La vie du TZR sans remplacement dans son RAD

Merci pour ta réponse rapide ! j'ai malheureusement entendu parler d'un cas où le Tribunal Administratif considérait que le 10 septembre, c'était encore la rentrée Mais si je n'ai toujours pas de cours en perspective à la prérentrée le 2 septembre, je m'installe près de mon RAD, car il faut bien que je trouve un appart quelque part... marre de vivre entre des cartons... !

Effectivement, on peut encore avoir une AFA le 10 septembre
Je me vois bien arriver dans mon étab le 10 septembre, en disant : "Ben quoi, c'est encore la rentrée aujourd'hui !" Il y a des décisions du TA dans ce sens...

Mais à ta place, si on essayais de me fourguer une AFA après la rentrée, j'essaierai quand même de faire valoir mes droits à ISSR.
Si ça ne marche pas, demander les frais de déplacement et de repas. (auxquels on a droit quand on est en AFA sur une commune différente de celle du RAD et du domicile).

Dans tous les cas, exiger que les dates de l'arrêté soient correctes !

D'où toujours signer ses arrêtés avec "Vu et pris connaissance le .../.../..." pour tenter au moins de faire valoir un minimum ses droits.

Ah, bon à savoir

Une autre question que je voulais poser à vous autres TZR sans cours, comment gérez-vous psychologiquement l'incertitude ? Pour ma part, l'un de mes plus gros défaut est d'être dans l'anticipation - et faute de savoir quels niveaux j'aurai (je n'ai jamais enseigné en collège !!!!!!!!!!!!!!!!), je me retrouve à me projeter dans un tas de situations totalement improbables.... L'anticipation, qui me permet dans des situations prévisibles de réagir efficacement, devient ici un facteur de stress pathologique.
Vous avez des recettes pour prendre du recul ?

le-dahu-du-jura a écrit:Ah, bon à savoir

Une autre question que je voulais poser à vous autres TZR sans cours, comment gérez-vous psychologiquement l'incertitude ? Pour ma part, l'un de mes plus gros défaut est d'être dans l'anticipation - et faute de savoir quels niveaux j'aurai (je n'ai jamais enseigné en collège !!!!!!!!!!!!!!!!), je me retrouve à me projeter dans un tas de situations totalement improbables.... L'anticipation, qui me permet dans des situations prévisibles de réagir efficacement, devient ici un facteur de stress pathologique.
Vous avez des recettes pour prendre du recul ?

Ici, j'occulte ! je me dis que je stresserai en temps voulu, sinon ça va être l'enfer !
J'ai un peu le blues parce que j'adore la rentrée depuis toujours et là, c'est comme si je n'y avais pas le droit...
Surtout qu'ici beaucoup prépare la rentrée, donc ça fout un peu les boules

Tinkerbell a écrit:

le-dahu-du-jura a écrit:Ah, bon à savoir

Une autre question que je voulais poser à vous autres TZR sans cours, comment gérez-vous psychologiquement l'incertitude ? Pour ma part, l'un de mes plus gros défaut est d'être dans l'anticipation - et faute de savoir quels niveaux j'aurai (je n'ai jamais enseigné en collège !!!!!!!!!!!!!!!!), je me retrouve à me projeter dans un tas de situations totalement improbables.... L'anticipation, qui me permet dans des situations prévisibles de réagir efficacement, devient ici un facteur de stress pathologique.
Vous avez des recettes pour prendre du recul ?

Ici, j'occulte ! je me dis que je stresserai en temps voulu, sinon ça va être l'enfer !
J'ai un peu le blues parce que j'adore la rentrée depuis toujours et là, c'est comme si je n'y avais pas le droit...
Surtout qu'ici beaucoup prépare la rentrée, donc ça fout un peu les boules

Idem ! Je mène d'autres projets. J'en profite pour faire des choses que j'aime. Des choses qu'on a pas toujours le temps de faire lorsqu'on bosse.
Je n'anticipe pas. Je n'ai pas envie de préparer dans le vide, ce qui est fort probable dans la mesure où il y a trop de possibilités. Je m'adapterai comme d'habitude.
Le recul se prend les années de TZR passant. Quand on se rend compte qu'on n'est pas forcément moins efficace sans anticipation, que quantité de travail ne signifie pas forcément qualité du travail. On fini par savoir s'adapter, être réactif. Et puis ... à l'impossible nul n'est tenu ! Et personne n'est parfait ! Et enfin stresser n'améliorera pas la situation ! (blablabla blablabla blablabla )
Profite... ce sont encore les vacances pour nous ! Les autres bossent !

Tout ce que je lis là me rassure! C'est aussi ma première année en tant que TZR, et sûrement pas la dernière... Je ne prépare rien cela dit, je profite pour mener à bien d'autres projets. Je serai un pion de l'EN, certes, mais un pion heureux qui continue à construire, à projeter, à avancer!
Dahu-du-jura, je suis dans le même cas que toi, je n'ai jamais enseigné en collège. Mais je n'avais aucune envie de préparer des séquences pour chaque niveau, + cours de grammaire, cela m'aurait fait un travail énorme.
Je me mettrai à la tâche quand je saurai dans quelles conditions et avec qui je travaillerai.

pareil

Et comme le dit si bien Loise, nous sommes en vacances!

Bon quand est-ce qu'on part ?

Tinkerbell a écrit:Bon quand est-ce qu'on part ?

Bon, moi aussi, je suis en attente d'affectation (et jusqu'ici, rien n'a l'air de se pointer à l'horizon). Alors pour Dahu et ceux qui se demandent quoi faire dans l'expectative, je dis : rien. Ou plutôt, potasser les programmes de chaque niveaux, histoire d'avoir une vision d'ensemble. C'est ce que je fais, après 4 ans de tézédériat. Mais il est clair qu'avoir déjà des séquences de prêtes quel que soit le niveau permet de ne pas se sentir dans l'urgence. ça vient avec les années. J'étais moi aussi assez angoissée à l'idée de ne pas savoir sur quelle classe j'allais tomber lorsque j'ai commencé.

Quand j'étais contractuelle je stressais plus que maintenant, parce qu'à chaque rentrée, je n'étais pas sûre d'avoir du boulot. Ma situation était plus incertaine encore à mon avis, parce que instable matériellement. Ce vécu-là m'aide à relativiser dans toutes les situations d'incertitude (et pourtant Dieu sait que je suis une grande angoissée de la life!) Bref, je lâche prise, je prépare des cours et j'en profite pour le faire bien, en m'appliquant à faire un bon travail de profondeur, ce dont on n'a pas toujours le temps en cours d'année, et je prends plaisir à le faire. Je savoure aussi le fait de ne pas avoir de copies à corriger en rentrant du collège! Bref, j'essaie de prendre les bons côtés de ce statut.

je profite encore des vacances... je ne bosse même pas les programmes. on verra bien ce qu'on va me donner !

idem!

Moi aussi tranquille, je ne suis même pas certain que je vais enseigner ma matière à la rentrée... cela fait deux ans qu'il n'y a pas de place pour moi donc... chi va piano, va sano

Et puis la Grande Maison ne se force pas pour nous donner un vrai travail.
Pourquoi on se forcerait?

Je suis néo tit, j'ai passé l'année dernière entière à sauver les meubles.
Donc ça ne pourra pas être pire!

Moi je range mon appart...autre chose à faire que préparer des séquences pour des classes que je n'aurai peut-être jamais cette année...

frederik elza a écrit:Et puis la Grande Maison ne se force pas pour nous donner un vrai travail.
Pourquoi on se forcerait?

Je suis néo tit, j'ai passé l'année dernière entière à sauver les meubles.
Donc ça ne pourra pas être pire!

Je suis dans le même état d'esprit.

Nous sommes des TZR modèles nous nanmého !

Je viens d'avoir une AFA !

cool!

Super Tinkerbell :aau:

J'ai une question un peu HS : il n'y a pas des journées formation pour les T1? Je me souviens qu'en première année de stage, j'avais une collègue T1 tzr au lycée qui était convoquée à des journées. Je l'ai même croisée deux ou trois à l'IUFM...ça existe encore? ça se fait partout?

J'ai été convoquée à 3 journées de "formation" (hem) lors de mon année de T1. J'aurais dû pouvoir suivre un stage facultatif d'observation en SEGPA/UPI mais la convocation s'est perdue dans la nature pour la moitié de la promo de T1. Bien sûr je faisais partie du lot... Les formations, d'intérêt très très limité, m'ont permis de souffler un peu.