Eté 2012 : grande concertation pour la refondation de l'École de la République

Super Karine !

Nous considérons également que le débat doit être l'occasion de réaffirmer le caractère anonyme et
national des examens terminaux

Gryphe a écrit:Super Karine !

Nous considérons également que le débat doit être l'occasion de réaffirmer le caractère anonyme et
national des examens terminaux

Certes. Mais quand le SNES a-t-il dénoncé le truquage éhonté du baccalauréat ?

C'est bien gentil les examens nationaux anonymes etc. Mais j'aimerais bien avoir des examens avec double correction des écrits et des oraux avec toujours au moins deux (mieux encore trois) membres par jury.

Mareuil a écrit:

Gryphe a écrit:Super Karine !

Nous considérons également que le débat doit être l'occasion de réaffirmer le caractère anonyme et
national des examens terminaux

Certes. Mais quand le SNES a-t-il dénoncé le truquage éhonté du baccalauréat ?

est-ce l'objet du courrier et du fil ?

Aevin a écrit:C'est bien gentil les examens nationaux anonymes etc. Mais j'aimerais bien avoir des examens avec double correction des écrits et des oraux avec toujours au moins deux (mieux encore trois) membres par jury.

Ce qui suppose le recrutement de davantage de profs : dans l'académie de Lille, on a entre 60 et 120 copies à corriger et peu échappent à cette tâche

Karine,

– Un enseignement spécialisé de qualité pour les élèves en situation de handicap.
– Une meilleure liaison avec la MDPH.
– Si la santé des élèves est à l'ordre du jour, la santé des personnels n'est, elle, pas évoquée.
– Dans le dernier groupe de travail concernant les personnels, la question de l'attractivité des métiers de l'enseignement est complètement éludée.

Merci pour le boulot que vous accomplissez (je parle pour tous les syndicats).

Aevin a écrit:C'est bien gentil les examens nationaux anonymes etc. Mais j'aimerais bien avoir des examens avec double correction des écrits et des oraux avec toujours au moins deux (mieux encore trois) membres par jury.

C'est vrai, ce serait mieux, mais Karine a expliqué pourquoi c'est impossible.

Penses-tu alors qu'il vaut mieux supprimer ces examens ?

Si "les grandes orientations sont déjà définies, les décisions politiques ne sont pas prises", explique un conseiller de Vincent Peillon. Pour le ministre de l'Éducation nationale, "après le temps concertation et celui du parlement, il y aura le temps de la démocratie sociale", c'est-à-dire de la négociation avec les organisations syndicales.

On fait discuter tout le monde et après on prend les décisions qui ne céeront pas de remous ou le moins possible.
Les "grandes orientatoins" étant ce qu'elles sont, on est loin de voir venir une refondation de quoi que ce soit.

Igniatius a écrit:

Aevin a écrit:C'est bien gentil les examens nationaux anonymes etc. Mais j'aimerais bien avoir des examens avec double correction des écrits et des oraux avec toujours au moins deux (mieux encore trois) membres par jury.

Penses-tu alors qu'il vaut mieux supprimer ces examens ?

Je pense qu'il vaudrait mieux arrêter de se cacher la face. Tout le monde parle toujours d'examens nationaux et égaux. Pour le national, je veux bien (et encore), mais ils ne sont certainement pas égaux, parce que la notation dépend du bien vouloir d'un (1 !) seul prof. Les élèves ne passent donc pas les mêmes oraux ! J'ai eu cette année des élèves en ES LV2 (épreuve orale) dont certains avaient le droit de préparer leur texte pendant 30 min, d'autres n'avaient que 15 min... Et même les grilles assez précises n'ont pas été appliquées partout de la même façon.

Karine B. a écrit:

Mareuil a écrit:

Gryphe a écrit:Super Karine !

Nous considérons également que le débat doit être l'occasion de réaffirmer le caractère anonyme et
national des examens terminaux

Certes. Mais quand le SNES a-t-il dénoncé le truquage éhonté du baccalauréat ?

est-ce l'objet du courrier et du fil ?

