- CathEnchanteur
+1.
Ma fille entre en tle S pour faire une prépa littéraire ensuite.
Ma fille entre en tle S pour faire une prépa littéraire ensuite.
- PoméeNiveau 9
Tristana a écrit:Il suffit d'aller voir le topic "comment revaloriser la filière L" dans le sous-forum Lettres et langues (je crois), où beaucoup (dont moi) ont dit que la filière littéraire deviendra une vraie filière qui attire du monde en formant à nouveau ses élèves en sciences et en mathématiques, de manière beaucoup plus prononcée qu'aujourd'hui.kiwi a écrit:Pour terminer, certains disent aussi que tout le monde n'en a rien à faire de la suppression de la SVT dans certaines filières. Pas moi. Je suis contre l'ultra spécialisation dès le lycée. Je préfèrerais un cursus plus général. Conserver certaines spécificités par filière par un plus gros volume horaire, ok, logique, mais supprimer les matières littéraires pour les S ou toutes les matières scientifiques pour les L ou ES, je trouve ça stupide. C'est ainsi qu'on ferme des portes.
J'estime que le bac doit être un tronc commun dans tous les domaines : on peut se spécifier un peu (davantage de français, un peu moins de maths) mais certainement pas en arriver à des aberrations comme celle de l'épreuve de mathématiques en 1ère L qui est une blague, à laquelle tous les élèves obtiennent des notes très au-dessus de la moyenne.
Epreuve qui a disparu cette année, c'est devenu une option (choisie par 2 élèves de 1ère L dans mon lycée).
- A TuinVénérable
ysabel a écrit:D'ailleurs les bons élèves dans toutes les matières ne se trompent pas, ils vont en S, même pour faire des études littéraires ensuite parfois.
Mais c'est clair ! Puis ça a toujours été.
Pourquoi en effet d'emblée "rétrécir" ses ouvertures potentielles au sortir du bac, en choisissant L dès la fin de seconde : c'est plus restrictif que d'aller en S si on a la possibilité, c'est une réalité. Ce n'est même pas une critique envers la section L, c'est simplement que je ne trouve absolument rien de reprochable à un jeune qui préfèrera se donner un maximum pour exploiter toutes les facettes de toutes les matières, jusqu'en terminale, se donnant par là même davantage d'ouvertures et possibilités d'orientation pour la suite.
- A TuinVénérable
cath5660 a écrit:+1.
Ma fille entre en tle S pour faire une prépa littéraire ensuite.
Il faut faire gaffe néanmoins : si elle est dans un lycée côté en ville, pas de soucis, mais si c'est un lycée bien, mais à la campagne, au moment de faire les choix de dossiers les prépas préfèrent souvent discriminer en choisissant d'abord les élèves de niveau équivalent mais des lycée de ville.
Je me souviens qu'en S à mon époque, on était deux à avoir demandé prépa Littéraire pour voir, moi et une autre, mais on avait été refusées malgré nos moyennes. Moi peu m'importait car j'envisageais de toute façon la fac pour devenir prof et dans l"absolu, il n'y a pas besoin d'aller se faire suer en prépa pour cet objectif, mais l'autre fille était hyper vexée car elle avait 17 de moyenne alors que moi 15, et elle y croyait à fond parce qu'elle voulait faire je-sais-plus quoi suite à sa prépa. Et après on nous a expliqué qu'ils préféraient choisir des gens ayant 17 en L, issus de n'importe où, ou 17 en S mais à ce moment-là choisis dans les lycées bien recherchés de centre-ville situés à proximité des prépas en questions. Style, faisaient pas confiance aux gens s'ils avaient fait leurs études à la campagne, enfin du mois c'était l'effet que ça donnait. Pourtant à la fac l'année d'après, il devait bien y avoir de tout mais j'étais bien dans les premiers, donc un tel genre d'hypothèse ne tenait pas franchement.
Je ne sais pas si ce genre de tri existe toujours en revanche.
- CathEnchanteur
Ça devrait aller, elle ne demandera pas une "prépa-de-la-mort-qui-tue", elle ne vise pas normale sup.
On a fait les portes ouvertes, la série S ne leur pose aucun problème (surtout avec les options qui vont bien, euro+latin), ils ont régulièrement des élèves de ce lycée et surprise, un des profs est un ancien du lycée de ma fille...
Le tri dont tu as été l'objet me parait un bien mauvais tri...
On a fait les portes ouvertes, la série S ne leur pose aucun problème (surtout avec les options qui vont bien, euro+latin), ils ont régulièrement des élèves de ce lycée et surprise, un des profs est un ancien du lycée de ma fille...
Le tri dont tu as été l'objet me parait un bien mauvais tri...
- A TuinVénérable
Bah, ça ne m'a pas traumatisé :lol: Ca ne m'a pas empêché d'atteindre l'objectif
Mais c'est vrai qu'on avait quand même trouvé que les arguments avancés craignaient un peu.
Mais c'est vrai qu'on avait quand même trouvé que les arguments avancés craignaient un peu.
- lene75Prophète
C'est un pb de confiance dans la notation, je crois : les lycées de centre-ville sont connus, les prépas savent comment ils notent (généralement sec), voire parfois finissent par connaître comment note chaque prof. Il peut y avoir de très bons élèves dans d'autres lycées, mais quand ils ne sont pas connus (ça vaut aussi pour le privé), ça relève du pari, du coup les grandes prépas ont tendance à demander des dossiers bien meilleurs pour être sûres de ne pas se tromper. C'est un peu le même problème qu'avec la fac : il y a de très bons étudiants à la fac, mais comment les distinguer des autres ? C'est bien pour ça qu'on se tue à dire à notre CDE de cesser de gonfler les dossiers postbac de nos élèves : bientôt plus personne ne voudra même de nos meilleurs élèves
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AuroreEsprit éclairé
Il ne s'agit pas de dénigrer, mais de se préparer à affronter une nouvelle salve de "réformes" nuisibles. Attendre 1 ou 2 ans me paraît tout simplement suicidaire, car c'est bien dès cet été que nous risquons de nous faire arnaquer en beauté sur les rythmes scolaires, et de nous voir imposer une "évolution" de nos missions et une augmentation de notre service "en contrepartie" des nouveaux postes.Will.T a écrit:Aurore a écrit:relis bien ma phrase...Will.T a écrit:Aurore a écrit:Des déclarations qui n'annoncent rien de bon. Quant aux actes, on a largement eu le temps de constater les dégâts lorsqu'ils étaient au pouvoir (la dernière fois, c'était avec Lang et Allègre, deux références en la matière).Will.T a écrit:Ce sont des déclarations, j'attends de voir sur pièce pour juger!
Je n'avait pas remarqué que lang et Allègre étaient entrés au gouvernement.
Oui j'ai bien lu !
Tu parles d'un autre gouvernement. Celui qui est là actuellement n'est pas responsable de ce qu'a fait un précédent gouvernement, même PS.
Je n'attends pas grand chose du gouvernement actuel, si ce n'est être moins pire que ce qu'aurait pu être un gouvernement Sarkozy II, mais quand même, personnellement, avant de dénigrer, j'attends de voir ce qu'ils vont faire.
Peut-être aura-t-on une bonne surprise, peut-être pas...
Premier bilan, dans 1 ou 2 ans pas avant... si les législatives confortent la présidentielle !
Qu'en pensent les syndicats, et le premier d'entre eux ?
- Marie LaetitiaBon génie
Will.T a écrit:A Tuin a écrit:
Dans les années 1994-1998, j'ai toujours connu de la physique chimie en S classe entière avec des manips' classe entière au labo. Les élèves se mettaient par groupe et hop' !
Tu devais être dans un établissement bien particulier, parce que les TP de physique se pratiquent très largement par demi-classe (tant que la classe est à moins de 24 élèves).
C'était encore le cas il y a qq années au collège, mais petit petit on a rogné ces heures qui ont fini par passer à la trappe.
Dans quelque temps, on fera pareil au lycée...
moi j'étais dans le public dans les années 90 et pas de TP en demi-groupe...
lene75 a écrit:
Derrière ces "réflexions" sur l'école qui gouvernent actuellement les réformes pointe la volonté de mise en place d'une école qui certifierait des "compétences" en vue d'une employabilité immédiate en lieu et place de l'école actuelle, censée formée des hommes et des citoyens. Dans cette optique, l'histoire en TS est non seulement inutile mais nuisible, l'ultra-spécialisation précoce garantit une meilleure mise au pas des salariés, incapables d'adaptation, de reconversion ou d'esprit critique et l'évaluation des savoir-être permet un formatage et un contrôle des esprits. Autant dire que je suis très inquiète.
j'aimerais quand même bien que l'on m'explique un truc. Parce que ce dogme de l'employabilité qui passe par la validation des compétences et le moins d'esprit critique possible, c'est pour quel objectif? Certainement pas pour répondre au marché du travail aujourd'hui en France, qui résulte de l'activité des PME. Or dans une PME, plus on a de culture générale, d'ingéniosité mieux c'est et , du pt de vue du bagage scolaire, on ne résonne pas en terme de compétences. Faudra un peu me dire qui plaide pour cette "mise au pas des salariés". Mythe?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- lene75Prophète
Marie Laetitia a écrit:j'aimerais quand même bien que l'on m'explique un truc. Parce que ce dogme de l'employabilité qui passe par la validation des compétences et le moins d'esprit critique possible, c'est pour quel objectif? Certainement pas pour répondre au marché du travail aujourd'hui en France, qui résulte de l'activité des PME. Or dans une PME, plus on a de culture générale, d'ingéniosité mieux c'est et , du pt de vue du bagage scolaire, on ne résonne pas en terme de compétences. Faudra un peu me dire qui plaide pour cette "mise au pas des salariés". Mythe?
C'est le discours qu'on nous tient en lycée : "Oui, d'accord, la philo, certes, mais enfin il faut cesser de penser disciplinaire et penser en termes de compétences : la plupart de vos élèves ne feront plus de philo après la terminale, quasi aucun n'en aura besoin dans sa vie professionnelle [ah bon ? ], alors quelles sont les compétences que vous enseignez en philo qui seront utiles à vous élèves dans leur futur travail ?" Si on creuse un peu, on me dit que ce que j'enseigne doit pouvoir être traduit en termes de compétences aussi précises que : rédiger un CV, passer un entretien d'embauche, travailler en équipe, rédiger un rapport d'activité, etc. Ben non, désolée, ça n'est pas du tout le but de mon enseignement, même s'il est vrai qu'il développe aussi, en même temps, des aptitudes à ce genre de tâches.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Celadon a écrit:Avec cet argument, il est EVIDENT que l'école EST UNE GARDERIE.
Oui et réduire les vacances scolaires les titillent tous...
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
"Choose the words you use with care: they create the world around you"
- loup des steppesNeoprof expérimenté
iphigénie a écrit:l'urgence c'est la suppression des heures inutiles et coûteuses d'AP et le rebasculement de ces heures sur les disciplines, vous ne trouvez pas?
Chez nous, on n'a jamais eu autant d'élèves décrocheurs que depuis que grâce à l'AP les heures de classe sont toutes passées à 35 et que l'AP leur apprend à glander encore plus. Sans compter les heures d'"exploration" ....
+ 10
Oh si, c'est en effet la première chose à faire pour redistribuer ces heures... en LV par exemple... mais je ne rêve pas, ils n'ont aucunement l'intention d'arrêter ces c... :censure: ...-là !
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[i] "Là où sont mes pieds, je suis à ma place." prov. Amérindien
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- Panta RheiExpert
+100 avec loup des steppes.
Après 2 heures de LV1 en 1ère, pourquoi pas une heure toutes les 2 semaines... Avec le Cadre, ça ne fera pô de différence...
Après 2 heures de LV1 en 1ère, pourquoi pas une heure toutes les 2 semaines... Avec le Cadre, ça ne fera pô de différence...
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- Signature:
- 'Don't you find yourself getting bored?' she asked of her sister. 'Don't you find, that things fail to materialise? NOTHING MATERIALISES! Everything withers in the bud.'
'What withers in the bud?' asked Ursula.
'Oh, everything—oneself—things in general.'First Page of Women in Love, D. H. Lawrence
- AuroreEsprit éclairé
Si le marché du travail résulte essentiellement de l'activité des PME, leur pouvoir et leur influence sont minimes. Tout au contraire des grands groupes et des multinationales qui, notamment grâce au lobbying et au pantouflage, parviennent à infléchir les choix politiques dans le sens qui les arrange. Sans parler de ce qui se trame au niveau supérieur (l'OCDE, l'Union Européenne)...Marie Laetitia a écrit:lene75 a écrit:
Derrière ces "réflexions" sur l'école qui gouvernent actuellement les réformes pointe la volonté de mise en place d'une école qui certifierait des "compétences" en vue d'une employabilité immédiate en lieu et place de l'école actuelle, censée formée des hommes et des citoyens. Dans cette optique, l'histoire en TS est non seulement inutile mais nuisible, l'ultra-spécialisation précoce garantit une meilleure mise au pas des salariés, incapables d'adaptation, de reconversion ou d'esprit critique et l'évaluation des savoir-être permet un formatage et un contrôle des esprits. Autant dire que je suis très inquiète.
j'aimerais quand même bien que l'on m'explique un truc. Parce que ce dogme de l'employabilité qui passe par la validation des compétences et le moins d'esprit critique possible, c'est pour quel objectif? Certainement pas pour répondre au marché du travail aujourd'hui en France, qui résulte de l'activité des PME. Or dans une PME, plus on a de culture générale, d'ingéniosité mieux c'est et , du pt de vue du bagage scolaire, on ne résonne pas en terme de compétences. Faudra un peu me dire qui plaide pour cette "mise au pas des salariés". Mythe?
