- LysimaqueHabitué du forum
Bonjour,
Comme certains le savent déjà je continue la direction de mon école. J'ai déjà fait fonction toute l'année.
Après un an d'entrainement, je dois dire que le plus difficile dans une direction d'école, ce n'est pas l'administratif, ni les parents, ni les élèves, c'est les collègues !
J'ai le plaisir d'avoir dans mon école une collègue tatillonne qui a passé l'année à me gonfler.
Quoi que je fasse : j'ai tout faux.
Elle a pourri l'ambiance, soutenant les collègues contre la méchante directrice que je suis, leur faisant voir le mal là où il n'y avait qu'une volonté se faire son travail ou de continuer ce qui s'était toujours fait dans l'école.
Les collègues se sont laissés séduire et ont commencé à trouver anormal que je ne fasse pas lire les comptes rendus des conseils d'école ou que je demande à être informée d'une sortie ou que je demande une autorisation aux familles quand il y a une sortie hors temps scolaire.
Elle a cherché à monter l'IEN contre moi lui laissant entendre que ma gestion de l'équipe était invivable et mon caractère insupportable. Sans véritable succès pour le moment. Mon IEN m'a toujours soutenue. Mais il aimerait bien que cesse ces gamineries et que l'on puisse travailler paisiblement.
L'année prochaine, toute l'équipe part sauf elle !
Sur cinq collègues, trois ont obtenu leur mutation, une sera en congé maternité à la rentrée.
Je pressent qu'elle va recommencer son petit manège de dénigrement avec les nouvelles. Elle a déjà commencé à dire que je n'avais pas été correcte en fixant dès maintenant la date de la réunion d'assemblée générale avec les parents pour la rentrée sansluidemander l'avis des autres.
J'ai perdu tout espoir de voir cette personne changer de comportement. Elle va recommencer ce qu'elle a très bien réussi cette année.
Je veux me protéger. Ne plus revivre cette ambiance pourrie où toutes mes initiatives ou décisions sont systématiquement rejetées ou dénigrées.
Comment faire pour que malgré cette collègue qui, je le sais, ne changera pas, les relations que je vais construire avec mes nouvelles collègues soient préservées dans un climat de confiance mutuel ?
Aidez moi ! J'ai peur pour l'année prochaine !
Comme certains le savent déjà je continue la direction de mon école. J'ai déjà fait fonction toute l'année.
Après un an d'entrainement, je dois dire que le plus difficile dans une direction d'école, ce n'est pas l'administratif, ni les parents, ni les élèves, c'est les collègues !
J'ai le plaisir d'avoir dans mon école une collègue tatillonne qui a passé l'année à me gonfler.
Quoi que je fasse : j'ai tout faux.
Elle a pourri l'ambiance, soutenant les collègues contre la méchante directrice que je suis, leur faisant voir le mal là où il n'y avait qu'une volonté se faire son travail ou de continuer ce qui s'était toujours fait dans l'école.
Les collègues se sont laissés séduire et ont commencé à trouver anormal que je ne fasse pas lire les comptes rendus des conseils d'école ou que je demande à être informée d'une sortie ou que je demande une autorisation aux familles quand il y a une sortie hors temps scolaire.
Elle a cherché à monter l'IEN contre moi lui laissant entendre que ma gestion de l'équipe était invivable et mon caractère insupportable. Sans véritable succès pour le moment. Mon IEN m'a toujours soutenue. Mais il aimerait bien que cesse ces gamineries et que l'on puisse travailler paisiblement.
L'année prochaine, toute l'équipe part sauf elle !
Sur cinq collègues, trois ont obtenu leur mutation, une sera en congé maternité à la rentrée.
Je pressent qu'elle va recommencer son petit manège de dénigrement avec les nouvelles. Elle a déjà commencé à dire que je n'avais pas été correcte en fixant dès maintenant la date de la réunion d'assemblée générale avec les parents pour la rentrée sans
J'ai perdu tout espoir de voir cette personne changer de comportement. Elle va recommencer ce qu'elle a très bien réussi cette année.
Je veux me protéger. Ne plus revivre cette ambiance pourrie où toutes mes initiatives ou décisions sont systématiquement rejetées ou dénigrées.
Comment faire pour que malgré cette collègue qui, je le sais, ne changera pas, les relations que je vais construire avec mes nouvelles collègues soient préservées dans un climat de confiance mutuel ?