Je m'excuse platement et aussitôt de ce hors sujet grossier. Il est important en effet que même sans valeur les examens terminaux soient imperturbablement délivrés de manière anonyme et nationale.

Mareuil, on n'est pas là pour se disputer, merci de respecter tous les intervenants sur ce fil.
Si tu as des choses importantes à faire remonter pour la concertation, tu peux déposer ta contribution sur le site dédié.

Mareuil a écrit:

Karine B. a écrit:

Mareuil a écrit:

Gryphe a écrit:Super Karine !

Nous considérons également que le débat doit être l'occasion de réaffirmer le caractère anonyme et
national des examens terminaux

Certes. Mais quand le SNES a-t-il dénoncé le truquage éhonté du baccalauréat ?

est-ce l'objet du courrier et du fil ?

Je m'excuse platement et aussitôt de ce hors sujet grossier. Il est important en effet que même sans valeur les examens terminaux soient imperturbablement délivrés de manière anonyme et nationale.

effectivement, je pense qu'il faut créer un topic "le SNES, tous des traîtres" pour éviter le hors sujet

Aevin a écrit:

Igniatius a écrit:

Aevin a écrit:C'est bien gentil les examens nationaux anonymes etc. Mais j'aimerais bien avoir des examens avec double correction des écrits et des oraux avec toujours au moins deux (mieux encore trois) membres par jury.

Penses-tu alors qu'il vaut mieux supprimer ces examens ?

Je pense qu'il vaudrait mieux arrêter de se cacher la face. Tout le monde parle toujours d'examens nationaux et égaux. Pour le national, je veux bien (et encore), mais ils ne sont certainement pas égaux, parce que la notation dépend du bien vouloir d'un (1 !) seul prof. Les élèves ne passent donc pas les mêmes oraux ! J'ai eu cette année des élèves en ES LV2 (épreuve orale) dont certains avaient le droit de préparer leur texte pendant 30 min, d'autres n'avaient que 15 min... Et même les grilles assez précises n'ont pas été appliquées partout de la même façon.

Plutôt que d'abolir l'ambition de cet examen national, à valeur identique sur l'ensemble du territoire, minimisant les grandes disparités entre établissements "réputés" ou non, ne serait-il pas plus avisé de lutter contre l'indigence de la direction de l'éducation nationale, qui crée par son laisser-aller et son absence de sérieux les conditions inadmissibles que tu décris ici ?
A moins que la dégradation du "sérieux" ne soit justement idéologique, qu'en penses-tu ?

Je me souviens qu'en 2003, suite à l'épreuve de maths de TS qui avait été lamentablement préparée, avec un sujet quasi-hors sujet, une IPR nous avait balancé en réunion de bassin qu'il fallait en prendre acte et que ce genre "d'erreurs" risquaient de se répéter.
Face à notre indignation devant son ton patelin, elle avait rétorqué, comme toi, que l'égalité n'était de toute façon pas respectée car "les élèves n'ont de toute façon pas les mêmes professeurs, ni les mêmes correcteurs".
En effet, on a vu depuis : le cadre assez rigide qui dominait les pratiques des professeurs (avec finalement un objectif de connaissances assez ambitieux qui obligeait chacun à s'investir un minimum) disparaît lentement, et les épreuves sont vidées de leur sens.
Et on en arrive à penser en effet qu'il ne serait pas absurde de supprimer le bac étant donné ce qu'il est devenu.
Mais n'est-ce pas le résultat d'un long travail de sape, mené par quelques idéologues et un ou deux syndicats ?

Je suis très navré que des collègues ne défendent plus la volonté de l'égalité de traitement, aussi difficile soit-elle à maintenir.

Mareuil a écrit:

Karine B. a écrit:

Mareuil a écrit:

Gryphe a écrit:Super Karine !

