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- coquelicotNiveau 9
Dhaiphi, je te charrie mais ... je ne suis pas allée à la maternelle non plus.
- arcencielGrand Maître
Itou pas de maternelle pour moi!
- ClarinetteGrand Maître
Mais enfin.... D'où sortez-vous ?
- coquelicotNiveau 9
De la cuisse de Jupiter ?
- ErgoDevin
Michka ! L'histoire préférée de ma maman dans tous nos petits livres.doublecasquette a écrit:Ah oui ! Bloucles d'Or, on dit. Et Michka ! Et Roule Galette ?Clarinette a écrit:Et Boucles d'Or ? N'oublions pas ce pilier fondamental de la maternelle !
Tu connais pas Roule Galette, Dhaiphi ?
Et tous ces titres me rappellent aussi l'Angleterre, parce que je les avais réutilisés dans les écoles primaires.
(C'était la parenthèse inutile du jour.)
Moi, j'ai appris à écrire mon prénom en GS. J'ai galéré vu son orthographe (un h, un y et un w, tout de même !) alors pour me venger, je l'écrivais de droite à gauche (j'ai commencé à comprendre que j'étais dans le mauvais sens assez tardivement. Et j'ai continué à dessiner à l'envers). On voit où ça m'a menée ! (Pas prof de dessin, donc.)
Blague à part, c'est effarant qu'on puisse dire ce genre de choses d'un enfant de cet âge...
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- ProvenceEnchanteur
Ergo a écrit:
Blague à part, c'est effarant qu'on puisse dire ce genre de choses d'un enfant de cet âge...
Une copine, parlant de son fils en GS: "Oh, tu sais, il n'est pas très bon à l'école". :shock:
Elle a ensuite ajouté: "Ce ne sera pas un problème pour moi qu'il fasse un apprentissage plus tard". Et si on le laissait suivre tranquillement sa scolarité avant de l'orienter?
- ClarinetteGrand Maître
Tout ça, c'est la faute au sôkhle...
- VudiciFidèle du forum
Nous aussi, on a un socle de ences (suis polie, j'écris pas de vilains mots!), mais celui qui oserait "évaluer" en maternelle se ferait incendier... Je crois que quand il y a réellement un problème, on n'a pas besoin de ça pour le savoir.
Mon amie, qui vit en France depuis dix ans, avait mis son gamin à l'école à trois ans et 8 mois... et a entendu de la part de la maîtresse les plus grandes réserves quand à l'avenir de son fils, parce que, vous comprenez, il va falloir qu'il travaille pour rattraper son retard ... pour un gamin qui, en visite dans sa famille, déclarait "Je suis enchanté de pouvoir profiter un peu plus de la compagnie de parrain..."
Mon amie, qui vit en France depuis dix ans, avait mis son gamin à l'école à trois ans et 8 mois... et a entendu de la part de la maîtresse les plus grandes réserves quand à l'avenir de son fils, parce que, vous comprenez, il va falloir qu'il travaille pour rattraper son retard ... pour un gamin qui, en visite dans sa famille, déclarait "Je suis enchanté de pouvoir profiter un peu plus de la compagnie de parrain..."
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Front de Libération des Lichens Injustement Massacrés
- doublecasquetteEnchanteur
Vudici a écrit:Nous aussi, on a un socle de ences (suis polie, j'écris pas de vilains mots!), mais celui qui oserait "évaluer" en maternelle se ferait incendier... Je crois que quand il y a réellement un problème, on n'a pas besoin de ça pour le savoir.
Mon amie, qui vit en France depuis dix ans, avait mis son gamin à l'école à trois ans et 8 mois... et a entendu de la part de la maîtresse les plus grandes réserves quand à l'avenir de son fils, parce que, vous comprenez, il va falloir qu'il travaille pour rattraper son retard ... pour un gamin qui, en visite dans sa famille, déclarait "Je suis enchanté de pouvoir profiter un peu plus de la compagnie de parrain..."
"Elles" leur font tout rattraper, ce qu'ils n'ont pas fait pendant leur sieste, ou quand ils sont restés passer le lundi chez tata Jacqueline et même les fiches en retard parce qu'ils ont été malades pendant un mois suite à un virus un peu féroce !
