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Oz
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Le bavardage : un problème majeur enfin relayé... - Page 3 Empty Re: Le bavardage : un problème majeur enfin relayé...

par Oz Mar 24 Sep - 19:42
Chez moi, même les élèves sérieux trouvent très compliqué de ne pas bavarder en cours. Ils ne me croient d'ailleurs pas quand je leur dis que à leur âge j'y survivais très bien!
Lefteris
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Le bavardage : un problème majeur enfin relayé... - Page 3 Empty Re: Le bavardage : un problème majeur enfin relayé...

par Lefteris Mar 24 Sep - 20:53
holderfar a écrit:Pour les bavardages, je crois qu'il faut être à la fois ferme et pédagogue: les élèves ne se rendent pas toujours compte que c'est impoli (j'ai eu une discussion assez riche là dessus avec mes élèves de STMG) mais ils exploitent aussi ce qu'ils considèrent comme des failles chez le prof. Le conseil de guerre pour des bavardages, au delà des classiques plans de classe: j'ai envie de te dire qu'on préfère se concentrer sur plus grave (un élève qui s'est allumé une clope en cours, par exemple, la semaine dernière, chez nous), et que ce n'est pas tout ou rien: il y a beaucoup de facteurs pour expliquer le bavardage, le fait que ça bavarde moins chez X que chez Y. Les groupes de langues avec éléments de différentes classes sont par exemple facteurs de bavardages: les élèves sont teeellement contents de se retrouver... L'heure de la journée joue, l'activité choisie par le prof, bon bref, plein de choses.
Bref, ne pas se crisper et être endurant, ne pas minimiser le problème, mais ne pas en faire trop non plus. C'est ça qui est pénible dans la lutte contre le bavardage, le juste milieu est difficile à trouver.
Moi, j'estime ne pas avoir à "être endurant" parce qu'ils ont mal élevés, égocentrés, incontinents. Donc je ne tolère pas , d’autant qu'ils sont avertis. S'ils le font, (et certains le font) ils ouvrent la guerre, et ils l'ont. Le français mène aussi au bavardage, quand il faut faire "participer", je distingue donc la parole intrusive du ou des profiteurs qui commencent à se raconter leur vie passionnante. Et là, je frappe en riposte graduée : croix, puis mot dans le carnet, puis exclusion de cours, puis rapport. La classe paie aussi pur les bavards indirectement : si j'ai la parole coupée, je projette, même une lecture analytique, ainsi les meilleurs ont au moins quelque chose à se mettre sous la dent, au lieu d'un cours où l'on est coupé entre chaque syllabe.
Il devrait y avoir une grande campagne, qui ridiculise le bavardage, le présente en problème majeur de l'EN, et une mobilisation générale pour frapper fort.

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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)

Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.

Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
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Le bavardage : un problème majeur enfin relayé... - Page 3 Empty Re: Le bavardage : un problème majeur enfin relayé...

par Lefteris Mar 24 Sep - 21:14
Haldetrude a écrit:En tant qu'élève ou étudiante je n'ai jamais bavardé, je trouve cela d'une impolitesse infinie. Et c'est souvent que j'ai honte pour mes collègues lorsqu'ils bavardent en formation. Faut être cohérent.
Les gens imaginent que le plus dur quand on est prof c'est de faire face à des élèves violent ou agressifs. En réalité le plus usant et le plus généralisé c'est ce bavardage qui fait que le prof peut se sentir carrément ignoré et transparent... Je pense qu'effectivement il faut concentrer tous nos efforts de gestion de classe sur ce refus du bavardage car c'est de là que partent la plupart des incivilités (personnellement une exclusion de cours pour bavardage a fini en menaces physiques à mon encontre et objets explosés contre le mur par un élève hors de lui).  
Le bavardage bloque le cours, parce qu'on est obligé de s'arrêter. (Je ne sais pas comment font des collègues pur parler dans le bruit de fond, je sais qu'il y en a ...).
Je préfère largement un élève agressif, qu'on met à la porte. Et je partage tout à fait ton avis sur l'escalade que peut entraîner le bavardage. J'analyse ce phénomène -ce scandale- depuis que je suis dans l'EN , que j'ignorais ou sous-estimais ne l'ayant pas connu (plus de 20 ans sans mettre les pieds dans un établissement) , et j'en arrive aux mêmes conclusions : on déplace un élève parce qu'il bavarde, il ou elle renverse la table, sort avec pertes et fracas ; un autre se met à répondre insolemment et cherche le conflit pour une simple remarque ( je crois que certains ont vraiment le sentiment que la demande de silence est illégitime, ils ne comprennent vraiment pas qu'ils gênent)...

Du reste , même avis que toi sur l'infinie impolitesse du bavardage : je ne parle jamais en réunion, quelle qu'elle soit, même la plus ennuyeuse du monde. Même à l'IUFM , endroit du pire ennui de ma vie, pas un mot. Et je trouve scandaleux que des enseignants parlent : souvenir qui me revient de la préparation à l'agreg. Deux collègues se mettent à parler, pas très fort, mais ça parvenait aux oreilles du conférencier. Il leur demande du silence, gentiment. Quelques minutes après, ça recommence, il se met à hurler , disant qu'il est très fatigué et ne peut faire cours comme ça , leur demande de se taire ou de partir. La honte de leur vie , et bien méritée...

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Mike92
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par Mike92 Mar 24 Sep - 21:42
Le bavardage bloque le cours, parce qu'on est obligé de s'arrêter. (Je ne sais pas comment font des collègues pur parler dans le bruit de fond, je sais qu'il y en a ...).
Je préfère largement un élève agressif, qu'on met à la porte
j'approuve tout à fait, il faut changer sa façon de voir, et je le dis en pensant aux collègues (femmes) que j'ai vues souffrir, car j'ai pris pour ma part l'attitude qui a tout stoppé.
L'enseignement est un métier, il y a derrière une technique à acquérir, on est en représentation, on doit bouger des groupes, les manipuler pour qu'ils apprennent, trouver les points faibles, les failles, trouver la parade ironique. On n'est pas là pour se montrer tels qu'on est, pour raconter sa vie par son attitude ; nos sentiments personnels, leurs sentiments personnels ne doivent pas interférer, alors interrogez-vous bien sur votre présence en cours, plutôt que de venir déverser ici votre chagrin, même si on compatit. Soyez plus durs, parce que le monde est dur et que les humains ne sont pas bons, ni avant ni après la civilisation, tant pis Monsieur Rousseau...

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Le bavardage : un problème majeur enfin relayé... - Page 3 Empty Re: Le bavardage : un problème majeur enfin relayé...

par victor44 Mer 25 Sep - 17:23
arobase a écrit:Le bavardage est proscrit dans les salles de spectacles (cinéma, théatre) dans les conférences, les colloques. Dans les classes, il est nécessaire pour "épanouir "les élèves...
Le theatre ou le cinema personne n'est obligé d'y aller

J'ai suivi de nombreuses formations d'enseignants où le bavardage était de rigueur chez les stagiaires (le motif invoqué étant l'incompétence du formateur...)
Reine Margot
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par Reine Margot Mer 25 Sep - 17:43
victor44 a écrit:
arobase a écrit:Le bavardage est proscrit dans les salles de spectacles (cinéma, théatre) dans les conférences, les colloques. Dans les classes, il est nécessaire pour "épanouir "les élèves...
Le theatre ou le cinema personne n'est obligé d'y aller mais l'école, comme le théâtre et le cinéma, est un service rendu et qui mérite le respect

J'ai suivi de nombreuses formations d'enseignants où le bavardage était de rigueur chez les stagiaires (le motif invoqué étant l'incompétence du formateur...) Est-ce une raison pour le tolérer dans les classes?

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par Mike92 Mer 25 Sep - 17:48
victor44 a écrit:
arobase a écrit:Le bavardage est proscrit dans les salles de spectacles (cinéma, théatre) dans les conférences, les colloques. Dans les classes, il est nécessaire pour "épanouir "les élèves...
Le theatre ou le cinema personne n'est obligé d'y aller

J'ai suivi de nombreuses formations d'enseignants où le bavardage était de rigueur chez les stagiaires (le motif invoqué étant l'incompétence du formateur...)
Voilà l'idéologie du renoncement médiocre : je ne vais pas au cinéma parce que je ne supporte pas les bavardages, qui, eux, sont "épanouissants" ! Dans ce cas, sois content d'être traité comme un paillasson par tes élèves....

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par Invité Mer 25 Sep - 18:09
Non, là pour le coup, tu as mal compris: je crois que Victor faisait remarquer que tout le monde n'allait pas au cinéma ou au théâtre, donc, avec un public venu de son plein gré et un peu "sélectionné", c'est un peu plus facile d'obtenir le silence.
kero
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par kero Mer 25 Sep - 18:12
J'ai aussi beaucoup de problèmes de bavardages (avec des 4eme, en particulier). Je me bats avec et je ne cesserai pas (pourtant, j'étais un gros bavard au collège/lycée).

Le bavardage bloque le cours, parce qu'on est obligé de s'arrêter.
Dans certaines conditions, c'est pourtant pas mal de continuer le cours sans s'arrêter. J'ai eu l'occasion de remarquer qu'un cours entrecoupé d'arrêts à cause de problèmes disciplinaires de ce type à régler devient beaucoup plus difficile à suivre même pour les élèves qui suivent.

Actuellement, je travaille beaucoup tout ce qui peut faire cesser le bavardage chez les uns sans interrompre le cours pour les autres. C'est assez efficace. Lorsque je suis en train de faire cours, je vais souvent:
- faire des signes non-verbaux aux bavards (regards, claquements de doigts, tapotage de feutre sur leur table). Ça interrompt facilement les 2/3 tiers des bavardages.
- bouger dans la classe et prendre leurs carnets
- attribuer très rapidement une punition ("Donc, Louis XIV était... Trucmuche: punition pour lundi. Je disais donc, Louis XIV était un gars balaise qui avait fait construire un truc vachement balaise...)
Mais tout cela sans interrompre le cours, pour éviter de casse la dynamique qui est là. Accessoirement, ça permet d'éviter de donner de l'importance aux perturbateurs (qui cherchent souvent ça). Évidemment, lorsque ça dépasse un certain palier, on s'arrête, on récupère des carnets, on distribue une petite punition de manière bien manifeste. Ça calme tout le monde et on recommence.

Je pense qu'effectivement il faut concentrer tous nos efforts de gestion de classe sur ce refus du bavardage car c'est de là que partent la plupart des incivilités.
Moi je trouve qu'il y a un problème bien pire que le bavardage entre élèves, c'est la prise de parole incontrôlée. Le fait qu'ils se sentent autorisés à interrompre le cours à tout moment pour faire leurs remarques (pertinentes ou pas) est à mon avis la clé du problème. En ce qui me concerne, c'est surtout sur la prise de parole que je tente d'être inflexible, car je trouve que surtout de là que viennent les plus gros problèmes. Un bavard, je peux l'interrompre d'un regard, alors qu'un gars qui prend la parole, il interrompt le cours sans me laisser le choix (et souvent pour faire rire les autres). Et lorsque la prise de parole est maîtrisée, je trouve que la gestion des bavardages est bien plus simple.


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Caspar
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Le bavardage : un problème majeur enfin relayé... - Page 3 Empty Re: Le bavardage : un problème majeur enfin relayé...

par Caspar Mer 25 Sep - 18:19
Il n'y a pas toujours le silence au cinéma ou au théâtre (même pour des films intellos: deux dames ont bavardé pendant les dix premières minutes de Bright Star de Jane Campion quand je suis allé le voir, jusqu'à ce qu'un spectateur leur dise de se taire, elles ont repris leur parlotte à la première image du générique de fin, gâchant la musique et les poèmes qui y étaient lus.) Quand je vais faire un tour à la médiathèque de ma ville, c'est un boucan innommable, les visiteurs y parlent très fort et sans aucune gêne... Bref, le bavardage est endémique et ne concerne pas que les élèves (voir les journées de prérentrée, les stages, mes étudiants de licence pro que je suis obligé de faire taire alors qu'ils n'ont que deux heures de cours dans la journée...Quelle plaie!)
Mike92
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par Mike92 Mer 25 Sep - 18:29
Mais tout cela sans interrompre le cours, pour éviter de casse la dynamique qui est là.
Quelle dynamique, si c'est le bordel permanent ? tu donnes l'impression aux élèves que le bavardage est presque secondaire, puisque le cours commence et continue dans le brouhaha... y'a tout à revoir, on en a déjà parlé. Quant au gars qui prend la parole sans contrôle, on le fout dehors... Qu'est-ce qu'on peut vous faire dès que vous êtes titulaires ? vous ne voyez pas que vous êtes pusillanimes et trouillards ? la classe, c'est votre domaine, si le cde n'est pas content, qu'il vienne. Vous avez des problèmes parce que vous ne voyez pas votre réelle force de fonctionnaire.

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kero
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par kero Mer 25 Sep - 18:37
Mike92 a écrit:
Mais tout cela sans interrompre le cours, pour éviter de casse la dynamique qui est là.
Quelle dynamique, si c'est le bordel permanent ? tu donnes l'impression aux élèves que le bavardage est presque secondaire, puisque le cours commence et continue dans le brouhaha...
Justement, non. Ce que je décris, c'est une manière que j'ai trouvée pour éviter que le brouhaha s'installe sans perdre du temps pour autant et sans couper la concentration des élèves qui l'ont. J'ai jamais parlé de faire cours en acceptant le bordel.

Mike92 a écrit:Quant au gars qui prend la parole sans contrôle, on le fout dehors... Qu'est-ce qu'on peut vous faire dès que vous êtes titulaires ? vous ne voyez pas que vous êtes pusillanimes et trouillards ? la classe, c'est votre domaine, si le cde n'est pas content, qu'il vienne. Vous avez des problèmes parce que vous ne voyez pas votre réelle force de fonctionnaire.
Je peux foutre dehors un élève qui n'arrête pas d'interrompre le cours. Je l'ai fait pas plus tard qu'hier après-midi et je n'hésite pas quand j'estime que c'est nécessaire. Depuis le début de l'année, dans un nouveau collège difficile, j'en suis à 3/4 exclusions par semaine. Ça me semble déjà gros.

Maintenant, exclure un élève parce que, par exemple, il me pose une question sérieuse pendant que je fais cours, tout en oubliant de lever la main, ça me semble excessif. Je le recadre, et si ça se répète, je le punis. De la même manière, je ne vais pas virer le gars qui écoute mon cours sur la traite négrière et qui, en écoutant le récit d'un voyage d'esclaves, s'exclame tout d'un coup, que "Mais monsieur, c'est horrible".

Tu ne crois pas ?

Mais merci quand même pour le pusillanime et le trouillard.


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Caspar
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par Caspar Mer 25 Sep - 18:39
Pour mettre tout le monde d'accord, on peut dire que nous ne sommes pas tous obligés de régler les problèmes de bavardages exactement de la même façon.
Lefteris
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Le bavardage : un problème majeur enfin relayé... - Page 3 Empty Re: Le bavardage : un problème majeur enfin relayé...

par Lefteris Mer 25 Sep - 18:45
kero a écrit: J'ai eu l'occasion de remarquer qu'un cours entrecoupé d'arrêts à cause de problèmes disciplinaires de ce type à régler devient beaucoup plus difficile à suivre même pour les élèves qui suivent.
C'est vrai, mais encore faut-il être capable de parler en même temps, ce qui n'est pas mon cas. Il m'arrive de finir ma phrase en levant le ton très haut, en criant presque, pour montrer que je dois couvrir la voix de celui qui parle. Certains quand même ne comprennent pas...Et là, il faut punir


Actuellement, je travaille beaucoup tout ce qui peut faire cesser le bavardage chez les uns sans interrompre le cours pour les autres. C'est assez efficace. Lorsque je suis en train de faire cours, je vais souvent:
- faire des signes non-verbaux aux bavards (regards, claquements de doigts, tapotage de feutre sur leur table). Ça interrompt facilement les 2/3 tiers des bavardages.
- bouger dans la classe et prendre leurs carnets
- attribuer très rapidement une punition ("Donc, Louis XIV était... Trucmuche: punition pour lundi. Je disais donc, Louis XIV était un gars balaise qui avait fait construire un truc vachement balaise...)
Oui, mais il faut pouvoir se déplacer, et pur cela dicter (pas toujours possible) ou projeter. Pas toujours facile en français, notamment en lecture analytique où il faut essayer de faire participer pour trouver les points importants. Mais ça m'arrive de  le faire quand même : s'ils se taisent, je parle en même temps en expliquant comment ne pas tout noter, sinon, tant pis pour eux.

Moi je trouve qu'il y a un problème bien pire que le bavardage entre élèves, c'est la prise de parole incontrôlée. Le fait qu'ils se sentent autorisés à interrompre le cours à tout moment pour faire leurs remarques (pertinentes ou pas) est à mon avis la clé du problème. En ce qui me concerne, c'est surtout sur la prise de parole que je tente d'être inflexible, car je trouve que surtout de là que viennent les plus gros problèmes. Un bavard, je peux l'interrompre d'un regard, alors qu'un gars qui prend la parole, il interrompt le cours sans me laisser le choix (et souvent pour faire rire les autres). Et lorsque la prise de parole est maîtrisée, je trouve que la gestion des bavardages est bien plus simple.
C'est aussi grave , je ne saurais hiérarchiser, mais ça coupe la parole en effet, comme les apostrophes "m'sieur , m'sieur" jusqu'à ce qu'on leur réponde alors qu'on veut finir sa phrase. Cela procède du même égocentrisme que le bavardage , ils sont égocentriques, incapables de la moindre attente.

Le pire, c'est la prise de parole pour commenter, se moquer d'un autre, ou alors lancer un "c'est moi qui l'a dit d'abord" qui amène un "non c'est moi !", puis un commentaire, puis un commentaire du commentaire , puis des apostrophes diverses qu'on amené ces commentaires de commentaires.
Il y a là volonté  de briser le cours, et il faut sévir immédiatement.

Pour ceux qui interviennent par incontinence mais cherchent à participer intelligemment , je compte ostensiblement la réponse comme bonne à celui qui a ,levé la main, parfois je mets un "plus" dans la colonne oral . Ils  se mettent à lever la main.
Lorsque j'ai besoin d'un élève pour sortir de la salle (accompagner un autre élève) je fais tourner  les volontaires  (toujours nombreux) , mais j'élimine systématiquement ceux qui ont réclamé à haute voix. Ca fonctionne..

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par Invité Mer 25 Sep - 18:53
Mike92 a écrit:
Mais tout cela sans interrompre le cours, pour éviter de casse la dynamique qui est là.
Quelle dynamique, si c'est le bordel permanent ? tu donnes l'impression aux élèves que le bavardage est presque secondaire, puisque le cours commence et continue dans le brouhaha... y'a tout à revoir, on en a déjà parlé. Quant au gars qui prend la parole sans contrôle, on le fout dehors... Qu'est-ce qu'on peut vous faire dès que vous êtes titulaires ? vous ne voyez pas que vous êtes pusillanimes et trouillards ? la classe, c'est votre domaine, si le cde n'est pas content, qu'il vienne. Vous avez des problèmes parce que vous ne voyez pas votre réelle force de fonctionnaire.
Vraiment hallucinant comme message. Je crois que tu ne sais pas vraiment de quoi tu parles en fait, tu es un peu déconnecté de la réalité d'aujourd'hui. Et en plus tu te paies le luxe d'être plus que désagréable...
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par Mike92 Mer 25 Sep - 19:06
Je crois que tu ne sais pas vraiment de quoi tu parles en fait, tu es un peu déconnecté de la réalité d'aujourd'hui. Et en plus tu te paies le luxe d'être plus que désagréable..
ah oui ? tout aurait donc tellement changé depuis 3 ans ? désagréable, parce que je vous mets en face de votre réalité et qu'en plus je vous indique des portes de sortie ? vous préférez la guimauve et les bons sentiments, vous toutes qui pleurez ici sur vos classes infectes depuis des lustres ? Essayez ma méthode, refusez le pouvoir de la classe plus ou moins liguée contre vous, insurgez-vous... et vous viendrez moins pleurer ici. ce que j'ai fait, tout le monde peut le faire.

