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- JohnMédiateur
http://www.inegalites.fr/spip.php?article272&id_mot=83
Extrait :
90 % des enfants d’enseignants observés en sixième en 1995 ont obtenu le bac environ sept années plus tard, contre 40,7 % des enfants d’ouvriers non-qualifiés et 27,6 % des enfants d’inactifs, selon le ministère de l’Education nationale (lire l’étude). Les écarts sont considérables selon les milieux sociaux, notamment du fait de l’influence du niveau de diplôme des parents, dans un système scolaire très académique.
Le type de filière empruntée diffère fortement selon les milieux. Parmi les enfants d’ouvriers qui ont eu leur bac, 34 % l’ont eu dans une filière générale, 31 % dans une filière technologique et 34 % dans une filière professionnelle. Chez les enfants de cadres supérieurs, les trois quarts ont eu un bac général, 16 % technologique et 8 % professionnel. Au total, 40 % des enfants d’enseignants ont obtenu un bac dans la série scientifique, contre 4,6 % pour les enfants d’ouvriers non-qualifiés.
Le rapport de chances (« odds ratio » en anglais) calculé dans notre tableau mesure le rapport entre d’un côté la probabilité d’avoir le bac des enfants d’enseignants comparée à celle de ne pas l’avoir, et de l’autre le même rapport pour les autres catégories sociales. On compare entre elles deux probabilités.
Prenons un exemple. Si l’on veut calculer le rapport de chances entre les enfants d’enseignants et d’ouvriers non-qualifiés, on procède de la façon suivante :
Les enfants d’enseignants sont 90 % à être bacheliers. La probabilité qu’un enfant de cette catégorie soit bachelier est donc de 90 % (avoir son bac) divisé par 10 % (ne pas l’avoir) = 9. Dit autrement, les enfants d’enseignants ont neuf fois plus de chances d’avoir leur bac que de ne pas l’avoir. Les enfants d’ouvriers non-qualifiés sont 40 % à obtenir leur bac. La probabilité qu’un enfant de cette catégorie soit bachelier est donc de 40 % (avoir son bac) / 60 % (ne pas l’avoir) = 0,66. Dit autrement, les enfants d’ouvriers non-qualifiés ont 1,5 fois (l’inverse de 0,66) plus de chances (si on peut dire...) de ne pas avoir leur bac que de l’avoir. Le rapport de chances est la division entre les probabilités des deux catégories d’avoir leur bac, soit 9 pour les cadres et 0,66 pour les ouvriers non-qualifiés : 9/0,66 = 13,63 (14 dans le tableau du fait des arrondis).
http://www.inegalites.fr/spip.php?article1601&id_mot=83
Depuis 10 ans, la composition par sexe et par catégorie sociale des classes préparatoires n’a quasiment pas évolué. La représentation des catégories populaires y est particulièrement faible.
Les effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles sont passés de 70 à 80 000 entre 2001 et 2011, une hausse de 14 % en dix ans, révèle une étude du ministère de l’enseignement supérieur. Cette évolution n’a quasiment rien changé dans la composition de ces filières les plus sélectives et les mieux dotées en moyens.
La proportion des filles est passée de 40 à 42 % au cours de la période, elles représentent les trois quarts des étudiants des classes préparatoires littéraires, contre 30 % en filière scientifique. Au rythme de progression actuel, filles et garçons seront à parité dans ces filières qui mènent aux écoles d’ingénieurs dans... un siècle.
Le constat est encore plus négatif en matière d’ouverture sociale. Ouvriers et employés forment environ la moitié de la population active, mais seulement 15 % des élèves de prépas, proportion stable entre 2001 et 2011. Les enfants de cadres supérieurs représentent toujours environ la moitié des élèves, alors que leurs parents constituent 16 % des actifs. La floraison de dispositifs du type "égalité des chances" visant à intégrer ici ou là une poignée d’élèves de milieux moins favorisés n’a pas eu d’impact au niveau général et sert surtout à éviter une remise en cause plus général du recrutement de ces filières.
Extrait :
90 % des enfants d’enseignants observés en sixième en 1995 ont obtenu le bac environ sept années plus tard, contre 40,7 % des enfants d’ouvriers non-qualifiés et 27,6 % des enfants d’inactifs, selon le ministère de l’Education nationale (lire l’étude). Les écarts sont considérables selon les milieux sociaux, notamment du fait de l’influence du niveau de diplôme des parents, dans un système scolaire très académique.