Nous considérons également que le débat doit être l'occasion de réaffirmer le caractère anonyme et
national des examens terminaux

Certes. Mais quand le SNES a-t-il dénoncé le truquage éhonté du baccalauréat ?

est-ce l'objet du courrier et du fil ?

Je m'excuse platement et aussitôt de ce hors sujet grossier. Il est important en effet que même sans valeur les examens terminaux soient imperturbablement délivrés de manière anonyme et nationale.

Cette réplique est ridicule d'agressivité.
Je suis d'accord avec toi concernant la valeur du bac et la responsabilité partagée de nombreux syndicats dans ce marasme mais les temps changent : je me suis syndiqué au SNES après leur avoir bien fait préciser leurs positions sur nombre de sujets type le bac, et il ne faudrait pas mélanger les positions des années 80 et celles d'aujourd'hui.

Igniatius a écrit:

Je suis très navré que des collègues ne défendent plus la volonté de l'égalité de traitement, aussi difficile soit-elle à maintenir.

Surtout impossible à imposer. Comment veux-tu vérifier qu'un examinateur note correctement, s'il est tout seul ?

Aevin a écrit:

Igniatius a écrit:

Je suis très navré que des collègues ne défendent plus la volonté de l'égalité de traitement, aussi difficile soit-elle à maintenir.

Surtout impossible à imposer. Comment veux-tu vérifier qu'un examinateur note correctement, s'il est tout seul ?

comment vérifier qu'un collègue fait bien cours ?

Un casque avec caméra et une tapette pour sanctionner tout dérapage.

Le grand drame est là: il faut bien souvent faire confiance à un être humain. Quelle horreur.

Aevin a écrit:

Igniatius a écrit:

Je suis très navré que des collègues ne défendent plus la volonté de l'égalité de traitement, aussi difficile soit-elle à maintenir.

Surtout impossible à imposer. Comment veux-tu vérifier qu'un examinateur note correctement, s'il est tout seul ?

La confiance en le fonctionnaire.
Une ligne directrice très claire dans les objectifs.

Deux points qui ont fondamentalement disparu à mon sens :
le premier car bcp de gens, au sein même de l'éducation (et des collègues même y participent activement) ont imposé l'image de professeurs arbitraires, capricieux et réactionnaires ;
le deuxième car l'injonction d'innovation pédagogique, qui est a priori une bonne chose, s'est transformée en réalité en "faites ce que vous voulez, de toute façon, plus personne n'évaluera".

Karine B. a écrit:Contribution du SNES de Lille : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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Aevin a écrit:

Igniatius a écrit:

Je suis très navré que des collègues ne défendent plus la volonté de l'égalité de traitement, aussi difficile soit-elle à maintenir.

Surtout impossible à imposer. Comment veux-tu vérifier qu'un examinateur note correctement, s'il est tout seul ?

Deux personnes notant seules et fournissant une moyenne de leurs deux notes sont donc un moyen de noter équitablement ? Mais sur quoi un tel raisonnement se base-t-il ?

Pour le reste, voilà un sujet qui promet de nous occuper un bon moment. Attention aux portes et aux fenêtres, cette année, m'est avis que les courants d'air vont avoir la part belle.

Gryphe a écrit:

Le SNES veut que tout le monde aille au lycée jusqu'à 18 ans

C'est en tout cas une demande constante de la FSU, reprise dans de nombreuses déclarations.

Personnellement, je préfère insister sur l'importance des fondamentaux... à l'école primaire.

(Du coup, Finrod, je ne réponds pas à ta question, désolée... mais d'autres le feront très bien ! )

La scolarité obligatoire à 16 ans suffit amplement.

Jacq

Oh oui...

Oui, ce n'est pas le point sur lequel je suis le plus en accord avec le SNES mais il est argumenté intelligemment.

Je sors de la première réunion sur le primaire. Je suis en état de mort cérébrale.
Ceux qui espèrent qu'on va mettre le paquet sur les fondamentaux peuvent aller se pendre : ils souffriront moins ainsi.