- neomathÉrudit
Attention. La conclusion de l'étude dont nous parlons :
Confondre les deux est une erreur de débutant. L'exemple classique est celui des accidents de voiture. Lorsque l'on étudie la fréquence de ces accidents avec, comme paramètre, la couleur de la carrosserie, un fait troublant apparait : les voitures rouges sont davantage impliquées que les autres dans des accidents. Doit on en conclure que la couleur rouge est un facteur de risque et l'interdire ? Non car chacun comprend ici que la cause n'est pas la couleur rouge mais le fait que les voitures rapides et sportives sont plus souvent rouges que les autres.
De même, dans le cas qui nous intéresse, le fait que les enfants fessés soit davantage victimes de troubles de comportement à l'age adulte ne prouve en aucun cas une relation de cause à effet entre fessée et troubles mentaux.
ne permet absolument pas de conclure que :Les personnes qui ont reçu des fessées lorsqu'elles étaient enfants ont plus de risques de souffrir d'affections mentales une fois adultes, que ce soit des désordres comportementaux ou des problèmes d'alcool ou de drogue,
Il serait temps que les gens qui écrivent des conclusions péremptoires dans les journaux à propos d'études auxquelles il n'ont pas participé apprennent la différence entre une corrélation et une relation de cause à effet.Les chiffres mis en évidence "ne sont pas très élevés, mais ils démontrent que les punitions corporelles sont un facteur de risque pour souffrir de problèmes mentaux une fois adulte", ajoute Victor Fornari en commentant cette étude à laquelle il n'a pas participé.
Confondre les deux est une erreur de débutant. L'exemple classique est celui des accidents de voiture. Lorsque l'on étudie la fréquence de ces accidents avec, comme paramètre, la couleur de la carrosserie, un fait troublant apparait : les voitures rouges sont davantage impliquées que les autres dans des accidents. Doit on en conclure que la couleur rouge est un facteur de risque et l'interdire ? Non car chacun comprend ici que la cause n'est pas la couleur rouge mais le fait que les voitures rapides et sportives sont plus souvent rouges que les autres.
De même, dans le cas qui nous intéresse, le fait que les enfants fessés soit davantage victimes de troubles de comportement à l'age adulte ne prouve en aucun cas une relation de cause à effet entre fessée et troubles mentaux.
- ElaïnaDevin
Lefteris a écrit:Artémise a écrit:Lefteris a écrit:
C'est comme ça que quelques années plus tard, on ne peut plus rien leur dire sans qu'ils explosent, et que ce genre de morveux remplit nos classes.
Ou tout simplement qu'ils ignorent ce qu'on leur dit ostensiblement. Hier j'ai encore vu 4 ou 5 malotrus, copains de fils (entre 9 et 11 ans) : il entrent dans la maison sans dire bonjour, s'emparent du téléphone, explorent tout et tripotent tout, se servent à manger ou au mieux réclament , en mettent partout alors qu'on leur dit de rester dans la cuisine (en te regardant l'air de dire "mais qu'est-ce que t'as toi ? ") , ou disent dans ton dos comme je l'ai entendu "ton père est comme mon maître, il pourrit la vie"
Heu... dans ces cas-là, moi, je vire de chez moi (avec appel aux parents pour expliquer ce qui s'est passé).
Facile à dire : soit on ne voit jamais les parents, soit ceux-ci sont pareils et ne voient pas le problème. De toute manière, la horde débarque de l'école et arrive directement , ils déposent d'autorité leurs affaires, et disent "on repassera les prendre". Pas difficile : ils ne te voient pas, ils ne t'entendent pas,et si par miracle ils entendent, ils te regardent en continuant, ou au mieux commencent à discuter ("Et pourquoi ? gnagna..) . Hier, j'ai foutu tout le monde dehors...Je passe pour le père fouettard
Tu as bien fait de les virer. Je sais bien que c'est plus facile à dire qu'à faire... Quand je gardais des enfants pour me faire des sous dans ma jeunesse, j'en ai connu des gamins comme ça, odieux, dont les parents se contentent de sourire en disant "ah il est vif, hein". A bien y repenser, j'aurais dû répondre "non, il est juste chiant. Merci de me payer ce que vous me devez, je m'en vais, pas la peine de me rappeler pour faire encore des heures, au revoir".
Mais j'avais besoin de sous...
- neomathÉrudit
Moi aussi. Et j'assume.Lefteris a écrit:Je passe pour le père fouettard
Je suis le papa chez qui il faut dire bonjour au revoir et merci, faire la vaisselle après le repas, se coucher à heure fixe et où le risque est faible mais non nul de se prendre une claque.