Aidez moi ! J'ai peur pour l'année prochaine !
- CinnamonNiveau 8
Je ne peux t'apporter que mon soutien, mais b........de m........... , c'est déjà pas simple d'enseigner, mais si en plus les collègues sont malveillants, où est la solidarité, la fraternité qu'on apprend à l'école justement.
Des fleurs pour toi
Des fleurs pour toi
- Reine MargotDemi-dieu
tu es obligée de continuer à faire fonction de directrice l'an prochain? A ta place, je laisserais cette collègue se débrouiller puisque tu es soit-disant si mauvaise!
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Fesseur ProGuide spirituel
As tu tenté le coup de boule ?
_________________
Pourvu que ça dure...
- CinnamonNiveau 8
Peu diplomatique mais cela doit soulager !
- DerborenceModérateur
Comme Reine, je pense que tu devrais dire à ta charmante collègue de prendre la direction.
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"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- pandora51Niveau 10
Peut être que lors de la première réunion avec tes nouveaux collègues, tu devrais évoquer le fait que cette collègue n'est pas d'accord avec ce que tu fais: par exemple "vous verrez que x et moi ne sommes pas toujours d'accord sur la gestion de l'école, je vous demande de vous faire votre propre opinion et de venir directement me parler en cas de désaccord". Cela aura le mérite de lui couper l'herbe sous le pied, de montrer que tu es ouverte à la discussion.
Le fait qu'il n'y ait que des nouveaux collègues peut être une chance, ils/elles ne la connaissent pas non plus, ils/elles n'ont pas de raison de lui faire confiance à priori, ça peut jouer en ta faveur.
Bon courage, c'est une situation vraiment pénible.
Le fait qu'il n'y ait que des nouveaux collègues peut être une chance, ils/elles ne la connaissent pas non plus, ils/elles n'ont pas de raison de lui faire confiance à priori, ça peut jouer en ta faveur.
Bon courage, c'est une situation vraiment pénible.
- LysimaqueHabitué du forum
Pour la direction, l'IEN a beaucoup insisté, j'ai fini par signer.
La collègue ne peut pas prendre la direction. Son statut ne le lui permet pas.
Sinon, c'est difficile de résister au coup de boule. Si seulement je pouvais,... mais ce n'est pas la solution.
La collègue ne peut pas prendre la direction. Son statut ne le lui permet pas.
Sinon, c'est difficile de résister au coup de boule. Si seulement je pouvais,... mais ce n'est pas la solution.
- Reine MargotDemi-dieu
tu dois être directrice combien de temps?
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- ClarinetteGrand Maître
Je ne sais trop que te dire, si ce n'est parler de ma propre situation (on ne parle jamais que de soi, en définitive...) : notre directrice partant à la retraite, je me suis retrouvée à sa place sans trop l'avoir voulu, mais mon IEN, que j'aimais beaucoup, m'a pressée d'accepter, alors, je me suis dit que je pouvais bien essayer un an.
A cette époque, il y avait dans l'équipe une collègue absentéiste, dépressive, qui n'était pas très sympa avec les élèves... enfin, avec les mauvais élèves. Or, l'année précédente, j'avais travaillé dur au CP pour redonner confiance dans l'école à quelques familles difficiles. Et voilà qu'au bout de quelques semaines de CE1, elle avait complètement bousillé le travail d'une année. J'étais furax et le lui ai signifié très vigoureusement. L'année ne s'est pas bien passée entre nous, et pas qu'avec moi, d'ailleurs, parce que personne ne pouvait supporter cette collègue.
Et puis, j'apprends que je vais être directrice à la rentrée prochaine et je me suis dit qu'on ne pourrait jamais travailler sereinement dans cette ambiance. Je vais donc la voir dans sa classe et lui explique qu'il me semble important d'enterrer la hâche de guerre, que nos tensions peuvent sans doute être aplanies, etc. Et là, elle se met à me raconter sa vie, sa mère malade, son mariage terne, sa fille décevante... bref, elle s'est épanchée, et les choses sont reparties du bon pied. Du coup, l'année suivante s'est passée de manière satisfaisante et elle n'a plus (trop) manqué.
C'est là que j'ai vraiment compris que les gens "méchants" étaient surtout des gens malheureux. Dans chaque équipe, il y a des collègues plus fragiles que d'autres, qui ont de temps en temps besoin d'une oreille compatissante, et hop, ça repart.
Sais-tu pourquoi ta collègue t'en veut autant ? Est-ce qu'elle refuse que vous vous expliquiez franchement ?
A cette époque, il y avait dans l'équipe une collègue absentéiste, dépressive, qui n'était pas très sympa avec les élèves... enfin, avec les mauvais élèves. Or, l'année précédente, j'avais travaillé dur au CP pour redonner confiance dans l'école à quelques familles difficiles. Et voilà qu'au bout de quelques semaines de CE1, elle avait complètement bousillé le travail d'une année. J'étais furax et le lui ai signifié très vigoureusement. L'année ne s'est pas bien passée entre nous, et pas qu'avec moi, d'ailleurs, parce que personne ne pouvait supporter cette collègue.
Et puis, j'apprends que je vais être directrice à la rentrée prochaine et je me suis dit qu'on ne pourrait jamais travailler sereinement dans cette ambiance. Je vais donc la voir dans sa classe et lui explique qu'il me semble important d'enterrer la hâche de guerre, que nos tensions peuvent sans doute être aplanies, etc. Et là, elle se met à me raconter sa vie, sa mère malade, son mariage terne, sa fille décevante... bref, elle s'est épanchée, et les choses sont reparties du bon pied. Du coup, l'année suivante s'est passée de manière satisfaisante et elle n'a plus (trop) manqué.
C'est là que j'ai vraiment compris que les gens "méchants" étaient surtout des gens malheureux. Dans chaque équipe, il y a des collègues plus fragiles que d'autres, qui ont de temps en temps besoin d'une oreille compatissante, et hop, ça repart.
Sais-tu pourquoi ta collègue t'en veut autant ? Est-ce qu'elle refuse que vous vous expliquiez franchement ?
- PseudoDemi-dieu
As-tu tenté de l'affronter "puissamment" ?
Il y en a qui aime se fritter, qui aime rencontrer de la résistance.
Je chercherais par là, à ta place. Ne rien laissé passer, poliment mais fermement, même et surtout en public.
Il y en a qui aime se fritter, qui aime rencontrer de la résistance.
Je chercherais par là, à ta place. Ne rien laissé passer, poliment mais fermement, même et surtout en public.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- LysimaqueHabitué du forum
Reine Margot a écrit:tu dois être directrice combien de temps?
Jusqu'à que je craque !
Jusqu'à ce que je me décide à demander ma mutation.
Dans cette école, j'y suis à titre définitif.
C'est une école difficile. Il n'y avait pas de candidat après le départ en retraite de l'ancien directeur, l'année dernière. J'étais la plus ancienne (sauf la collègue qui à cause de son statut est hors jeu). J'ai gagné le gros lot.
Quand il a fallu signer les demandes d'inscription sur liste d'aptitude pour l'année prochaine, je ne me suis pas manifesté auprès de mon IEN. Il est venu me voir, c'était quelque jours avant mon inspection. Il a beaucoup insisté pour que je signe. J'ai senti que de toute façon le poste ne serait pas pourvu à la rentrée prochaine et qu'il était préférable de pouvoir profiter de la formation de directeur puisque j'allais certainement devoir continuer dans cette fonction.
La direction a aussi des bons côtés. J'ai gagné la confiance des parents d'élèves, ce qui n'était pas évident au départ. Les relations avec la mairies sont cordiales.
- DhaiphiGrand sage
Un "adjoint" n'a pas besoin de gérer ses collègues et d'avoir de bons rapports avec la mairie ou les parents d'élèves. Il ferme sa porte et basta.
Je respecte ton engagement mais je ne le comprends pas.
Bon courage.
Je respecte ton engagement mais je ne le comprends pas.
Bon courage.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- doublecasquetteEnchanteur
Dhaiphi a écrit:Un "adjoint" n'a pas besoin de gérer ses collègues et d'avoir de bons rapports avec la mairie ou les parents d'élèves. Il ferme sa porte et basta.
Je respecte ton engagement mais je ne le comprends pas.
Bon courage.
Lysimaque s'est trouvée au mauvais endroit au mauvais moment, c'est tout... J'ai connu des tas de petits chefaillons (et chefaillonnes, bien sûr) qui, alors que notre statut ne l'exige pas, se réjouissaient d'être dirlos pour imposer un fonctionnement à "leur" équipe qui aurait pu s'associer et les envoyer paître.
Là, on a quelqu'un de sympathique et humain qui voudrait protéger ses nouveaux collègues des menées en douce d'une collègue qui rêve d'être calife à la place du calife, tout en se cachant derrière son statut pour ne pas prendre le poste de directrice.
Je trouve que l'idée d'annoncer directement aux collègues que l'ambiance entre les deux "anciennes" de l'équipe n'est pas au beau fixe, additionnée d'une invitation à venir traiter directement avec toi en cas d'incompréhension est excellente ! À étudier très sérieusement.
- LysimaqueHabitué du forum
Clarinette a écrit:Je ne sais trop que te dire, si ce n'est parler de ma propre situation (on ne parle jamais que de soi, en définitive...) : notre directrice partant à la retraite, je me suis retrouvée à sa place sans trop l'avoir voulu, mais mon IEN, que j'aimais beaucoup, m'a pressée d'accepter, alors, je me suis dit que je pouvais bien essayer un an.
A cette époque, il y avait dans l'équipe une collègue absentéiste, dépressive, qui n'était pas très sympa avec les élèves... enfin, avec les mauvais élèves. Or, l'année précédente, j'avais travaillé dur au CP pour redonner confiance dans l'école à quelques familles difficiles. Et voilà qu'au bout de quelques semaines de CE1, elle avait complètement bousillé le travail d'une année. J'étais furax et le lui ai signifié très vigoureusement. L'année ne s'est pas bien passée entre nous, et pas qu'avec moi, d'ailleurs, parce que personne ne pouvait supporter cette collègue.
Et puis, j'apprends que je vais être directrice à la rentrée prochaine et je me suis dit qu'on ne pourrait jamais travailler sereinement dans cette ambiance. Je vais donc la voir dans sa classe et lui explique qu'il me semble important d'enterrer la hâche de guerre, que nos tensions peuvent sans doute être aplanies, etc. Et là, elle se met à me raconter sa vie, sa mère malade, son mariage terne, sa fille décevante... bref, elle s'est épanchée, et les choses sont reparties du bon pied. Du coup, l'année suivante s'est passée de manière satisfaisante et elle n'a plus (trop) manqué.
C'est là que j'ai vraiment compris que les gens "méchants" étaient surtout des gens malheureux. Dans chaque équipe, il y a des collègues plus fragiles que d'autres, qui ont de temps en temps besoin d'une oreille compatissante, et hop, ça repart.
Sais-tu pourquoi ta collègue t'en veut autant ? Est-ce qu'elle refuse que vous vous expliquiez franchement ?
Je crois qu'elle est frustrée de ne pas avoir la direction. Elle s'est imaginé qu'elle pourrait avoir tout ce qu'elle n'obtenait pas de l'ancien directeur. Elle se fait passer comme "conseillère en pédagogie" auprès des autres. Elle vient de l'enseignement spécialisé, elle se sent supérieure.
En début d'année elle voulait que je lui commande une sorte de minuteur à plus de 50 euros.
Il y a eu aussi des problèmes avec l'organisation du voyage scolaire. Elle a attendu le dernier jour pour nous proposer un devis prétextant que les centres avait tardé à répondre. Le devis était trop élevé, on ne pouvais pas financer. J'ai dû prendre les choses en mains pour en obtenir un nouveau dans la journée et le proposer dans les délais à la mairie afin d'obtenir les subventions. Je me suis fâchée avec elle ce jour-là.
Elle a accusé l'association de parents d'élève de lui avoir promis beaucoup plus d'argent qu'il ne pouvait donner. Il m'a fallu jouer de beaucoup de diplomatie pour calmer le jeu avec eux.
- LysimaqueHabitué du forum
Dhaiphi a écrit:Un "adjoint" n'a pas besoin de gérer ses collègues et d'avoir de bons rapports avec la mairie ou les parents d'élèves. Il ferme sa porte et basta.
Je respecte ton engagement mais je ne le comprends pas.
Bon courage.
Certes. J'aurais pu freiner des quatre fers, me contenter de gérer l'administratif et puis basta.
j'aurais pu laisser les collègues se dépatouiller avec leur voyage scolaire, avec les parents qui les accusaient, avec leurs élèves violents que trois adultes réunis n'arrivaient pas à maîtriser.
J'aurais pu rester chez moi plutôt que de revenir le mercredi organiser les déménagements trois fois dans l'année des classes.
J'aurais pu laisser les parents porter plainte contre l'école ou les envoyer paître quand ils s'interrogeaient sur la sécurité et les conditions d'apprentissage de leur enfant.
J'aurais pu dire que n'ayant pas sollicité la fonction, ce n'était pas mon boulot de gérer tous ces conflits.
Ben je ne l'ai pas fait. J'ai pris mon boulot à cœur. Parce que même si je ne l'avais pas demandé, j'en avais la responsabilité.
Du reste, ça ne m'a pas déplu de faire tout cela. J'aime rendre service.
- ClarinetteGrand Maître
C'est ça : beaucoup d'entre nous se retrouvent un jour bombardés directeurs sans vraiment l'avoir demandé, mais ce n'est pas une raison pour mal faire le boulot. Ce n'est pas la faute des collègues ni des familles que leLysimaque a écrit:Dhaiphi a écrit:Un "adjoint" n'a pas besoin de gérer ses collègues et d'avoir de bons rapports avec la mairie ou les parents d'élèves. Il ferme sa porte et basta.
Je respecte ton engagement mais je ne le comprends pas.
Bon courage.
Certes. J'aurais pu freiner des quatre fers, me contenter de gérer l'administratif et puis basta.
j'aurais pu laisser les collègues se dépatouiller avec leur voyage scolaire, avec les parents qui les accusaient, avec leurs élèves violents que trois adultes réunis n'arrivaient pas à maîtriser.
J'aurais pu rester chez moi plutôt que de revenir le mercredi organiser les déménagements trois fois dans l'année des classes.
J'aurais pu laisser les parents porter plainte contre l'école ou les envoyer paître quand ils s'interrogeaient sur la sécurité et les conditions d'apprentissage de leur enfant.
J'aurais pu dire que n'ayant pas sollicité la fonction, ce n'était pas mon boulot de gérer tous ces conflits.
Ben je ne l'ai pas fait. J'ai pris mon boulot à cœur. Parce que même si je ne l'avais pas demandé, j'en avais la responsabilité.
Du reste, ça ne m'a pas déplu de faire tout cela. J'aime rendre service.
Bon courage pour l'an prochain et espérons que tes nouveaux collègues sauront faire preuve de discernement.
- User5899Demi-dieu
Changez-la autoritairement de classe. Quand on ne peut pas apaiser, au moins se rendre invivable...Lysimaque a écrit:Pour la direction, l'IEN a beaucoup insisté, j'ai fini par signer.
La collègue ne peut pas prendre la direction. Son statut ne le lui permet pas.
Sinon, c'est difficile de résister au coup de boule. Si seulement je pouvais,... mais ce n'est pas la solution.
- arcencielGrand Maître
Peut-être la prendre à part et mettre cartes sur table comme le préconise Clarinette; si chou blanc réunion vous 2 avec l'inspecteur et bien dire que tu ne pourras pas assurer ton service l'an prochain si elle ne change pas de registre...
L'arrivée de nouveaux collègues est un plus, du sang neuf peut avoir du bon.
L'arrivée de nouveaux collègues est un plus, du sang neuf peut avoir du bon.
- ClarinetteGrand Maître
Si j'ai bien suivi, c'est la collègue de Clis, donc elle est sur un poste spécialisé.
Et puis, nous, pôv' directeurs, n'avons aucun pouvoir sur nos collègues, qui ne sont pas nos subordonnés... puisque nous ne sommes pas leur supérieur hiérarchique. Être directeur, ce n'est pas un statut, mais tout un art, pour parvenir à diriger sans commander !
Edit : je répondais à Cripure.
PS : Oui, Arcenciel, je crois beaucoup à la mise bienveillante des cartes sur la table (non que tu t'y refuses, Lysimaque, hein, je vois bien que ta situation est loin d'être simple.). Dans ma grande naïveté, je veux croire que les nuisibles ne le sont que parce qu'ils ne savent pas faire autrement, et que c'est le signe d'une souffrance. Après, il y a des cas pathologiques et incurables, ce qui est peut-être le cas de ta collègue...
Et puis, nous, pôv' directeurs, n'avons aucun pouvoir sur nos collègues, qui ne sont pas nos subordonnés... puisque nous ne sommes pas leur supérieur hiérarchique. Être directeur, ce n'est pas un statut, mais tout un art, pour parvenir à diriger sans commander !
Edit : je répondais à Cripure.
PS : Oui, Arcenciel, je crois beaucoup à la mise bienveillante des cartes sur la table (non que tu t'y refuses, Lysimaque, hein, je vois bien que ta situation est loin d'être simple.). Dans ma grande naïveté, je veux croire que les nuisibles ne le sont que parce qu'ils ne savent pas faire autrement, et que c'est le signe d'une souffrance. Après, il y a des cas pathologiques et incurables, ce qui est peut-être le cas de ta collègue...
- doublecasquetteEnchanteur
pandora51 a écrit:Peut être que lors de la première réunion avec tes nouveaux collègues, tu devrais évoquer le fait que cette collègue n'est pas d'accord avec ce que tu fais: par exemple "vous verrez que x et moi ne sommes pas toujours d'accord sur la gestion de l'école, je vous demande de vous faire votre propre opinion et de venir directement me parler en cas de désaccord". Cela aura le mérite de lui couper l'herbe sous le pied, de montrer que tu es ouverte à la discussion.
Le fait qu'il n'y ait que des nouveaux collègues peut être une chance, ils/elles ne la connaissent pas non plus, ils/elles n'ont pas de raison de lui faire confiance à priori, ça peut jouer en ta faveur.
Bon courage, c'est une situation vraiment pénible.
Moi, je vous l'ai déjà dit, mais mon message est arrivé en même temps qu'un autre, c'est cette solution-là qui me semble la plus intéressante, avec l'IEN en plus pour aplanir, s'il le faut.
Et, Lysimaque, bonne chance ! Et bonnes vacances !
PS : Les postes spécialisés, on les demande... On peut donc aussi les quitter ! Si l'envie d'être Calife la tente tant que cela, elle n'a qu'à se faire inscrire sur la liste d'aptitude puis postuler pour une direction, avec ou sans décharge, tout comme elle veut.
Et puis, puisqu'elle a passé son année scolaire à conseiller ses collègues qui n'étaient pas en enseignement spécialisé, nul doute que son immense compétence rendra de grands services à ses vingt-cinq à trente élèves "normaux" (et qu'elle aura moins de temps pour fomenter des coups d'état que dans sa CLIS à douze ).
- RoninMonarque
Je suis d'accord avec DC, je suis dans le spécialisé, j'ai fait fonction de directeur 4 mois. Cela n'a rien à voir. Qu'elle s’occupe de sa classe ou qu'elle change d'école. Je trouve que tu as été bien diplomate. Moi à ta place je contacterai l'ien et je lui expliquerai concrètement les choses. Tu n'es pas sa supérieur mais comme c'est l'ien qui t'a refilé la direction, soit il t'appuie auprès d'elle soit il lui file la direction et elle se démerde. J'ai des collègues bine sympas mais moi 4 mois de direction ça m'a bien suffi. Donc chacun sa place. Ne te met pas la rate au court bouillon.
_________________
- CatalunyaExpert spécialisé
Quand le post vient d'un prof(ou instit') qui a des problèmes avec son/sa CDE, tous les posts viennent en soutien du prof, en traitant le/la CDE de tous les noms.
Ici, c'est le contraire.
Tant que vous ne disposez que d'un seul point de vue, comment pouvez-vous juger?
Ici, c'est le contraire.
Tant que vous ne disposez que d'un seul point de vue, comment pouvez-vous juger?
- JohnMédiateur
CdE en collège/lycée ou directeur d'école primaire, ça n'a rien à voir.Catalunya a écrit:Quand le post vient d'un prof(ou instit') qui a des problèmes avec son/sa CDE, tous les posts viennent en soutien du prof, en traitant le/la CDE de tous les noms.
Ici, c'est le contraire.
Tant que vous ne disposez que d'un seul point de vue, comment pouvez-vous juger?
Il ne s'agit pas de juger mais d'aider à résoudre un problème ou répondre à une question.
Le jugement, c'est toi qui le poses sur les gens qui répondent.
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- RoninMonarque
La différence c'est que le directeur d'école n'est pas le supérieur hiérarchique de ses collègues. Or, l'ien demande un certain nombre de documents, d'infos, de résultats. Donc le directeur selon qu'il soit dans une équipe sympa ou pas peut se retrouver dans une situation complètement ingérable. Relis ce que Lysimaque donne comme exemples. Nous abondons dans son sens parce que ceux ou celles qui sont directeurs ou qui ont fait fonction, connaissent ces situations ubuesques. De plus, la carte "je viens du spécialisé donc je vous dit comment faire" c'est déjà mal joué en tant ordinaire mais là pour des questions de direction c'est totalement hors contexte.
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