- FinrodExpert
Chocolat a écrit:Vive internet et le libre accès à des pornos qui donnent une image fausse de la sexualité !
Vive l'absence d'éducation et le défaut de surveillance parentale !
Société de m**** !
En même temps, même si on se regroupait pour tourner des films amateurs et réalistes... pas dit que ça améliorerait les choses.
Ces changements dans l'éducation des jeunes, c'est toute notre civilisation qui est ébranlée. Le rapport à l'autre souffre... il y a de quoi écrire des dizaines de livres sur le sujet.
Malheureusement, je crains que la rapidité de ce genre de mutation sociétale dépasse de loin la capacité de réaction d'une société civilisée. Nous risquons fort de regarder, impuissants, la France évoluer en ce sens durant les prochaines décennies, pour ceux d'entre nous qui auront le malheur d'en vivre plusieurs.
Et ce quel que soit notre engagement sur le terrain, puisque nous sommes, et resterons, en première ligne.
- Jim ThompsonExpert
c'est ça!Finrod a écrit:Tous en sont capables, c'est la responsabilité des adultes et de la république de les civiliser.Je "plains" aussi les familles..ce doit être affreux de se rendre compte que son propre enfant est capable d'un tel acte.
@Thalia : ça te parle plus si on fait un rapprochement avec un directeur du FMI. Le lien ne réside en fait que dans le pouvoir sur l'autre et la tentation de l'abus. Néanmoins le côté gestionnaire et libéral des patrons du CAC n'a en effet rien à voir avec du Viol, c'est une autre forme d'abus, plus passive cette fois.
une question de pouvoir et de disposer des autres selon son bon vouloir
en tout cas ce jeunes sont monstrueux
_________________
CAPA/CAPN: SNES CTA/CTM: FSU
- lisie39Niveau 1
Oui, le même collège où une enseignante avait été violemment agressée en avril, mais dont l'inspecteur d'académie adjoint disait que c'était "un acte isolé. C’est un collège calme"...John a écrit:C'est encore et toujours le même collège Garcia Lorca de Saint-Denis ? :shock:
Une de mes amies y a passé deux ans, je ne saurais décrire son soulagement quand elle a eu sa mutation pour quitter cet endroit où vous ne pouvez vous imaginer la prochaine horreur qui va arriver...
- FinrodExpert
mais dont l'inspecteur d'académie adjoint disait que c'était "un acte isolé. C’est un collège calme"...
Rhôoo mais tu es mauvaise langue :malmaisbien:
Imagine toi dans la eau d'un IPR carriériste qui doit calmer le jeu face aux caméra et bien expliquer à tout le monde que non, c'est pas de la violence, juste un petit incident de parcours...
Attendons les commentaires (et espérons qu'ils n'en fasse pas)
- Thalia de GMédiateur
Merci de ne pas exploiter un tel drame pour régler vos comptes. Faites-le en mp.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- AbraxasDoyen
Thalia de G a écrit:Merci de ne pas exploiter un tel drame pour régler vos comptes. Faites-le en mp.
[modéré]
- CircéExpert
Pfff, la série noire continue.
Une pensée pour elle et sa famille.
Une pensée pour elle et sa famille.
- MarieLNeoprof expérimenté
C'est terrible. Mais un mois de délai entre les deux agressions... la famille ne s'est rendue compte de rien ? La jeune fille n'a pu se confier à personne ? Elle a suivi une deuxième fois les mêmes personnes ? J'ai un peu de mal à comprendre comment c'est possible.
Mais pour les parents de la victime qui veulent quitter le quartier, là je comprends tout à fait, mieux vaut s'éloigner au plus vite d'un tel environnement, et de toute façon ne pas rester là où tout va lui rappeler ce drame et où vraisemblablement de nombreux jeunes sont déjà au courant et vont en tirer d'autres conclusions.
J'essaie d'imaginer comment un seul garçon de la bande peut exprimer des remords, et ça fait encore plus froid dans le dos... Qu'ils se laissent entraîner, hélas, ce n'est pas surprenant, mais qu'ils ne réalisent pas le mal qu'ils ont fait, c'est assez terrifiant.
Mais pour les parents de la victime qui veulent quitter le quartier, là je comprends tout à fait, mieux vaut s'éloigner au plus vite d'un tel environnement, et de toute façon ne pas rester là où tout va lui rappeler ce drame et où vraisemblablement de nombreux jeunes sont déjà au courant et vont en tirer d'autres conclusions.
