- OlympiasProphète
Ca dépend de ta définition du bruit... Quand les élèves réfléchissent à plusieurs, qu'ils font de recherches, il y a une dose de bruit tolérable.
J'évoque la souffrance (la collègue en question a failli démissionner) quand il y a le bordel pratiquement à chaque cours. Nous pouvons tous avoir une classe (parfois plusieurs) difficiles à gérer. Après certains sont dans le déni, je ne sais pas comment ils font pour supporter.
J'évoque la souffrance (la collègue en question a failli démissionner) quand il y a le bordel pratiquement à chaque cours. Nous pouvons tous avoir une classe (parfois plusieurs) difficiles à gérer. Après certains sont dans le déni, je ne sais pas comment ils font pour supporter.
- archebocEsprit éclairé
Si j'étais débordé par une classe, j'apprécierais qu'un collègue fasse irruption, à condition qu'il plante sur le champ les deux ou trois élèves qu'il prend en flagrant délit de chahut. Deux heures de colles. Ou plus, selon les pratiques de l'établissement.
(c'est une expérience par la pensée : je n'enseigne pas dans le secondaire).
En tout cas, à ta place, j'en ferais maintenant la proposition à cette collègue : entrer sans frapper, puis demander à la collègue si elle t'autorise à prendre les carnets des perturbateurs. Bien montrer que quoi qu'elle en fasse, c'est d'elle que procède l'autorité dans sa classe.
(c'est une expérience par la pensée : je n'enseigne pas dans le secondaire).
En tout cas, à ta place, j'en ferais maintenant la proposition à cette collègue : entrer sans frapper, puis demander à la collègue si elle t'autorise à prendre les carnets des perturbateurs. Bien montrer que quoi qu'elle en fasse, c'est d'elle que procède l'autorité dans sa classe.
- aurélie13Niveau 4
en y réfléchissant, effectivement ça peut être une bonne chose qu'un collègue intervienne à condition que ce soit un collègue en qui on a confiance, quelqu'un dont on sait qu'il ne va pas nous casser du sucre dans le dos, genre aller dire à toute la clique qu'on n'a pas d'autorité. Ce sujet m'amène tout de même à poser l question de l'autorité. Quelle définition peut-on donner de l'autorité? Question vaste.
- philannDoyen
difficile question. En revanche, quand il y en a pas suffisamment d'autorité, on ne risque pas seulement le bordel mais aussi vraiment la situation peut être dangereuse!! (surtout en collège)
_________________
2014-2015: poste fixe dans les Hauts de Seine
2013-2014: certifiée stagiaire dans les Hauts de Seine
2011-2013: prof. contractuelle dans l'Essonne
- SakeiNiveau 10
aurélie13 a écrit:petite question: est-ce que le fait que des personnes ne se plaignent pas alors qu'elles sont dans un bahut avec des élèves faciles, d'autres plus difficiles (un mixte) ,qu'il puisse y avoir dans les classes du bruit, signifie nécessairement qu'elles sont en souffrance?? qu'en pensez-vous??
Excusez ma question un peu naïve??
Moi j'ai l'impression d'être un peu laxiste, d'avoir une trop forte tolérance au bruit, que du coup les élèves se lachent plus dans mon cours et parlent plus dans mon cours que dans d'autres (en même temps je vois pas les cours des collègues mais bon quand je passe dans les couloirs tout est calme ^^) mais je n'en souffre pas... je culpabilise chaque jour en me disant que j'aurais pas dû laisser passer ça ou ça mais bon... j'arrive pas à être hyper exigeant sur le silence, c'est bizarre Même quand y'a pas un bruit j'suis obligé de sortir un truc un peu drôle pour les faire réagir alors ça rigole, ça fait du bruit (et 2 secondes après je regrette et je me dis que j'aurais pas dû les exciter parce qu'au collège quand c'est parti avec un blague, ça leur fait l'heure...).
Est-ce grave ?
- InvitéInvité
dandelion a écrit:+1 Je vous trouve un peu durs avec Jonjon qui vient demander de l'aide.
Je ne trouve pas que je l'ai été, j'ai au contraire fait très attention à ma façon de dire les choses et j'ai proposé une solution.
Je trouve en revanche dure la situation dans laquelle s'est trouvée sa collègue de maths : tu fais cours, quelqu'un entre sans prévenir et fait la morale à tes élèves.