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par Invité Mer 25 Sep - 19:22
Tu n'indiques rien. Tu es persuadé d'avoir raison quoi qu'il arrive, mais ton dernier message est inepte pour qui n'enseigne pas en prépa ou en bahut ultra favorisé (et encore). Aujourd'hui, si tu mets à la porte quelqu'un qui intervient sans autorisation, tu grilles tes cartouches pour le reste, insolence et j'en passe. Mais évidemment, si un élève est insolent ou insultant, j'imagine que c'est parce que le professeur est un pusillanime ou un trouillard.
La gradation dans les sanctions, c'est essentiel pour rester efficace.
Et ici personne ne pleure: chacun cherche l'entraide et les conseils pragmatiques, pas l'autopromotion ou le mépris.
kero
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par kero Mer 25 Sep - 19:35
holderfar a écrit:Tu n'indiques rien. Tu es persuadé d'avoir raison quoi qu'il arrive, mais ton dernier message est inepte pour qui n'enseigne pas en prépa ou en bahut ultra favorisé (et encore). Aujourd'hui, si tu mets à la porte quelqu'un qui intervient sans autorisation, tu grilles tes cartouches pour le reste, insolence et j'en passe. Mais évidemment, si un élève est insolent ou insultant, j'imagine que c'est parce que le professeur est un pusillanime ou un trouillard.
La gradation dans les sanctions, c'est essentiel pour rester efficace.
Et ici personne ne pleure: chacun cherche l'entraide et les conseils pragmatiques, pas l'autopromotion ou le mépris.
J'ajouterai autre chose. Selon le contexte où on est, tout simplement, on doit aussi tenir compte de nos décisions sur ce qui se passe dans le reste du collège.

Perso, je fais en sorte d'être beaucoup en contact avec les CPE, histoire qu'on gère de concert les cas les plus graves, ce qui est très utile. Si je virais dix élèves par cours (ce qui arriverait si je devais virer un gosse à la moindre intervention, même non impertinente), je pourrirais complètement la vie scolaire et la CPE, qui pourtant ne manquent pas de taf. Et je ne tiens pas à leur pourrir leur propre service: ce matin, j'étais bien content d'avoir un gars de la vie scolaire juste dehors de ma classe, qui a pu m'aider à séparer deux élèves qui ont commencé à se battre après être entrés en classe. Du coup, j'ai pu les lui confier pour qu'il les emmène voir qui de droit.

Bref, les grandes théories c'est bien joli, mais je me demande un peu dans quel contexte elles ont été élaborées ... Rolling Eyes


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Mike92
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par Mike92 Mer 25 Sep - 19:36
tu n'indiques rien
alors bis repetita :
A mon premier poste, l'an d'après, j'ai fait comprendre d'emblée que c'était pour moi non négociable et la seule chose capable de me mettre en fureur. Les punitions et exclusions pleuvaient, j'ai eu droit au silence dans les cours (en dehors bien sûr de la participation des élèves au cours, évidente pour un cours de LV!) durant les... 39 années qui suivirent.
Il faut savoir ce que vous voulez, ce que vous êtes prêts à soutenir comme épreuve au début, ce que vous êtes prêts à engager comme énergie. Etre prof, c'est aussi pouvoir d'imposer. Si on doit passer notre vie professionnelle à souffrir et se plaindre, il vaut mieux changer de métier. le bavardage généralisé des élèves, ce n'est pas une fatalité !
... Toujours différencier l'élève individuel et la classe, qui par son nombre, son poids, demande que lui soient appliquées d'autres règles que celles habituelles envers une seule personne que l'on côtoie chaque jour. L'énervement manifeste s'adresse à la classe, un des rares procédés qui contrebalancent la force de sa masse, la remarque d'un ton neutre (même pour dire des vacheries) va à l'élève isolé — car l'énervement, la montée en furibonderie, l'exaspération montrent tout de même implicitement qu'on est face à un adversaire coriace, ce que ne peut être un simple élève face au prof, à moins qu'on confonde l'enseignement et le pouponnage. A contrario, le compliment adressé à l'élève nominal a bien plus de poids que si toute la classe se sent concernée — il ne faut donc pas inverser les deux démarches ! De même, ne jamais se lancer dans une dispute avec un seul élève au milieu du cours, la présence des copains l'encourage à faire de la surenchère, ça finit par tourner à l'affrontement. Et, bien entendu, ne jamais toucher ni les affaires d'un élève, ni celui-ci, ne serait-ce que pour le prendre par le bras !!
... je ne parlais pas de silence complet tout le temps : il faut bien sûr des pauses de temps à autre, les laisser souffler une minute. Mais de deux choses l'une : ou bien tous les profs d'une classe sont dépassés par les bavardages incessants, auquel cas il est urgent de mener ensemble une sorte de conseil de guerre sur les mesures à prendre, ou l'un ou l'autre des collègues n'en est pas victime, et dans ce cas c'est à chacun de prendre le taureau par les cornes.

Voilà des conseils pragmatiques; A vous de voir. Mais vous pouvez aussi rester de braves filles gentilles...

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par Invité Mer 25 Sep - 19:38
Exactement. Quiconque exerce dans un établissement lambda aujourd'hui sait bien que c'est inapplicable. Et je trouve ta méthode très bien, je fonctionne un peu pareil et ça responsabilise les élèves sans les braquer, je trouve.
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Le bavardage : un problème majeur enfin relayé... - Page 3 Empty Re: Le bavardage : un problème majeur enfin relayé...

par Invité Mer 25 Sep - 19:40
Mike92 a écrit:
tu n'indiques rien
alors bis repetita :
A mon premier poste, l'an d'après, j'ai fait comprendre d'emblée que c'était pour moi non négociable et la seule chose capable de me mettre en fureur. Les punitions et exclusions pleuvaient, j'ai eu droit au silence dans les cours (en dehors bien sûr de la participation des élèves au cours, évidente pour un cours de LV!) durant les... 39 années qui suivirent.
Il faut savoir ce que vous voulez, ce que vous êtes prêts à soutenir comme épreuve au début, ce que vous êtes prêts à engager comme énergie. Etre prof, c'est aussi pouvoir d'imposer. Si on doit passer notre vie professionnelle à souffrir et se plaindre, il vaut mieux changer de métier. le bavardage généralisé des élèves, ce n'est pas une fatalité !
... Toujours différencier l'élève individuel et la classe, qui par son nombre, son poids, demande que lui soient appliquées d'autres règles que celles habituelles envers une seule personne que l'on côtoie chaque jour. L'énervement manifeste s'adresse à la classe, un des rares procédés qui contrebalancent la force de sa masse, la remarque d'un ton neutre (même pour dire des vacheries) va à l'élève isolé — car l'énervement, la montée en furibonderie, l'exaspération montrent tout de même implicitement qu'on est face à un adversaire coriace, ce que ne peut être un simple élève face au prof, à moins qu'on confonde l'enseignement et le pouponnage. A contrario, le compliment adressé à l'élève nominal a bien plus de poids que si toute la classe se sent concernée — il ne faut donc pas inverser les deux démarches ! De même, ne jamais se lancer dans une dispute avec un seul élève au milieu du cours, la présence des copains l'encourage à faire de la surenchère, ça finit par tourner à l'affrontement. Et, bien entendu, ne jamais toucher ni les affaires d'un élève, ni celui-ci, ne serait-ce que pour le prendre par le bras !!
... je ne parlais pas de silence complet tout le temps : il faut bien sûr des pauses de temps à autre, les laisser souffler une minute. Mais de deux choses l'une : ou bien tous les profs d'une classe sont dépassés par les bavardages incessants, auquel cas il est urgent de mener ensemble une sorte de conseil de guerre sur les mesures à prendre, ou l'un ou l'autre des collègues n'en est pas victime, et dans ce cas c'est à chacun de prendre le taureau par les cornes.

Voilà des conseils pragmatiques; A vous de voir. Mais vous pouvez aussi rester de braves filles gentilles...
Que dire? Bon, ben si quand même: ton premier poste, ça remonte à loin. Il faut aussi avoir l'humilité de reconnaître que tout ne tourne pas autour de soi et que l'école peut avoir changé un peu, entretemps. Tous tes conseils ne sont d'ailleurs pas à jeter: mais ton dernier message était odieux et inopérant, je maintiens.
kero
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Grand sage

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par kero Mer 25 Sep - 19:45
Pourquoi cette attitude frontale, Mike ? En réalité, ce que je dis (et ce que plusieurs autres disent) n'est pas si différent que ce que tu dis. Oui, certains profs ne font que se plaindre des élèves au lieu de chercher des solutions, et c'est d'ailleurs fréquent en salle des profs. Maintenant, plein de gens font ce qu'il faut pour avoir des cours calmes.

En ce qui me concerne, je punis (beaucoup), j'exclu (quand ça dépasse les bornes) et j'essaye autant que possible de mettre l'énergie qu'il faut pour imposer ma manière de fonctionner à mes élèves.

Bref, faudrait arrêter de croire que tu es ici le seul à refuser de jouer les victimes (curieux ce besoin de prendre cette posture du seul contre tous).

Par ailleurs, il peut aussi ne pas y avoir une seule manière de prendre le problème à bras le corps. Pour le reste, certaines de tes suggestions sont par ailleurs intéressantes (je n'y avais jamais pensé au fait de réserver les colères qu'à l'ensemble du groupe mais jamais à un individu seul).
nuages
nuages
Grand sage

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par nuages Mer 25 Sep - 20:02
Mike92 a écrit:ah oui ? tout aurait donc tellement changé depuis 3 ans ?  
En lycée, oui, c'est exactement depuis trois ans que nous avons pléthore d'élèves qui bavardent incessamment en seconde, nous avions déjà fait cette constatation sur un autre fil...
Mike92
Mike92
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par Mike92 Mer 25 Sep - 21:47
nuages a écrit:
Mike92 a écrit:ah oui ? tout aurait donc tellement changé depuis 3 ans ?  
En lycée, oui, c'est exactement depuis trois ans que nous avons pléthore d'élèves qui bavardent incessamment en seconde, nous avions déjà fait cette constatation sur un autre fil...
Bon d'accord, j'arrête là, en profite qui voudra en profiter. Pour le reste, vous continuerez à exercer un métier où une bonne partie d'entre vous souffre pour de bon avec des classes réputées ingérables (en fait ingérées), il suffit de voir le nombre de fils consacrés à la gestion de la classe ou de tel ou tel élève : quelle rengaine ! Mais de tout temps les élèves ont envie de bavarder en seconde, qu'est-ce que vous croyez... inutile de poursuivre ce qui tourne à mon procès, et je ne vous en veux pas, croyez-le : vous êtes de jeunes femmes, pas toujours solides, aux connaissances pédagogiques parfois bien incertaines.. Faites donc ce que vous pouvez... et que les collègues de LM ou LC essaient d'écrire un français sans faute, ce sera déjà un progrès.

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philann
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par philann Mer 25 Sep - 21:53
Mike92 a écrit: vous êtes de jeunes femmes, pas toujours solides, aux connaissances pédagogiques parfois bien incertaines.. Faites donc ce que vous pouvez... et que les collègues de LM ou LC essaient d'écrire un français sans faute, ce sera déjà un progrès.
Dis ça va là!!! Ca fait au moins deux fois que tu le sors ton "jeunes femmes" ou "pauvres filles".
C'est parfaitement condescendant et malvenu!!!

J'ai testé pas plus tard qu'aujourd'hui que des collègues d'un collège "normal" n'avaient absolument pas les mêmes références ni les mêmes attentes que moi... Ils s'imaginent comme affreux affreux des situations qui MOI me semblent IDYLLiQUES.

Tu fais exactement la même chose: tu pars de ton expérience perso (passablement passée et privilégiée) et tu viens donner des conseils à des collègues qui font aujourd'hui dans leur bahut à peine le même boulot que toi à l'époque...et le tout en étant en prime désagréable! furieux furieux furieux 

_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine  Very Happy  Very Happy  Very Happy
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine cheers 
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
Reine Margot
Reine Margot
Demi-dieu

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par Reine Margot Jeu 26 Sep - 5:15
Mike92 a écrit:
nuages a écrit:
Mike92 a écrit:ah oui ? tout aurait donc tellement changé depuis 3 ans ?  
En lycée, oui, c'est exactement depuis trois ans que nous avons pléthore d'élèves qui bavardent incessamment en seconde, nous avions déjà fait cette constatation sur un autre fil...
Bon d'accord, j'arrête là, en profite qui voudra en profiter. Pour le reste, vous continuerez à exercer un métier où une bonne partie d'entre vous souffre pour de bon avec des classes réputées ingérables (en fait ingérées), il suffit de voir le nombre de fils consacrés à la gestion de la classe ou de tel ou tel élève : quelle rengaine ! Mais de tout temps les élèves ont envie de bavarder en seconde, qu'est-ce que vous croyez... inutile de poursuivre ce qui tourne à mon procès, et je ne vous en veux pas, croyez-le : vous êtes de jeunes femmes, pas toujours solides, aux connaissances pédagogiques parfois bien incertaines.. Faites donc ce que vous pouvez... et que les collègues de LM ou LC essaient d'écrire un français sans faute, ce sera déjà un progrès.

ça va peut-être aller, la condescendance, là.

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