Page 1 sur 2 • 1, 2
- JPhMMDemi-dieu
[HS]
Autant pour moi, ou au temps pour moi ?
Merci par avance.
[/HS]
Je n'entends rien à la grammaire. Ainsi je ne me figure pas comment il pourrait exister des masculins sans féminins, comme dans "il pleut", "il faut que", et ne me figure conséquemment pas davantage comment le "il" de "il faut que" pourrait être autre chose qu'un neutre. Tout cela m'est grand mystère, encore aujourd'hui.
Autant pour moi, ou au temps pour moi ?
Merci par avance.
[/HS]
Je n'entends rien à la grammaire. Ainsi je ne me figure pas comment il pourrait exister des masculins sans féminins, comme dans "il pleut", "il faut que", et ne me figure conséquemment pas davantage comment le "il" de "il faut que" pourrait être autre chose qu'un neutre. Tout cela m'est grand mystère, encore aujourd'hui.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- V.MarchaisEmpereur
Coucou JPh.
Depuis toujours, j'écrivais autant pour moi, que je comprenais ainsi, en substance : autant de perdu pour ma fierté, autant de gagné pour ma gouverne, ça me paraissait logique.
Et puis un jour, sur un forum de prof, on m'a mis le nez dans le caca, expliqué à peine aimablement que je me fourvoyais lamentablement, qu'il fallait écrire : au temps pour moi.
Quelque peu étonnée et, surtout, voyant fort mal ce que le temps venait faire dans cette affaire, et détestant appliquer sans comprendre, j'ai fait quelques recherches sur le sujet. J'ai lu que certains ont voulu à toute force relier cette expression au jargon militaire, qui use de cette expression dans un sens totalement différent. Il se trouve que cette étymologie n'est pas attestée, voire qu'elle est contestée, et considérée comme précieuse dans les milieux littéraires.
Le snobisme n'étant pas dans ma nature, laquelle affectionne les choses claires et simples, je continue donc d'écrire "autant pour moi", qui me paraît davantage dire ce que ça veut dire, et laisse "au temps pour moi" à ceux qui ont l'esprit de la soldatesque.
Depuis toujours, j'écrivais autant pour moi, que je comprenais ainsi, en substance : autant de perdu pour ma fierté, autant de gagné pour ma gouverne, ça me paraissait logique.
Et puis un jour, sur un forum de prof, on m'a mis le nez dans le caca, expliqué à peine aimablement que je me fourvoyais lamentablement, qu'il fallait écrire : au temps pour moi.
Quelque peu étonnée et, surtout, voyant fort mal ce que le temps venait faire dans cette affaire, et détestant appliquer sans comprendre, j'ai fait quelques recherches sur le sujet. J'ai lu que certains ont voulu à toute force relier cette expression au jargon militaire, qui use de cette expression dans un sens totalement différent. Il se trouve que cette étymologie n'est pas attestée, voire qu'elle est contestée, et considérée comme précieuse dans les milieux littéraires.
Le snobisme n'étant pas dans ma nature, laquelle affectionne les choses claires et simples, je continue donc d'écrire "autant pour moi", qui me paraît davantage dire ce que ça veut dire, et laisse "au temps pour moi" à ceux qui ont l'esprit de la soldatesque.
- V.MarchaisEmpereur
Mais je vois que notre illustre Académie reprend cette étymologie :
Au temps pour moi
Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, dans laquelle au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses, etc.). De ce sens de C’est à reprendre, on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur – et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.
L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie.
http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#au_temps
Au temps pour moi
Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, dans laquelle au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses, etc.). De ce sens de C’est à reprendre, on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur – et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.
L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie.
http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#au_temps
- JPhMMDemi-dieu
J'ignorais totalement cette origine militaire.
J'use aussi du "autant pour moi", et suis fort réfractaire à l'exigence du "au temps pour moi", pour les raisons de sens que tu invoques. Tes mots me confortent dans l'idée de conserver ce "autant pour moi" aussi longtemps que je ne verrai pas conformité entre le fond de cette expression et la forme "au temps pour moi".
Merci beaucoup.
J'use aussi du "autant pour moi", et suis fort réfractaire à l'exigence du "au temps pour moi", pour les raisons de sens que tu invoques. Tes mots me confortent dans l'idée de conserver ce "autant pour moi" aussi longtemps que je ne verrai pas conformité entre le fond de cette expression et la forme "au temps pour moi".
Merci beaucoup.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- René DescartesNiveau 5
JPhMM a écrit:[HS]
Autant pour moi, ou au temps pour moi ?
Merci par avance.
[/HS]
Autant pour moi reste revendiqué par certains, dont je fais partie, comme ellipse de c’est autant pour moi...
Il me semble que la question n'est pas tranchée.
- LédisséEsprit sacré
*HS*
Pour ma part, j'ai entendu l'explication musicale : le chef d'orchestre - ou le membre d'un groupe, peu importe, même si j'imagine qu'à l'origine c'est plutôt le chef d'orchestre - fait une erreur, et demande à l'ensemble de reprendre à tel temps pour lui, en indiquant la mesure.
On a eu récemment, justement, les deux explications (musicale, donc, et militaire, que j'ai découverte à l'occasion, mais qui me répugne), sur un fil, mais je ne sais plus lequel... si je retrouve, je mets le lien en éditant ce message.
*fin HS*
Pour ma part, j'ai entendu l'explication musicale : le chef d'orchestre - ou le membre d'un groupe, peu importe, même si j'imagine qu'à l'origine c'est plutôt le chef d'orchestre - fait une erreur, et demande à l'ensemble de reprendre à tel temps pour lui, en indiquant la mesure.
On a eu récemment, justement, les deux explications (musicale, donc, et militaire, que j'ai découverte à l'occasion, mais qui me répugne), sur un fil, mais je ne sais plus lequel... si je retrouve, je mets le lien en éditant ce message.
*fin HS*
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- User5899Demi-dieu
Moi qui emploie "au temps", je vais défendre "autant" Je comprends cette variante comme la reconnaissance d'une erreur par une autorité ayant déjà infligé une sanction. Bien sûr, supprimer cette dernière est impossible si elle a déjà été exécutée, donc l'autorité s'en inflige une équivalente : autant pour elle. Et je me demande si ce ne serait pas militaire non plus, parce que les sanctions, à l'armée, se comptent en jours d'arrêt. Ou scolaire ? En heures de colle ?V.Marchais a écrit:Mais je vois que notre illustre Académie reprend cette étymologie :
Au temps pour moi
Il est impossible de savoir précisément quand et comment est apparue l’expression familière au temps pour moi, issue du langage militaire, dans laquelle au temps ! se dit pour commander la reprise d’un mouvement depuis le début (au temps pour les crosses, etc.). De ce sens de C’est à reprendre, on a pu glisser à l’emploi figuré. On dit Au temps pour moi pour admettre son erreur – et concéder que l’on va reprendre ou reconsidérer les choses depuis leur début.
L’origine de cette expression n’étant plus comprise, la graphie Autant pour moi est courante aujourd’hui, mais rien ne la justifie.
http://www.academie-francaise.fr/langue/questions.html#au_temps
- V.MarchaisEmpereur
On peut trouver toutes les explications que l'on voudra, la vérité, c'est qu'on n'en sait rien. De toute façon, c'est une expression relativement familière, peu usitée à l'écrit. Et voilà qu'un jour, un écrivain reconnu, Sartre (c'est Alain Rey qui l'explique dans son dictionnaire culturel de la langue française), emploie délibérément cette expression en parodiant le jargon militaire. Dès lors, on veut y voir la seule graphie correcte. On va chercher des explications du côté de l'armée - ou de la musique, donc - mais a posteriori.
Moi je veux bien. Pourquoi pas, puisque rien n'est attesté. Mais je trouve que c'est bien faire preuve de snobisme que d'aller contre l'usage en se prévalant d'étymologies sujettes à caution.
Moi je veux bien. Pourquoi pas, puisque rien n'est attesté. Mais je trouve que c'est bien faire preuve de snobisme que d'aller contre l'usage en se prévalant d'étymologies sujettes à caution.
- User5899Demi-dieu
J'aime ces interrogationsJPhMM a écrit:[HS]
Autant pour moi, ou au temps pour moi ?
Merci par avance.
[/HS]
Je n'entends rien à la grammaire. Ainsi je ne me figure pas comment il pourrait exister des masculins sans féminins, comme dans "il pleut", "il faut que", et ne me figure conséquemment pas davantage comment le "il" de "il faut que" pourrait être autre chose qu'un neutre. Tout cela m'est grand mystère, encore aujourd'hui.
D'abord, il n'existe pas de neutre en français au sens strict, parce qu'il n'y a aucune forme de neutre (Véronique, trompez-moi si je m'interromps).
