcément le cas des corres reçus qui voulaient justement changer de famille à leur guise en fonction des affinités (les copines de leur corres ne recevant pas leurs copines, ça ne leur convenait pas ) Nous avons passé quelques heures au tel pour régler tout ça (le soir et le week-end!)
- MorgaredNiveau 9
Chez nous, justement, "pause" à durée indéterminée de l'organisation des voyages scolaires à partir de l'an prochain, en raison d'une aggravation récente des lourdeurs administratives et de l'attitude des familles. En vrac, cela donne :
- Obligation de faire un appel d'offres, et ce sont les enseignants qui doivent examiner les offres et en tirer une synthèse...
- financement des accompagnateurs par le collège, qui n'a pas les sous ; organisation, à charge exclusive des professeurs, d'opérations pour faire baisser les coûts ;
- 1 accompagnateur pour 15 élèves, dixit notre chef ;
- paperasse administrative considérablement alourdie ;
- obligation de "prendre tout le monde", impossibilité de choisir les participants selon leur motivation et leur comportement ; parallèlement, le voyage devient un dû, puisque les représentants des parents demandent que chaque élève ait fait un voyage durant sa scolarité au collège ;
- maladies à répétition pendant les séjours en raison de leur déroulement en janvier (moindre coût oblige...), trousse à pharmacie anémique, mais selon l'infirmière, "contenant tout ce qu'elle doit contenir", d'où distribution illégale de cachets en tous genres par les professeurs ;
- agressivité des parents avant les voyages (élèves qui ne partent pas, opérations de financement jugées insuffisantes...)
- manquements graves au cours des voyages, cautionnés par les parents ;
- comportements de consommateurs, pas d'écoute, pas de respect, usage immodéré du téléphone portable ;
- pas de remerciements au retour.
Bref, malgré la meilleure volonté du monde, la motivation s'est désormais quelque peu émoussée...
- Obligation de faire un appel d'offres, et ce sont les enseignants qui doivent examiner les offres et en tirer une synthèse...
- financement des accompagnateurs par le collège, qui n'a pas les sous ; organisation, à charge exclusive des professeurs, d'opérations pour faire baisser les coûts ;
- 1 accompagnateur pour 15 élèves, dixit notre chef ;
- paperasse administrative considérablement alourdie ;
- obligation de "prendre tout le monde", impossibilité de choisir les participants selon leur motivation et leur comportement ; parallèlement, le voyage devient un dû, puisque les représentants des parents demandent que chaque élève ait fait un voyage durant sa scolarité au collège ;
- maladies à répétition pendant les séjours en raison de leur déroulement en janvier (moindre coût oblige...), trousse à pharmacie anémique, mais selon l'infirmière, "contenant tout ce qu'elle doit contenir", d'où distribution illégale de cachets en tous genres par les professeurs ;
- agressivité des parents avant les voyages (élèves qui ne partent pas, opérations de financement jugées insuffisantes...)
- manquements graves au cours des voyages, cautionnés par les parents ;
- comportements de consommateurs, pas d'écoute, pas de respect, usage immodéré du téléphone portable ;
- pas de remerciements au retour.
Bref, malgré la meilleure volonté du monde, la motivation s'est désormais quelque peu émoussée...
- Presse-puréeGrand sage
ParentElu a écrit:Bonjour, lors de mon premier CA en tant qu'élu FCPE je n'ai pas osé trop manifester mon étonnement, puisque je découvrais le système (enfant en 6e) mais j'ai été sidéré par la somme de 450€ qui était demandée aux parents pour que leur enfant fasse un séjour au Royaume Uni. Suite aux bons résultats des actions du FSE cette somme a été finalement abaissée, mais je me pose quand même quelques questions sur la façon dont sont organisés les voyages scolaires, d'autant plus qu'un coût de 600€ par participant semble devenir la règle (même base pour un voyage de germanistes, ou pour un voyage à Madrid), ce qui pose des problème pour l'année scolaire prochaine, comme je l'explique plus loin.
450€, c'est, je crois, la somme maximale qu'il est possible de demander pour la "participation volontaire des familles". Chez nous, on faisait toujours voter le principe du voyage et cette somme, puis elle diminuait sensiblement de par les négociations avec les organismes et les aides de la coopérative ou de la Ligue de l'Enseignement. Pour ma part, j'organise des séjours culturels en Italie, et je tourne à 290 / 330 € tout compris, pour 6 jours de voyage avec guide.
ParentElu a écrit:- pas d'échange avec un autre établissement étranger, on passe par des familles d'accueil (rémunérées). Apparemment c'est devenu la norme.
Effectivement. Les échanges, comme cela a été dit, cela fonctionne très bien avec l'Allemagne. Dans mon bahut, ça doit faire 40 ans que cela existe. En Angleterre, pas d'échanges. Soit par familles rémunérées, soit hötel ou Auberge de jeunesse via projet Comenius (qui a vocation à ne pas perdurer au sein d'un établissement).
ParentElu a écrit:- utilisation de l'avion (le bus, les parents n'en "voudraient pas" -suite au crash récent- , le train serait trop compliqué). Là je suis dubitatif ...
- choix de compagnies régulières (Easyjet ne garantirait pas le vol, problèmes de réservations pour un grand nombre de participants, etc ...).
Pour le train, c'est souvent bien plus cher que l'avion ou le car.
Pour l'avion, les organismes passent par les compagnies régulières parce que les réservations de groupes sont facilitées. En passant par Easyjet, pas d'interlocuteur régulier, réservations difficiles pour un groupe important, variation des coûts, réservation par internet (et donc avec quelle CB? des collègues le font, mais avec la leur. ça les regarde, mais je ne prendrais pas un risque pareil) et souvent pas d'assurance annulation pour les groupes.
Ensuite, si des déplacements doivent être faits dans le pays visité (je prends le cas de l'Italie), cela signifie qu'il faut en plus contacter une compagnie locale, négocier etc etc.
Pour ma part, je fonctionne par car, et je n'ai pas connu de gros problèmes. Et cela reste moins cher que les autres moyens.
ParentElu a écrit:Arguments opposés par les professeurs de langue vivante lorsque je me suis étonné des sommes élevées: aucun enfant n'a pas pu venir, aucun parent n'a fait part de difficulté ... Ce qui m'a le plus surpris c'est que j'étais le seul de l'assemblée à trouver ces sommes élevées, limite si je n'était pas considéré comme un dangereux provocateur empêcheur de tourner en rond :shock:
La somme dépend aussi de la situation géographique de l'établissement par rapport au pays visité. Aller en Angleterre depuis l'aca de Nice, ce n'est pas la même chose que depuis l'aca de Lille.
ParentElu a écrit:Difficulté rencontrée pour l'année scolaire prochaine: le financement des accompagnateurs. S'il est considéré a priori que les parents peuvent payer ces voyages, en revanche le collège ne dispose pas d'un fond de roulement suffisant pour financer la participation des accompagnants. Selon le principal, il faut un "retour à la réalité", c'est à dire la suppression de tout voyage linguistique .... Avec en prime le reproche que l'on (un professeur) me fait: c'est de la faute de la FCPE, parce que "c'est la FCPE qui a imposé que les familles ne participent pas à la gratuité des accompagnants". Selon le comptable, il ne serait pas possible que le financement du FSE bénéficie spécifiquement aux accompagnants: il devrait au contraire impérativement servir à baisser le coûts pour les familles. J'ai trouvé de nombreuses informations sur l'internet à ce sujet, donc je ne souhaite pas en débattre, mais si vous donnez un avis sur les montants et principes d'organisation des voyages, peut-être pouvez-vous préciser en passant comment sont financés les voyages des accompagnants ?
Je n'ai pas trouvé de sujet existant sur lequel je pourrais me greffer en douceur, désolé s'il en existait un qui m'aurait échappé
La loi est claire là-dessus... Ce sont les fonds de réserve des étabs qui doivent payer les places accompagnateurs. Auparavant, il existait le système des gratuités, mais nous n'avons plus le droit de les utiliser (sauf le privé, de ce que me disait l'autre jour l'organisme avec lequel je travaille pour organiser mes séjours en Italie). Si jamais des gratuités sont prises, elles doivent être répercutées sur les élèves participants. Et il va de soi que les profs n'ont pas à payer, puisqu'ils travaillent toujours... Bref, encore un épisode de ce que l'on peut voir (je n'ai pas dit que je souscrivais à ces propos, mais c'est souvent vécu ainsi par les collègues) comme une guerre menée par la FCPE contre les enseignants.
Le BO est ici: http://www.education.gouv.fr/pid25535/bulletin_officiel.html?cid_bo=57074
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Presse-puréeGrand sage
Et si les étabs n'ont pas de ligne budgétaire, pas de voyage... Bref, une franche réussite.
Sinon, certains se privent de matériel informatique ou de nouveaux manuels pour financer les places accompagnateurs. Je ne sais même pas si c'est légal, mais ça montre bien où on en est arrivé.
Sinon, certains se privent de matériel informatique ou de nouveaux manuels pour financer les places accompagnateurs. Je ne sais même pas si c'est légal, mais ça montre bien où on en est arrivé.
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- Presse-puréeGrand sage
Et en fait ils ne peuvent pas...
II.2.6.2 Prise en charge des frais liés aux accompagnateurs
Les accompagnateurs, y compris les bénévoles, exercent une mission au service de l'établissement et n'ont donc pas à supporter le coût d'un séjour constituant une activité prolongeant une action d'enseignement.