N'empêche que les neveux, cousin, copains, etc. après un séjour chez moi en redemandent
:malmaisbien:
- retraitéeDoyen
Anecdote personnelle, enfin, presque. Une de mes collègues, hélas décédée, remarquable pédagogue, qui m'a beaucoup appris lorsque je débutais, avait un élève particulièrement chiant en 3e. Un jour, alors qu'elle avait décidé de le punir, elle lui a donné le choix entre une colle et une baffe. L'élève a choisi la baffe, est venu sur l'estrade, a mis ses bras derrière le dos, et a stoïquement reçu une claque bien envoyée, après quoi, il a été complimenté pour son courage, et est retourné à sa place. En ces temps heureux, il savait qu'une colle lui aurait valu bien des ennuis avec ses parents!
Pour en revenir au sujet, je crois qu'il convient de distinguer entre la "tape au cul", qui peut être légère, mais efficace, et la torgnole. On mélange tout sous le nom de fessée.
J'ai dû en recevoir quelques unes, des "tapes au cul", ou des claques. Je ne me souviens que de la dernière, ô combien méritée, reçue vers 14 ans, de la main de mon père, un homme doux s'il en fut, à qui j'avais profondément manqué de respect. Je me souviens de ma honte, pas d'avoir eu mal.
L'éducation laxiste qui a hélas cours aujourd'hui et qui nous pourrit la vie dans les classes est responsable de bien plus de désordres mentaux qu'une fessée occasionnelle ( les violences et mauvais traitements à enfant, c'est autre chose). J'ai déjà évoqué mon amie psychiatre, et ses innombrables ados pervers.
Enfants sans surmoi, ivres de narcissisme et de toute puissance, ingérables. J'en ai connu un qui a fini en HP, après avoir failli tuer sa petite soeur . Vers 4 ans, c'était du genre dévastateur, et papa maman ne disaient rien, ou s'extasiaient sur son énergie et son inventivité. Quand il a grandi, et sa force aussi, il les a proprement tyrannisés. Alors, placement en internat, sans effet autre que le renvoi, puis dérapages en série.
Pour en revenir au sujet, je crois qu'il convient de distinguer entre la "tape au cul", qui peut être légère, mais efficace, et la torgnole. On mélange tout sous le nom de fessée.
J'ai dû en recevoir quelques unes, des "tapes au cul", ou des claques. Je ne me souviens que de la dernière, ô combien méritée, reçue vers 14 ans, de la main de mon père, un homme doux s'il en fut, à qui j'avais profondément manqué de respect. Je me souviens de ma honte, pas d'avoir eu mal.
L'éducation laxiste qui a hélas cours aujourd'hui et qui nous pourrit la vie dans les classes est responsable de bien plus de désordres mentaux qu'une fessée occasionnelle ( les violences et mauvais traitements à enfant, c'est autre chose). J'ai déjà évoqué mon amie psychiatre, et ses innombrables ados pervers.
Enfants sans surmoi, ivres de narcissisme et de toute puissance, ingérables. J'en ai connu un qui a fini en HP, après avoir failli tuer sa petite soeur . Vers 4 ans, c'était du genre dévastateur, et papa maman ne disaient rien, ou s'extasiaient sur son énergie et son inventivité. Quand il a grandi, et sa force aussi, il les a proprement tyrannisés. Alors, placement en internat, sans effet autre que le renvoi, puis dérapages en série.
- ElaïnaDevin
neomath a écrit:Moi aussi. Et j'assume.Lefteris a écrit:Je passe pour le père fouettard
Je suis le papa chez qui il faut dire bonjour au revoir et merci, faire la vaisselle après le repas, se coucher à heure fixe et où le risque est faible mais non nul de se prendre une claque.
N'empêche que les neveux, cousin, copains, etc. après un séjour chez moi en redemandent
:malmaisbien:
Mon père (qui avait la main leste pour les baffes... bon, passons, j'suis pas morte et heureusement, mais j'en garde un souvenir assez peu agréable, d'où ma volonté de ne jamais passer par la fessée/baffe avec mes propres enfants...) passait aussi pour le père fouettard chez qui il ne fallait pas hurler, où il fallait dire bonjour et finir son assiette.
Une fois, il a même obligé mon cousin à manger une fraise (mon cousin refusait de se nourrir d'autre chose que des frites). Cela dit, mon cousin vient encore volontiers à la maison.