Le type de filière empruntée diffère fortement selon les milieux. Parmi les enfants d’ouvriers qui ont eu leur bac, 34 % l’ont eu dans une filière générale, 31 % dans une filière technologique et 34 % dans une filière professionnelle. Chez les enfants de cadres supérieurs, les trois quarts ont eu un bac général, 16 % technologique et 8 % professionnel. Au total, 40 % des enfants d’enseignants ont obtenu un bac dans la série scientifique, contre 4,6 % pour les enfants d’ouvriers non-qualifiés.
Le rapport de chances (« odds ratio » en anglais) calculé dans notre tableau mesure le rapport entre d’un côté la probabilité d’avoir le bac des enfants d’enseignants comparée à celle de ne pas l’avoir, et de l’autre le même rapport pour les autres catégories sociales. On compare entre elles deux probabilités.
Prenons un exemple. Si l’on veut calculer le rapport de chances entre les enfants d’enseignants et d’ouvriers non-qualifiés, on procède de la façon suivante :
Les enfants d’enseignants sont 90 % à être bacheliers. La probabilité qu’un enfant de cette catégorie soit bachelier est donc de 90 % (avoir son bac) divisé par 10 % (ne pas l’avoir) = 9. Dit autrement, les enfants d’enseignants ont neuf fois plus de chances d’avoir leur bac que de ne pas l’avoir. Les enfants d’ouvriers non-qualifiés sont 40 % à obtenir leur bac. La probabilité qu’un enfant de cette catégorie soit bachelier est donc de 40 % (avoir son bac) / 60 % (ne pas l’avoir) = 0,66. Dit autrement, les enfants d’ouvriers non-qualifiés ont 1,5 fois (l’inverse de 0,66) plus de chances (si on peut dire...) de ne pas avoir leur bac que de l’avoir. Le rapport de chances est la division entre les probabilités des deux catégories d’avoir leur bac, soit 9 pour les cadres et 0,66 pour les ouvriers non-qualifiés : 9/0,66 = 13,63 (14 dans le tableau du fait des arrondis).
http://www.inegalites.fr/spip.php?article1601&id_mot=83
Depuis 10 ans, la composition par sexe et par catégorie sociale des classes préparatoires n’a quasiment pas évolué. La représentation des catégories populaires y est particulièrement faible.
Les effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles sont passés de 70 à 80 000 entre 2001 et 2011, une hausse de 14 % en dix ans, révèle une étude du ministère de l’enseignement supérieur. Cette évolution n’a quasiment rien changé dans la composition de ces filières les plus sélectives et les mieux dotées en moyens.
La proportion des filles est passée de 40 à 42 % au cours de la période, elles représentent les trois quarts des étudiants des classes préparatoires littéraires, contre 30 % en filière scientifique. Au rythme de progression actuel, filles et garçons seront à parité dans ces filières qui mènent aux écoles d’ingénieurs dans... un siècle.
Le constat est encore plus négatif en matière d’ouverture sociale. Ouvriers et employés forment environ la moitié de la population active, mais seulement 15 % des élèves de prépas, proportion stable entre 2001 et 2011. Les enfants de cadres supérieurs représentent toujours environ la moitié des élèves, alors que leurs parents constituent 16 % des actifs. La floraison de dispositifs du type "égalité des chances" visant à intégrer ici ou là une poignée d’élèves de milieux moins favorisés n’a pas eu d’impact au niveau général et sert surtout à éviter une remise en cause plus général du recrutement de ces filières.
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- IphigénieProphète
C'est un serpent de mer qui m'a toujours beaucoup étonnée:
c'est plutôt rassurant, non? L'inverse serait très inquiétant si les enseignants commençaient par faire rater les études à leurs enfants
Je parie que les enfants de dentiste ont les dents mieux soignés que les autres, non?
c'est plutôt rassurant, non? L'inverse serait très inquiétant si les enseignants commençaient par faire rater les études à leurs enfants
Je parie que les enfants de dentiste ont les dents mieux soignés que les autres, non?
- ClarinetteGrand Maître
Oui, il faut espérer qu'en la matière, les fils de cordonniers ne soient pas les plus mal chaussés.