On frappe avant d'entrer dans une salle. Et on demande à parler au collègue, on ne s'adresse pas directement aux élèves sans en avoir, au préalable, demandé l'autorisation. Et on s'excuse pour le dérangement. Ca s'appelle juste être respectueux.
- nuagesGrand sage
Entièrement d'accord et, comme je l'ai dit j'aurais laissé ma classe avec plaisir à ce (ou cette) collègue tellement plus compétent(e) , je lui aurais également donné à corriger les copies de la classe vu son altruismeThaline a écrit:tu fais cours, quelqu'un entre sans prévenir et fait la morale à tes élèves.
On frappe avant d'entrer dans une salle. Et on demande à parler au collègue, on ne s'adresse pas directement aux élèves sans en avoir, au préalable, demandé l'autorisation. Et on s'excuse pour le dérangement. Ca s'appelle juste être respectueux.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Vous avez déjà connu la situation où un(e) collègue ne tient pas ses élèves et à chaque fois qu'il y a cours à côté de votre salle, c'est juste intenable.
Là encore, poser des principes au calme sur son ordi c'est une chose, mais quand tu agis dans le moment, c'est différent.
Et puis le collègue est néotit, il faut peut être en tenir compte. Il n'a pas votre expérience qui vous permet d'agir assez sang froid et raison dans ce genre de situation.
Après, se pose en effet, la question de l'autorité et du savoir-faire. J'ai tendance à être assez radical à ce sujet. Mais ce n'est pas le but du topic.
Là encore, poser des principes au calme sur son ordi c'est une chose, mais quand tu agis dans le moment, c'est différent.
Et puis le collègue est néotit, il faut peut être en tenir compte. Il n'a pas votre expérience qui vous permet d'agir assez sang froid et raison dans ce genre de situation.
Après, se pose en effet, la question de l'autorité et du savoir-faire. J'ai tendance à être assez radical à ce sujet. Mais ce n'est pas le but du topic.
- thrasybuleDevin
Complètement d' accord. Il n'est pas possible de.parler, avant, au collègue, de l' assurer du soutien de l' équipe éducative, de l' amener à verbaliser? Entrer de cette manière ( sans frapper, ce qui est un manque de courtoisie élémentaire) est d' une violence symbolique terrible, source d' infantilisation qui va murer le collègue dans une impuissance absolue.nuages a écrit:Entièrement d'accord et, comme je l'ai dit j'aurais laissé ma classe avec plaisir à ce (ou cette) collègue tellement plus compétent(e) , je lui aurais également donné à corriger les copies de la classe vu son altruismeThaline a écrit:tu fais cours, quelqu'un entre sans prévenir et fait la morale à tes élèves.
On frappe avant d'entrer dans une salle. Et on demande à parler au collègue, on ne s'adresse pas directement aux élèves sans en avoir, au préalable, demandé l'autorisation. Et on s'excuse pour le dérangement. Ca s'appelle juste être respectueux.
- User5899Demi-dieu
Sakei a écrit:Moi j'ai l'impression d'être un peu laxiste, d'avoir une trop forte tolérance au bruit, que du coup les élèves se lachent plus dans mon cours et parlent plus dans mon cours que dans d'autres (en même temps je vois pas les cours des collègues mais bon quand je passe dans les couloirs tout est calme ^^) mais je n'en souffre pas... je culpabilise chaque jour en me disant que j'aurais pas dû laisser passer ça ou ça mais bon... j'arrive pas à être hyper exigeant sur le silence, c'est bizarre Même quand y'a pas un bruit j'suis obligé de sortir un truc un peu drôle pour les faire réagir alors ça rigole, ça fait du bruit (et 2 secondes après je regrette et je me dis que j'aurais pas dû les exciter parce qu'au collège quand c'est parti avec un blague, ça leur fait l'heure...).
Est-ce grave ?
A partir du moment où vous vous sentez bien dans votre classe, où le bruit n'empêche pas les gosses de travailler, où le bruit ne gêne pas les voisins, je ne pense pas que ce soit grave
Moi, dans les classes "mortes", j'en désigne un pour faire le bruit de la mouche qui vole pendant un exo
Grand moment en perspectiveThaline a écrit:tu fais cours, quelqu'un entre sans prévenir et fait la morale à tes élèves.
Il me semble que sauf s'il y a danger imminent, il faut d'abord parler au collègue et placer sa propre intervention dans le cadre d'une action solidaire avec lui. Qu'il soit prévenu et voie comment il pourra intégrer la venue d'autrui dans sa gestion de classe à lui. Sinon, c'est le priver de toute autorité ultérieure, et c'est favoriser l'augmentation du bruit.