- loup des steppesNeoprof expérimenté
Malaga a écrit:Je suis ravie du retour de l'histoire-géo en terminale S.
En revanche, l'idée que, dans un cycle, l'élève doive avancer à un rythme différencié s'il en a besoin me laisse perplexe. J'aimerais bien avoir des explications supplémentaires sur la mise en œuvre concrète de cela.
+ 10 j'aurai pu écrire la même chose mots pour mots.
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- AuroreEsprit éclairé
+1000 !loup des steppes a écrit:iphigénie a écrit:l'urgence c'est la suppression des heures inutiles et coûteuses d'AP et le rebasculement de ces heures sur les disciplines, vous ne trouvez pas?
Chez nous, on n'a jamais eu autant d'élèves décrocheurs que depuis que grâce à l'AP les heures de classe sont toutes passées à 35 et que l'AP leur apprend à glander encore plus. Sans compter les heures d'"exploration" ....
+ 10
Oh si, c'est en effet la première chose à faire pour redistribuer ces heures... en LV par exemple... mais je ne rêve pas, ils n'ont aucunement l'intention d'arrêter ces c... :censure: ...-là !
- MoonchildSage
C'est vrai que quand je repense à mon année de terminale C, j'ai le souvenir d'avoir passé énormément de temps à bachoter l'épreuve d'HG pour finalement ne pas avoir retenu grand chose de ce programme une fois passé l'examen. Etrangement, je ne m'étais jamais vraiment attardé sur cette idée jusqu'à ce qu'un collègue historien me fasse remarquer qu'une des caractéristiques de l'HG est d'être effectivement très chronophage en terme de révisions et que, de son propre aveu, ça pose un problème particulier dans la filière S qui est déjà assez chargée par les disciplines scientifiques - pourtant ce collègue est loin d'être laxiste.A Tuin a écrit:En terminale j'ai le souvenir d'une histoire-géo véritablement chronophage à réviser pour le bac compte-tenu de la quantité à avaler dans les matières scientifiques que nous devions maîtriser à côté. Je n'avais d'ailleurs pas cartonné du tout, je m'étais limitée à assurer un 10 ou 11. Compte-tenu du coef. de la chose il était largement plus valable d'obtenir des notes allant de 14 à 17 en math, physique chimie et biologie.
Néanmoins, c'était bien d'avoir cette matière tout de même. C'est juste le concept du "tout avaler au dernier moment pour l'examen" qui nous était absolument fastidieux et inutile.
Mais basculer une heure de la première vers la terminale, c'est une solution comptable qui ne tient absolument pas compte de l'équilibre des horaires pour les élèves. D'autant plus qu'on peut prévoir que même sans l'HG, la nouvelle terminale S sera mal vécue par beaucoup d'élèves tout simplement parce que l'horaire de maths passe à 6h par semaines contre 4h en première (comme en seconde) et que, compte tenu de leur profil, on peut craindre qu'un bon nombre ne tienne pas le rythme et s'effondre face à la quantité de notions nouvelles à assimiler en moins d'un an avant l'examen.kiwi a écrit:Comme je le disais plus haut : réduisons les heures en 1ère (au moins 1h), réaffectons la en Tle. Reste 1h. Pourquoi ne pas la prendre sur l'AP dans ce cas? Juste 2h serait pas mal en HG en Tle.
Sinon, qui ici peut sérieusement croire que notre nouveau ministre va supprimer des heures d'accompagnement personnalisé pour rétablir des cours disciplinaires ?