Cela étant, nous avons dans nos relations plusieurs cas de familles d'enseignants (secondaire et surtout supérieur) dont les enfants ne font presque rien de leur vie à 20, voire 25 ans, alors qu'ils ont des parents brillants. Cela pose question, non ?
Cela étant, nous avons dans nos relations plusieurs cas de familles d'enseignants (secondaire et surtout supérieur) dont les enfants ne font presque rien de leur vie à 20, voire 25 ans, alors qu'ils ont des parents brillants. Cela pose question, non ?
- MrBrightsideEmpereur
John a écrit:
Depuis 10 ans, la composition par sexe et par catégorie sociale des classes préparatoires n’a quasiment pas évolué. La représentation des catégories populaires y est particulièrement faible.
Les effectifs des classes préparatoires aux grandes écoles sont passés de 70 à 80 000 entre 2001 et 2011, une hausse de 14 % en dix ans, révèle une étude du ministère de l’enseignement supérieur. Cette évolution n’a quasiment rien changé dans la composition de ces filières les plus sélectives et les mieux dotées en moyens.
La proportion des filles est passée de 40 à 42 % au cours de la période, elles représentent les trois quarts des étudiants des classes préparatoires littéraires, contre 30 % en filière scientifique. Au rythme de progression actuel, filles et garçons seront à parité dans ces filières qui mènent aux écoles d’ingénieurs dans... un siècle.
Le constat est encore plus négatif en matière d’ouverture sociale. Ouvriers et employés forment environ la moitié de la population active, mais seulement 15 % des élèves de prépas, proportion stable entre 2001 et 2011. Les enfants de cadres supérieurs représentent toujours environ la moitié des élèves, alors que leurs parents constituent 16 % des actifs. La floraison de dispositifs du type "égalité des chances" visant à intégrer ici ou là une poignée d’élèves de milieux moins favorisés n’a pas eu d’impact au niveau général et sert surtout à éviter une remise en cause plus général du recrutement de ces filières.
Je comprends pas bien pourquoi l'article déplore le déséquilibre dans les filières menant aux écoles d'ingénieur alors qu'il constate sereinement l'écrasante majorité féminine en prépa littéraire
- Libé-RationGuide spirituel
Si on relie à cela le choix du prénom et la probabilité de décrocher une mention TB, en effet, je vous annonce dès à présent la réussite au bac avec mention TB de mes filles en 2024 et 2026... ha, mince, le bac n'existera plus...
Bon, sérieusement, ils ne veulent pas plutôt passer du temps à chercher des choses utiles... genre comment faire remonter le niveau général, etc ?
Bon, sérieusement, ils ne veulent pas plutôt passer du temps à chercher des choses utiles... genre comment faire remonter le niveau général, etc ?
- coindeparadisGuide spirituel
Quoi de neuf depuis Bourdieu ??
Il me semble même que les classes prépas sont moins fréquentées par les classes populaires que dans les années 50.
Il me semble même que les classes prépas sont moins fréquentées par les classes populaires que dans les années 50.
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- EdgarNeoprof expérimenté
... et ils ont probablement 14 fois moins de chances de devenir grand joueur de football international (ce qui est dommage pour leur salaire futur).
Si vous voulez, je peux révéler d'autres prédictions de la sorte, je vous enverrai un RIB pour le règlement, j'accepte les mensualités.
Quant à moi, mes chances à la naissance de devenir joueur de basketball NBA étaient quasiment nulles compte-tenu de la loterie génétique.
Si vous voulez, je peux révéler d'autres prédictions de la sorte, je vous enverrai un RIB pour le règlement, j'accepte les mensualités.
Quant à moi, mes chances à la naissance de devenir joueur de basketball NBA étaient quasiment nulles compte-tenu de la loterie génétique.
- HannibalHabitué du forum
Oui entre temps on a fait croire aux classes populaires que la culture de masse c'était aussi de la culture, et on leur a expliqué que regarder des séries télé, en plus d'être divertissant et hautement culturel, c'était moins aliénant que de lire Marx ou la Bible.21déjà a écrit:Quoi de neuf depuis Bourdieu ??
Il me semble même que les classes prépas sont moins fréquentées par les classes populaires que dans les années 50.
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"Quand la pierre tombe sur l'oeuf, malheur à l'oeuf.
Quand l'oeuf tombe sur la pierre, malheur à l'oeuf." (proverbe)
- Collier de BarbeNeoprof expérimenté
Ce calcul de "chances" alimente un intéressant (bien que très technique) débat chez les sociologues férus de méthodes quantitatives:
http://quanti.hypotheses.org/603/
http://quanti.hypotheses.org/608/
http://quanti.hypotheses.org/603/
http://quanti.hypotheses.org/608/
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CdB
@AbbeCordillere
- HannibalHabitué du forum
Collier de Barbe a écrit:Ce calcul de "chances" alimente un intéressant (bien que très technique) débat chez les sociologues férus de méthodes quantitatives:
http://quanti.hypotheses.org/603/
http://quanti.hypotheses.org/608/
Pour moi l'essentiel est là, et rend un peu vain le débat statistique :
En réalité, si l’on souhaite juger de l’évolution des « inégalités scolaires en général », alors l’équation devient encore un peu plus complexe, et ce n’est plus seulement une question de choix d’indicateurs. D’une part en effet, pour reprendre le titre d’un article publiée par Françoise Oeuvrard il y a plus de trente ans, il ne faut pas confondre « démocratisation » et « élimination différée » : l’éventuelle réduction des inégalités d’obtention du bac s’est accompagnée d’une diminution du pouvoir discriminant de celui-ci sur le marché du travail, au profit de niveaux supérieurs d’études où l’on n’assiste pas à la même réduction des inégalités. Comment mesurer les effets de ce déplacement sur l’évolution générale des inégalités ? (...)
Et d’autre part, il y a au moins un autre phénomène à prendre compte si on veut mesurer l’évolution générale des inégalités scolaires : il ne suffit pas de mesurer les inégalités entre enfants de cadres et d’ouvriers, ou plus généralement entre enfants de différents milieux sociaux, il faut aussi tenir compte du fait que la structure sociale elle-même se modifie.
Mais si l'on tient aux statistiques pour le bac, ce qu'il faudrait regarder, c'est qui ne l'a PAS - c'est-à-dire qui est concrètement menacé de marginalisation...
- JacqGuide spirituel
Et les enfants d'avocats, de médecins, de députés.... ? Pourquoi toujours comparer avec les enseignants ? Et les autres métiers ou catégories sociales ? Quel intérêt sinon encore et toujours pointer du doigt les enseignants ?
- AbraxasDoyen
Et les "madeleine" ? Faudra-t-il les débaptiser au nom de l'égalitarisme ?
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/07/11/au-bac-les-madeleine-dominent-les-kevin_1731584_1473688.html
Au passage, c'est un encouragement aux parents maghrébins pour appeler leurs enfants Louis plutôt que Nabil…
http://www.lemonde.fr/ecole-primaire-et-secondaire/article/2012/07/11/au-bac-les-madeleine-dominent-les-kevin_1731584_1473688.html
Au passage, c'est un encouragement aux parents maghrébins pour appeler leurs enfants Louis plutôt que Nabil…
- egometDoyen
Merci, ces précisions sont très importantes.Collier de Barbe a écrit:Ce calcul de "chances" alimente un intéressant (bien que très technique) débat chez les sociologues férus de méthodes quantitatives:
http://quanti.hypotheses.org/603/
http://quanti.hypotheses.org/608/
Je note au passage que les odds ratios sont surtout utiles pour analyser les évolutions des inégalités, mais que le chiffre de 14 fois n'a pas beaucoup de sens en lui-même. Il donne même une impression très trompeuse, comme si les enfants d'ouvriers n'avaient pratiquement aucune chance de décrocher leur bac, ce qui est faux.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- egometDoyen
D'ailleurs, spontanément, si je veux calculer le rapport de chances entre les enfants d’enseignants et d’ouvriers non-qualifiés, j'ai plutôt tendance à faire tout simplement :
90% des enfants de profs deviennent bacheliers et 40% des enfants d'ouvriers.
90 divisé par 40= 2,25
Ce calcul a sans doute des défauts, mais c'est spontanément ce que l'on comprend quand on parle de rapport de chances.
90% des enfants de profs deviennent bacheliers et 40% des enfants d'ouvriers.
90 divisé par 40= 2,25
Ce calcul a sans doute des défauts, mais c'est spontanément ce que l'on comprend quand on parle de rapport de chances.
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- HannibalHabitué du forum
egomet a écrit:
90% des enfants de profs deviennent bacheliers et 40% des enfants d'ouvriers.
90 divisé par 40= 2,25
Ce calcul a sans doute des défauts, mais c'est spontanément ce que l'on comprend quand on parle de rapport de chances.
Mais dans l'autre sens, 60/10 = 6.
- egometDoyen
En effet, les enfants d'ouvriers ont 6 fois plus de chances de rater le bac!
Il faut donc bien savoir de quoi on parle avant de balancer des chiffres.
Il faut donc bien savoir de quoi on parle avant de balancer des chiffres.
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- Invité21Fidèle du forum
Jacq a écrit:Et les enfants d'avocats, de médecins, de députés.... ? Pourquoi toujours comparer avec les enseignants ? Et les autres métiers ou catégories sociales ? Quel intérêt sinon encore et toujours pointer du doigt les enseignants ?
Mais peut-être parce que se rattachent à nos basques d'enseignants les vieux espoirs d'égalitarisme des gens. Nous sommes censés faire réussir le jeune quidam, d'où qu'il vienne. Aussi nous en veut-on lorsqu'il est constaté que nos enfants réussissent quantitativement mieux que ceux des déshérités, que nous devions sauver.
- User5899Demi-dieu
Bon, en même temps, rater son bac, aujourd'hui, c'est quand même un exploit, non ?
- leyadeEsprit sacré
iphigénie a écrit:C'est un serpent de mer qui m'a toujours beaucoup étonnée:
c'est plutôt rassurant, non? L'inverse serait très inquiétant si les enseignants commençaient par faire rater les études à leurs enfants
Je parie que les enfants de dentiste ont les dents mieux soignés que les autres, non?
Ouais, ben c'est dégue*lasse, et l'égalité alors? Encore un coup de l'ump, j'suis sûre! :acc:
Moi j'veux qu'les gosses de dentistes aient tous autant de caries que moi!
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Maggi is my way, Melfor is my church and Picon is my soutien. Oui bon je sais pas dire soutien en anglais.
LSU AP ENT HDA PAI PAP PPMS PPRE ULIS TICE PAF
- MarcassinHabitué du forum
Moi je conclus une chose de cette statistique venimeuse : pour lutter contre l'échec scolaire, n'écoutez que les enseignants. Eux savent très bien ce qu'il faut faire.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- LantelmeNiveau 6
Pourquoi continue-t-on à (faire) croire que le bac vaut encore quelque chose, alors que sa valeur est proche du néant ?
- pop-cornNiveau 10
Marcassin a écrit:Moi je conclus une chose de cette statistique venimeuse : pour lutter contre l'échec scolaire, n'écoutez que les enseignants. Eux savent très bien ce qu'il faut faire.
Si seulement quelqu'un pouvait t'entendre....
- ZébulonixNiveau 5
Interdisons simplement aux enseignants d'avoir des enfants...
- FinrodExpert
pop-corn a écrit:Marcassin a écrit:Moi je conclus une chose de cette statistique venimeuse : pour lutter contre l'échec scolaire, n'écoutez que les enseignants. Eux savent très bien ce qu'il faut faire.
Si seulement quelqu'un pouvait t'entendre....
Le truc, c'est qu'un prof dans un collège, aujourd'hui, c'est comme un diététicien chez Mc Do.
A la limite, il peut conseiller aux
- AbraxasDoyen
Zébulonix a écrit: Interdisons simplement aux enseignants d'avoir des enfants...
Et les relations sexuelles entre enseignants…
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- Nouvel Obs : la prépa, "une structure passablement violente [...] qui permet aux classes dirigeantes de garantir à leurs enfants qu'ils leur succéderont aux plus hautes fonctions".
- UNICEF : Les enfants laissés pour compte - Tableau de classement des inégalités de bien-être entre les enfants des pays riches
- On en sait plus sur les classes "prépa lycée" : projets de décret et d'arrêté
- D'après une étude universitaire, « [en France], les parents valorisent le travail [des enfants] au détriment de l’indépendance et de l’imagination, et ce même si les inégalités y sont faibles. »
- Les langues en classes prépa scientifiques. Qu'y enseigne-t-on ?
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