Selon un classement international, les facs et grandes écoles françaises sont très à la traîne.

QS, organisme britannique spécialisé dans les études sur l'enseignement supérieur, vient de publier un classement mondial des meilleures universités et écoles par disciplines. Le « top 3 » est quasiment toujours composé d'établissements anglo-saxons. Les françaises arrivent loin derrière. La première à se distinguer est HEC, en 17e position dans la catégorie « communication et études des médias ».

Compte rendu du classement :
http://www.lesechos.fr/economie-politique/france/actu/0202153127118-classement-mondial-des-universites-par-discipline-les-francaises-a-la-traine-340352.php

Le classement complet : http://www.topuniversities.com/university-rankings/world-university-rankings/2012/subject-rankings/

Quels sont leurs critères ? Ce ne sont assurément pas les nôtres. Arrêtons de faire la course et de vouloir leur ressembler à tout prix !

Je suis d´accord avec Celadon. Néanmoins, j´ajoute que le principal handicap français dans ce type de classification ce sont les particularités de son système d´enseignement supérieur, unique au monde. Je suis partisan d´un rattachement des CPGE, des Grandes Écoles publiques, des IEPs et des écoles supérieures publiques aux universités, pas pour briller dans ce type de rankings mais pour profiter des synergies entre les universités et les dits établissements, qui garderaient toutefois leurs spécificités.

Du grand n'importe quoi pour le classement des français, comme d'habitude, puisque nos universités sont encore divisées.

En maths

Polytech 17 ème
ENS (laquelle ??) 43 ème
Paris Dauphine 101 à 150
Université Claude Bernard Lyon 1 150-200
Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne 150 - 200
Université Paris Descartes 150-200

Or .... toutes ces écoles ne feraient qu'une à Paris avec le système d'un autre pays (sauf l'université de Lyon 1)

Et on pourrait ajouter Paris VI et Paris VII et d'autres encore etc...

Depuis le temps que cette question revient, on est même plus au ras des pâquerettes. On a pris une pelle, on a creusé, on a même trouvé du pétrole...
Maintenant, on essaie de noyer les mouettes.

D'un autre côté, quand on voit le niveau du bac, on ne peut guère imaginer que ça brille à l'Université. Pis ça coûte cher les études Outre-Manche, les familles doivent être un peu plus derrière leur progéniture pour bosser un minimum, revers de la médaille de la "gratuité" (même si elle n'est dans les faits que relative). Mais assez d'accord avec ce qui est dit plus haut, faut comparer avec des critères comparables et bien sûr, nous excellons dans l'exception franco-française.

D'un autre côté, quand on voit le niveau du bac, on ne peut guère imaginer que ça brille à l'Université

On ne fait pas pire que les autres pays. On fait même mieux que beaucoup.

Mais l'écart se resserre, on est en train de rattraper les USA et d'autres qui avaient des exigences plus faibles que nous en lycée par le passé.

Finrod a écrit:

D'un autre côté, quand on voit le niveau du bac, on ne peut guère imaginer que ça brille à l'Université

On ne fait pas pire que les autres pays. On fait même mieux que beaucoup.

Mais l'écart se resserre, on est en train de rattraper les USA et d'autres qui avaient des exigences plus faibles que nous en lycée par le passé.

Donc, on joue à Seux encore, on fait mieux mais on est dernier....

?

Quand je disais "rattraper", je voulais dire que la baisse du niveau actuel nous amène à des résultats que eux connaissent depuis plus longtemps.
Le mouvement se fait vers le bas.

J'ai du mal à suivre ton raisonnement Finrod, je comprends vite mais il faut m'expliquer longtemps.
Cambridge, Berkeley, Harvard...faut pas me dire que leurs élèves sont des quiches parce qu'ils ont des bacs au rabais encore plus que nous.
Et le fait qu'ils opèrent une sélection drastique à l'entrée ne change pas grand chose à l'affaire, Polytechnique n'est pas réputée pour être facile à intégrer et pourtant, elle arrive même pas dans le top 10.
Je suis encline à penser qu'on est mauvais parce que l'Etat, ou les gouvernements successifs, ont tout mis en oeuvre pour tirer l'école française vers le bas.
Mais ce n'est que mon humble avis.

Circé, est-on mauvais dans l'absolu ou les critères de sélection de ce "classement international" sont-ils sujets à caution, peu adaptés à la spécificité de notre système éducatif voire un peu des trois ?

Circé, que l'école soit tirée vers le bas, cela ne fait aucun doute. Mais alors que dire des écoles us et britanniques ?

J'ai vu beaucoup plus d'élèves étrangers travaillant tard la nuit dans les universités américains qu'à l'ENS de Lyon (ou aux autres unis lyonnais, qui n'ont pas les moyens bien sur pour être ouvert 24h sur 24h comme une université américaine) .

C'est surtout une question de prix, d'abord; pour attirer les enfants d'élite, faut que ça coute cher. Une fois les frais d'inscription encaissés, des commodités se mettent en place (il ne faut pas négliger la role importante de la philanthropie aux E-U (dès fois intéressé, assez souvent désintéressé), chose quasi-absente en France...) (Cela a permis à financer, entre autres, de très bons bibliothèques ouverts 7h-22h, à part le dimanche 12-6..., les endroits pour étudier 24-7, les flottes d'ordis accessible à tout élève 24-7, la possibilité d'attirer des spécialistes avec de bons salaires, ce qui va être bonifié en soi dans les classements... Le sport aide à fidéliser les alumni, et de générer des récettes importants. Comparer n'importe quelle université Big 10 avec Lyon 1 (Claude Bernard) en termes de la carte postale du campus... ce qui revient à attirer les élites...

Je vois que University of Chicago "est" toujours no. 3 en "economics". Hayek doit être content.

Je vois aussi que HEC n'est pas si mauvais que ça en finance.

Les Echoes a écrit:Standford

:lol:

En parlant du Big Ten (public universities) je vois que Purdue est classé derrière Polytechnique maintenant en génie électrique Il n'y a plus que Michigan et Illinois pour garder notre honneur

:diable: