- AuroreEsprit éclairé
Sauf que derrière les mots "esprit d'initiative" et "ingéniosité" on peut mettre tout et son contraire.Marie Laetitia a écrit:Presse-purée a écrit:
D'où l'insistance sur l'esprit d'initiative, qui, dans les papiers de l'OCDE est appelé "esprit d'entreprise".
en même temps, le dada de l'OCDE étant l'économie, il n'y a pas trop de quoi s'étonner... enfin, si on comprend bien qu'il n'y a pas d'esprit d'initiative ni d'ingéniosité sans culture générale.
- lene75Prophète
Aurore a écrit:L'un n'empêche pas l'autre. Nos dirigeants, même dogmatiques et incompétents, ont intérêt à ce que les travailleurs soient formés plutôt qu'instruits : ils ont besoin en priorité de techniciens et d'exécutants fiables, i.e. insérés dans le système et ne risquant pas de remettre en cause les ordres donnés dans le contexte du système pyramidal et hiérarchique propre au management entrepreneurial. Dans cette optique, les individus dotés d'une culture étendue, d'une personnalité affirmée et d'un esprit critique par trop développé ne sont pas utiles à la collectivité, quand il ne sont pas considérés comme des grains de sable susceptibles à tout moment de gripper le mécanisme.
En d'autres termes, le système ne réclame certes pas des ilotes décérébrés comme on l'entend fréquemment, mais bien du personnel doté :
- d'un certain niveau de formation qui, même lorsqu'il est élevé, demeure essentiellement technique et utilitaire,
- et d'une "culture d'entreprise" permettant au salarié de rester à sa place en toutes circonstances sans que cela lui coûte.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- AuroreEsprit éclairé
Et surtout, dans quel(s) but(s) use-t-on bien trop souvent de cet "esprit d'initiative" ? Faire de la lèche au p'tit chef ? Avoir sa promotion ? "Optimiser les ressources humaines" avec un "plan de sauvegarde" de l'emploi ? Associer au plus insignifiant et superflu des gadgets le concept marketing dernier cri qui en fera LE produit à la mode que les moutons de Panurge s'arracheront à coup sûr ?Aurore a écrit:Sauf que derrière les mots "esprit d'initiative" et "ingéniosité" on peut mettre tout et son contraire.Marie Laetitia a écrit:Presse-purée a écrit:
D'où l'insistance sur l'esprit d'initiative, qui, dans les papiers de l'OCDE est appelé "esprit d'entreprise".
en même temps, le dada de l'OCDE étant l'économie, il n'y a pas trop de quoi s'étonner... enfin, si on comprend bien qu'il n'y a pas d'esprit d'initiative ni d'ingéniosité sans culture générale.
- WonderWomanBon génie
je trouve ça très vrai. Et c'est effrayant.lene75 a écrit:Aurore a écrit:L'un n'empêche pas l'autre. Nos dirigeants, même dogmatiques et incompétents, ont intérêt à ce que les travailleurs soient formés plutôt qu'instruits : ils ont besoin en priorité de techniciens et d'exécutants fiables, i.e. insérés dans le système et ne risquant pas de remettre en cause les ordres donnés dans le contexte du système pyramidal et hiérarchique propre au management entrepreneurial. Dans cette optique, les individus dotés d'une culture étendue, d'une personnalité affirmée et d'un esprit critique par trop développé ne sont pas utiles à la collectivité, quand il ne sont pas considérés comme des grains de sable susceptibles à tout moment de gripper le mécanisme.
En d'autres termes, le système ne réclame certes pas des ilotes décérébrés comme on l'entend fréquemment, mais bien du personnel doté :
- d'un certain niveau de formation qui, même lorsqu'il est élevé, demeure essentiellement technique et utilitaire,
- et d'une "culture d'entreprise" permettant au salarié de rester à sa place en toutes circonstances sans que cela lui coûte.