Ensuite, dans "il pleut" ou "il faut que", "il" n'est pas vraiment un sujet, il est en position de sujet, parce que le français veut un truc devant un verbe qui n'est pas à l'impératif, et encore existe l'anastrophe, ou inversion sujet verbe, comme dans "Vienne la nuit". Dans "il faut que tu passes me voir", "que tu passes me voir " est le sujet de "falloir".
- User5899Demi-dieu
Ce serait drôlement bien de citer le spropos auxquels on répondV.Marchais a écrit:On peut trouver toutes les explications que l'on voudra, la vérité, c'est qu'on n'en sait rien. De toute façon, c'est une expression relativement familière, peu usitée à l'écrit. Et voilà qu'un jour, un écrivain reconnu, Sartre (c'est Alain Rey qui l'explique dans son dictionnaire culturel de la langue française), emploie délibérément cette expression en parodiant le jargon militaire. Dès lors, on veut y voir la seule graphie correcte. On va chercher des explications du côté de l'armée - ou de la musique, donc - mais a posteriori.
Moi je veux bien. Pourquoi pas, puisque rien n'est attesté. Mais je trouve que c'est bien faire preuve de snobisme que d'aller contre l'usage en se prévalant d'étymologies sujettes à caution.
- LédisséEsprit sacré
Cripure a écrit:J'aime ces interrogationsJPhMM a écrit:[HS]
Autant pour moi, ou au temps pour moi ?
Merci par avance.
[/HS]
Je n'entends rien à la grammaire. Ainsi je ne me figure pas comment il pourrait exister des masculins sans féminins, comme dans "il pleut", "il faut que", et ne me figure conséquemment pas davantage comment le "il" de "il faut que" pourrait être autre chose qu'un neutre. Tout cela m'est grand mystère, encore aujourd'hui.
D'abord, il n'existe pas de neutre en français au sens strict, parce qu'il n'y a aucune forme de neutre (Véronique, trompez-moi si je m'interromps).
Ensuite, dans "il pleut" ou "il faut que", "il" n'est pas vraiment un sujet, il est en position de sujet, parce que le français veut un truc devant un verbe qui n'est pas à l'impératif, et encore existe l'anastrophe, ou inversion sujet verbe, comme dans "Vienne la nuit". Dans "il faut que tu passes me voir", "que tu passes me voir " est le sujet de "falloir".
C'est le sujet logique, en effet. Et on peut difficilement dire qu'une proposition est masculine ou féminine... donc le neutre me semble tout à fait logique, et même la seule solution possible. De même pour "ça", par exemple.
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- JPhMMDemi-dieu
[Au tant/Au temps]
Après recherche...
l'origine militaire de l'expression serait rappelée de façon embryonnaire dans Le Mur. J'irai voir cela de plus près.
De plus, conserver la forme "au temps pour moi" permettrait de ne pas provoquer la potentielle ambiguïté de sens (égalité de quantité) dans "au tant pour moi", comme dans un dialogue tel que :
— Vous êtes plus riche que moi.
— Je n'ai que 15 euros dans ma poche.
— Autant pour moi.
Mais tout cela ne me convainc toujours pas. Je reste sur "autant pour moi".
Après recherche...
l'origine militaire de l'expression serait rappelée de façon embryonnaire dans Le Mur. J'irai voir cela de plus près.
De plus, conserver la forme "au temps pour moi" permettrait de ne pas provoquer la potentielle ambiguïté de sens (égalité de quantité) dans "au tant pour moi", comme dans un dialogue tel que :
— Vous êtes plus riche que moi.
— Je n'ai que 15 euros dans ma poche.
— Autant pour moi.
Mais tout cela ne me convainc toujours pas. Je reste sur "autant pour moi".
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- JPhMMDemi-dieu
Merci pour ces réflexions.Cripure a écrit:J'aime ces interrogationsJPhMM a écrit:[HS]
Autant pour moi, ou au temps pour moi ?
Merci par avance.
[/HS]
Je n'entends rien à la grammaire. Ainsi je ne me figure pas comment il pourrait exister des masculins sans féminins, comme dans "il pleut", "il faut que", et ne me figure conséquemment pas davantage comment le "il" de "il faut que" pourrait être autre chose qu'un neutre. Tout cela m'est grand mystère, encore aujourd'hui.
D'abord, il n'existe pas de neutre en français au sens strict, parce qu'il n'y a aucune forme de neutre (Véronique, trompez-moi si je m'interromps).
Ensuite, dans "il pleut" ou "il faut que", "il" n'est pas vraiment un sujet, il est en position de sujet, parce que le français veut un truc devant un verbe qui n'est pas à l'impératif, et encore existe l'anastrophe, ou inversion sujet verbe, comme dans "Vienne la nuit". Dans "il faut que tu passes me voir", "que tu passes me voir " est le sujet de "falloir".