Parmi les frères de ma mère, le petit dernier (treize ans d'écart avec ma mère) fut colérique tendance odieux XXL (il l'est encore aujourd'hui, d'ailleurs). Mon père est la seule personne de la famille à lui avoir collé une baffe, et du reste maintenant ce frère de ma mère est adorable avec nous (mon père, ma mère, mes soeurs, moi et nos familles) alors qu'il a tendance à être toujours aussi colérique avec tous les autres.
comme quoi
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- retraitéeDoyen
neomath a écrit:Attention. La conclusion de l'étude dont nous parlons :
ne permet absolument pas de conclure que :Les personnes qui ont reçu des fessées lorsqu'elles étaient enfants ont plus de risques de souffrir d'affections mentales une fois adultes, que ce soit des désordres comportementaux ou des problèmes d'alcool ou de drogue,
Il serait temps que les gens qui écrivent des conclusions péremptoires dans les journaux à propos d'études auxquelles il n'ont pas participé apprennent la différence entre une corrélation et une relation de cause à effet.Les chiffres mis en évidence "ne sont pas très élevés, mais ils démontrent que les punitions corporelles sont un facteur de risque pour souffrir de problèmes mentaux une fois adulte", ajoute Victor Fornari en commentant cette étude à laquelle il n'a pas participé.
Confondre les deux est une erreur de débutant. L'exemple classique est celui des accidents de voiture. Lorsque l'on étudie la fréquence de ces accidents avec, comme paramètre, la couleur de la carrosserie, un fait troublant apparait : les voitures rouges sont davantage impliquées que les autres dans des accidents. Doit on en conclure que la couleur rouge est un facteur de risque et l'interdire ? Non car chacun comprend ici que la cause n'est pas la couleur rouge mais le fait que les voitures rapides et sportives sont plus souvent rouges que les autres.
De même, dans le cas qui nous intéresse, le fait que les enfants fessés soit davantage victimes de troubles de comportement à l'age adulte ne prouve en aucun cas une relation de cause à effet entre fessée et troubles mentaux.
De fait! Ils ont été mal éduqués dès le départ, peut-être, et les parents laxistes sont aussi ceux qui craquent et mettent des raclées dont ils s'excusent et qu'ils compensent par plus de tolérance jusqu'à la fois suivante. Les mômes, soumis à ces contradictions, sont déséquilibrés?
C'est comme l'argument concernant le redoublement : on constate que ceux qui ont redoublé sont plus en échec que les autres, et on en déduit que le redoublement est facteur d'échec. Donc, on le supprime!
- LapommeNiveau 5
Je ne suis pas sûre que les morveux dans nos classes (et les morveux en général) aient été élevés dans la non-violence. Dans mes classes, les parents tapent dur et les gosses s'endurcissent en fonction. Les gosses de ma belle-soeur sont d'affreux petits gnomes mal élevés et pourtant, les parents ne crachent pas sur une "bonne" fessée de temps en temps.
Oui, j'ai vraiment du mal à voir le lien entre claques/baffes/fessées et enfants charmants. D'ailleurs, je l'ai dit et je le répète, il est possible d'imposer des limites à ses enfants sans les frapper. Et puis, d'ailleurs, que fait-on quand on ne peut plus baffer ses enfants? Comment impose-t-on des limites vers 11-12 ans? A ceux qui me disent que la baffe est un "dernier recours", une solution quand les paroles ne suffisent plus... Vous faites quoi quand la fessée ne marche pas?
Oui, j'ai vraiment du mal à voir le lien entre claques/baffes/fessées et enfants charmants. D'ailleurs, je l'ai dit et je le répète, il est possible d'imposer des limites à ses enfants sans les frapper. Et puis, d'ailleurs, que fait-on quand on ne peut plus baffer ses enfants? Comment impose-t-on des limites vers 11-12 ans? A ceux qui me disent que la baffe est un "dernier recours", une solution quand les paroles ne suffisent plus... Vous faites quoi quand la fessée ne marche pas?
- ElaïnaDevin
Lapomme a écrit:Je ne suis pas sûre que les morveux dans nos classes (et les morveux en général) aient été élevés dans la non-violence. Dans mes classes, les parents tapent dur et les gosses s'endurcissent en fonction. Les gosses de ma belle-soeur sont d'affreux petits gnomes mal élevés et pourtant, les parents ne crachent pas sur une "bonne" fessée de temps en temps.
Oui, j'ai vraiment du mal à voir le lien entre claques/baffes/fessées et enfants charmants. D'ailleurs, je l'ai dit et je le répète, il est possible d'imposer des limites à ses enfants sans les frapper. Et puis, d'ailleurs, que fait-on quand on ne peut plus baffer ses enfants? Comment impose-t-on des limites vers 11-12 ans? A ceux qui me disent que la baffe est un "dernier recours", une solution quand les paroles ne suffisent plus... Vous faites quoi quand la fessée ne marche pas?
Bien sûr ! Les enfants ont une capacité certaine à se contre-foutre des punitions de leurs parents lorsqu'elles sont débiles.
L'oncle dont je parle ci-dessus passe son temps à hurler sur ses deux gosses (mais ne les frappe pas, me semble-t-il) qui sont quand même ultra chiants, agités, bruyants, raisonneurs à la limite de l'insolence. En fait, plus il vocifère, moins ils obéissent, ça ferait plaisir à voir si ce n'était pas si ahurissant.