Les frais engendrés par le séjour des accompagnateurs sont liés à des déplacements qui font l'objet d'un ordre de mission émanant du chef d'établissement. En conséquence, ce ne sont ni des dépenses de rémunération, ni des dépenses pédagogiques, mais des dépenses de fonctionnement de l'établissement dont le financement lui incombe.
Le financement du séjour des accompagnateurs doit donc être recherché parmi les sources de financement mentionnées au titre II.2.6.1, à l'exception de la contribution financière, même indirecte, des familles. Dans le cas où des conditions tarifaires avantageuses sont accordées par le voyagiste (remise à caractère commercial, par exemple), elles doivent bénéficier à l'ensemble des participants, et non concerner la seule part propre aux accompagnateurs.
Les modalités de prise en charge financière du séjour des accompagnateurs doivent être précisément définies par le conseil d'administration lors de la délibération relative au financement de la sortie ou du voyage scolaire.
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- Presse-puréeGrand sage
Et donc, il est impossible à un CdE de demander au prof de payer sa place et de lui filer ensuite des HSE pour compenser.
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- ProvenceEnchanteur
Presse-purée a écrit:Et donc, il est impossible à un CdE de demander au prof de payer sa place et de lui filer ensuite des HSE pour compenser.
Le principe en serait de toute façon scandaleux.
- AmaliahEmpereur
Juste une petite remarque très accessoire par rapport à ce qui a été dit plus haut : l'an dernier les latinistes de mon collège qui sont partis à Rome ont été hébergés par des familles. C'est possible!
- *Hildegarde*Niveau 9
Possible, mais très rare, et cela nécessite de s'y prendre longtemps à l'avance... et puis ce n'est intéressant que pour des élèves qui parlent italien.
Je ne me vois pas envoyer mes petits 5è qui pour certains pleurent le soir, loin de leurs parents, dans une famille avec laquelle ils ne pourraient pas échanger un mot!
Je ne me vois pas envoyer mes petits 5è qui pour certains pleurent le soir, loin de leurs parents, dans une famille avec laquelle ils ne pourraient pas échanger un mot!
- ProvenceEnchanteur
Morgared a écrit:
- financement des accompagnateurs par le collège, qui n'a pas les sous ; organisation, à charge exclusive des professeurs, d'opérations pour faire baisser les coûts ;
C'est vrai que c'est très lourd. Ca s'ajoute aux tracas de l'organisation et de la préparation pédagogique du voyage.
J'ai déjà accompagné une cinquantaine de gamins avec trois autres collègues; c'est très peu.- 1 accompagnateur pour 15 élèves, dixit notre chef ;
Je préfère ne pas partir plutôt qu'emmener des enquiquineurs. J'ai déjà donné, ça a été l'horreur.- obligation de "prendre tout le monde", impossibilité de choisir les participants selon leur motivation et leur comportement ; parallèlement, le voyage devient un dû, puisque les représentants des parents demandent que chaque élève ait fait un voyage durant sa scolarité au collège ;
Mes collègues de langue ont connu aussi.- agressivité des parents avant les voyages (élèves qui ne partent pas, opérations de financement jugées insuffisantes...)
- manquements graves au cours des voyages, cautionnés par les parents ;
- comportements de consommateurs, pas d'écoute, pas de respect, usage immodéré du téléphone portable ;
- pas de remerciements au retour.
Une élève, odieuse pendant le séjour, avait noté dans son livret de voyage: "J'ai trouvé que certains professeurs étaient vraiment pénibles". Elle a été sanctionnée pour son insolence.
- AmaliahEmpereur
*Hildegarde* a écrit:Possible, mais très rare, et cela nécessite de s'y prendre longtemps à l'avance... et puis ce n'est intéressant que pour des élèves qui parlent italien.
Je ne me vois pas envoyer mes petits 5è qui pour certains pleurent le soir, loin de leurs parents, dans une famille avec laquelle ils ne pourraient pas échanger un mot!
Les élèves dans mon cas étaient plusieurs par famille mais aucun ne parlait italien.
Tes petits 5° qui pleurent le soir, loin de leurs parents, me rappellent le traumatisme de ma propre 5°... Je ne suis plus jamais repartie jusqu'à l'âge adulte!
- PiliGrand sage
Le témoignage de Morgared est assez désolant quand meme...et pourtant tellement reel j'espère que ça fera réfléchir les parents ...
Pas grand chose à ajouter, juste manifester mon étonnement pour le coût ici le maximum ce fut 350€ je crois en 4 fois, mais jamais au-delà....
Pas grand chose à ajouter, juste manifester mon étonnement pour le coût ici le maximum ce fut 350€ je crois en 4 fois, mais jamais au-delà....
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