- IlseÉrudit
intéressant :
http://www.slate.fr/story/57755/monstrueuse-litterature-jeunesse-peur-france
http://www.slate.fr/story/57755/monstrueuse-litterature-jeunesse-peur-france
- SaloumHabitué du forum
Tiens, oui ! C'est intéressant. Je l'avais remarqué déjà, mais je constate aussi l'inverse : une progressive contamination par la tendance aseptisée ou humoristique (voire crétine ). J'ai eu plusieurs discussions à ce sujet avec une prof doc alors que je fustigeais l'humour à tous crins dans les livres jeunesse.
Et je me rappelle avec quels délices je tombais dans les univers étranges et inquiétants des livres de mon enfance.
Au passage, je déterre ce topic sur lequel je suis tombée par hasard.
Et je me rappelle avec quels délices je tombais dans les univers étranges et inquiétants des livres de mon enfance.
Au passage, je déterre ce topic sur lequel je suis tombée par hasard.
- Hermione0908Modérateur
Merci d'avoir déterré ce topic, l'article est très intéressant.
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Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- bernardoFidèle du forum
Je ne réagis pas à l'article en question ici mais j'en profite pour dire que j'ai relu dans la bibliothèque verte une série de mon adolescence : "Les conquérants de l'impossible" du belge Philippe Ebly. Et je suis frappé par la qualité du style de cet auteur. Cette série, comme d'autres, a joué pour beaucoup un grand rôle dans leur formation de lecteur. Il y aurait un vrai débat à avoir sur les générations de lecteurs (donc d'écrivains-élèves) formés par une certaine littérature de jeunesse, qui emploie systématiquement le présent (de narration) au lieu du passé simple, les débuts "in medias res" et la première personne, en supposant que les enfants sont trop bêtes pour comprendre le passé simple, pour attendre avant qu'il y ait "de l'action", et pour s'identifier aux personnages dans un récit à la 3e personne.
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- RogerMartinBon génie
Philippe Ebly fait partie des très bons.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- bernardoFidèle du forum
Oui, c'est fou qu'on ne le réédite pas. Un éditeur l'a fait (Degliame, coll. "Le cadran bleu") ... mais il n'a existé que de 2000 à 2004.
Je pense que c'est parce qu'il écrit trop bien !
Je pense que c'est parce qu'il écrit trop bien !
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Quand les blés sont sous la grêle
Fou qui fait le délicat
- CasparProphète
RogerMartin a écrit:Philippe Ebly fait partie des très bons.
On fonde un fan club ?
- JennyMédiateur
Merci pour l'article (et pour avoir remonté le sujet), c'est très intéressant.
- RendashBon génie
RogerMartin a écrit:Philippe Ebly fait partie des très bons.
Ho que oui
J'ai découvert ça avec Le Naufragé des Etoiles en CM1, et je ne m'en suis jamais lassé
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Blan6ineÉrudit
+1 !Jenny a écrit:Merci pour l'article (et pour avoir remonté le sujet), c'est très intéressant.
- nitescenceÉrudit
bernardo a écrit:Je ne réagis pas à l'article en question ici mais j'en profite pour dire que j'ai relu dans la bibliothèque verte une série de mon adolescence : "Les conquérants de l'impossible" du belge Philippe Ebly. Et je suis frappé par la qualité du style de cet auteur. Cette série, comme d'autres, a joué pour beaucoup un grand rôle dans leur formation de lecteur. Il y aurait un vrai débat à avoir sur les générations de lecteurs (donc d'écrivains-élèves) formés par une certaine littérature de jeunesse, qui emploie systématiquement le présent (de narration) au lieu du passé simple, les débuts "in medias res" et la première personne, en supposant que les enfants sont trop bêtes pour comprendre le passé simple, pour attendre avant qu'il y ait "de l'action", et pour s'identifier aux personnages dans un récit à la 3e personne.
Ce qui m’affole, c'est la réécriture de la bibliothèque verte au présent : le club des cinq de ma jeunesse était écrit au passé simple, et il a été réécrit au présent. Quelle misère ! Les jeunes lecteurs ne comprennent plus le passé simple ? Évidemment, s'ils n'en rencontrent plus... Quelle ambition : s'abaisser au niveau du lecteur au lieu de chercher à l'élever !
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Mordre. Mordre d'abord. Mordre ensuite. Mordre en souriant et sourire en mordant. (avec l'aimable autorisation de Cripure, notre dieu à tous)
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