- ClarinetteGrand Maître
Très juste. C'est comme expliquer que le redoublement est la cause de l'échec scolaire...neomath a écrit:Attention. La conclusion de l'étude dont nous parlons :
ne permet absolument pas de conclure que :Les personnes qui ont reçu des fessées lorsqu'elles étaient enfants ont plus de risques de souffrir d'affections mentales une fois adultes, que ce soit des désordres comportementaux ou des problèmes d'alcool ou de drogue,
Il serait temps que les gens qui écrivent des conclusions péremptoires dans les journaux à propos d'études auxquelles il n'ont pas participé apprennent la différence entre une corrélation et une relation de cause à effet.Les chiffres mis en évidence "ne sont pas très élevés, mais ils démontrent que les punitions corporelles sont un facteur de risque pour souffrir de problèmes mentaux une fois adulte", ajoute Victor Fornari en commentant cette étude à laquelle il n'a pas participé.
Confondre les deux est une erreur de débutant. L'exemple classique est celui des accidents de voiture. Lorsque l'on étudie la fréquence de ces accidents avec, comme paramètre, la couleur de la carrosserie, un fait troublant apparait : les voitures rouges sont davantage impliquées que les autres dans des accidents. Doit on en conclure que la couleur rouge est un facteur de risque et l'interdire ? Non car chacun comprend ici que la cause n'est pas la couleur rouge mais le fait que les voitures rapides et sportives sont plus souvent rouges que les autres.
De même, dans le cas qui nous intéresse, le fait que les enfants fessés soit davantage victimes de troubles de comportement à l'age adulte ne prouve en aucun cas une relation de cause à effet entre fessée et troubles mentaux.
La fessée, ou plutôt, comme l'a fait remarquer quelqu'un plus haut, la tape sur les fesses, n'a AUCUNE valeur éducative. Elle indique juste que le parent, à tort ou à raison, a atteint un degré d'exaspération tel que s'exprimer par des mots ne suffit plus, ce qui est certes un manque de maîtrise, mais pas de quoi non plus en faire un drame, culpabiliser ou légiférer.Lapomme a écrit:Je ne suis pas sûre que les morveux dans nos classes (et les morveux en général) aient été élevés dans la non-violence. Dans mes classes, les parents tapent dur et les gosses s'endurcissent en fonction. Les gosses de ma belle-soeur sont d'affreux petits gnomes mal élevés et pourtant, les parents ne crachent pas sur une "bonne" fessée de temps en temps.
Oui, j'ai vraiment du mal à voir le lien entre claques/baffes/fessées et enfants charmants. D'ailleurs, je l'ai dit et je le répète, il est possible d'imposer des limites à ses enfants sans les frapper. Et puis, d'ailleurs, que fait-on quand on ne peut plus baffer ses enfants? Comment impose-t-on des limites vers 11-12 ans? A ceux qui me disent que la baffe est un "dernier recours", une solution quand les paroles ne suffisent plus... Vous faites quoi quand la fessée ne marche pas?
Si elle n'est pas fréquente ni violente (je ne considère pas que j'ai frappé mes enfants, et pourtant, elles ont pris quelques tapes sur les fesses chacune, sans dégât psychologique apparent... ), elle indique à l'enfant que la mesure est comble, et permet en quelque sorte de faire retomber la pression. Ce n'est pas glorieux, mais nous, pauvres parents, ne sommes que des êtres humains...
- ClarinetteGrand Maître
Au fait, à propos de gifle donnée à un enfant qui n'est pas le sien, je vous conseille en lecture d'été La Gifle de Christos Tsiolkas.
- LapommeNiveau 5
Clarinette a écrit:La fessée, ou plutôt, comme l'a fait remarquer quelqu'un plus haut, la tape sur les fesses, n'a AUCUNE valeur éducative. Elle indique juste que le parent, à tort ou à raison, a atteint un degré d'exaspération tel que s'exprimer par des mots ne suffit plus, ce qui est certes un manque de maîtrise, mais pas de quoi non plus en faire un drame, culpabiliser ou légiférer.
Si elle n'est pas fréquente ni violente (je ne considère pas que j'ai frappé mes enfants, et pourtant, elles ont pris quelques tapes sur les fesses chacune, sans dégât psychologique apparent... ), elle indique à l'enfant que la mesure est comble, et permet en quelque sorte de faire retomber la pression. Ce n'est pas glorieux, mais nous, pauvres parents, ne sommes que des êtres humains...
Si toi tu penses comme ça, je suis persuadée qu'il y a des tonnes de gens qui pensent que la fessée/tape/baffe/claque (ou "branlée" comme le dit si joliment mon beauf ) a effectivement une valeur éducative et que c'est la méthode qui marche pour éduquer les enfants. En témoignent ici les nombreux amalgames entre pas de fessée et enfant sans limites.
