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- JohnMédiateur
Pour en finir avec Lorant Deutsch :
http://www.histoire-pour-tous.fr/actualite/58-television/4102-pour-en-finir-avec-lorant-deutsch-et-le-metronome.html
Le métronome de Lorant Deutsch : un livre idéologique ?
http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/05/20/le-metronome-de-lorant-deutsch-un-livre-ideologique-231697
Vendu à 1,5 million d’exemplaires et adapté par France 5, le livre « Métronome » de Lorànt Deutsch est un succès. Cet ouvrage pose pourtant « problème » pour des historiens.
Passé par la télévision, le théâtre et le cinéma, Lorànt Deutsch est aujourd’hui associé au monde de la littérature depuis la sortie, en 2009, de « Métronome, l’histoire de France au rythme du métro parisien », son premier livre consacré à l’histoire de Paris.
Des historiens, blogueurs et passionnés ont réagi après l’adaptation coûteuse (1 million d’euros, par les deniers publics) de l’ouvrage par France 5. Ils s’interrogent quant à une certaine vision de l’histoire, notamment « pro-royaliste », « anti-républicaine » et « anti-révolutionnaire ».
Car jusque là, peu de médias ont été critiques, autant à l’égard du livre que de la série télévisée :
« Un pavé d’une science impressionnante » selon BibliObs ;
« Un récit enlevé de l’histoire de France vue de Paris, entre vulgarisation et effluves d’une réelle érudition » selon Libération ;
« Cette série donne envie de chausser ses meilleures baskets pour parcourir la ville » selon Le Monde.
« Une prouesse technique et ultra pédagogique » selon Télérama.
La série a été regardée en moyenne par 1 million de téléspectateurs, un record pour la chaîne française sur cette case horaire. Et comme le précise William Blanc, doctorant en histoire et président de l’association d’éducation populaire Goliard(s), l’ouvrage n’a pas été confiné à quelques érudits.
« “Métronome”, disponible au rayon histoire, est en passe de faire autorité pour ses millions de lecteurs, repris par des responsables politiques (Robert Hue en a fait son coup de cœur) et scolaires (à Paris, ici et là). Ce qui est mis à bas, c’est l’action patiente des historiens de terrain et des éducateurs populaires qui, depuis des décennies, interviennent en milieux scolaire. »
Dans les livres : des erreurs historiques
Dans la préface du livre, Lorànt Deutsch annonce qu’il va raconter « l’Histoire [...] encore vivante sur les lieux où jadis elle se déroula ». Premier souci : aucune source et aucune bibliographie ne sont disponibles.
Et le « Métronome » comporte des erreurs : « au moins une dizaine » selon William Blanc. Parmi elle, il est par exemple écrit dans le « Métronome illustré » :
« Quand Childéric s’envola pour le paradis des guerriers germains, son fils Clovis acheva [le Louvre]. »
William Blanc corrige :
« Le Louvre aurait été construit par le père de Clovis, alors qu’il l’a été par Philippe Auguste, sept siècles plus tard, en 1190. »
Mais pour le site Histoire pour Tous et J.Perrin, les coquilles sont une chose, avancer des faits sans « étayer », en est une autre :
« Lorànt Deutsch affirme mais ne livre aucune vision critique. Par exemple, sa théorie comme quoi Jeanne d’Arc serait la demi-sœur du roi Charles VII [...]. Avancer des hypothèses, c’est le b.a.-ba de tout livre d’histoire. Mais on ne peut pas se contenter de lancer un pavé dans la mare en quelques mots, sans rien justifier, et passer ensuite au paragraphe suivant. »
Exemples des épisodes 1 et 2 de la série
Prenons pour exemple le prolongement télévisuel du « Métronome », soit l’adaptation de l’ouvrage par France 5, réalisée par Fabrice Hourlier. Concentrons nous sur les deux premiers épisodes, qui durent environ cinquante minutes chacun.
Des rois, chefs et saints omniprésents
Au-delà des lutéciennes « qui faisaient leur shopping » au forum et des raccourcis chronologiques soudain entre le VIe et le XIVe puis le VIIe et le XIIe, Lorànt Deutsch a une particularité : il ne parle pratiquement que des saints, des empereurs, des chefs, des rois. Et les encense.
Ce sont eux, et seulement eux, qui font l’histoire. De Saint Denis « notre saint » à Martin de Tours, « un homme généreux qui se consacra aux pauvres », en passant par Sainte Geneviève qui, avec son « charisme, sa foi chrétienne, son autorité et sa richesse, lui permettent de prendre la haute main sur le destin de Paris », on ne compte plus les hommes d’Eglise.