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- Marie LaetitiaBon génie
Aurore a écrit:Et surtout, dans quel(s) but(s) use-t-on bien trop souvent de cet "esprit d'initiative" ? Faire de la lèche au p'tit chef ? Avoir sa promotion ? "Optimiser les ressources humaines" avec un "plan de sauvegarde" de l'emploi ? Associer au plus insignifiant et superflu des gadgets le concept marketing dernier cri qui en fera LE produit à la mode que les moutons de Panurge s'arracheront à coup sûr ?Aurore a écrit:Sauf que derrière les mots "esprit d'initiative" et "ingéniosité" on peut mettre tout et son contraire.Marie Laetitia a écrit:Presse-purée a écrit:
D'où l'insistance sur l'esprit d'initiative, qui, dans les papiers de l'OCDE est appelé "esprit d'entreprise".
en même temps, le dada de l'OCDE étant l'économie, il n'y a pas trop de quoi s'étonner... enfin, si on comprend bien qu'il n'y a pas d'esprit d'initiative ni d'ingéniosité sans culture générale.
tout dépend de la manière dont l'économie est conçue.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Aurore a écrit:L'un n'empêche pas l'autre. Nos dirigeants, même dogmatiques et incompétents, ont intérêt à ce que les travailleurs soient formés plutôt qu'instruits : ils ont besoin en priorité de techniciens et d'exécutants fiables, i.e. insérés dans le système et ne risquant pas de remettre en cause les ordres donnés dans le contexte du système pyramidal et hiérarchique propre au management entrepreneurial. Dans cette optique, les individus dotés d'une culture étendue, d'une personnalité affirmée et d'un esprit critique par trop développé ne sont pas utiles à la collectivité, quand il ne sont pas considérés comme des grains de sable susceptibles à tout moment de gripper le mécanisme.
En d'autres termes, le système ne réclame certes pas des ilotes décérébrés comme on l'entend fréquemment, mais bien du personnel doté :
- d'un certain niveau de formation qui, même lorsqu'il est élevé, demeure essentiellement technique et utilitaire,
- et d'une "culture d'entreprise" permettant au salarié de rester à sa place en toutes circonstances sans que cela lui coûte.
Mouais. Ça fait un peu grand complot. Trop subtil pour nombre de technocrates qui en général ne comprennent rien au monde de l'entreprise. Et c'est souvent ça le problème. Oui mais voilà, ils sortent de X, ENA ou autre "grande école" supposée. Bcp trop d'employés de ministères et d'organismes publics qui n'ont jamais assumé de fonction de direction dans des PME et qui sont persuadés tout connaître et tout bien faire en reprenant un jargon (des "compétences") qu'ils ne comprennent pas... Et comme dans l'histoire de l'empereur nu, personne n'ose leur dire qu'il y a comme un problème, alors tout le monde reprend ce vocabulaire déconnecté des réalités. Ce qu'en disait Lene sortant d'un conseil est particulièrement révélateur.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- WonderWomanBon génie
On peut certainement une fois de plus pas généraliser sur l'Entreprise en générale.
Certaines préfèrent que chacun reste à sa place (j'en ai connu une où le fait que je connaisse le droit du salarié leur a coûté très cher, et moi, ma place) mais d'un autre côté, mon mari a fréquenté et est actuellement dans une entreprise où, à son niveau, on sanctionne si manque d'esprit d'initiative et on félicite si il y a. Et l'esprit d'initiative - dans le cas de mon mari- c'est juste trouver une formule sur excel permettant de calculer des coûts plus rapidement. Je ne saurais en dire plus ... et pourtant dans son entreprise, tout le monde est très "corporate", il font tout pour.
Certaines préfèrent que chacun reste à sa place (j'en ai connu une où le fait que je connaisse le droit du salarié leur a coûté très cher, et moi, ma place) mais d'un autre côté, mon mari a fréquenté et est actuellement dans une entreprise où, à son niveau, on sanctionne si manque d'esprit d'initiative et on félicite si il y a. Et l'esprit d'initiative - dans le cas de mon mari- c'est juste trouver une formule sur excel permettant de calculer des coûts plus rapidement. Je ne saurais en dire plus ... et pourtant dans son entreprise, tout le monde est très "corporate", il font tout pour.
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- lene75Prophète
Mais de toute manière, ce ne sont pas les entreprises, encore moins les PME, qui dictent la politique de l'EN, ce sont des idéologies : on peut très bien avoir une idéologie de l'utilité, qui, dans les faits, ne soit pas du tout performante. Ce qui est indéniable, en tout cas, c'est qu'à l'EN nous allons de plus en plus dans le sens de la diminution de l'esprit critique des élèves et du recentrage vers des savoirs jugés immédiatement utilisables. Sans compter l'introduction de l'évaluation de savoir-être, voire des activités extra-scolaires, qui me paraît être une dérive dangereuse.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- WonderWomanBon génie
je crains voir la même chose.lene75 a écrit:Mais de toute manière, ce ne sont pas les entreprises, encore moins les PME, qui dictent la politique de l'EN, ce sont des idéologies : on peut très bien avoir une idéologie de l'utilité, qui, dans les faits, ne soit pas du tout performante. Ce qui est indéniable, en tout cas, c'est qu'à l'EN nous allons de plus en plus dans le sens de la diminution de l'esprit critique des élèves et du recentrage vers des savoirs jugés immédiatement utilisables. Sans compter l'introduction de l'évaluation de savoir-être, voire des activités extra-scolaires, qui me paraît être une dérive dangereuse.
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- MarcassinHabitué du forum
John, tu aurais un lien pour le rétablissement de l'histoire-géographie en Terminale en 2013 ?
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- MoonchildSage
Moi aussi, je crois moins à la théorie du grand complot qu'à la dérive ubuesque.Marie Laetitia a écrit:Mouais. Ça fait un peu grand complot. Trop subtil pour nombre de technocrates qui en général ne comprennent rien au monde de l'entreprise. Et c'est souvent ça le problème. Oui mais voilà, ils sortent de X, ENA ou autre "grande école" supposée. Bcp trop d'employés de ministères et d'organismes publics qui n'ont jamais assumé de fonction de direction dans des PME et qui sont persuadés tout connaître et tout bien faire en reprenant un jargon (des "compétences") qu'ils ne comprennent pas... Et comme dans l'histoire de l'empereur nu, personne n'ose leur dire qu'il y a comme un problème, alors tout le monde reprend ce vocabulaire déconnecté des réalités. Ce qu'en disait Lene sortant d'un conseil est particulièrement révélateur.
- Docteur OXGrand sage
lene75 a écrit:Mais de toute manière, ce ne sont pas les entreprises, encore moins les PME, qui dictent la politique de l'EN, ce sont des idéologies : on peut très bien avoir une idéologie de l'utilité, qui, dans les faits, ne soit pas du tout performante. Ce qui est indéniable, en tout cas, c'est qu'à l'EN nous allons de plus en plus dans le sens de la diminution de l'esprit critique des élèves et du recentrage vers des savoirs jugés immédiatement utilisables. Sans compter l'introduction de l'évaluation de savoir-être, voire des activités extra-scolaires, qui me paraît être une dérive dangereuse.
Je suis d'accord.
- AuroreEsprit éclairé
Alors comment expliquez-vous qu'une bonne partie des membres du MEDEF, les Pébereau, les Bébéar ou les Schweitzer chez les PDG (eux aussi ne connaissent rien au monde de l'entreprise ? ) comme des politiques du camp libéral (les Madelin ou les Cohn-Bendit, sans parler de Châtel) sont de chauds partisans des théories pédagogistes et des compétences prônées à l'origine par les illuminés "de gauche ?" ?Moonchild a écrit:Moi aussi, je crois moins à la théorie du grand complot qu'à la dérive ubuesque.Marie Laetitia a écrit:Mouais. Ça fait un peu grand complot. Trop subtil pour nombre de technocrates qui en général ne comprennent rien au monde de l'entreprise. Et c'est souvent ça le problème. Oui mais voilà, ils sortent de X, ENA ou autre "grande école" supposée. Bcp trop d'employés de ministères et d'organismes publics qui n'ont jamais assumé de fonction de direction dans des PME et qui sont persuadés tout connaître et tout bien faire en reprenant un jargon (des "compétences") qu'ils ne comprennent pas... Et comme dans l'histoire de l'empereur nu, personne n'ose leur dire qu'il y a comme un problème, alors tout le monde reprend ce vocabulaire déconnecté des réalités. Ce qu'en disait Lene sortant d'un conseil est particulièrement révélateur.
Et comment expliquez-vous qu'en dehors de quelques dinosaures dépourvus d'influence (Fumaroli ) les adversaires de ces "innovations" et les partisans d'une instruction de qualité se rencontrent à présent essentiellement parmi les adversaires du libéralisme économique à droite comme à gauche ?
- AuroreEsprit éclairé
Et les directives de l'OCDE depuis les années 70 (!) et de l'Europe (ex. la convention de Bologne, la stratégie de Lisbonne), c'est aussi de la dérive ubuesque ?Moonchild a écrit:Moi aussi, je crois moins à la théorie du grand complot qu'à la dérive ubuesque.Marie Laetitia a écrit:Mouais. Ça fait un peu grand complot. Trop subtil pour nombre de technocrates qui en général ne comprennent rien au monde de l'entreprise. Et c'est souvent ça le problème. Oui mais voilà, ils sortent de X, ENA ou autre "grande école" supposée. Bcp trop d'employés de ministères et d'organismes publics qui n'ont jamais assumé de fonction de direction dans des PME et qui sont persuadés tout connaître et tout bien faire en reprenant un jargon (des "compétences") qu'ils ne comprennent pas... Et comme dans l'histoire de l'empereur nu, personne n'ose leur dire qu'il y a comme un problème, alors tout le monde reprend ce vocabulaire déconnecté des réalités. Ce qu'en disait Lene sortant d'un conseil est particulièrement révélateur.
Je n'affirme rien. Mais le "c'est la faute à personne", ou "à pas de chance" ne me convainc pas...
- AuroreEsprit éclairé
Même maintenant ?Will.T a écrit:Ce sont des déclarations, j'attends de voir sur pièce pour juger!
https://www.neoprofs.org/t48653-vincent-peillon-les-enfants-francais-sont-ceux-qui-souffrent-le-plus-avec-les-petits-japonais
L'orientation de ce gouvernement vers une politique éducative démagogique est aujourd'hui claire et irréfutable.
- InvitéInvité
Aurore a écrit:Même maintenant ?Will.T a écrit:Ce sont des déclarations, j'attends de voir sur pièce pour juger!
https://www.neoprofs.org/t48653-vincent-peillon-les-enfants-francais-sont-ceux-qui-souffrent-le-plus-avec-les-petits-japonais
L'orientation de ce gouvernement vers une politique éducative démagogique est aujourd'hui claire et irréfutable.
oui même maintenant : ce sont des déclarations.
Tu préfères tirer à boulet rouge sur tout ce qui bouge, c'est ton droit.
Moi, comme j'ai dit, j'attends de voir sur pièce pour juger : il a dit qu'il annoncerait les premières réformes fin juillet, on verra à ce moment là.
- adelaideaugustaFidèle du forum
Moonchild a écrit:Moi aussi, je crois moins à la théorie du grand complot qu'à la dérive ubuesque.Marie Laetitia a écrit:Mouais. Ça fait un peu grand complot. Trop subtil pour nombre de technocrates qui en général ne comprennent rien au monde de l'entreprise. Et c'est souvent ça le problème. Oui mais voilà, ils sortent de X, ENA ou autre "grande école" supposée. Bcp trop d'employés de ministères et d'organismes publics qui n'ont jamais assumé de fonction de direction dans des PME et qui sont persuadés tout connaître et tout bien faire en reprenant un jargon (des "compétences") qu'ils ne comprennent pas... Et comme dans l'histoire de l'empereur nu, personne n'ose leur dire qu'il y a comme un problème, alors tout le monde reprend ce vocabulaire déconnecté des réalités. Ce qu'en disait Lene sortant d'un conseil est particulièrement révélateur.
Les destructeurs de l'enseignement que sont Meirieu, Foucambert, Charmeux sont des idéologues, les chefs d'état ne se sont jamais intéressés à ce qui se passe à l'école depuis Pompidou. Ce sont eux (ces idéologues) qui manipulent nos ministres de l'Education nationale, visiblement complètement ignares en ce qui concerne l'école. Meirieu a pris bien soin de placer ses quatre enfants dans les meilleurs écoles et lycées où il était sûr que ses idées mortifères n'étaient pas appliquées. Lui "qui envoie l'école au compost", en bon écolo, a pris bien soin de protéger sa progéniture.
Foucambert, qui semblait avoir disparu, revient, puisque son livre "Jules Ferry, un mythe qui a la vie dure", a été réédité. Il y a un petit espoir que Meirieu soit mis au placard.
Je ne crois pas qu'il y ait un complot en haut lieu pour avoir une population décérébrée.
Ce qui est certain, c'est que "les héritiers " se reproduisent avec ce système, et que plus le niveau baisse, plus l'école devient inégalitaire.
Mais la qualité des enseignants baisse forcément dans un tel système, et même les "héritiers" se font rares.
Je suis d'accord avec Lene.
- CeladonDemi-dieu
http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/2012-l-an-1-de-la-reconstruction-118228
- AuroreEsprit éclairé
Il sera alors trop tard. Les profs feront-ils tous grève au camping Lou Cigalou, en plein mois d'août ?Will.T a écrit:Aurore a écrit:Même maintenant ?Will.T a écrit:Ce sont des déclarations, j'attends de voir sur pièce pour juger!
https://www.neoprofs.org/t48653-vincent-peillon-les-enfants-francais-sont-ceux-qui-souffrent-le-plus-avec-les-petits-japonais
L'orientation de ce gouvernement vers une politique éducative démagogique est aujourd'hui claire et irréfutable.
oui même maintenant : ce sont des déclarations.
Tu préfères tirer à boulet rouge sur tout ce qui bouge, c'est ton droit.
Moi, comme j'ai dit, j'attends de voir sur pièce pour juger : il a dit qu'il annoncerait les premières réformes fin juillet, on verra à ce moment là.
- MarcassinHabitué du forum
L'hommage rendu au Café pédagogique est plus qu'inquiétant. D'ailleurs, en ce moment, on danse la gigue dans certains syndicats.
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"Je regarde la grammaire comme la première partie de l'art de penser." (Condillac)
- InvitéInvité
Tu ne peux pas faire grève, juste sur des déclarations pré-législatives, destinées à ménager la chèvre et le chou.Aurore a écrit:Il sera alors trop tard. Les profs feront-ils tous grève au camping Lou Cigalou, en plein mois d'août ?
- InvitéInvité
Pour le moment, il n'y a eu que des paroles, ces syndicats n'ont pas encore obtenu gain de cause.Marcassin a écrit:L'hommage rendu au Café pédagogique est plus qu'inquiétant. D'ailleurs, en ce moment, on danse la gigue dans certains syndicats.
- AuroreEsprit éclairé
Surtout la chèvre, en l'occurrence, celle des syndicats pédagos et des associations de parents. Et comme l'appétit vient en mangeant...Will.T a écrit:Tu ne peux pas faire grève, juste sur des déclarations pré-législatives, destinées à ménager la chèvre et le chou.Aurore a écrit:Il sera alors trop tard. Les profs feront-ils tous grève au camping Lou Cigalou, en plein mois d'août ?
- AuroreEsprit éclairé
Et le SNUIPP en fait d'ailleurs partie. Que va faire le SNES ?
- MoonchildSage
Les Pébereau, les Bébéar ou les Schweitzer et autres meneurs du MEDEF sont souvent, comme le disait Maire Laetitia, des produits de la technocratie et des hautes écoles de la fonction publique ; ils connaissent les hautes structures du pouvoir mais sont généralement étrangers au bas de l'entreprise ainsi qu'à toute véritable notion d'éducation et d'instruction.Aurore a écrit:Alors comment expliquez-vous qu'une bonne partie des membres du MEDEF, les Pébereau, les Bébéar ou les Schweitzer chez les PDG (eux aussi ne connaissent rien au monde de l'entreprise ? ) comme des politiques du camp libéral (les Madelin ou les Cohn-Bendit, sans parler de Châtel) sont de chauds partisans des théories pédagogistes et des compétences prônées à l'origine par les illuminés "de gauche ?" ?
Les directives de l'OCDE et les conventions européennes sont effectivement le reflet d'une idéologie libérale, mais il n'en demeure pas moins qu'elles auraient tout aussi bien pu être rédigées par le grand Sorcier-Plombier Shadok.
- Presse-puréeGrand sage
Moonchild a écrit: le grand Sorcier-Plombier Shadok.
Mon non-dieu! Qui c'est celui-là????
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Homines, dum docent, discunt.Sénèque, Epistulae Morales ad Lucilium VII, 8
"La culture est aussi une question de fierté, de rapport de soi à soi, d’esthétique, si l’on veut, en un mot de constitution du sujet humain." (Paul Veyne, La société romaine)
"Soyez résolus de ne servir plus, et vous voilà libres". La Boétie
"Confondre la culture et son appropriation inégalitaire du fait des conditions sociales : quelle erreur !" H. Pena-Ruiz
"Il vaut mieux qu'un élève sache tenir un balai plutôt qu'il ait été initié à la philosophie: c'est ça le socle commun" un IPR
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