- Ben93Neoprof expérimenté
Dans ma classe ça discute un peu (du cours évidement ). Bon comme je les autorise à s'entre-aider il y a constamment un léger bruit de fond.
Mais ça m'est déjà arrivé d'être à côté d'un collègue qui se faisait bien chahuter. Dans ce cas là, j'envoie deux de mes plus grands gaillards pour mettre un "coup de pression" sur les petits. En général ça fonctionne.
Courage pour ceux qui galèrent pour faire régner un minimum de calme.
Mais ça m'est déjà arrivé d'être à côté d'un collègue qui se faisait bien chahuter. Dans ce cas là, j'envoie deux de mes plus grands gaillards pour mettre un "coup de pression" sur les petits. En général ça fonctionne.
Courage pour ceux qui galèrent pour faire régner un minimum de calme.
- jonjon71Fidèle du forum
J'ai conscience que mon intervention n'était pas appropriée. Je veux bien ne pas intervenir mais bon parfois quand même j'entends des choses qui me font vraiment peur. Quand j'entends la collègue dire "arrête ta violence", que faire ?
Une autre collègue qui partage ma salle fait les mêmes remarques que moi au sujet du bruit et elle est déjà intervenue (sans doute plus diplomatiquement).
Nous en avons discuté bien sûr, avec l'aide de la CPE. Ma collègue a été changée de salle pour aller dans la salle qui sert de foyer et qui est située à côté de la vie scolaire et du bureau de la CPE. Au bout que quelques semaines elle est revenue dans sa salle mais rien n'a changé après.
Une autre collègue qui partage ma salle fait les mêmes remarques que moi au sujet du bruit et elle est déjà intervenue (sans doute plus diplomatiquement).
Nous en avons discuté bien sûr, avec l'aide de la CPE. Ma collègue a été changée de salle pour aller dans la salle qui sert de foyer et qui est située à côté de la vie scolaire et du bureau de la CPE. Au bout que quelques semaines elle est revenue dans sa salle mais rien n'a changé après.
- kiwiGuide spirituel
Thaline a écrit:dandelion a écrit:+1 Je vous trouve un peu durs avec Jonjon qui vient demander de l'aide.
Je ne trouve pas que je l'ai été, j'ai au contraire fait très attention à ma façon de dire les choses et j'ai proposé une solution.
Je trouve en revanche dure la situation dans laquelle s'est trouvée sa collègue de maths : tu fais cours, quelqu'un entre sans prévenir et fait la morale à tes élèves.
On frappe avant d'entrer dans une salle. Et on demande à parler au collègue, on ne s'adresse pas directement aux élèves sans en avoir, au préalable, demandé l'autorisation. Et on s'excuse pour le dérangement. Ca s'appelle juste être respectueux.
C'est peut-être respectueux, mais dans la vraie vie, dans le feu de l'action, qu'est ce que c'est ridicule. Tu imagines franchement le collègue excédé frapper à la porte, poireauter trois plombes le temps que le prof entende que ça a frappé, lui demander l'autorisation d'intervenir, intervenir puis s'excuser d'être intervenu?!!! Est-ce que le collègue en plus aura moins honte et verra sa crédibilité préservée? Bien sûr que non. A partir du moment où une tierce personne intervient, tu es grillé.
Alors j'admets, je n'ai pas de solution miracle. Je suis moi-même confrontée au problème. Sauf que bon, en parler en sdp au collègue en question très bien. Mais à quoi ça sert? Quand c'est une fois ou deux lors d'activités très particulières, le collègue peut faire en sorte que ça ne se reproduise plus en ne refaisant plus l'activité ou en choisissant mieux ses classes. Mais quand c'est un collègue totalement bordélisé peu importe la classe, l'heure etc? On subit jusqu'à la fin de l'année? Ou on change de salle comme cela m'a été suggéré?