Omissions historiques et légendes au présent de vérité générale
Dès lors que Lorànt Deutsch parle de sanctuaires, d’abbayes ou d’églises, une musique dramatique est utilisée. Le vocabulaire de l’écrivain est parfois exagéré lorsqu’il s’agit de décrire ces lieux avec objectivité : « grandeur de notre patrimoine » ; « symbolique » ; « émouvant » ; etc.
Et tout est fait pour glorifier, en oubliant certains passages de l’histoire, ou en ommettant d’employer le conditionnel :
en 885, Paris est assiégé par les Vikings. Et selon Lorànt Deutsch, dans l’épisode 2, c’est le comte de Paris d’alors, Eudes de France, « véritable héros », qui a permis de les faire partir. Il oublie de préciser que le roi Charles III le Gros a dû payer un tribut aux Vikings pour qu’ils déguerpissent, comme le précise Christophe Naudin.
Les miracles ? Ils existent ! Martin de Tours sauve un lépreux et l’évêque Saint Marcel tue une bête mystérieuse. Lorànt Deutsch raconte aussi l’histoire du serrurier Biscornet à Notre-Dame qui signe un pacte avec le diable. Tout cela est raconté au présent, sans aucune précision ou mise en garde.
Episode 2 du « Métronome »
Le pacte du serrurier Biscornet avec le diable
Les révolutionnaires, ces horribles « persécuteurs »
Enfin, avec Lorànt Deutsch, il ne fait pas bon être révolutionnaire et défier l’ordre, la monarchie ou la royauté. Car avant même que la révolution ne soit évoquée par l’écrivain, les acteurs en prennent pour leur grade.
L’écrivain parle, dans un premier temps, de « fureur révolutionnaire » ; « fureur populaire » et des « nouveaux persécuteurs » qui « saccagèrent » une abbaye bénédictine. Dans l’épisode 2, le présentateur va plus loin.
Selon lui, les révolutionnaires auraient sciemment stocké du salpètre [poudre à munition, ndlr] dans l’église Saint-Germain avec « une volonté réfléchie de faire pourir de l’intérieur le fondement des édifices religieux ». Comme l’avance Christophe Naudin, Lorànt Deutsch oublie de préciser qu’il pouvait tout simplement s’agir d’un lieu de dépôt pour les armes.
Et lorsqu’il évoque le roi Dagobert, au sujet de sa mauvaise réputation, la faute revient à « la brutalité révolutionnaire ». Il précise :
« La Révolution, qui se moque bien de la vérité historique, a produit cette rengaine pour railler les rois et les saints. »
Des convictions politiques trop visibles
D’après William Blanc, ces erreurs et omissions sont « orchestrées » afin de rendre compte d’une histoire « où rois et saints catholiques sont à la fois héros et moteur ». La comparaison avec le livre « Le Tour de la France par deux enfants » est appropriée selon lui.
Sur le site Histoire pour Tous, J. Perrin acquiesce :
« L’histoire ne cesse de graviter autour des rois, des reines et de leurs proches au point que nous avons parfois le sentiment que c’est à eux seuls que nous devons cette histoire. »
Matthieu Lépine, professeur d’histoire, parle en ces termes de l’émission dans un article consacré à la série :
« Cette émission, présentée comme un outil d’éducation populaire n’est en réalité qu’une arme de propagande, faisant à la fois l’éloge de la monarchie, la glorification de la chrétienté et le réquisitoire de la Révolution française. »
Et William Blanc de conclure :
« Derrière cette vision, il y a sans doute un auteur qui a du mal à cacher ses convictions royalistes et catholiques ultra. »
Lorànt Deutsch : « un royaliste de gauche »
Loin de la frilosité de certains artistes à s’épancher sur leurs opinions, l’écrivain français assume ses positions politiques dans les médias : il se dit « royaliste de gauche ».
Il l’a afffirmé au micro de RMC le 28 septembre 2009, puis lors de l’émission « On n’est pas couché » le 27 novembre 2010, et plus récemment sur Europe 1 le 6 avril 2012.
Et au Figaro, en mars 2011, il déclare :
« Pour moi, l’histoire de notre pays s’est arrêtée en 1793, à la mort de Louis XVI. Cet événement a marqué la fin de notre civilisation, on a coupé la tête à nos racines et depuis on les cherche [...].
C’est comme avec la religion, on essaie de faire triompher la laïcité, je ne sais pas ce que cela veut dire. Sans religion et sans foi, on se prive de quelque chose dont on va avoir besoin dans les années à venir. Il faut réintroduire la religion en France, il faut un concordat. »
http://www.histoire-pour-tous.fr/actualite/58-television/4102-pour-en-finir-avec-lorant-deutsch-et-le-metronome.html
Le métronome de Lorant Deutsch : un livre idéologique ?
http://www.rue89.com/rue89-culture/2012/05/20/le-metronome-de-lorant-deutsch-un-livre-ideologique-231697
Vendu à 1,5 million d’exemplaires et adapté par France 5, le livre « Métronome » de Lorànt Deutsch est un succès. Cet ouvrage pose pourtant « problème » pour des historiens.
Passé par la télévision, le théâtre et le cinéma, Lorànt Deutsch est aujourd’hui associé au monde de la littérature depuis la sortie, en 2009, de « Métronome, l’histoire de France au rythme du métro parisien », son premier livre consacré à l’histoire de Paris.
Des historiens, blogueurs et passionnés ont réagi après l’adaptation coûteuse (1 million d’euros, par les deniers publics) de l’ouvrage par France 5. Ils s’interrogent quant à une certaine vision de l’histoire, notamment « pro-royaliste », « anti-républicaine » et « anti-révolutionnaire ».
Car jusque là, peu de médias ont été critiques, autant à l’égard du livre que de la série télévisée :
« Un pavé d’une science impressionnante » selon BibliObs ;
« Un récit enlevé de l’histoire de France vue de Paris, entre vulgarisation et effluves d’une réelle érudition » selon Libération ;
« Cette série donne envie de chausser ses meilleures baskets pour parcourir la ville » selon Le Monde.
« Une prouesse technique et ultra pédagogique » selon Télérama.
La série a été regardée en moyenne par 1 million de téléspectateurs, un record pour la chaîne française sur cette case horaire. Et comme le précise William Blanc, doctorant en histoire et président de l’association d’éducation populaire Goliard(s), l’ouvrage n’a pas été confiné à quelques érudits.
« “Métronome”, disponible au rayon histoire, est en passe de faire autorité pour ses millions de lecteurs, repris par des responsables politiques (Robert Hue en a fait son coup de cœur) et scolaires (à Paris, ici et là). Ce qui est mis à bas, c’est l’action patiente des historiens de terrain et des éducateurs populaires qui, depuis des décennies, interviennent en milieux scolaire. »
Dans les livres : des erreurs historiques
Dans la préface du livre, Lorànt Deutsch annonce qu’il va raconter « l’Histoire [...] encore vivante sur les lieux où jadis elle se déroula ». Premier souci : aucune source et aucune bibliographie ne sont disponibles.
Et le « Métronome » comporte des erreurs : « au moins une dizaine » selon William Blanc. Parmi elle, il est par exemple écrit dans le « Métronome illustré » :
« Quand Childéric s’envola pour le paradis des guerriers germains, son fils Clovis acheva [le Louvre]. »
William Blanc corrige :
« Le Louvre aurait été construit par le père de Clovis, alors qu’il l’a été par Philippe Auguste, sept siècles plus tard, en 1190. »
Mais pour le site Histoire pour Tous et J.Perrin, les coquilles sont une chose, avancer des faits sans « étayer », en est une autre :
« Lorànt Deutsch affirme mais ne livre aucune vision critique. Par exemple, sa théorie comme quoi Jeanne d’Arc serait la demi-sœur du roi Charles VII [...]. Avancer des hypothèses, c’est le b.a.-ba de tout livre d’histoire. Mais on ne peut pas se contenter de lancer un pavé dans la mare en quelques mots, sans rien justifier, et passer ensuite au paragraphe suivant. »
Exemples des épisodes 1 et 2 de la série
Prenons pour exemple le prolongement télévisuel du « Métronome », soit l’adaptation de l’ouvrage par France 5, réalisée par Fabrice Hourlier. Concentrons nous sur les deux premiers épisodes, qui durent environ cinquante minutes chacun.
Des rois, chefs et saints omniprésents
Au-delà des lutéciennes « qui faisaient leur shopping » au forum et des raccourcis chronologiques soudain entre le VIe et le XIVe puis le VIIe et le XIIe, Lorànt Deutsch a une particularité : il ne parle pratiquement que des saints, des empereurs, des chefs, des rois. Et les encense.
Ce sont eux, et seulement eux, qui font l’histoire. De Saint Denis « notre saint » à Martin de Tours, « un homme généreux qui se consacra aux pauvres », en passant par Sainte Geneviève qui, avec son « charisme, sa foi chrétienne, son autorité et sa richesse, lui permettent de prendre la haute main sur le destin de Paris », on ne compte plus les hommes d’Eglise.
Omissions historiques et légendes au présent de vérité générale
Dès lors que Lorànt Deutsch parle de sanctuaires, d’abbayes ou d’églises, une musique dramatique est utilisée. Le vocabulaire de l’écrivain est parfois exagéré lorsqu’il s’agit de décrire ces lieux avec objectivité : « grandeur de notre patrimoine » ; « symbolique » ; « émouvant » ; etc.
Et tout est fait pour glorifier, en oubliant certains passages de l’histoire, ou en ommettant d’employer le conditionnel :
en 885, Paris est assiégé par les Vikings. Et selon Lorànt Deutsch, dans l’épisode 2, c’est le comte de Paris d’alors, Eudes de France, « véritable héros », qui a permis de les faire partir. Il oublie de préciser que le roi Charles III le Gros a dû payer un tribut aux Vikings pour qu’ils déguerpissent, comme le précise Christophe Naudin.
Les miracles ? Ils existent ! Martin de Tours sauve un lépreux et l’évêque Saint Marcel tue une bête mystérieuse. Lorànt Deutsch raconte aussi l’histoire du serrurier Biscornet à Notre-Dame qui signe un pacte avec le diable. Tout cela est raconté au présent, sans aucune précision ou mise en garde.
Episode 2 du « Métronome »
Le pacte du serrurier Biscornet avec le diable
Les révolutionnaires, ces horribles « persécuteurs »
Enfin, avec Lorànt Deutsch, il ne fait pas bon être révolutionnaire et défier l’ordre, la monarchie ou la royauté. Car avant même que la révolution ne soit évoquée par l’écrivain, les acteurs en prennent pour leur grade.
L’écrivain parle, dans un premier temps, de « fureur révolutionnaire » ; « fureur populaire » et des « nouveaux persécuteurs » qui « saccagèrent » une abbaye bénédictine. Dans l’épisode 2, le présentateur va plus loin.
Selon lui, les révolutionnaires auraient sciemment stocké du salpètre [poudre à munition, ndlr] dans l’église Saint-Germain avec « une volonté réfléchie de faire pourir de l’intérieur le fondement des édifices religieux ». Comme l’avance Christophe Naudin, Lorànt Deutsch oublie de préciser qu’il pouvait tout simplement s’agir d’un lieu de dépôt pour les armes.
Et lorsqu’il évoque le roi Dagobert, au sujet de sa mauvaise réputation, la faute revient à « la brutalité révolutionnaire ». Il précise :
« La Révolution, qui se moque bien de la vérité historique, a produit cette rengaine pour railler les rois et les saints. »
Des convictions politiques trop visibles
D’après William Blanc, ces erreurs et omissions sont « orchestrées » afin de rendre compte d’une histoire « où rois et saints catholiques sont à la fois héros et moteur ». La comparaison avec le livre « Le Tour de la France par deux enfants » est appropriée selon lui.
Sur le site Histoire pour Tous, J. Perrin acquiesce :
« L’histoire ne cesse de graviter autour des rois, des reines et de leurs proches au point que nous avons parfois le sentiment que c’est à eux seuls que nous devons cette histoire. »
Matthieu Lépine, professeur d’histoire, parle en ces termes de l’émission dans un article consacré à la série :
« Cette émission, présentée comme un outil d’éducation populaire n’est en réalité qu’une arme de propagande, faisant à la fois l’éloge de la monarchie, la glorification de la chrétienté et le réquisitoire de la Révolution française. »
Et William Blanc de conclure :
« Derrière cette vision, il y a sans doute un auteur qui a du mal à cacher ses convictions royalistes et catholiques ultra. »
Lorànt Deutsch : « un royaliste de gauche »
Loin de la frilosité de certains artistes à s’épancher sur leurs opinions, l’écrivain français assume ses positions politiques dans les médias : il se dit « royaliste de gauche ».
Il l’a afffirmé au micro de RMC le 28 septembre 2009, puis lors de l’émission « On n’est pas couché » le 27 novembre 2010, et plus récemment sur Europe 1 le 6 avril 2012.
Et au Figaro, en mars 2011, il déclare :
« Pour moi, l’histoire de notre pays s’est arrêtée en 1793, à la mort de Louis XVI. Cet événement a marqué la fin de notre civilisation, on a coupé la tête à nos racines et depuis on les cherche [...].