- doublecasquetteEnchanteur
Vous discutez, vous discutez mais la fessée reste à définir. Une tape sur les fesses, ce n'est pas une fessée au sens où elle provoque des troubles psychiatriques ou psychologiques.
La fessée, telle que je l'entends, et à laquelle pensent probablement les auteurs de ces recherches, c'est la vraie fessée délibérée et préméditée, non la tape vive sur les fesses (éventuellement rembourrées par une Pampers ) de l'enfant qui est en train de tirer la queue du chat.
C'est, après s'être confortablement assis, prendre l'enfant, éventuellement baisser sa culotte après avoir relevé sa jupe ou baissé son pantalon, le poser à plat ventre sur ses cuisses et frapper violemment, posément, et à dix vingt reprises sur ses fesses en cherchant à lui faire ressentir une douleur nette et vive tout en l'humiliant.
J'ai assisté à ce genre de correction, souvent complétée d'une obligation à rester déculottée jusqu'à la sortie des classes, étant enfant, à six ans, au CP. J'y ai échappé, la terreur me rendant muette et mon niveau scolaire étant suffisant, mais rien qu'y avoir assisté, avec la trouille au ventre, m'a profondément traumatisée et a influé sur ma vie, et notamment sur ma vie amoureuse et sexuelle. Pas d'une façon positive.
Une gifle, qui frappe la joue, est cent fois moins chargée de signification et n'a rien à voir avec des tendances sado-masochistes. La fessée vise à l'humiliation sexuelle.
Et cette fessée-là, ce n'est pas tout le monde qui la donne, contrairement à la petite ou plus forte mais bénigne tape sur les fesses.
DC véto
La fessée, telle que je l'entends, et à laquelle pensent probablement les auteurs de ces recherches, c'est la vraie fessée délibérée et préméditée, non la tape vive sur les fesses (éventuellement rembourrées par une Pampers ) de l'enfant qui est en train de tirer la queue du chat.
C'est, après s'être confortablement assis, prendre l'enfant, éventuellement baisser sa culotte après avoir relevé sa jupe ou baissé son pantalon, le poser à plat ventre sur ses cuisses et frapper violemment, posément, et à dix vingt reprises sur ses fesses en cherchant à lui faire ressentir une douleur nette et vive tout en l'humiliant.
J'ai assisté à ce genre de correction, souvent complétée d'une obligation à rester déculottée jusqu'à la sortie des classes, étant enfant, à six ans, au CP. J'y ai échappé, la terreur me rendant muette et mon niveau scolaire étant suffisant, mais rien qu'y avoir assisté, avec la trouille au ventre, m'a profondément traumatisée et a influé sur ma vie, et notamment sur ma vie amoureuse et sexuelle. Pas d'une façon positive.
Une gifle, qui frappe la joue, est cent fois moins chargée de signification et n'a rien à voir avec des tendances sado-masochistes. La fessée vise à l'humiliation sexuelle.
Et cette fessée-là, ce n'est pas tout le monde qui la donne, contrairement à la petite ou plus forte mais bénigne tape sur les fesses.
DC véto
- ClarinetteGrand Maître
Oui, sauf pathologie mentale du parent lui-même, ce que l'on entend généralement par fessée, c'est une tape sur les fesses, une réaction un peu vive, et non une démarche délibérée et sadique, comme ce que décrit DC véto.
Quant à la branlée de ton beauf (qui mérite apparemment doublement son nom...), Lapomme, le seul fait de s'exprimer avec autant de vulgarité montre bien le niveau du bonhomme... je plains tes neveux...
Quant à la branlée de ton beauf (qui mérite apparemment doublement son nom...), Lapomme, le seul fait de s'exprimer avec autant de vulgarité montre bien le niveau du bonhomme... je plains tes neveux...
- doublecasquetteEnchanteur
Alors, ce n'est pas une fessée et je parie bien que si la fessée est interdite, aucun parent ne sera verbalisé pour avoir tapé un petit coup sur le derrière de son bébé qui fait le fou dans la queue de la caisse au supermarché.
- A TuinVénérable
doublecasquette a écrit:y avoir assisté, avec la trouille au ventre, m'a profondément traumatisée et a influé sur ma vie, et notamment sur ma vie amoureuse et sexuelle. Pas d'une façon positive.
Une gifle, qui frappe la joue, est cent fois moins chargée de signification et n'a rien à voir avec des tendances sado-masochistes. La fessée vise à l'humiliation sexuelle.