Et Clarinette a raison, c'est la faute au sôkhle ! Et aux bilans de compétence ! Il y a une nouvelle désopilante de Woody Allen à ce sujet sur les maternelles new-yorkaises ! Recalé à Harvard pour cause de maternelle craignos à trois ans...
- DhaiphiGrand sage
Effectivement, il a du retard... d'enfance.Vudici a écrit:il va falloir qu'il travaille pour rattraper son retard ... pour un gamin qui, en visite dans sa famille, déclarait "Je suis enchanté de pouvoir profiter un peu plus de la compagnie de parrain..."
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- coindeparadisGuide spirituel
C'est effarant ! A quand Le meilleur des mondes on aurait alpha, bêta ... au lieu de acquis, en cours d'acquisition.
" ils ont inventé la perfection.
Et c’est devenu courant de parler de qualité totale, de normes ISO, de réussite, d’excellence, de performance.
C’est devenu courant même dans les écoles de parler de réussite. Comme si réussir n'était pas important auparavant. Comme si le mot réussite devenait tout à coup plus sacré qu'avant...
L'enjeu: empêcher les décrocheurs.
On parle même maintenant d'évaluer les enseignants à la réussite de leurs élèves. Immense connerie qui va encore créer des gens qui vont passer sans avoir appris. (Que feriez-vous si être bon prof était d'avoir un bon taux de réussite? Ben moi, je les ferais tous passer!)
Évidemment, c'est tellement devenu un drame de couler une matière!
Est-ce que quelqu'un, quelque part, va réaliser que ça peut aussi être enrichissant? En ce sens qu'en assumant qu'on n'a pas assez travaillé pour apprendre ce qu'il fallait, on risque de se retrousser les manches et de redoubler d'efforts!
Oh, c’est très bien de vouloir cibler la réussite. Tant que l'échec ne devient pas synonyme de "être con".
Tant que l'échec reste le signe d'un erreur. C'est tout.
Tant que ça ne devient pas un drame et une honte.
La réalité, c’est que rien ni personne n’est parfait.
Il y a parfois des échecs dans la vie. Et c’est par ces échecs qu’on apprend. On dirait que plus personne ne réalise qu’il a fallu tomber souvent avant de savoir marcher. Pourtant, la vie, c’est ça. On risque, on échoue, on risque mieux, on finit par réussir. La « réussite », c’est certainement un bel objectif, mais il va aussi avec « échouer ». Et ce n’est pas un drame.
(...)
Et dans cette course à la perfection, à l’excellence, on est en train de foutre en l’air ce qui me semble un droit fondamental lié à la nature humaine : le droit de se tromper.
Le modèle qu’on a construit, c’est le modèle d’un humain qui aura les meilleurs parents (ils en ont lu, des livres, les parents d’aujourd’hui), les meilleurs objets (ne vous demandez pas pourquoi nos jeunes sont si consommateurs), les meilleures notes à l’école et les meilleurs postes dans la société. Et pour ça, il faudra « donner son 110% ». Et sans rien sacrifier (parce qu’on n’a pas entraîné nos jeunes à choisir, alors ils veulent tout, bien sûr)."
Jean Rochette - Psychothérapeute canadien
PS : pour les termes locaux, cf le traducteur du site alias Spinoza
" ils ont inventé la perfection.
Et c’est devenu courant de parler de qualité totale, de normes ISO, de réussite, d’excellence, de performance.
C’est devenu courant même dans les écoles de parler de réussite. Comme si réussir n'était pas important auparavant. Comme si le mot réussite devenait tout à coup plus sacré qu'avant...
L'enjeu: empêcher les décrocheurs.
On parle même maintenant d'évaluer les enseignants à la réussite de leurs élèves. Immense connerie qui va encore créer des gens qui vont passer sans avoir appris. (Que feriez-vous si être bon prof était d'avoir un bon taux de réussite? Ben moi, je les ferais tous passer!)
Évidemment, c'est tellement devenu un drame de couler une matière!