C’est comme avec la religion, on essaie de faire triompher la laïcité, je ne sais pas ce que cela veut dire. Sans religion et sans foi, on se prive de quelque chose dont on va avoir besoin dans les années à venir. Il faut réintroduire la religion en France, il faut un concordat. »
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- kiwiGuide spirituel
La tendance royaliste de Lorant Deustch est de notoriété publique.
Après, dire qu'il ne fait pas un travail d'historien, ne cite pas ses sources, ce n'est pas le projet initial ni le but. C'est de la vulgarisation c'est tout, et encore. On peut cependant faire de la vulgarisation sans commettre de coquilles, car en effet, il y en a, et dans le livre, et dans la série télévisée.
De toute façon, j'ai remarqué que dès que l'on a une émission de vulgarisation à la TV, ou un bouquin, tous les historiens ou pseudo-historiens se mettent à la dénigrer : pas de sources, et pas un travail historique, et ça ne cite pas les dernières avancées historiographiques... C'est toujours trop ci, pas assez ça... Suffit de regarder les débats sur un certain site pour les passionnés d'histoire, lorsqu'il s'agit de documentaires passant à la télé. C'est jamais bien.
Après, dire qu'il ne fait pas un travail d'historien, ne cite pas ses sources, ce n'est pas le projet initial ni le but. C'est de la vulgarisation c'est tout, et encore. On peut cependant faire de la vulgarisation sans commettre de coquilles, car en effet, il y en a, et dans le livre, et dans la série télévisée.
De toute façon, j'ai remarqué que dès que l'on a une émission de vulgarisation à la TV, ou un bouquin, tous les historiens ou pseudo-historiens se mettent à la dénigrer : pas de sources, et pas un travail historique, et ça ne cite pas les dernières avancées historiographiques... C'est toujours trop ci, pas assez ça... Suffit de regarder les débats sur un certain site pour les passionnés d'histoire, lorsqu'il s'agit de documentaires passant à la télé. C'est jamais bien.
- Presse-puréeGrand sage
Je n'ai lu que quelques pages du bouquin, et cela m'a rappelé deux choses:
* les livres d'Alain Decaux, que je dévorais lorsque j'étais petit (je sais, je suis bizarre^^)
* un supplément de l'Itinérant, mag vendu dans le métro par des SDF qui essayaient ainsi de se réinsérer; supplément racontant l'origine des noms des stations de métro parisien.
* les livres d'Alain Decaux, que je dévorais lorsque j'étais petit (je sais, je suis bizarre^^)
* un supplément de l'Itinérant, mag vendu dans le métro par des SDF qui essayaient ainsi de se réinsérer; supplément racontant l'origine des noms des stations de métro parisien.
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- AnacycliqueÉrudit
On a tenté de regarder la série. Je m'attendais bêtement à qqch de sympa, ça faisait plutôt envie. C'est long, lourd, très mal ficelé et monté et surtout rempli d'embardées prosélytes. Insupportable. Quant aux convictions de Deutsch, je les découvre. La série met plus que la puce à l'oreille.
- CondorcetOracle
Il a suscité un très long débat sur Passion-histoire : http://www.geopolitique.passion-histoire.net/n/www/viewtopic.php?f=82&t=29708&st=0&sk=t&sd=a&sid=e6269b241fc1067c438770627a4a548c
- Chimène de BeauvoirNiveau 8
Voilà un livre que j'ai toujours eu très envie de lire. Je ne connaissais pas cette polémique. Ceux d'entre vous qui l'ont lu ont-ils apprécié le bouquin?
La série me tente beaucoup moins, par contre.
La série me tente beaucoup moins, par contre.
- CeladonDemi-dieu
Les convictions de Deutsh on s'en balance. Ce qu'il ne faudrait pas c'est qu'elles squattent une chaîne publique.
- kiwiGuide spirituel
Chimène de Beauvoir a écrit:Voilà un livre que j'ai toujours eu très envie de lire. Je ne connaissais pas cette polémique. Ceux d'entre vous qui l'ont lu ont-ils apprécié le bouquin?
La série me tente beaucoup moins, par contre.
Oui j'ai apprécié (malgré les coquilles, et j'ai pas dû tout relever) à partir du moment où je savais à quoi m'attendre. Si je veux lire un ouvrage avec plein de notes en bas de page, je ne lis pas Métronome. Lorant Deutsch ne se prétend pas historien. A aucun moment. Il s'appuie manifestement sur des sources (non citées) pas toujours très heureuses. Mais ça ne fait rien. C'est très bien écrit car il faut bien lui reconnaître son don de conteur et raconteur. C'est bourré de petites anecdotes et tout n'est pas faux dans son livre, loin de là. Il m'a permis de redécouvrir certaines périodes (notamment le haut-MA) et de les voir d'une autre façon.