Je n'ai pas tout lu de ce qui précède. Simplement je crois tout de même que ce que tu expliques est ton ressenti personnel, mais que ce ressenti ne peut pas se transposer sur un plan plus général. Franchement le truc "fessée sur les fesses = humiliation sexuelle" C'est à mon sens de la psaïchologie à deux balles. C'est aller chercher loin il me semble
On en connait tous, des gens qui ont reçu dans leur enfance deux ou trois fessées mémorables de ce type, ou même soi même. En général d'ailleurs quand on y repense ou qu'ils y repensent et évoquent la chose, cela correspond bien souvent dans une éducation stricte à une sanction pour une bêtise bien grave, ou bien répétitive qui n'avait jusque là connu qu'un rappel à l’ordre. Et en général ça calme pour la suite, et ça passe l'envie de refaire la bêtise. Je ne vois pas de rapport avec ce qu'on a à faire de sa vie sur le plan personnel une fois adulte
Je ne dis pas que c'est bien ou mal, il me semble simplement que cela fait partie des choses qu peuvent être mises en œuvre à partir du moment où elles interviennent de façon marginale et pour un motif bien précis, avec justement pour objectif de faire passer l'envie de recommencer pour la suite ; ce qui implique forcément une dose de calcul/réflexion dans la mise en œuvre de cette action.
Ou alors on passe du côté de la fessée sous le coup de la colère, quand les mots ne suffisent plus comme disait quelqu'un plus haut. Ce n'est pas du tout la même chose : dans ce dernier cas en effet l'action est probablement arbitraire, injuste et méchante envers l'enfant. Avec un adulte qui cherche à faire mal et qui s'acharne, mais là on n'est plus dans le même registre, je crois qu'il ne faut pas tout mélanger.
- WonderWomanBon génie
roxanne a écrit:bien_sûr.Par contre, c'est toujours délicat avec les enfants des autres.D'ailleurs (à moins d'un enfant complétement ingérable et dangereux) souvent il suffit de se fâcher un peu.Sinon, l'éducation c'est à la fois une grande joie mais aussi une grande responsabilité.Et là , comme ailleurs, on fait le mieux possible, comme on peut.Evidemment, j'espère pouvoir éviter de frapper même occasionnellement mon fils, mais je ne suis pas sure que ça n'arrivera pas un jour.Cripure a écrit:Si le titre de ce post énonce une vérité, qu'est-ce qu'il y a comme enfants battus dans ce pays !
Un soir, chez des amis, le petit de nos hôtes cassait les pieds. Il a fini par me grimper sur les genoux, voulait sauter à pieds joints sur les cuisses, alors que je lui avais dit non. Il a continué en se mettant à hurler. Je lui ai envoyé une bonne baffe, ça a claqué bien creux, un vrai plaisir.
Un break...
J'ai vu que le père allait criser. Mais la mère a simplement souri en disant : "C'est vrai que ça le calme, quand même". On a rigolé et le chiard est allé bouder dans son coin. Et on a eu la paix.
C'était il y a trois ans. Je précise qu'il n'est pas mort.
une fois quelqu'un d'autre que mes parents s'est autorisé à me remettre à ma place.
ma vengeance à été terrible (j'ai mis des grillons et autres sauterelles dans sa BàL, j'ai dégonflé les pneus de son vélo, et je sais plus quoi encore ...)
Je crois que c'est aux parents de poser les limites. Pas aux autres.
_________________
Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- ClarinetteGrand Maître
Oui, mais justement, l'enquêtedoublecasquette a écrit:Alors, ce n'est pas une fessée et je parie bien que si la fessée est interdite, aucun parent ne sera verbalisé pour avoir tapé un petit coup sur le derrière de son bébé qui fait le fou dans la queue de la caisse au supermarché.
Où s'arrête le châtiment corporel "léger" ?...visait à examiner uniquement l'effet des fessées et châtiments corporels légers sur des problèmes psychologiques ultérieurs, en excluant les sévices sévères ou de nature sexuelle.
- LapommeNiveau 5
doublecasquette a écrit:Alors, ce n'est pas une fessée et je parie bien que si la fessée est interdite, aucun parent ne sera verbalisé pour avoir tapé un petit coup sur le derrière de son bébé qui fait le fou dans la queue de la caisse au supermarché.
Non et ce n'est d'ailleurs pas le cas dans les pays où la fessée est déjà interdite. Ceci dit, je continue à penser qu'on peut élever ses enfants et surtout bien les élever sans recourir à la sacro-sainte tape sur les fesses (ou la main). Ceux qui ne sont pas d'accord peuvent faire ce qu'ils veulent (tant qu'il n'y a pas maltraitance, il n'y a pas mort d'homme effectivement) mais qu'on ne vienne pas me dire que mes gosses seront forcément mal élevés parce que je ne les tape pas.
Quand à frapper l'enfant d'un autre,
- WonderWomanBon génie
dans ce cas, c'est le parents que je bafferais ...Pluiedetoiles a écrit:Je ne tolère pas que des parents laissent leur gamin faire tout et n'importe quoi quand c'est CHEZ MOI ou que ça ME pose un problème .
exemples avec mon cher neveu de 3 ans:
- quand il enfonce son doigt dans l'oeil du chien (GROS chien) ou qu'il le tape
- quand il appuie sur la fontanelle de ma fille de 6 mois ou qu'il lui tord le bras
- quand il prend MES crayons indélébiles pour écrire sur les meubles
- quand il raye la table à manger avec une fourchette
- quand il hurle, qu'il tape sur les fenetres, qu'il saute dans notre lit, qu'il met de l'eau partout et qu'il me tape ...
SANS QUE SES PARENTS REAGISSENT
Oui, je me permets de lui prendre fermement les deux bras, de lui parler durement et de le mettre au coin ou dehors.
On ne va quand meme pas se laisser marcher dessus par des minus dont les parents sont incapables de se faire obéir ...
( je précise d'ailleurs que quand le mome est sage ou qu'il nous montre un dessin ou une petite activité dont il est fier, je suis souvent la seule à le féliciter :shock: )
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Vide dressing petite fille https://www.vinted.fr/membres/15210542-wiwiagathe
Vide dressing sur néo : https://www.neoprofs.org/t128716-vd-fille-wonderwoman-du-3-mois-au-4-ans-sergent-major-jacadi-zara-dpam-kiabi-verbaudet#4954294
- doublecasquetteEnchanteur
Pensez ce que vous voulez, A Tuin !
Quant à moi, on peut interdire la fessée sans que ça m'importune en aucune manière. J'applaudirai à cette mesure.
Quant à moi, on peut interdire la fessée sans que ça m'importune en aucune manière. J'applaudirai à cette mesure.
- LapommeNiveau 5
A Tuin a écrit:doublecasquette a écrit:y avoir assisté, avec la trouille au ventre, m'a profondément traumatisée et a influé sur ma vie, et notamment sur ma vie amoureuse et sexuelle. Pas d'une façon positive.
Une gifle, qui frappe la joue, est cent fois moins chargée de signification et n'a rien à voir avec des tendances sado-masochistes. La fessée vise à l'humiliation sexuelle.
Je n'ai pas tout lu de ce qui précède. Simplement je crois tout de même que ce que tu expliques est ton ressenti personnel, mais que ce ressenti ne peut pas se transposer sur un plan plus général. Franchement le truc "fessée sur les fesses = humiliation sexuelle" C'est à mon sens de la psaïchologie à deux balles. C'est aller chercher loin il me semble
On en connait tous, des gens qui ont reçu dans leur enfance deux ou trois fessées mémorables de ce type, ou même soi même. En général d'ailleurs quand on y repense ou qu'ils y repensent et évoquent la chose, cela correspond bien souvent dans une éducation stricte à une sanction pour une bêtise bien grave, ou bien répétitive qui n'avait jusque là connu qu'un rappel à l’ordre. Et en général ça calme pour la suite, et ça passe l'envie de refaire la bêtise. Je ne vois pas de rapport avec ce qu'on a à faire de sa vie sur le plan personnel une fois adulte
Je ne dis pas que c'est bien ou mal, il me semble simplement que cela fait partie des choses qu peuvent être mises en œuvre à partir du moment où elles interviennent de façon marginale et pour un motif bien précis, avec justement pour objectif de faire passer l'envie de recommencer pour la suite ; ce qui implique forcément une dose de calcul/réflexion dans la mise en œuvre de cette action.
Ou alors on passe du côté de la fessée sous le coup de la colère, quand les mots ne suffisent plus comme disait quelqu'un plus haut. Ce n'est pas du tout la même chose : dans ce dernier cas en effet l'action est probablement arbitraire, injuste et méchante envers l'enfant. Avec un adulte qui cherche à faire mal et qui s'acharne, mais là on n'est plus dans le même registre, je crois qu'il ne faut pas tout mélanger.
Et pourtant, on met souvent en corrélation fessée juvénile et pratique (plus ou moins légère) du SM à l'âge adulte.
- doublecasquetteEnchanteur
A Tuin a écrit:doublecasquette a écrit:y avoir assisté, avec la trouille au ventre, m'a profondément traumatisée et a influé sur ma vie, et notamment sur ma vie amoureuse et sexuelle. Pas d'une façon positive.
Une gifle, qui frappe la joue, est cent fois moins chargée de signification et n'a rien à voir avec des tendances sado-masochistes. La fessée vise à l'humiliation sexuelle.
Je n'ai pas tout lu de ce qui précède. Simplement je crois tout de même que ce que tu expliques est ton ressenti personnel, mais que ce ressenti ne peut pas se transposer sur un plan plus général. Franchement le truc "fessée sur les fesses = humiliation sexuelle" C'est à mon sens de la psaïchologie à deux balles. C'est aller chercher loin il me semble
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Malgré votre mépris grossier et insultant, je plussoie. La fessée a d'autres avantages puisqu'elle laisse des marques sur un endroit à l'abri des regards et que, du fait que le lieu est charnu, on peut frapper très fort sans risquer de provoquer lésions d'organes ou fractures osseuses.
Maintenant, si vous n'avez pas réalisé que la fesse est plus en rapport avec la sexualité que l'épaule ou le talon, je ne peux rien pour votre éducation sexuelle, mon pauvre garçon, et Abraxas boude.
- totoroMonarque
* EDIT: sans intérêt finalement, pas envie de jeter de l'huile sur le feu.
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- totoroMonarque
Lapomme a écrit:doublecasquette a écrit:Alors, ce n'est pas une fessée et je parie bien que si la fessée est interdite, aucun parent ne sera verbalisé pour avoir tapé un petit coup sur le derrière de son bébé qui fait le fou dans la queue de la caisse au supermarché.
Non et ce n'est d'ailleurs pas le cas dans les pays où la fessée est déjà interdite. Ceci dit, je continue à penser qu'on peut élever ses enfants et surtout bien les élever sans recourir à la sacro-sainte tape sur les fesses (ou la main). Ceux qui ne sont pas d'accord peuvent faire ce qu'ils veulent (tant qu'il n'y a pas maltraitance, il n'y a pas mort d'homme effectivement) mais qu'on ne vienne pas me dire que mes gosses seront forcément mal élevés parce que je ne les tape pas.
Quand à frapper l'enfant d'un autre,
J'attends LA solution pour calmer Junior à la caisse du supermarché...
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- ClarinetteGrand Maître
Bien sûr que l'on peut bien élever ses enfants sans tapes sur les fesses ou la main, d'autant que, comme je l'ai dit, la tape en question n'a pas, pour beaucoup d'entre nous, de visée proprement éducative. On éduque avec des mots, des exemples.Lapomme a écrit:[..] Ceci dit, je continue à penser qu'on peut élever ses enfants et surtout bien les élever sans recourir à la sacro-sainte tape sur les fesses (ou la main). Ceux qui ne sont pas d'accord peuvent faire ce qu'ils veulent (tant qu'il n'y a pas maltraitance, il n'y a pas mort d'homme effectivement) mais qu'on ne vienne pas me dire que mes gosses seront forcément mal élevés parce que je ne les tape pas.
Quand à frapper l'enfant d'un autre,
Quant à taper l'enfant de quelqu'un d'autre, effectivement, je ne le ferais pas, ne serait-ce que parce que mon ton de voix a toujours suffi à me faire comprendre des gosses mal élevés de mon entourage...
C'est donc ça !Lapomme a écrit:Et pourtant, on met souvent en corrélation fessée juvénile et pratique (plus ou moins légère) du SM à l'âge adulte.
- Marie LaetitiaBon génie
doublecasquette a écrit:Vous discutez, vous discutez mais la fessée reste à définir. Une tape sur les fesses, ce n'est pas une fessée au sens où elle provoque des troubles psychiatriques ou psychologiques.
La fessée, telle que je l'entends, et à laquelle pensent probablement les auteurs de ces recherches, c'est la vraie fessée délibérée et préméditée, non la tape vive sur les fesses (éventuellement rembourrées par une Pampers ) de l'enfant qui est en train de tirer la queue du chat.
C'est, après s'être confortablement assis, prendre l'enfant, éventuellement baisser sa culotte après avoir relevé sa jupe ou baissé son pantalon, le poser à plat ventre sur ses cuisses et frapper violemment, posément, et à dix vingt reprises sur ses fesses en cherchant à lui faire ressentir une douleur nette et vive tout en l'humiliant.
J'ai assisté à ce genre de correction, souvent complétée d'une obligation à rester déculottée jusqu'à la sortie des classes, étant enfant, à six ans, au CP. J'y ai échappé, la terreur me rendant muette et mon niveau scolaire étant suffisant, mais rien qu'y avoir assisté, avec la trouille au ventre, m'a profondément traumatisée et a influé sur ma vie, et notamment sur ma vie amoureuse et sexuelle. Pas d'une façon positive.
Une gifle, qui frappe la joue, est cent fois moins chargée de signification et n'a rien à voir avec des tendances sado-masochistes. La fessée vise à l'humiliation sexuelle.
Et cette fessée-là, ce n'est pas tout le monde qui la donne, contrairement à la petite ou plus forte mais bénigne tape sur les fesses.
DC véto
dit comme cela; je suis d'accord (sauf pour la connotation sexuelle, qui ne m'a pas effleurée, petite, en revanche, l'humiliation, si, surtout avec mon souvenir d'une fessée donnée par un de mes maîtres à un de nos petits camarades qui me paraissait son bouc émissaire... )
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
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