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- LédisséEsprit sacré
Pour ma part j'aime au temps, parce que (1) je suis snob, (2) ça donne un 'tit côté suranné/mystérieux à l'expression, (3) j'aime la métaphore musicale, même si ce n'est qu'une supposition (qui me semble tout de même autrement plus probable que l'explication militaire).
Mais évidemment, j' "accepte" autant pour moi, je veux dire que je ne le considère pas comme une erreur (même chez ceux qui n'auraient, scandale, pas débattu de cet important problème sur cet auguste forum ), mais comme une sorte d'autorégulation logique de la langue. Ça fait sens, ce qui me suffit.
Mais évidemment, j' "accepte" autant pour moi, je veux dire que je ne le considère pas comme une erreur (même chez ceux qui n'auraient, scandale, pas débattu de cet important problème sur cet auguste forum ), mais comme une sorte d'autorégulation logique de la langue. Ça fait sens, ce qui me suffit.
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- René DescartesNiveau 5
Il y a un article, ici, mais "autant pour le brodeur" serait antérieur à "au temps" (Je pensais naïvement le contraire!)
http://www.langue-fr.net/spip.php?article14
Tout cela reste à vérifier.
http://www.langue-fr.net/spip.php?article14
Tout cela reste à vérifier.
- ClarinetteGrand Maître
C'est comme "nous sommes convenus". Tu dis quoi, toi ?LadyC a écrit:Pour ma part j'aime au temps, parce que (1) je suis snob, (2) ça donne un 'tit côté suranné/mystérieux à l'expression, (3) j'aime la métaphore musicale, même si ce n'est qu'une supposition (qui me semble tout de même autrement plus probable que l'explication militaire).
Mais évidemment, j' "accepte" autant pour moi, je veux dire que je ne le considère pas comme une erreur (même chez ceux qui n'auraient, scandale, pas débattu de cet important problème sur cet auguste forum ), mais comme une sorte d'autorégulation logique de la langue. Ça fait sens, ce qui me suffit.
- LédisséEsprit sacré
Ooooooohhhhh, Clarinette ! Alors là, "nous sommes convenus", j'en suis amoureuse !
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- LédisséEsprit sacré
René Descartes a écrit:Il y a un article, ici, mais "autant pour le brodeur" serait antérieur à "au temps" (Je pensais naïvement le contraire!)
http://www.langue-fr.net/spip.php?article14
Tout cela reste à vérifier.
Merci pour le lien René Descartes.
_________________
Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- Thalia de GMédiateur
Selon Arrivé, Gadet, Galmiche oui. Mon Petit Robert le considère aussi comme neutre (ou collectif). J'avais pris la peine de vérifier.Cripure a écrit:Aux dernières nouvelles, le neutre n'existe pas en français.Thalia de G a écrit:Le pronom "tout" n'est-il pas neutre ? On peut se satisfaire du masculin, bien sûr.
_________________
Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- Marie LaetitiaBon génie
LadyC a écrit:*HS*
Pour ma part, j'ai entendu l'explication musicale : le chef d'orchestre - ou le membre d'un groupe, peu importe, même si j'imagine qu'à l'origine c'est plutôt le chef d'orchestre - fait une erreur, et demande à l'ensemble de reprendre à tel temps pour lui, en indiquant la mesure.
On a eu récemment, justement, les deux explications (musicale, donc, et militaire, que j'ai découverte à l'occasion, mais qui me répugne), sur un fil, mais je ne sais plus lequel... si je retrouve, je mets le lien en éditant ce message.
*fin HS*
j'ai entendu la même explication. Et je n'y vois rien de snob.
_________________
Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- AlbatorHabitué du forum
Je pense que c'est "Au temps pour moi". Lors de mon bref séjour au sein de l'armée l'explication suivante nous a été donnée par l'un de nos gradés : lors d'une manoeuvre quand l'un des participants était à contre-temps il devait dire cette formule pour le signaler.
- V.MarchaisEmpereur
Chacun pense ce qu'il veut, rien n'est démontré.
Il y a l'argument de l'expression "au temps pour les crosses", celui de la musique (on reprendrait "au temps", à la mesure, donc). Cela ne prouve pas la correction de cette orthographe. On trouverait (je ne sais plus quel grammairien le disait, mais c'était pas Wikipédia, hein, c'était une pointure du genre Sancier ou Maingueneau) des occurrences littéraires de "autant pour moi" (écrit comme ça, donc) bien avant l'apparition des armes à feu, du salut au drapeau et donc de l'expression qui les accompagne parfois. Le fameux "au temps" pourrait bien n'être qu'une remotivation tardive.