Est-ce que quelqu'un, quelque part, va réaliser que ça peut aussi être enrichissant? En ce sens qu'en assumant qu'on n'a pas assez travaillé pour apprendre ce qu'il fallait, on risque de se retrousser les manches et de redoubler d'efforts!
Oh, c’est très bien de vouloir cibler la réussite. Tant que l'échec ne devient pas synonyme de "être con".
Tant que l'échec reste le signe d'un erreur. C'est tout.
Tant que ça ne devient pas un drame et une honte.
La réalité, c’est que rien ni personne n’est parfait.
Il y a parfois des échecs dans la vie. Et c’est par ces échecs qu’on apprend. On dirait que plus personne ne réalise qu’il a fallu tomber souvent avant de savoir marcher. Pourtant, la vie, c’est ça. On risque, on échoue, on risque mieux, on finit par réussir. La « réussite », c’est certainement un bel objectif, mais il va aussi avec « échouer ». Et ce n’est pas un drame.
(...)
Et dans cette course à la perfection, à l’excellence, on est en train de foutre en l’air ce qui me semble un droit fondamental lié à la nature humaine : le droit de se tromper.
Le modèle qu’on a construit, c’est le modèle d’un humain qui aura les meilleurs parents (ils en ont lu, des livres, les parents d’aujourd’hui), les meilleurs objets (ne vous demandez pas pourquoi nos jeunes sont si consommateurs), les meilleures notes à l’école et les meilleurs postes dans la société. Et pour ça, il faudra « donner son 110% ». Et sans rien sacrifier (parce qu’on n’a pas entraîné nos jeunes à choisir, alors ils veulent tout, bien sûr)."
Jean Rochette - Psychothérapeute canadien
PS : pour les termes locaux, cf le traducteur du site alias Spinoza
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Ne t'excuse jamais d'être ce que tu es. Gandhi
- SalsepareilleÉrudit
doublecasquette a écrit:Pour l'apprentissage de la patience et de la concentration, je conseille l'observation d'une fourmilière et, en cas de pluie, une course d'escargots.
DC véto
M.... ce post me fait penser que j'ai oublié les escargots sur le balcon: on leur a donné de la salade, on les a laissés un peu prendre l'air et j'ai oublié" de refermer la boîte... J'ai peur d'aller voir et de me rendre compte que demain, je devrai annoncer aux enfants qu'ils se sont tous échappés...
- DuplayExpert
Vudici a écrit:Nous aussi, on a un socle de ences (suis polie, j'écris pas de vilains mots!), mais celui qui oserait "évaluer" en maternelle se ferait incendier... Je crois que quand il y a réellement un problème, on n'a pas besoin de ça pour le savoir.
Mon amie, qui vit en France depuis dix ans, avait mis son gamin à l'école à trois ans et 8 mois... et a entendu de la part de la maîtresse les plus grandes réserves quand à l'avenir de son fils, parce que, vous comprenez, il va falloir qu'il travaille pour rattraper son retard ... pour un gamin qui, en visite dans sa famille, déclarait "Je suis enchanté de pouvoir profiter un peu plus de la compagnie de parrain..."
Ben... elle a raison la maîtresse !
Il est mal barré, ce gamin, pour se nourrir de la substantifique moëlle des Oralbums. :diable:
- doublecasquetteEnchanteur
coquelicot a écrit:Dhaiphi, je te charrie mais ... je ne suis pas allée à la maternelle non plus.
Moi, j'y suis allé mais j'aimais pas ça du tout. J'aurais préféré continuer à jouer avec mes potes dans le parc de la résidence de l'ENS Saint Cloud. Mais les vieux, y nous ont enfermés à la Maternelle, toute la sainte journée. pfff !
DC véto
- mfloNiveau 10
J'ai cordialement détesté ma maternelle, mais comme tout le reste de ma scolarité...
Je me rappelle une classe très sombre, avec des petits bureaux en rangées exactement comme dans une classe élémentaire. La bonne soeur (eh oui, c'était une bonne soeur) qui était très gentille passait dans les rangs et distribuait à chacun une petite boule de pâte à modeler dure comme du bois et de couleur indéfinie. Elle les rangeait dans un grand bocal.
C'est tout ce que je me rappelle de ma maternelle. Ca et le jour où elle m'a oubliée parce que je n'avais pas bougé ni dit un mot et que mon bureau était juste devant, invisible du bureau posé sur une estrade.
Ca donne envie, non ? J'ai quelque peu changé les choses pour mes propres élèves...
Je me rappelle une classe très sombre, avec des petits bureaux en rangées exactement comme dans une classe élémentaire. La bonne soeur (eh oui, c'était une bonne soeur) qui était très gentille passait dans les rangs et distribuait à chacun une petite boule de pâte à modeler dure comme du bois et de couleur indéfinie. Elle les rangeait dans un grand bocal.
C'est tout ce que je me rappelle de ma maternelle. Ca et le jour où elle m'a oubliée parce que je n'avais pas bougé ni dit un mot et que mon bureau était juste devant, invisible du bureau posé sur une estrade.
Ca donne envie, non ? J'ai quelque peu changé les choses pour mes propres élèves...
- ClarinetteGrand Maître
Alors moi, c'est marrant, j'ai toujours aimé l'école, de la maternelle à la prépa.
Je m'y suis parfois ennuyée, mais les copains compensaient !
Je m'y suis parfois ennuyée, mais les copains compensaient !
- mfloNiveau 10
Je n'ai commencé à supporter le dimanche soir et la perspective d'y retourner le lundi qu'à partir du lycée. Pourtant j'avais des amis.
Mais j'ai beaucoup aimé mes années d'études. :lecteur:
Mais j'ai beaucoup aimé mes années d'études. :lecteur:
- henrietteMédiateur
Pour ma part, je ne garde aucun souvenir de la maternelle si ce n'est de longues périodes d'ennui où il fallait dessiner, et je suis nullissime en dessin. Je n'avais qu'une hâte : apprendre à écrire (et je pensais qu'à la maternelle on ne donnait aux enfants que des stylo nuls faits pour faire des dessins moches, et pas les bons stylos qui écrivent, réservés à l'école primaire...)
- DhaiphiGrand sage
Malheureusement, les récréations sont entrecoupées de bien trop longs retours en classe.Clarinette a écrit:Je m'y suis parfois ennuyée, mais les copains compensaient !
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- ClarinetteGrand Maître
C'est ce que pensaient de trop nombreux élèves de ma classe, cette année...
- henrietteMédiateur
Vous souvenez-vous du jour où vous avez réalisé que ce n'était pas "les vacances, et de temps en temps l'école", mais l'inverse, et que ce serait comme ça pour un sacré bout de temps... Je m'en souviens très nettement, j'étais au CE1, et j'ai eu le sentiment d'un monde vraiment très mal fait ! (un peu comme le jour où j'ai compris que quand maman faisait un chèque, ce n'était pas la banque qui payait...)
- DhaiphiGrand sage
henriette a écrit:je pensais qu'à la maternelle on ne donnait aux enfants que des stylo nuls faits pour faire des dessins moches, et pas les bons stylos qui écrivent, réservés à l'école primaire...
J'aime beaucoup !
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- mfloNiveau 10
henriette a écrit:Je n'avais qu'une hâte : apprendre à écrire (et je pensais qu'à la maternelle on ne donnait aux enfants que des stylo nuls faits pour faire des dessins moches, et pas les bons stylos qui écrivent, réservés à l'école primaire...)
Je connaissais les chaussures qui courrent vite, mais pas les stylos qui savent écrire. :lol:
- coindeparadisGuide spirituel
J'ai trouvé mes deux années de maternelle d'un ennui mortel. Je voulais apprendre à lire, compter... apprendre... J'ai redécouvert ce même ennui avec une prof de biologie en 3ème qui à chacune de mes questions sur le cours répondait " ce n'est pas au programme tu verras cela plus tard".
- doublecasquetteEnchanteur
J'ai appris à lire en maternelle, mais je ne me rappelle pas comment cela se passait. Je me rappelle de pâte à modeler, de dessin, de la massue de Mowgli, de copains et de copines avec lesquels je jouais dans la cour.
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