Pourtant il faut être clair, même si on recrée une filière L avec des maths et des sciences, ce sera une voie qui fermera quand même la porte des études scientifiques ; les élèves de S y sont souvent déjà en difficulté, alors ceux qui auront fait moins de maths et de sciences auront bien peu de chances de réussir. Une telle réforme ne changerait rien au fait que les élèves qui veulent conserver le maximum de choix pour leur orientation post-bac se dirigeront massivement en S.Tristana a écrit:Il suffit d'aller voir le topic "comment revaloriser la filière L" dans le sous-forum Lettres et langues (je crois), où beaucoup (dont moi) ont dit que la filière littéraire deviendra une vraie filière qui attire du monde en formant à nouveau ses élèves en sciences et en mathématiques, de manière beaucoup plus prononcée qu'aujourd'hui.kiwi a écrit:Pour terminer, certains disent aussi que tout le monde n'en a rien à faire de la suppression de la SVT dans certaines filières. Pas moi. Je suis contre l'ultra spécialisation dès le lycée. Je préfèrerais un cursus plus général. Conserver certaines spécificités par filière par un plus gros volume horaire, ok, logique, mais supprimer les matières littéraires pour les S ou toutes les matières scientifiques pour les L ou ES, je trouve ça stupide. C'est ainsi qu'on ferme des portes.
J'estime que le bac doit être un tronc commun dans tous les domaines : on peut se spécifier un peu (davantage de français, un peu moins de maths) mais certainement pas en arriver à des aberrations comme celle de l'épreuve de mathématiques en 1ère L qui est une blague, à laquelle tous les élèves obtiennent des notes très au-dessus de la moyenne.
Quant au tronc commun pour le bac et au recul de la spécialisation, sa conséquence mécanique sera un allègement des programmes et donc un abaissement du niveau dans presque toutes les disciplines ; mais après tout on peut se dire que ce n'est peut-être pas cher payé pour offrir aux jeunes le temps de choisir leur orientation et on peut faire le pari qu'ils rattraperont dans leurs études supérieures ce qu'ils n'ont pas appris au lycée... enfin moi je miserais plutôt sur le contraire...
Je reste aussi assez dubitatif sur ce sujet. Aucun patron - pas même dans les grandes entreprises - n'a vraiment intérêt à ce que le système scolaire fabrique massivement des individus incultes et décérébrés ; d'une part, il leur faut quand même un peu de personnel avec un certain niveau de formation et, d'autre part, pour les emplois non qualifiés, les immigrés - surtout clandestins - sont beaucoup plus avantageux car moins onéreux et moins exigeants sur les conditions de travail que des jeunes trop longtemps dorlotés sur les bancs de l'école. Pour moi, l'hypothèse du mythe est donc loin d'être à réfuter et je serais plutôt enclin à croire que toute cette histoire de compétences et d'employabilité relève davantage à la fois du dogmatisme, du désarroi, du renoncement et de l'imcompétence de nos dirigeants en matière d'éducation et d'instruction.Marie Laetitia a écrit:lene75 a écrit:
Derrière ces "réflexions" sur l'école qui gouvernent actuellement les réformes pointe la volonté de mise en place d'une école qui certifierait des "compétences" en vue d'une employabilité immédiate en lieu et place de l'école actuelle, censée formée des hommes et des citoyens. Dans cette optique, l'histoire en TS est non seulement inutile mais nuisible, l'ultra-spécialisation précoce garantit une meilleure mise au pas des salariés, incapables d'adaptation, de reconversion ou d'esprit critique et l'évaluation des savoir-être permet un formatage et un contrôle des esprits. Autant dire que je suis très inquiète.
j'aimerais quand même bien que l'on m'explique un truc. Parce que ce dogme de l'employabilité qui passe par la validation des compétences et le moins d'esprit critique possible, c'est pour quel objectif? Certainement pas pour répondre au marché du travail aujourd'hui en France, qui résulte de l'activité des PME. Or dans une PME, plus on a de culture générale, d'ingéniosité mieux c'est et , du pt de vue du bagage scolaire, on ne résonne pas en terme de compétences. Faudra un peu me dire qui plaide pour cette "mise au pas des salariés". Mythe?
- CondorcetOracle
L'HG est chronophage car elle enseigne des connaissances au long cours : le mal que l'on se donne pour l'apprendre (et l'enseigner) a pour corollaire la solidité de l'assise intellectuelle du citoyen.
- IphigénieProphète
condorcet a écrit:L'HG est chronophage car elle enseigne des connaissances au long cours : le mal que l'on se donne pour l'apprendre (et l'enseigner) a pour corollaire la solidité de l'assise intellectuelle du citoyen.
tout ça c'est rédhibitoire, et tu viens de signer ta peine de mort, dit le prof de latin :lol:
- Dame TartineNeoprof expérimenté
+ 10 000 C'est un peu comme une graine que l'on a planté : les fruits se récoltent plus tard.condorcet a écrit:L'HG est chronophage car elle enseigne des connaissances au long cours : le mal que l'on se donne pour l'apprendre (et l'enseigner) a pour corollaire la solidité de l'assise intellectuelle du citoyen.
L'HG aide à se forger une conscience politique (entres autres) et à comprendre les enjeux du monde d'aujourd'hui. C'est inestimable et indispensable car nous sommes tous concernés dans la mesure où nous y participons et/ou nous les subissons.
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J'peux pas, j'ai piscine !
- Marie LaetitiaBon génie
Moonchild a écrit:Je reste aussi assez dubitatif sur ce sujet. Aucun patron - pas même dans les grandes entreprises - n'a vraiment intérêt à ce que le système scolaire fabrique massivement des individus incultes et décérébrés ; d'une part, il leur faut quand même un peu de personnel avec un certain niveau de formation et, d'autre part, pour les emplois non qualifiés, les immigrés - surtout clandestins - sont beaucoup plus avantageux car moins onéreux et moins exigeants sur les conditions de travail que des jeunes trop longtemps dorlotés sur les bancs de l'école. Pour moi, l'hypothèse du mythe est donc loin d'être à réfuter et je serais plutôt enclin à croire que toute cette histoire de compétences et d'employabilité relève davantage à la fois du dogmatisme, du désarroi, du renoncement et de l'incompétence de nos dirigeants en matière d'éducation et d'instruction.Marie Laetitia a écrit:
j'aimerais quand même bien que l'on m'explique un truc. Parce que ce dogme de l'employabilité qui passe par la validation des compétences et le moins d'esprit critique possible, c'est pour quel objectif? Certainement pas pour répondre au marché du travail aujourd'hui en France, qui résulte de l'activité des PME. Or dans une PME, plus on a de culture générale, d'ingéniosité mieux c'est et , du pt de vue du bagage scolaire, on ne résonne pas en terme de compétences. Faudra un peu me dire qui plaide pour cette "mise au pas des salariés". Mythe?
Nous sommes parfaitement d'accord.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AuroreEsprit éclairé
MoonchildMoonchild a écrit:Mais basculer une heure de la première vers la terminale, c'est une solution comptable qui ne tient absolument pas compte de l'équilibre des horaires pour les élèves. D'autant plus qu'on peut prévoir que même sans l'HG, la nouvelle terminale S sera mal vécue par beaucoup d'élèves tout simplement parce que l'horaire de maths passe à 6h par semaines contre 4h en première (comme en seconde) et que, compte tenu de leur profil, on peut craindre qu'un bon nombre ne tienne pas le rythme et s'effondre face à la quantité de notions nouvelles à assimiler en moins d'un an avant l'examen.kiwi a écrit:Comme je le disais plus haut : réduisons les heures en 1ère (au moins 1h), réaffectons la en Tle. Reste 1h. Pourquoi ne pas la prendre sur l'AP dans ce cas? Juste 2h serait pas mal en HG en Tle.
Sinon, qui ici peut sérieusement croire que notre nouveau ministre va supprimer des heures d'accompagnement personnalisé pour rétablir des cours disciplinaires ?
A nouveauMoonchild a écrit:Pourtant il faut être clair, même si on recrée une filière L avec des maths et des sciences, ce sera une voie qui fermera quand même la porte des études scientifiques ; les élèves de S y sont souvent déjà en difficulté, alors ceux qui auront fait moins de maths et de sciences auront bien peu de chances de réussir. Une telle réforme ne changerait rien au fait que les élèves qui veulent conserver le maximum de choix pour leur orientation post-bac se dirigeront massivement en S.kiwi a écrit:Pour terminer, certains disent aussi que tout le monde n'en a rien à faire de la suppression de la SVT dans certaines filières. Pas moi. Je suis contre l'ultra spécialisation dès le lycée. Je préfèrerais un cursus plus général. Conserver certaines spécificités par filière par un plus gros volume horaire, ok, logique, mais supprimer les matières littéraires pour les S ou toutes les matières scientifiques pour les L ou ES, je trouve ça stupide. C'est ainsi qu'on ferme des portes.
Quant au tronc commun pour le bac et au recul de la spécialisation, sa conséquence mécanique sera un allègement des programmes et donc un abaissement du niveau dans presque toutes les disciplines ; mais après tout on peut se dire que ce n'est peut-être pas cher payé pour offrir aux jeunes le temps de choisir leur orientation et on peut faire le pari qu'ils rattraperont dans leurs études supérieures ce qu'ils n'ont pas appris au lycée... enfin moi je miserais plutôt sur le contraire...
Marie Laetitia a écrit:lene75 a écrit:
Derrière ces "réflexions" sur l'école qui gouvernent actuellement les réformes pointe la volonté de mise en place d'une école qui certifierait des "compétences" en vue d'une employabilité immédiate en lieu et place de l'école actuelle, censée formée des hommes et des citoyens. Dans cette optique, l'histoire en TS est non seulement inutile mais nuisible, l'ultra-spécialisation précoce garantit une meilleure mise au pas des salariés, incapables d'adaptation, de reconversion ou d'esprit critique et l'évaluation des savoir-être permet un formatage et un contrôle des esprits. Autant dire que je suis très inquiète.
j'aimerais quand même bien que l'on m'explique un truc. Parce que ce dogme de l'employabilité qui passe par la validation des compétences et le moins d'esprit critique possible, c'est pour quel objectif? Certainement pas pour répondre au marché du travail aujourd'hui en France, qui résulte de l'activité des PME. Or dans une PME, plus on a de culture générale, d'ingéniosité mieux c'est et , du pt de vue du bagage scolaire, on ne résonne pas en terme de compétences. Faudra un peu me dire qui plaide pour cette "mise au pas des salariés". Mythe?
L'un n'empêche pas l'autre. Nos dirigeants, même dogmatiques et incompétents, ont intérêt à ce que les travailleurs soient formés plutôt qu'instruits : ils ont besoin en priorité de techniciens et d'exécutants fiables, i.e. insérés dans le système et ne risquant pas de remettre en cause les ordres donnés dans le contexte du système pyramidal et hiérarchique propre au management entrepreneurial. Dans cette optique, les individus dotés d'une culture étendue, d'une personnalité affirmée et d'un esprit critique par trop développé ne sont pas utiles à la collectivité, quand il ne sont pas considérés comme des grains de sable susceptibles à tout moment de gripper le mécanisme.Moonchild a écrit:Je reste aussi assez dubitatif sur ce sujet. Aucun patron - pas même dans les grandes entreprises - n'a vraiment intérêt à ce que le système scolaire fabrique massivement des individus incultes et décérébrés ; d'une part, il leur faut quand même un peu de personnel avec un certain niveau de formation et, d'autre part, pour les emplois non qualifiés, les immigrés - surtout clandestins - sont beaucoup plus avantageux car moins onéreux et moins exigeants sur les conditions de travail que des jeunes trop longtemps dorlotés sur les bancs de l'école. Pour moi, l'hypothèse du mythe est donc loin d'être à réfuter et je serais plutôt enclin à croire que toute cette histoire de compétences et d'employabilité relève davantage à la fois du dogmatisme, du désarroi, du renoncement et de l’incompétence de nos dirigeants en matière d'éducation et d'instruction.
En d'autres termes, le système ne réclame certes pas des ilotes décérébrés comme on l'entend fréquemment, mais bien du personnel doté :
- d'un certain niveau de formation qui, même lorsqu'il est élevé, demeure essentiellement technique et utilitaire,
- et d'une "culture d'entreprise" permettant au salarié de rester à sa place en toutes circonstances sans que cela lui coûte.
- MoonchildSage
Mais là où le bât blesse, c'est que les réformes éducatives tendent à participer à la production massive de consommateurs impulsifs et égocentriques, ce qui va à l'encontre de cette fiabilité recherchée et est sans doute encore plus ingérable pour le système entrepreneurial que des individus cultivés même avec une personnalité affirmée - d'ailleurs on peut aussi se demander si la culture et l'instruction impliquent forcément un esprit critique au sens contestataire du terme ; les contre-exemples sont légion. Globalement, les patrons ont plutôt conscience de cette réalité, à part peut-être quelques-uns qui ne touchent plus terre et ne sont jamais au contact de leurs employés ; mais en revanche les dirigeants, qu'il soient élus politiques ou technocrates institutionnels, semblent souvent avoir perdu de vue ce qui pourtant relève presque de l'évidence.Aurore a écrit:L'un n'empêche pas l'autre. Nos dirigeants, même dogmatiques et incompétents, ont intérêt à ce que les travailleurs soient formés plutôt qu'instruits : ils ont besoin en priorité de techniciens et d'exécutants fiables, i.e. insérés dans le système et ne risquant pas de remettre en cause les ordres donnés dans le contexte du système pyramidal et hiérarchique propre au management entrepreneurial. Dans cette optique, les individus dotés d'une culture étendue, d'une personnalité affirmée et d'un esprit critique par trop développé ne sont pas utiles à la collectivité, quand il ne sont pas considérés comme des grains de sable susceptibles à tout moment de gripper le mécanisme.
En d'autres termes, le système ne réclame certes pas des ilotes décérébrés comme on l'entend fréquemment, mais bien du personnel doté :
- d'un certain niveau de formation qui, même lorsqu'il est élevé, demeure essentiellement technique et utilitaire,
- et d'une "culture d'entreprise" permettant au salarié de rester à sa place en toutes circonstances sans que cela lui coûte.
- Presse-puréeGrand sage
Aurore a écrit:Moonchild a écrit:Marie Laetitia a écrit:
j'aimerais quand même bien que l'on m'explique un truc. Parce que ce dogme de l'employabilité qui passe par la validation des compétences et le moins d'esprit critique possible, c'est pour quel objectif? Certainement pas pour répondre au marché du travail aujourd'hui en France, qui résulte de l'activité des PME. Or dans une PME, plus on a de culture générale, d'ingéniosité mieux c'est et , du pt de vue du bagage scolaire, on ne résonne pas en terme de compétences. Faudra un peu me dire qui plaide pour cette "mise au pas des salariés". Mythe?L'un n'empêche pas l'autre. Nos dirigeants, même dogmatiques et incompétents, ont intérêt à ce que les travailleurs soient formés plutôt qu'instruits : ils ont besoin en priorité de techniciens et d'exécutants fiables, i.e. insérés dans le système et ne risquant pas de remettre en cause les ordres donnés dans le contexte du système pyramidal et hiérarchique propre au management entrepreneurial. Dans cette optique, les individus dotés d'une culture étendue, d'une personnalité affirmée et d'un esprit critique par trop développé ne sont pas utiles à la collectivité, quand il ne sont pas considérés comme des grains de sable susceptibles à tout moment de gripper le mécanisme.Moonchild a écrit:Je reste aussi assez dubitatif sur ce sujet. Aucun patron - pas même dans les grandes entreprises - n'a vraiment intérêt à ce que le système scolaire fabrique massivement des individus incultes et décérébrés ; d'une part, il leur faut quand même un peu de personnel avec un certain niveau de formation et, d'autre part, pour les emplois non qualifiés, les immigrés - surtout clandestins - sont beaucoup plus avantageux car moins onéreux et moins exigeants sur les conditions de travail que des jeunes trop longtemps dorlotés sur les bancs de l'école. Pour moi, l'hypothèse du mythe est donc loin d'être à réfuter et je serais plutôt enclin à croire que toute cette histoire de compétences et d'employabilité relève davantage à la fois du dogmatisme, du désarroi, du renoncement et de l’incompétence de nos dirigeants en matière d'éducation et d'instruction.
En d'autres termes, le système ne réclame certes pas des ilotes décérébrés comme on l'entend fréquemment, mais bien du personnel doté :
- d'un certain niveau de formation qui, même lorsqu'il est élevé, demeure essentiellement technique et utilitaire,
- et d'une "culture d'entreprise" permettant au salarié de rester à sa place en toutes circonstances sans que cela lui coûte.
D'où l'insistance sur l'esprit d'initiative, qui, dans les papiers de l'OCDE est appelé "esprit d'entreprise".
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
- Marie LaetitiaBon génie
Presse-purée a écrit:
D'où l'insistance sur l'esprit d'initiative, qui, dans les papiers de l'OCDE est appelé "esprit d'entreprise".
en même temps, le dada de l'OCDE étant l'économie, il n'y a pas trop de quoi s'étonner... enfin, si on comprend bien qu'il n'y a pas d'esprit d'initiative ni d'ingéniosité sans culture générale.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AuroreEsprit éclairé
Sauf que derrière les mots "esprit d'initiative" et "ingéniosité" on peut mettre tout et son contraire.Marie Laetitia a écrit:Presse-purée a écrit:
D'où l'insistance sur l'esprit d'initiative, qui, dans les papiers de l'OCDE est appelé "esprit d'entreprise".
en même temps, le dada de l'OCDE étant l'économie, il n'y a pas trop de quoi s'étonner... enfin, si on comprend bien qu'il n'y a pas d'esprit d'initiative ni d'ingéniosité sans culture générale.
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