J'essaie d'imaginer comment un seul garçon de la bande peut exprimer des remords, et ça fait encore plus froid dans le dos... Qu'ils se laissent entraîner, hélas, ce n'est pas surprenant, mais qu'ils ne réalisent pas le mal qu'ils ont fait, c'est assez terrifiant.
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Je suis ce que je suis et je suis l'être même, je suis ma volonté en moi-même exaucée - A. Kalda
- CeladonDemi-dieu
Oui, et il va falloir davantage que des séances de citoyenneté dans des lycées lieux de vie !
- NasopiBon génie
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"Donne-moi la sérénité nécessaire pour accepter telles qu’elles sont les choses qu’on ne peut pas changer, donne-moi le courage de changer celles qui doivent l’être ; donne-moi la sagesse qui permet de discerner les unes et les autres." (Marc-Aurèle)
- Libé-RationGuide spirituel
xavaud a écrit:Pauvre gamine ...
Je "plains" aussi les familles..ce doit être affreux de se rendre compte que son propre enfant est capable d'un tel acte.
Malheureusement, ces "pauvres" familles couvrent parfois leur MonChériMonCoeur jusque là. Il y a quelques années, j'ai eu le cas d'une élève de 3e violée par un de ses camarades de classe. En conseil de discipline, la mère du charmant jeune homme s'en est violemment prise à la jeune fille et à sa mère :"D'abord, mon fils, il n'aime que les vraies femmes ! pas les gamines ! Et puis, faites gaffe, on va vous faire la peau !" je rappelle qu'au conseil de discipline, il y a le principal, des profs, etc...
- jilucorgNeoprof expérimenté
Ça serait prudent de se garder d'aller trop rapidement dans les analyses spontanées sur "notre époque", "l'éducation actuelle", "la pornographie à la portée de tous" etc. pour tenter d'expliquer ce type d'acte affreux. C'est très loin d'être une nouveauté, ils ne sont pas plus fréquents ni plus sordides aujourd'hui, juste plus mass-médiatisés.
Laurent Mucchielli est un sociologue qui a dirigé une enquête sur Le scandale des tournantes. Dérive médiatique, contre-enquête sociologique ; extrait des conclusions :
[...]
Attardons-nous ici sur les années 1960 car il existe un important corpus de recherches sur la délinquance juvénile, produites notamment au centre de recherches de l’Éducation surveillée à Vaucresson. A cette époque, le débat public est marqué par le surgissement de la figure des « Blousons noirs ». Et, parmi les choses les plus graves qui leur sont reprochées, figurent précisément les viols collectifs (« viols en réunion », selon la catégorie juridique). En témoigne par exemple cet article de presse dans lequel on lit :
« Le bilan du premier semestre 1966 - une soixantaine de procès - révèle une nouvelle poussée du fléau. Un garçon drague, ‘lève’ une fille. Généralement dans une fête foraine, un club de jeunes. Il offre le déplacement motorisé vers un second lieu de plaisir. Parfois, c’est sa petite amie qu’il immole ainsi à la bande. Dans un square, un bois. Dans une résidence secondaire de banlieue. Le plus souvent, une cave d’un grand ensemble. [...] Les violences qui suivent confondent. Tantôt l’acte se déroule en communauté, tantôt la bande fait passer isolément chaque partenaire près de la victime. Les voyeurs se dissimulent aux alentours. Presque toujours les scènes sont enregistrées au magnétophone. Fréquemment, l’avilissement de la ‘bécasse’, du ‘boudin’, termes employés par les jeunes crapules, s’accompagne de véritables tortures ».
Magistrats et chercheurs tentent à l’époque d’analyser ce phénomène qu’ils croient déjà nouveau. Au début des années 1970, le directeur du centre de Vaucresson, Henri Michard, fait le bilan d’une décennie de réflexion. Il caractérise d’abord les faits :
« Le scénario est relativement stéréotypé. Il se déroule en deux temps. En un premier temps, il y a recherche et ‘accrochage’ de la victime, par des procédés divers [...]. En un deuxième temps, la fille est emmenée dans un lieu solitaire ; bois, terrain vague, garage, cave, appartement inoccupé. Elle est contrainte d’avoir des rapports avec chaque garçon devant l’ensemble de la bande » .
[...]
→ http://lmsi.net/Les-tournantes-mythes-et-realites
Laurent Mucchielli est un sociologue qui a dirigé une enquête sur Le scandale des tournantes. Dérive médiatique, contre-enquête sociologique ; extrait des conclusions :
[...]
Attardons-nous ici sur les années 1960 car il existe un important corpus de recherches sur la délinquance juvénile, produites notamment au centre de recherches de l’Éducation surveillée à Vaucresson. A cette époque, le débat public est marqué par le surgissement de la figure des « Blousons noirs ». Et, parmi les choses les plus graves qui leur sont reprochées, figurent précisément les viols collectifs (« viols en réunion », selon la catégorie juridique). En témoigne par exemple cet article de presse dans lequel on lit :
« Le bilan du premier semestre 1966 - une soixantaine de procès - révèle une nouvelle poussée du fléau. Un garçon drague, ‘lève’ une fille. Généralement dans une fête foraine, un club de jeunes. Il offre le déplacement motorisé vers un second lieu de plaisir. Parfois, c’est sa petite amie qu’il immole ainsi à la bande. Dans un square, un bois. Dans une résidence secondaire de banlieue. Le plus souvent, une cave d’un grand ensemble. [...] Les violences qui suivent confondent. Tantôt l’acte se déroule en communauté, tantôt la bande fait passer isolément chaque partenaire près de la victime. Les voyeurs se dissimulent aux alentours. Presque toujours les scènes sont enregistrées au magnétophone. Fréquemment, l’avilissement de la ‘bécasse’, du ‘boudin’, termes employés par les jeunes crapules, s’accompagne de véritables tortures ».
Magistrats et chercheurs tentent à l’époque d’analyser ce phénomène qu’ils croient déjà nouveau. Au début des années 1970, le directeur du centre de Vaucresson, Henri Michard, fait le bilan d’une décennie de réflexion. Il caractérise d’abord les faits :
« Le scénario est relativement stéréotypé. Il se déroule en deux temps. En un premier temps, il y a recherche et ‘accrochage’ de la victime, par des procédés divers [...]. En un deuxième temps, la fille est emmenée dans un lieu solitaire ; bois, terrain vague, garage, cave, appartement inoccupé. Elle est contrainte d’avoir des rapports avec chaque garçon devant l’ensemble de la bande » .
[...]
→ http://lmsi.net/Les-tournantes-mythes-et-realites
- eeNiveau 9
jilucorg a écrit:Ça serait prudent de se garder d'aller trop spontanément dans les analyses spontanées sur "notre époque", "l'éducation actuelle", "la pornographie à la portée de tous" etc. pour tenter d'expliquer ce type d'acte affreux. C'est très loin d'être une nouveauté, ils ne sont pas plus fréquents ni plus sordides aujourd'hui, juste plus mass-médiatisés.
Laurent Mucchielli est un sociologue qui a dirigé une enquête sur Le scandale des tournantes. Dérive médiatique, contre-enquête sociologique ; extrait des conclusions :
[...]
Attardons-nous ici sur les années 1960 car il existe un important corpus de recherches sur la délinquance juvénile, produites notamment au centre de recherches de l’Éducation surveillée à Vaucresson. A cette époque, le débat public est marqué par le surgissement de la figure des « Blousons noirs ». Et, parmi les choses les plus graves qui leur sont reprochées, figurent précisément les viols collectifs (« viols en réunion », selon la catégorie juridique). En témoigne par exemple cet article de presse dans lequel on lit :
« Le bilan du premier semestre 1966 - une soixantaine de procès - révèle une nouvelle poussée du fléau. Un garçon drague, ‘lève’ une fille. Généralement dans une fête foraine, un club de jeunes. Il offre le déplacement motorisé vers un second lieu de plaisir. Parfois, c’est sa petite amie qu’il immole ainsi à la bande. Dans un square, un bois. Dans une résidence secondaire de banlieue. Le plus souvent, une cave d’un grand ensemble. [...] Les violences qui suivent confondent. Tantôt l’acte se déroule en communauté, tantôt la bande fait passer isolément chaque partenaire près de la victime. Les voyeurs se dissimulent aux alentours. Presque toujours les scènes sont enregistrées au magnétophone. Fréquemment, l’avilissement de la ‘bécasse’, du ‘boudin’, termes employés par les jeunes crapules, s’accompagne de véritables tortures ».
Magistrats et chercheurs tentent à l’époque d’analyser ce phénomène qu’ils croient déjà nouveau. Au début des années 1970, le directeur du centre de Vaucresson, Henri Michard, fait le bilan d’une décennie de réflexion. Il caractérise d’abord les faits :
« Le scénario est relativement stéréotypé. Il se déroule en deux temps. En un premier temps, il y a recherche et ‘accrochage’ de la victime, par des procédés divers [...]. En un deuxième temps, la fille est emmenée dans un lieu solitaire ; bois, terrain vague, garage, cave, appartement inoccupé. Elle est contrainte d’avoir des rapports avec chaque garçon devant l’ensemble de la bande » .
[...]
→ http://lmsi.net/Les-tournantes-mythes-et-realites
Merci pour ce rappel.
Je crois que nous avons, collectivement, la mémoire courte et oublions souvent que la façon dont sont qualifiés les faits, les auteurs et les victimes change selon les moments et les lieux. Que la violence, et plus particulièrement la violence juvénile à caractère sexuel, ait augmenté par rapport à il y a 10 ans, 50 ans, 100 ans ou 1000 ans, j'en doute. Qu'elle ne soit plus perçue de la même façon, en revanche, c'est l'évidence.
Il suffit de se rappeler que lors des grands conflits armés (guerres mondiales, guerres coloniales...), des enfants de 17 ans (pas considérés, du coup, comme des enfants) pouvaient s'engager. Moins violent, un temps où un gamin qui aujourd'hui redouble une classe de lycée, tuait, risquait d'être tué ou participait à des "tournantes" en uniforme à l'occasion de l'occupation d'un bled? Moins violente, une époque connue par certaines d'entre nous, et par nos mères, où la victime d'un viol, si elle s'avisait de porter plainte, devait s'expliquer sur sa tenue vestimentaire, sur ce qu'elle faisait à telle heure dans la rue?
La marchandisation des corps (pornographie et publicité) a certainement des effets extrèmement négatifs sur l'amour. Mais qu'elle participe à un plus de violence sexuelle, cela reste vraiment à démontrer.
- TristanaVénérable
Je n'aurais pu dire mieux.ee a écrit:jilucorg a écrit:Ça serait prudent de se garder d'aller trop spontanément dans les analyses spontanées sur "notre époque", "l'éducation actuelle", "la pornographie à la portée de tous" etc. pour tenter d'expliquer ce type d'acte affreux. C'est très loin d'être une nouveauté, ils ne sont pas plus fréquents ni plus sordides aujourd'hui, juste plus mass-médiatisés.
Laurent Mucchielli est un sociologue qui a dirigé une enquête sur Le scandale des tournantes. Dérive médiatique, contre-enquête sociologique ; extrait des conclusions :
[...]
Attardons-nous ici sur les années 1960 car il existe un important corpus de recherches sur la délinquance juvénile, produites notamment au centre de recherches de l’Éducation surveillée à Vaucresson. A cette époque, le débat public est marqué par le surgissement de la figure des « Blousons noirs ». Et, parmi les choses les plus graves qui leur sont reprochées, figurent précisément les viols collectifs (« viols en réunion », selon la catégorie juridique). En témoigne par exemple cet article de presse dans lequel on lit :
« Le bilan du premier semestre 1966 - une soixantaine de procès - révèle une nouvelle poussée du fléau. Un garçon drague, ‘lève’ une fille. Généralement dans une fête foraine, un club de jeunes. Il offre le déplacement motorisé vers un second lieu de plaisir. Parfois, c’est sa petite amie qu’il immole ainsi à la bande. Dans un square, un bois. Dans une résidence secondaire de banlieue. Le plus souvent, une cave d’un grand ensemble. [...] Les violences qui suivent confondent. Tantôt l’acte se déroule en communauté, tantôt la bande fait passer isolément chaque partenaire près de la victime. Les voyeurs se dissimulent aux alentours. Presque toujours les scènes sont enregistrées au magnétophone. Fréquemment, l’avilissement de la ‘bécasse’, du ‘boudin’, termes employés par les jeunes crapules, s’accompagne de véritables tortures ».
Magistrats et chercheurs tentent à l’époque d’analyser ce phénomène qu’ils croient déjà nouveau. Au début des années 1970, le directeur du centre de Vaucresson, Henri Michard, fait le bilan d’une décennie de réflexion. Il caractérise d’abord les faits :
« Le scénario est relativement stéréotypé. Il se déroule en deux temps. En un premier temps, il y a recherche et ‘accrochage’ de la victime, par des procédés divers [...]. En un deuxième temps, la fille est emmenée dans un lieu solitaire ; bois, terrain vague, garage, cave, appartement inoccupé. Elle est contrainte d’avoir des rapports avec chaque garçon devant l’ensemble de la bande » .
[...]
→ http://lmsi.net/Les-tournantes-mythes-et-realites
Merci pour ce rappel.
Je crois que nous avons, collectivement, la mémoire courte et oublions souvent que la façon dont sont qualifiés les faits, les auteurs et les victimes change selon les moments et les lieux. Que la violence, et plus particulièrement la violence juvénile à caractère sexuel, ait augmenté par rapport à il y a 10 ans, 50 ans, 100 ans ou 1000 ans, j'en doute. Qu'elle ne soit plus perçue de la même façon, en revanche, c'est l'évidence.
Il suffit de se rappeler que lors des grands conflits armés (guerres mondiales, guerres coloniales...), des enfants de 17 ans (pas considérés, du coup, comme des enfants) pouvaient s'engager. Moins violent, un temps où un gamin qui aujourd'hui redouble une classe de lycée, tuait, risquait d'être tué ou participait à des "tournantes" en uniforme à l'occasion de l'occupation d'un bled? Moins violente, une époque connue par certaines d'entre nous, et par nos mères, où la victime d'un viol, si elle s'avisait de porter plainte, devait s'expliquer sur sa tenue vestimentaire, sur ce qu'elle faisait à telle heure dans la rue?
La marchandisation des corps (pornographie et publicité) a certainement des effets extrèmement négatifs sur l'amour. Mais qu'elle participe à un plus de violence sexuelle, cela reste vraiment à démontrer.
La violence sexuelle n'a rien à voir avec le sexe : c'est une manière d'asseoir son pouvoir et de contraindre l'autre à sa volonté. Je suis désolée mais la pornographie n'a jamais montré ça, puisqu'il s'agit d'hommes et de femmes consentants, quand bien même l'acte sexuel n'est pas tendre ou classique.
Ou alors il faut partir du principe qu'un curé qui touche un enfant de choeur a visionné trop de pornographie, idem pour le bon père de famille qui viole sa petite fille, etc etc. Ce sont des situations tout aussi violentes mais bien réelles, et qui n'ont pas attendu la pornographie pour exister. Certains jeunes de banlieue crament les filles de mauvaise vertu dans les caves, sans avoir jamais vu personne le faire sur un écran.
Il y a effectivement toujours cette tendance à monter en épingle le fait divers pour en dire quelque chose de notre société, pour faire comprendre que nous sommes en pleine décadence. Ce sont des discours entendus depuis toujours, en réalité : on peut prendre n'importe quel journal du 19e ou du 20e siècle et y lire que la violence est en pleine expansion, que le sentiment d'insécurité grandit, etc. Les viols collectifs n'ont pas été inventés par la génération des années 2000 : être adolescent, c'est faire partie d'un groupe et passer des épreuves ensemble qui font de nous des adultes. Pour certains personnages en perte de valeurs et de repères, à qui on n'a jamais enseigné le respect de l'autre, cela passe par imprimer sa toute-puissance sur l'autre, en prenant si possible une victime faible et qu'on pourra humilier de diverses façons...
- InvitéMAFidèle du forum
Tristana a écrit:
Je suis désolée mais la pornographie n'a jamais montré ça, puisqu'il s'agit d'hommes et de femmes consentants, quand bien même l'acte sexuel n'est pas tendre ou classique.
Bien sûr. Mais il peut y avoir de la violence dans ces scènes et cela ne m'étonnerait pas qu'on ait aussi des films pornos montrant des scènes de viols de façon très crue (pas vu, mais je pense que ça existe). Le problème, c'est que, bien que ce soit fictif, cela reste un modèle/une référence pour certains jeunes. Et la manière dont c'est filmé (style "vidéos amateurs") peut laisser penser que c'est "pour de vrai". Les limites sont floutées. Surtout sur Internet: sait-on si l'on regarde un film, une webcam avec des gens volontaires ou...pire?
Même si ce n'est pas démontré, cela donne peut-être des idées de scénarios à des jeunes tordus.
- AbraxasDoyen
Si vous voulez savoir de quoi le Net est capable, en matière de pornographie, allez donc voir par là :
Ou par là :
Et parlez-en après avec les porn stars qui défendent leur bout de gras…
Liens édités par l'équipe de modération.
Ou par là :
Et parlez-en après avec les porn stars qui défendent leur bout de gras…
Liens édités par l'équipe de modération.
- InvitéMAFidèle du forum
Personnellement, cela me fait peur et je préfère ne pas cliquer - je ne veux pas être traumatisée!
- CeladonDemi-dieu
En effet, inutile de cliquer, tu serais en outre envahie de spams très indésirables.
- jilucorgNeoprof expérimenté
Je trouve vraiment moyen moins de publier (et de citer) des liens pareils...
- palomitaNeoprof expérimenté
Je suis horrifiée que de telles atrocités puissent se passer
Pauvre petite, elle risque d'avoir du mal à s'en remettre .
lisie39 a écrit:Oui, le même collège où une enseignante avait été violemment agressée en avril, mais dont l'inspecteur d'académie adjoint disait que c'était "un acte isolé. C’est un collège calme"...John a écrit:C'est encore et toujours le même collège Garcia Lorca de Saint-Denis ? :shock:
Une de mes amies y a passé deux ans, je ne saurais décrire son soulagement quand elle a eu sa mutation pour quitter cet endroit où vous ne pouvez vous imaginer la prochaine horreur qui va arriver...
Ce collège était déjà " tristement célèbre" quand j'étais stagiaire il y a une quinzaine d'année , car nous avions tous vu un documentaire où il apparaissait ; on y montrait comment les choses se déroulaient dans un établissement " difficile" et c'était édifiant. En attendant le résultat de nos muts de néotitulaires , je me souviens qu'on se disait " Pourvu qu'on ne tombe pas à Saint Denis , au collège Garcia Lorca ! " tellement ce documentaire nous avait marqués !
- InvitéMAFidèle du forum
Je trouve qu'Abraxas a bien raison de dire et de montrer ce qui existe. J'approuve le fait de dénoncer ce qui se passe avec la pornographie et la pornographie sur internet!
Après, je n'ai personnellement pas cliqué car je crains vraiment que les images dépassent mon imagination et me choquent!
Après, je n'ai personnellement pas cliqué car je crains vraiment que les images dépassent mon imagination et me choquent!
- farfallaEmpereur
Et combien de ces jeunes filles ne disent jamais rien ?
Je serais curieuse de savoir comment ils seront condamnés...
Je serais curieuse de savoir comment ils seront condamnés...
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"Si nada nos salva de la muerte, al menos que el amor nos salve de la vida" Pablo Neruda
"Yo lloré porque no tenía zapatos hasta que vi un niño que no tenía pies." Oswaldo Guayasamin
- LédisséEsprit sacré
Ma gynéco, la première fois que je l'ai vue, m'a dit que j'étais "assez détendue" d'un air satisfait ; comme j'exprimais mon étonnement, elle m'a assuré qu'il y avait bon nombre de jeunes femmes à qui il était très difficile de consentir à se faire examiner, en bonne partie parce que nombreuses étaient celles dont les premiers rapports s'étaient "mal passés".
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- AbraxasDoyen
jilucorg a écrit:Je trouve vraiment moyen moins de publier (et de citer) des liens pareils...
Bon. Je respecte les décisions de l'équipe de modération.
Les liens sont sur les ordis de vos enfants — ou y seront, c'est juste une question d'âge : 12 ans pour les garçons, 14 pour les filles, en moyenne statistique.
Si vous ne savez pas ce que l'on trouve sur la Toile, vous ne savez pas ce que vos gosses (les vôtres et ceux que vous avez en classe) ont dans la tête, comme images répugnantes.
Alors, cherchez sur Google. Par exemple si vous tapez "raped teen", vous avez un peu plus de 27 000 000 de résultats. Et sur "ass destroyed", 12 700 000. Et dès la première page les liens sont éloquents — et en consultation gratuite.
Et en plus ils apprennent l'anglais…
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