Après, c'est vrai que je regrette la faible part accordée dans son livre au XIXème (à la Commune notamment) et au XXème siècle. Il laisse un sentiment de "pas fini" ou de "bâclé". Et puis les erreurs factuelles, tout de même... L'historienne que je suis tique un peu. Il suffisait simplement de se plonger dans des manuels de 1er cycle universitaire pour y remédier au lieu d'aller pécher des sources du XVIIIème siècle mal lues. Concernant son prosélytisme politique et religieux, comme je le disais plus haut, faut savoir à quoi s'en tenir. C'est comme quand on va au Puy du Fou, on sait que ça sera contre-républicain et contre-révolutionnaire. Il fait la part-belle aux rois de France et à des héros du mythe national. Mais là aussi, c'est une vision intéressante.
Et puis, si ça permet de faire aimer l'histoire aux gens, si ça peut les mener vers des auteurs plus sérieux et plus "historiens" en quelque sorte, pourquoi pas.
- GombrichNiveau 5
Royaliste de gauche ! La bonne blague, et moi je suis communiste de droite ?
Plus sérieusement (car les propos de ce petit monsieur ne sont que pédanteries et bêtises), un excellent exposé du grand historien Henri Guillemin sur Robespierre
http://cdsweb.cern.ch/record/902811
Guillemin qui dès le début rappelle très justement les propos de Clémenceau sur une des caractéristiques de la Révolution française, celle de ne former qu’un seul bloc.
Cela risque autant de les amener à des auteurs plus sérieux, que la lecture de BHL n'amène à celle de Hegel, ou la lecture de Marc Lévy à celle de Céline. Autant dire : aucune chance !
Par contre Henri Guillemin... Quel merveilleux conteur !
Plus sérieusement (car les propos de ce petit monsieur ne sont que pédanteries et bêtises), un excellent exposé du grand historien Henri Guillemin sur Robespierre
http://cdsweb.cern.ch/record/902811
Guillemin qui dès le début rappelle très justement les propos de Clémenceau sur une des caractéristiques de la Révolution française, celle de ne former qu’un seul bloc.
kiwi a écrit:
Et puis, si ça permet de faire aimer l'histoire aux gens, si ça peut les mener vers des auteurs plus sérieux et plus "historiens" en quelque sorte, pourquoi pas.
Cela risque autant de les amener à des auteurs plus sérieux, que la lecture de BHL n'amène à celle de Hegel, ou la lecture de Marc Lévy à celle de Céline. Autant dire : aucune chance !
Par contre Henri Guillemin... Quel merveilleux conteur !
- JohnMédiateur
Je reconnais que Guillemin racontant Napoléon, c'est plus drôle que Deutsch qui dit des balivernes sur Clovis et le Louvre
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- GombrichNiveau 5
Des balivernes, tu es sympa ! De grosses c....... !
Napoléon par Guillemin ! Génial ! Et quand il parle de Jeanne d'Arc en l'appelant "Jeannette", et la série sur la Commune, on y est, on vit la scène !
Total respect envers Guillemin, qui semble être redécouvert, puisque je vois de plus en plus de références à lui sur le Net. Tant mieux ! Que l'on parle de Guillemin, et qu'on oublie vite ce petit Monsieur !
Napoléon par Guillemin ! Génial ! Et quand il parle de Jeanne d'Arc en l'appelant "Jeannette", et la série sur la Commune, on y est, on vit la scène !
Total respect envers Guillemin, qui semble être redécouvert, puisque je vois de plus en plus de références à lui sur le Net. Tant mieux ! Que l'on parle de Guillemin, et qu'on oublie vite ce petit Monsieur !
- DuplayExpert
Gombrich a écrit:Royaliste de gauche ! La bonne blague, et moi je suis communiste de droite ?
Plus sérieusement (car les propos de ce petit monsieur ne sont que pédanteries et bêtises), un excellent exposé du grand historien Henri Guillemin sur Robespierre
http://cdsweb.cern.ch/record/902811
Guillemin qui dès le début rappelle très justement les propos de Clémenceau sur une des caractéristiques de la Révolution française, celle de ne former qu’un seul bloc.
Merci pour le lien vers cette conférence de Guillemin que je ne connaissais pas. Je viens de l'écouter et, en effet, c'est passionnant. J'ai beaucoup aimé sa formule sur la fausse révolution -la réformette- et la vraie révolution, qui résume bien la réalité des faits, réalité malheureusement fort peu connue non seulement du grand public mais aussi de personnes pourtant cultivées.
J'avais lu en revanche son Robespierre, politique et mystique, paru dans les années 1990, qui mérite à mon avis d'avoir sa place dans une bonne bibliographie sur l'Incorruptible, à côté des Mathiez, Massin, Soboul, Walter, Bouloiseau...
- GombrichNiveau 5
Merci de la référence, je vais me le procurer !
- CondorcetOracle
kiwi a écrit:Chimène de Beauvoir a écrit:Voilà un livre que j'ai toujours eu très envie de lire. Je ne connaissais pas cette polémique. Ceux d'entre vous qui l'ont lu ont-ils apprécié le bouquin?
La série me tente beaucoup moins, par contre.
Oui j'ai apprécié (malgré les coquilles, et j'ai pas dû tout relever) à partir du moment où je savais à quoi m'attendre. Si je veux lire un ouvrage avec plein de notes en bas de page, je ne lis pas Métronome. Lorant Deutsch ne se prétend pas historien. A aucun moment. Il s'appuie manifestement sur des sources (non citées) pas toujours très heureuses. Mais ça ne fait rien. C'est très bien écrit car il faut bien lui reconnaître son don de conteur et raconteur. C'est bourré de petites anecdotes et tout n'est pas faux dans son livre, loin de là. Il m'a permis de redécouvrir certaines périodes (notamment le haut-MA) et de les voir d'une autre façon.
Après, c'est vrai que je regrette la faible part accordée dans son livre au XIXème (à la Commune notamment) et au XXème siècle. Il laisse un sentiment de "pas fini" ou de "bâclé". Et puis les erreurs factuelles, tout de même... L'historienne que je suis tique un peu. Il suffisait simplement de se plonger dans des manuels de 1er cycle universitaire pour y remédier au lieu d'aller pécher des sources du XVIIIème siècle mal lues. Concernant son prosélytisme politique et religieux, comme je le disais plus haut, faut savoir à quoi s'en tenir. C'est comme quand on va au Puy du Fou, on sait que ça sera contre-républicain et contre-révolutionnaire. Il fait la part-belle aux rois de France et à des héros du mythe national. Mais là aussi, c'est une vision intéressante.
Et puis, si ça permet de faire aimer l'histoire aux gens, si ça peut les mener vers des auteurs plus sérieux et plus "historiens" en quelque sorte, pourquoi pas.
J'en doute fortement car l'idée qui sous-tend l'ouvrage est de montrer une histoire alléchante or les historiens ont quelquefois la manie et la nécessité d'être moins distrayants.
- JPhMMDemi-dieu
Voilà.Celadon a écrit:Les convictions de Deutsh on s'en balance.
Au point que je ne savais même pas qu'il avait écrit ses convictions. Ce que je vais sans doute oublier dès que je vais cliquer sur le bouton [Envoyer] ci-dessous.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CondorcetOracle
JPhMM a écrit:Voilà.Celadon a écrit:Les convictions de Deutsh on s'en balance.
Au point que je ne savais même pas qu'il avait écrit ses convictions. Ce que je vais sans doute oublier dès que je vais cliquer sur le bouton [Envoyer] ci-dessous.
Comment peuvent-elles ne pas rejaillir sur le texte ?
- JPhMMDemi-dieu
Comme je ne lis pas ses textes, je ne me pose même pas la question.condorcet a écrit:JPhMM a écrit:Voilà.Celadon a écrit:Les convictions de Deutsh on s'en balance.
Au point que je ne savais même pas qu'il avait écrit ses convictions. Ce que je vais sans doute oublier dès que je vais cliquer sur le bouton [Envoyer] ci-dessous.
Comment peuvent-elles ne pas rejaillir sur le texte ?
Dit autrement : je me contrefiche totalement des textes et convictions de cette personne. Et je ne comprends même pas comment les médias traditionnels peuvent lui faire une telle presse.
- CondorcetOracle
JPhMM a écrit:Comme je ne lis pas ses textes, je ne me pose même pas la question.condorcet a écrit:JPhMM a écrit:Voilà.Celadon a écrit:Les convictions de Deutsh on s'en balance.
Au point que je ne savais même pas qu'il avait écrit ses convictions. Ce que je vais sans doute oublier dès que je vais cliquer sur le bouton [Envoyer] ci-dessous.
Comment peuvent-elles ne pas rejaillir sur le texte ?
Dit autrement : je me contrefiche totalement des textes et convictions de cette personne. Et je ne comprends même pas comment les médias traditionnels peuvent lui faire une telle presse.
Je comprends mieux et souscris à ta prise de position.
- SaraswatiNeoprof expérimenté
Pour la "petite" histoire, j'ai entendu je ne sais plus où récemment que le "bon roi Dagobert" en fait serait Louis XVI, dans la chansonnette.
Ma sœur a lu et adoré "Métronome", elle nous a fait regarder le 1er épisode de la série, j'ai trouvé ça intéressant - je suis bon public quand il s'agit de découvrir des trucs que j'ignore - mais j'ai déjà tout oublié...
En revanche c'est très mal fait !
Ma sœur a lu et adoré "Métronome", elle nous a fait regarder le 1er épisode de la série, j'ai trouvé ça intéressant - je suis bon public quand il s'agit de découvrir des trucs que j'ignore - mais j'ai déjà tout oublié...
En revanche c'est très mal fait !
- kiwiGuide spirituel
condorcet a écrit:
J'en doute fortement car l'idée qui sous-tend l'ouvrage est de montrer une histoire alléchante or les historiens ont quelquefois la manie et la nécessité d'être moins distrayants.
Sans aller vers des livres d'historiens purs et durs, on peut aussi aller vers des ouvrages de vulgarisation plus sérieux, où il n'y a pas de coquilles, ou des revues type l'Histoire. Évidemment que personne n'ira vers des pavés indigestes.
- JPhMMDemi-dieu
Sans doute Deutsch veut-il devenir le prochain présentateur du magazineAu-delà des lutéciennes « qui faisaient leur shopping » au forum et des raccourcis chronologiques soudain entre le VIe et le XIVe puis le VIIe et le XIIe, Lorànt Deutsch a une particularité : il ne parle pratiquement que des saints, des empereurs, des chefs, des rois. Et les encense.
Ce sont eux, et seulement eux, qui font l’histoire. De Saint Denis « notre saint » à Martin de Tours, « un homme généreux qui se consacra aux pauvres », en passant par Sainte Geneviève qui, avec son « charisme, sa foi chrétienne, son autorité et sa richesse, lui permettent de prendre la haute main sur le destin de Paris », on ne compte plus les hommes d’Eglise.
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Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- CeladonDemi-dieu
Déracine et du zèle, sans doute.
- illiziaEsprit éclairé
Voilà, ma mère m'avait offert...un... livre :shock: à sa dernière visite: sachant qu'elle a découvert récemment que la lecture pouvait être un plaisir, avec Lésso et Muvy ( -et j'avoue, je lui en ai offert un ) et n'aligne pas trois mots sans une faute, je m'étais empressée de cataloguer ça comme fatalement sans intérêt pour moi, un truc d'histoire écrit par un acteur, sur des petites histoires pittoresques, ouh la la la.............................................................................................................................................................................................
....................................................................................................................... :confirmé donc, je vais m'abstenir: bien tenté mom', essaye encore. (non, surtout pas: un truc pour la maison, ce sera bien hein)
....................................................................................................................... :confirmé donc, je vais m'abstenir: bien tenté mom', essaye encore. (non, surtout pas: un truc pour la maison, ce sera bien hein)
- CondorcetOracle
kiwi a écrit:condorcet a écrit:
J'en doute fortement car l'idée qui sous-tend l'ouvrage est de montrer une histoire alléchante or les historiens ont quelquefois la manie et la nécessité d'être moins distrayants.
Sans aller vers des livres d'historiens purs et durs, on peut aussi aller vers des ouvrages de vulgarisation plus sérieux, où il n'y a pas de coquilles, ou des revues type l'Histoire. Évidemment que personne n'ira vers des pavés indigestes.
Sauf besoins ponctuels (dresser son arbre généalogique, retracer l'histoire de sa commune...). Après tout, le Montaillou, village occitan, L'identité de la France et autres pavés plus ou moins digestes se sont très bien vendus : un bon prescripteur, un bon client télévisuel peuvent accomplir des miracles !
- Docteur OXGrand sage
http://historicoblog3.blogspot.fr/2012/06/halte-au-metronome.html
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- Le nouveau livre d'histoire de France de Lorànt Deutsch, "Hexagone" : "un récit national" contre "ceux, fragmentaires, orientés ou ennuyeux, imposés par l'Education nationale".
- Lorànt Deutsch rencontre les 4e à Trappes !
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