J'ai pété ma durite avant les vacances de Noël. J'ai été lâche vis à vis de mes élèves. Je n'ai pas osé intervenir alors que c'était un bordel généralisé de l'autre côté du mur en carton mâché, sur fond de "jingle bells" à peine audible. Bilan des courses : des petites mignonnes situées dans le fond de ma salle ont eu des notes nettement en-dessous de leurs capacités. Pourtant, elles m'avaient demandé d'aller les calmer. J'ai vu la collègue en sdp ensuite. Je lui exprimé mon ras le bol. Aujourd'hui? Rien n'a changé. Cette collègue a de grosses difficultés de gestion de classe point. Que j'aille lui signifier que j'en ai marre et que j'ai du mal à faire mon cours, cela n'a pas eu d'effet. Quoi faire donc?
- ArverneGrand sage
Je ne pense pas être pessimiste que de penser que si un collègue se fait bordéliser, le lui dire ou intervenir dans son cours n'y changera rien. Quand l'autorité est sapée à ce point, on ne peut rien y faire. Et les élèves qui ont pris ces habitudes avec les collègues sont trop heureux de faire le bordel dans un cours.
On a malheureusement tous le cas dans nos établissements de ces collègues qui ne pourront jamais se faire respecter, même avec les classes les plus gentilles. Ca a toujours existé et d'aller pousser une gueulante de temps en temps n'y changera rien même si c'est pénible d'être dérangé par le bruit de la salle à coté. J'y ai droit 2 matinées par semaine avec 2 collègues pour lesquelles on ne peut plus rien faire : une qui est trop gentille, une qui passe son temps à gueuler aussi fort que les élèves qui ne la craignent pas du tout car elle les garde toujours en cours, quoiqu'ils fassent ....
On a malheureusement tous le cas dans nos établissements de ces collègues qui ne pourront jamais se faire respecter, même avec les classes les plus gentilles. Ca a toujours existé et d'aller pousser une gueulante de temps en temps n'y changera rien même si c'est pénible d'être dérangé par le bruit de la salle à coté. J'y ai droit 2 matinées par semaine avec 2 collègues pour lesquelles on ne peut plus rien faire : une qui est trop gentille, une qui passe son temps à gueuler aussi fort que les élèves qui ne la craignent pas du tout car elle les garde toujours en cours, quoiqu'ils fassent ....
- Ben93Neoprof expérimenté
Effectivement un prof bordélisé par toutes ses classes même les plus sympathiques, c'est quasi foutu, chaque année l'histoire va se répèter.
Le mieux serait pour ce collègue de faire un stage sur la gestion de classe et de changer de bahut.
J'ai en tête une prof d'anglais qui se fesait bordélisé un jour elle en a eu marre et a changé de bahut en changeant complètement sa façon de faire, elle est devenue une prof stricte où l'on n'entendait même pas une mouche voler.
Le mieux serait pour ce collègue de faire un stage sur la gestion de classe et de changer de bahut.
J'ai en tête une prof d'anglais qui se fesait bordélisé un jour elle en a eu marre et a changé de bahut en changeant complètement sa façon de faire, elle est devenue une prof stricte où l'on n'entendait même pas une mouche voler.
- IphigénieProphète
punaise! le cas est grave! :lol:qui se fessait bordélisé
- dandelionVénérable
Peut-être plus approprié sur le fil "le SM et moi"?iphigénie a écrit:punaise! le cas est grave! :lol:qui se fessait bordélisé
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
Ben13 a écrit:Effectivement un prof bordélisé par toutes ses classes même les plus sympathiques, c'est quasi foutu, chaque année l'histoire va se répèter.
Le mieux serait pour ce collègue de faire un stage sur la gestion de classe et de changer de bahut.
J'ai en tête une prof d'anglais qui se fesait bordélisé un jour elle en a eu marre et a changé de bahut en changeant complètement sa façon de faire, elle est devenue une prof stricte où l'on n'entendait même pas une mouche voler.
ça doit être rare ce changement radical quand même.
- christophevanNiveau 6
ça doit être rare ce changement radical quand même.
Pas tellement. Le fait d'être bordélisé dépend de la personnalité, parfois, mais aussi du contexte. Un professeur qui débute mal dans un établissement et ayant une "réputation" aura du mal à redresser la barre (même si c'est possible), malgré ses tentatives. Le changement d'établissement peut tout changer.
Après, je suis sans doute assez radical dans ce que je vais dire mais, pour moi, un enseignant qui débarque dans le cours d'un collègue et engueule certains de ses élèves recherche, même sans s'en rendre compte, à affirmer sa propre autorité et à jouer au cowboy. Malheureusement, je ne vois pas en quoi ce genre d'intervention a une quelconque utilité.
Si le collègue est en difficulté dans chaque cours, il faudrait intervenir à chaque heure de cours? Si le professeur ne se fait bordélisé que certaines heures, l'intervention va-t-elle lui permettre de poursuivre l'année sereinement?
J'ai déjà eu le cas de cours "bruyants" à côté de ma salle de classe ; je ne suis jamais intervenu. Aujourd'hui, je fais cours classe ouverte mais, à une époque, la salle "bruyante" c'était la mienne. J'ai parlé de gestion de classe aux collègues mais aucun n'a cherché à intervenir dans ma classe. Un collègue l'aurait fait ou aurait cherché à le faire, je lui sans doute demandé de finir mon cours.
Pour moi, intervenir dans le cours d'un collègue, c'est rajouter du sel sur une blessure : ça ne sert à rien mais ça fait mal.
- Douglas ColvinNeoprof expérimenté
christophevan a écrit:
Pour moi, intervenir dans le cours d'un collègue, c'est rajouter du sel sur une blessure : ça ne sert à rien mais ça fait mal.
Je pense qu'on est tous d'accord que ce n'est pas la meilleure des solutions. Mais quand c'est insupportable, des fois ça part !!
- pop-cornNiveau 10
Ben13 a écrit:Effectivement un prof bordélisé par toutes ses classes même les plus sympathiques, c'est quasi foutu, chaque année l'histoire va se répèter.
Le mieux serait pour ce collègue de faire un stage sur la gestion de classe et de changer de bahut.
J'ai en tête une prof d'anglais qui se fesait bordélisé un jour elle en a eu marre et a changé de bahut en changeant complètement sa façon de faire, elle est devenue une prof stricte où l'on n'entendait même pas une mouche voler.
Je te trouve bien péremptoire, l'année dernière, nouvellement arrivée dans mon établissement, c'était une vrai galère avec pratiquement toutes mes classes, cette année ça se passe beaucoup mieux avec 80% de mes classes et pourtant je ne me suis pas métamorphosée superprof méga stricte!!
- InvitéInvité
Le "pratiquement" est important. S'il y a ne serait-ce qu'une classe où ça se passe mieux, rien n'est fichu. Par contre, si c'est pareil dans toutes les classes, c'est plus compliqué, sauf si on a un service atroce (ça arrive aussi).
- aurélie13Niveau 4
poerava a écrit:Bonsoir,
Lors de ma 1ere année de contractuel, un prof est intervenu dans mon cours pour crier sur les élèves... pas un regard pour moi, pas une parole en salle des profs après son intervention.
Dans la même discipline que moi, mais jamais un bonjour, rien qu'une impression de grand mépris à mon égard, tout au long de l'année.
Alors, oui il y avait du bruit (mais personne sur les tables non plus)... oui, j'aurais pu apprécier ces interventions comme tentatives pour me soutenir ou pour montrer une collaboration... mais non, au vu du comportement de la "collègue" ensuite, je ne m'en suis sentie que plus nulle (je reste polie).
... et que je sache, personne n'est intervenu dans la salle des autres profs bien qu'autant chahutés que moi.
En résumé, malgré cette expérience, je ne suis pas contre l'intervention d'autres profs, mais pas pour humilier encore plus le collègue ensuite.
- aurélie13Niveau 4
je suis entièrement d'accord avec ce qu'a dit poerava. involontairement ou pas quand un collègue intervient dans le cours d'un autre, il/elle veut afficher une certaine autorité et/ou supériorité. Poerava est peut être une jeune enseignante mais elle a compris beaucoup de choses de ce métier en peu de temps; beaucoup de pertinence dans les propos. J'ai vécu les choses indirectement (je veux dire en tant qu'observatrice des relations humaines au travail). J'étais surveillante pendant pas mal d'années et j'en ai entendu des profs qui rabaissaient leurs collègues dans la salle des profs, des cpe qui se foutent de la gueule des enseignants qui ont du mal à gérer leurs classes, des surveillants qui se foutent de la gueule des enseignants. Ironie du sort, ceux qui se moquaient se sont fait bordéliser à leur tour au moins une fois (surveillants dans la salle de permanence, cpe par un élève etc...)
Mais il ne faut pas généraliser. pour autant..des collègues sympas, humains sur qui on peut compter, ça existe mais ça se compte sur les doigts d'une main!!
Mais il ne faut pas généraliser. pour autant..des collègues sympas, humains sur qui on peut compter, ça existe mais ça se compte sur les doigts d'une main!!
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