Bref, la science a encore ses mystères et chacun peut écrire ce qu'il veut.
Il y a l'argument de l'expression "au temps pour les crosses", celui de la musique (on reprendrait "au temps", à la mesure, donc). Cela ne prouve pas la correction de cette orthographe. On trouverait (je ne sais plus quel grammairien le disait, mais c'était pas Wikipédia, hein, c'était une pointure du genre Sancier ou Maingueneau) des occurrences littéraires de "autant pour moi" (écrit comme ça, donc) bien avant l'apparition des armes à feu, du salut au drapeau et donc de l'expression qui les accompagne parfois. Le fameux "au temps" pourrait bien n'être qu'une remotivation tardive.
Bref, la science a encore ses mystères et chacun peut écrire ce qu'il veut.
- User5899Demi-dieu
Dans la répartition des genres, la logique n'est pas pleinement opérante. Pourquoi "le" soleil, "la" lune, par exemple. Vous postulez le neutre sur un critère sémantique, mais morphologiquement, où est le neutre, en français ?LadyC a écrit:on peut difficilement dire qu'une proposition est masculine ou féminine... donc le neutre me semble tout à fait logique, et même la seule solution possible. De même pour "ça", par exemple.
Ah mais, s'ils veulent, ces braves gens, ils peuvent même créer un genre"carré", un genre "rond", un genre "crêpe"... Quand seule la sémantique s'en mêle, c'est très facile. En anglais, allemand, latin, grec, il y a un genre neutre, qui se marque de façon nette de différentes façons. Quid en français ? "Ca" ? "Quoi ?" ?Thalia de G a écrit:Selon Arrivé, Gadet, Galmiche oui. Mon Petit Robert le considère aussi comme neutre (ou collectif). J'avais pris la peine de vérifier.Cripure a écrit:Aux dernières nouvelles, le neutre n'existe pas en français.Thalia de G a écrit:Le pronom "tout" n'est-il pas neutre ? On peut se satisfaire du masculin, bien sûr.
- CathEnchanteur
Si Maingueneau le dit, je suis tout disposée à le croire.
- JPhMMDemi-dieu
Permettez-moi une autre question naïve, s'il vous plait.Cripure a écrit:Dans la répartition des genres, la logique n'est pas pleinement opérante. Pourquoi "le" soleil, "la" lune, par exemple. Vous postulez le neutre sur un critère sémantique, mais morphologiquement, où est le neutre, en français ?LadyC a écrit:on peut difficilement dire qu'une proposition est masculine ou féminine... donc le neutre me semble tout à fait logique, et même la seule solution possible. De même pour "ça", par exemple.Ah mais, s'ils veulent, ces braves gens, ils peuvent même créer un genre"carré", un genre "rond", un genre "crêpe"... Quand seule la sémantique s'en mêle, c'est très facile. En anglais, allemand, latin, grec, il y a un genre neutre, qui se marque de façon nette de différentes façons. Quid en français ? "Ca" ? "Quoi ?" ?Thalia de G a écrit:Selon Arrivé, Gadet, Galmiche oui. Mon Petit Robert le considère aussi comme neutre (ou collectif). J'avais pris la peine de vérifier.Cripure a écrit:Aux dernières nouvelles, le neutre n'existe pas en français.Thalia de G a écrit:Le pronom "tout" n'est-il pas neutre ? On peut se satisfaire du masculin, bien sûr.
S'il s'agit de morphologie, quelle différence entre neutre et invariable ?
En effet, un adjectif peut être morphologiquement (donc) féminin ou masculin. « C'est un constat logique. A moins que ce ne soit une erreur logique. » Ainsi donc pourtant, l'adjectif logique ne serait morphologiquement ni féminin ni masculin. Pourquoi là, dit-on qu'il est invariable, plutôt que neutre ?
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
Page 1 sur 2 • 1, 2
- Rythmes scolaires : Les parents FCPE du collectif "Prenons le temps pour nos enfants" se désolidarisent de la FCPE nationale.
- Question sur le "Y" dans "Strophes pour se souvenir"
- Eviter de répéter "être", "avoir", "il y a", "faire", "dire"
- expressions, proverbes....autour du "temps" (jour, mois, années...)
- Expression ancienne : "C'est un temps de chien et de professeur"
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum