- DhaiphiGrand sage
C'est exactement ce que je pense.Oiseau phenix a écrit:je ne vois pas en quoi ça peut asseoir l'autorité du prof en difficulté... le bordel recommence deux minutes après, et en attendant l'enseignant est dicrédité.
- gelsomina31Grand Maître
:shock: etGalipette a écrit:(...)
le chef d’établissement montait régulièrement pour les faire taire et pour engueuler le collègue devant eux, (...)
Je trouve cela insupportable et ignoble. :censure:
Un chef d'établissement n'a pas à engueuler un enseignant!!! Et encore moins en public! et encore moins devant des élèves!
Quand un prof se fait débordé, le problème ce sont les élèves, pas le prof!!
Qu'il faille avoir un minimum d'autorité, je veux bien mais à la base, les élèves viennent en cours pour apprendre et travailler. S'ils ne respectent pas les règles minimum de la politesse et de la vie sociale, il faut punir les élèves et non pas humilier/punir leur victime!!
C'est trop facile de s'attaquer à quelqu'un qui est déjà fragilisé par la situation de bordel.
- JaneBNeoprof expérimenté
gelsomina31 a écrit:
Pour moi, laisser un collègue se faire bordéliser par sa classe, c'est aller à l'encontre des règles de vie en société, c'est quelque part valoriser la loi du plus fort (la classe contre le prof) et c'est extrêmement dangereux.
+ 1. Laisser faire, c'est quelque part cautionner le bordel!! Si tous les adultes d'une même équipe se serraient les coudes et se montraient plus solidaires envers un collègue en difficulté en remontant les bretelles d'une classe qui se comporte mal avec tel ou tel enseignant, je crois que les élèves ne se permettraient pas de tels écarts...
- olive-in-oilSage
Difficile en effet d'intervenir dans le cours d'un autre.
Au début de ma carrière, une collègue était venue me rendre visite dans ma salle pendant que les élèves travaillaient. Elle s'est aperçu que l'un d'entre eux faisait je ne sais plus quelle bêtise et l'a sermonné assez énergiquement. J'aurais préféré qu'elle me signale le problème et qu'elle me laisse le régler.
Maintenant, cela n'empêche pas de proposer une aide concrète au collègue en difficulté et si lui même souhaite une intervention extérieure, pourquoi pas. Mais parfois, une intervention plus marquante, celle du CPE ou des CDE est plus efficace qu'un collègue lui aussi à bout de nerfs qui "remplace" l'autorité défaillante du prof "officiel".
Au début de ma carrière, une collègue était venue me rendre visite dans ma salle pendant que les élèves travaillaient. Elle s'est aperçu que l'un d'entre eux faisait je ne sais plus quelle bêtise et l'a sermonné assez énergiquement. J'aurais préféré qu'elle me signale le problème et qu'elle me laisse le régler.
Maintenant, cela n'empêche pas de proposer une aide concrète au collègue en difficulté et si lui même souhaite une intervention extérieure, pourquoi pas. Mais parfois, une intervention plus marquante, celle du CPE ou des CDE est plus efficace qu'un collègue lui aussi à bout de nerfs qui "remplace" l'autorité défaillante du prof "officiel".
- gelsomina31Grand Maître
JaneB a écrit:
+ 1. Laisser faire, c'est quelque part cautionner le bordel!!
Si tous les adultes d'une même équipe se serraient les coudes et se montraient plus solidaires envers un collègue en difficulté en remontant les bretelles d'une classe qui se comporte mal avec tel ou tel enseignant, je crois que les élèves ne se permettraient pas de tels écarts...
- Invité19Esprit sacré
oui mais JaneB, est ce que c'est en intervenant dans une classe qu'on se montre vraiment solidaire ? c'est aussi une façon de faire taire les élèves parce que ça NOUS dérange...
je pense en revanche qu'en conseil de classe il faut rester soudés etc.
Mais intervenir pendant un cours;..
je pense en revanche qu'en conseil de classe il faut rester soudés etc.
Mais intervenir pendant un cours;..
- NitaEmpereur
Une fois, j'ai été tellement dérangée par le bazar infernal dans la salle d'à côté, que j'étais sûre que les élèves y étaient seuls. Je suis entrée en furie dans la salle, et j'ai commencé à gueuler... puis j'ai tourné la tête et vu mon collègue, assis à son bureau... A qui j'ai dit "excusez-moi, je pensais qu'ils étaient seuls..." puis je suis ressortie... et nous n'en avons jamais parlé.
Je suis intervenue une autre fois, dans le cours de quelqu'un d'autre (ses élèves s'étaient répandus dans le couloir), là aussi, je ne me suis pas rendue compte tout de suite de ce qui se passait : je suis sortie engueuler les élèves (j'avais eu la classe l'année précédente), je les ramène à leur salle, façon gardeuse d'oies, et je vois la collègue, en larmes, assise au bureau. Je lui ai dit d'aller se reposer en salle des profs, j'ai envoyé un gamin sympa chercher deux surveillants, j'ai donné du boulot aux deux classes, et je suis allée la retrouver en salle des profs.
Mais je ne sais pas toujours comment ou quoi faire.
Je suis intervenue une autre fois, dans le cours de quelqu'un d'autre (ses élèves s'étaient répandus dans le couloir), là aussi, je ne me suis pas rendue compte tout de suite de ce qui se passait : je suis sortie engueuler les élèves (j'avais eu la classe l'année précédente), je les ramène à leur salle, façon gardeuse d'oies, et je vois la collègue, en larmes, assise au bureau. Je lui ai dit d'aller se reposer en salle des profs, j'ai envoyé un gamin sympa chercher deux surveillants, j'ai donné du boulot aux deux classes, et je suis allée la retrouver en salle des profs.
Mais je ne sais pas toujours comment ou quoi faire.
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- Invité19Esprit sacré
et comment tu expliques que ça arrive à ces collègues en fait ?
- JaneBNeoprof expérimenté
Tout dépend de la façon dont on intervient. Personnellement, si j'étais en difficulté et qu'un collègue intervenait pour me prêter main forte, je ne pense pas que je lui en voudrais ...ça permet aussi de rompre l'isolement du prof seul face à sa classe et de montrer que les adultes font front tous ensemble face aux élèves dont le comportement dysfonctionne...
Et c'est toujours mieux que certains profs qui vont se plaindre dans le bureau du CDE pour dénoncer le collègue qui ne gère pas ses classes ( je vous assure que ça existe...)
Et c'est toujours mieux que certains profs qui vont se plaindre dans le bureau du CDE pour dénoncer le collègue qui ne gère pas ses classes ( je vous assure que ça existe...)
- GalipetteNiveau 6
gelsomina31 a écrit::shock: etGalipette a écrit:(...)
le chef d’établissement montait régulièrement pour les faire taire et pour engueuler le collègue devant eux, (...)
Je trouve cela insupportable et ignoble. :censure:
Un chef d'établissement n'a pas à engueuler un enseignant!!! Et encore moins en public! et encore moins devant des élèves!
Quand un prof se fait débordé, le problème ce sont les élèves, pas le prof!!
Qu'il faille avoir un minimum d'autorité, je veux bien mais à la base, les élèves viennent en cours pour apprendre et travailler. S'ils ne respectent pas les règles minimum de la politesse et de la vie sociale, il faut punir les élèves et non pas humilier/punir leur victime!!
C'est trop facile de s'attaquer à quelqu'un qui est déjà fragilisé par la situation de bordel.
On est bien d'accord. Cela dit quand une partie de l’équipe trouve ça normal, que veux tu faire?
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- gelsomina31Grand Maître
Ils ont du mal à la base ; ils se sentent isolés à tort ou A RAISON; ils ne reçoivent pas d'aide de leurs collègues ou de leurs supérieurs ; tout le monde (élèves, collègues, administration) les moque au mieux, les enfonce ou les dénonce ou les pousse vers la porte au pire ; etc.Oiseau phenix a écrit:et comment tu expliques que ça arrive à ces collègues en fait ?
Je pensais trouver un minimum de solidarité, pour ne pas dire de corporatisme (hors les grèves pour le salaire) dans ce métier et j'ai été très très déçue.
Je vois le bout du tunnel parce que je suis en analyse (oups, ça aussi il ne faut surtout pas le dire aux collègues, sinon on est encore plus cataloguée comme incapable) et quelques collègues pour m'aider et me soutenir, même devant les élèves.
- *Fifi*Modérateur
Ca m'est arrivée aussi. J'étais un temps à côté d'une collègue où il y avait un tel bruit que si j'étais au fond de la classe je n'entendais pas l'élève qui passait au tableau, et vice versa. J'ai pris sur moi plusieurs heures. Les élèves jouaient au ballon contre mon mur, jouaient aux cartes, sortaient et rentraient dans la salle/dans la cour etc. Un jour j'ai entendu des insultes contre le prof, et le prof qui ne disait rien. Je n'ai pas supporté. je ne sais pas si j'ai bien réagit mais je suis sortie prévenir l'administration - qui intervenait souvent dans ses cours -. Ca n'a pas fait grand chose (dès que le CDE a été reparti, le bruit a recommencé) mais j'ai pu changer de salle ...
J'avoue n'avoir jamais osé en reparler avec lui. En tant que nouvelle, je ne me sentais pas légitime ...
Je sais juste qu'il sait que des profs ont voulu changer de salle à cause du bruit, mais je ne sais pas s'il sait que c'est moi. Il ne parle à personne.
J'avoue n'avoir jamais osé en reparler avec lui. En tant que nouvelle, je ne me sentais pas légitime ...
Je sais juste qu'il sait que des profs ont voulu changer de salle à cause du bruit, mais je ne sais pas s'il sait que c'est moi. Il ne parle à personne.
- BotentoushNiveau 10
Dhaiphi a écrit:Es-tu bien certain que c'en était à ce point ?Botentoush a écrit:En même temps si je n'étais pas intervenu, je n'aurais pas pu faire cours!
Les élèves me regardaient pour que j'intervienne, c'était à un point où je n'entendais pas l'élève interrogé, quelle image aurais je donné à mes élèves si j'avais laissé les cris continuer?
Est ce que les cris auraient cessé si je n'étais pas intervenu?, malheureusement je pense que non, ils auraient peut être diminué mais c'est chaque semaine la même chose avec cette classe.
Au moins mon intervention lui a permis de passer une heure tranquille et moi aussi.
Je rappelle que le but de mon intervention était bien de leur faire comprendre qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils ont à bien se comporter en classe pour ne pas gêner le cours et ceux d'à côté.
_________________
Faites gaffe au bottage en touche!!
docco est toujours en moi!
- eliamEsprit éclairé
Je pense qu'on doit aider les collègues en difficulté mais pas en intervenant dans leur classe. L'aide apportée doit permettre au collègue de retrouver une autorité sur les élèves. Or, quand on intervient, on la lui confisque.
- NitaEmpereur
Oiseau phenix a écrit:et comment tu expliques que ça arrive à ces collègues en fait ?
Le premier d'entre eux n'en avait rien à faire, il lisait son journal - cas particulier d'un prof de religion en Alsace Lorraine, le brave homme était curé, et se foutait de ses élèves comme de l'an 40.
La seconde était malheureuse, et maladroite, et avait la tête farcie de sottises apprises lors de ses études en sciences de l'éduc'. Elle était devenue prof de français en passant un Capes interne parce qu'elle avait été instit', et je crois qu'elle avait du mal avec les ados - appliquer l'indulgence bienveillante qu'on peut avoir pour des petits n'est pas LA solution pour dompter des trolls boutonneux. Elle n'a jamais surmonté ses problèmes de gestion de classe, mais n'a jamais demandé de conseils (à ce que je sache), elle a passé le concours de Perdir. Elle était très efficace dans sa préparation de concours.
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- gelsomina31Grand Maître
+ 1000JaneB a écrit: (...) montrer que les adultes font front tous ensemble face aux élèves dont le comportement dysfonctionne... (...)
D'autant que quand il s'agit de nuire à un collègue, les élèves, les parents d'élèves, l'administration, certains collègues savent très bien faire front commun... alors pourquoi ne pas essayer de faire front commun entre profs/adultes, non pas pour humilier les élèves/les familles, etc. mais pour aider les élèves à respecter les règles (et la loi???) et à se mettre dans les bonnes conditions pour l'étude?
- DhaiphiGrand sage
J'en prends acte.Botentoush a écrit:Je rappelle que le but de mon intervention était bien de leur faire comprendre qu'ils ne sont pas seuls, qu'ils ont à bien se comporter en classe pour ne pas gêner le cours et ceux d'à côté.
On pourrait te donner raison si "tous les adultes d'une même équipe" mais ça, ce n'est pas demain la veille. Le collègue qui intervient, c'est parce qu'il est dérangé par le bruit, voilà tout !JaneB a écrit: Laisser faire, c'est quelque part cautionner le bordel!! Si tous les adultes d'une même équipe se serraient les coudes et se montraient plus solidaires envers un collègue en difficulté en remontant les bretelles d'une classe qui se comporte mal avec tel ou tel enseignant, je crois que les élèves ne se permettraient pas de tels écarts...
Sauf peut-être dans certains établissements "difficiles" mais là c'est une question de survie collective.
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De toutes les écoles que j’ai fréquentées, c’est l’école buissonnière qui m’a paru la meilleure.
[Anatole France]
J'aime les regretteurs d'hier qui voudraient changer le sens des rivières et retrouver dans la lumière la beauté d'Ava Gardner.
[Alain Souchon]
- gelsomina31Grand Maître
et on la lui restitue en disant bien aux élèves que les fautifs, les coupables, ceux qui seront punis, ce sont ces mêmes élèves.eliam a écrit:Je pense qu'on doit aider les collègues en difficulté mais pas en intervenant dans leur classe. L'aide apportée doit permettre au collègue de retrouver une autorité sur les élèves. Or, quand on intervient, on la lui confisque.
Désolée si je suis un peu abrupte Eliam mais je trouve que ton argument justifie bien des lâchetés.
- GalipetteNiveau 6
t'es dans mon collège toi?JaneB a écrit:Tout dépend de la façon dont on intervient. Personnellement, si j'étais en difficulté et qu'un collègue intervenait pour me prêter main forte, je ne pense pas que je lui en voudrais ...ça permet aussi de rompre l'isolement du prof seul face à sa classe et de montrer que les adultes font front tous ensemble face aux élèves dont le comportement dysfonctionne...
Et c'est toujours mieux que certains profs qui vont se plaindre dans le bureau du CDE pour dénoncer le collègue qui ne gère pas ses classes ( je vous assure que ça existe...)
Malheureusement çà existe, et quand en plus le chef d’établissement est dans le mode : tout faire pour faire craquer les enseignants dont les parents se plaignent pour qu'ils finissent par changer d’établissement :
humiliation dans des entretiens réguliers et ou devant les élèves,
incitation des parents à se plaindre encore plus, et par écrit,
demande d'inspection à répétition,
plaintes incessantes devant les collègues du bouc émissaire, pour que les collègues l'isolent,
insinuation que tous les collègues en ont marre du bouc émissaire etc..) ,
c'est à mon avis le top du top
_________________
C'est souvent derrière le brouillard qu'on découvre la lumière.
- FinrodExpert
Une question persiste, si le collègue à eu du bordel au départ c'est qu'il ne se mettait pas ou ne se sentait pas à l'aise dans le rôle du gendarme.
Là, quelle est la solution pour lui/elle ? Si c'est contre sa nature ? Si il ou elle s'épuise ? si il/elle s'y refuse car ça le/la met mal à l'aise ? Si il/elle ne s'en sent pas capable ?
C'est extrêmement violent comme métier.
ça me rappelle ça :
Là, quelle est la solution pour lui/elle ? Si c'est contre sa nature ? Si il ou elle s'épuise ? si il/elle s'y refuse car ça le/la met mal à l'aise ? Si il/elle ne s'en sent pas capable ?
C'est extrêmement violent comme métier.
ça me rappelle ça :
syndrome de Paris. Victimes : des ressortissants japonais. Symptômes : dépression, délire de persécution, voire tentative de suicide… Ce mal étrange, encore peu connu, frappe chaque année une centaine de Japonais installés dans la capitale. Selon un médecin psychiatre japonais de l’hôpital Sainte-Anne, le mal se manifeste au bout de trois mois chez les sujets atteints, et dans 25 % des cas une hospitalisation et un rapatriement sont nécessaires. La cause ? Le choc des cultures.
- FinrodExpert
Galipette, dans ce cas réunir les preuves pour porter plainte pour harcèlement semble réalisable, si le collègue est d'accord.
- GalipetteNiveau 6
gelsomina31 a écrit:et on la lui restitue en disant bien aux élèves que les fautifs, les coupables, ceux qui seront punis, ce sont ces mêmes élèves.eliam a écrit:Je pense qu'on doit aider les collègues en difficulté mais pas en intervenant dans leur classe. L'aide apportée doit permettre au collègue de retrouver une autorité sur les élèves. Or, quand on intervient, on la lui confisque.
Désolée si je suis un peu abrupte Eliam mais je trouve que ton argument justifie toutes les lâchetés.
C'est clair, laisser le collègue se faire chahuter, se sentir de plus en plus mal, c'est encore pire.
Perso quand les collègues font l'autruche, c'est pas top du top pour le collègue. Comment tu veux qu'il s'en sorte. Il a souvent honte, les élèves continuent à qui mieux mieux puisque personne ne leur interdit de continuer, et c'est de pire en pire.
De plus on entre dans un cercle vicieux, car plus le collègue coule, plus il est maladroit.
J'ai vu mon collègue, qui pourtant est super gentil avec ses élèves, finir par leur hurler dessus direct, et les élèves du coup de chahuter encore plus fort, et tout ca dans le mépris général.
Ok quand on sermonne les élèves pour un collégue, ca ne dure qu'un tps. Mais tu ne crois pas que c'est aussi peut être vital pour le collègue de tps à autre pouvoir souffler et pouvoir faire un cours dans à peu prés du calme.
Faut attendre qu'il tombe en depression pour se rendre compte de se qu'il vit, et agir à notre niveau?
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C'est souvent derrière le brouillard qu'on découvre la lumière.
- JaneBNeoprof expérimenté
gelsomina31 a écrit:
D'autant que quand il s'agit de nuire à un collègue, les élèves, les parents d'élèves, l'administration, certains collègues savent très bien faire front commun... alors pourquoi pas essayer de faire front commun entre profs/adultes, non pas pour humilier les élèves/les familles, etc. mais pour aider les élèves à respecter les règles (et la loi???) et à se mettre dans les bonnes conditions pour l'étude?
Ce que tu dis est malheureusement très vrai : j'ai pas mal d'exemples en tête de collègues lâchés par l'administration, peu soutenus par les collègues ( quand ils ne sont pas critiqués ...) et qui se retrouvent donc isolés et encore plus démunis face aux élèves...
dernier exemple en date : un collègue qui va subir une inspection la semaine prochaine suite à des soucis avec une classe d'élèves jamais recadrés comme il aurait fallu ...merci qui? Merci le chef d'établissement ...
- GalipetteNiveau 6
Finrod a écrit:Galipette, dans ce cas réunir les preuves pour porter plainte pour harcèlement semble réalisable, si le collègue est d'accord.
Les preuves, faut les trouver.
Surtout quand c'est assez subtil pour qu'une partie de l’équipe enseignante pense que c'est de la faute du collègue, et croit dur comme fer, ce que tente avec succès de faire croire le CDE : qu'il fait tout pour aider l'enseignant en difficulté.
_________________
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- JaneBNeoprof expérimenté
Galipette a écrit:
Malheureusement çà existe, et quand en plus le chef d’établissement est dans le mode : tout faire pour faire craquer les enseignants dont les parents se plaignent pour qu'ils finissent par changer d’établissement :
humiliation dans des entretiens réguliers et ou devant les élèves,
incitation des parents à se plaindre encore plus, et par écrit,
demande d'inspection à répétition,
plaintes incessantes devant les collègues du bouc émissaire, pour que les collègues l'isolent,
insinuation que tous les collègues en ont marre du bouc émissaire etc..) ,
c'est à mon avis le top du top
C'est désolant!! Ces pratiques ont l'air de bien se répandre dans l'EN
Je me demande même si les CDE ne subissent pas des formations de " management" dans ce sens ...
- FinrodExpert
Je vois ce que tu veux dire.
Mais bon "humiliation dans des entretiens réguliers et ou devant les élèves"
là , il y a quand même de quoi "attaquer" le CDE, il ne reste "plus" qu'à trouver un représentant syndical ou un collègue assez fou pour le faire.
Mais bon "humiliation dans des entretiens réguliers et ou devant les élèves"
là , il y a quand même de quoi "attaquer" le CDE, il ne reste "plus" qu'à trouver un représentant syndical ou un collègue assez fou pour le faire.
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