[Sondage] Pratiquez-vous le travail de groupe ?

doublecasquette a écrit:
Même chose. Quand on a quatre asociaux complets sur vingt élèves, difficile d'entreprendre un quelconque travail de groupe !
Ou alors, on met les quatre ensemble, dans une pièce capitonnée, sans instruments scripteurs pointus et objets contondants, on ferme la porte et on s'occupe des autres groupes qui eux sont capables d'avancer !

Aïe, bonne mère, mais c'est qu'il leur reste encore les dents, les poings, les genoux, les pieds, la tête (excellent instrument contondant)...

Mowgli a écrit:C'est pas ce qu'on appelait le monôme en maths, du temps de notre jeunesse ? :lol:

Singleton
Mais oui. (simplement, monôme, binôme, etc. ne sont pas des termes de la théorie des ensembles, mais un terme de l'étude des polynômes, et pour cause).

zigotine a écrit:Jamais en français.
PArfois en latin mais rarement.

Idem.

En collège en français jamais ou presque.

Frisouille a écrit:En collège en français jamais ou presque.

+1
(Là je vais le faire car mes 5è préparent en groupe le procès de Renart )

doubledecker a écrit:en ce moment j'ai installé les tables dans la salle où je travaille deux par deux face à face ce qui fait que j'ai en moyenne des groupes de 4 à chaque cours (de la 6è à la 3è) et j'ai des activités à mener en groupe pour chaque séance : que ce soit de l'expression orale, de la compréhension écrite avec confrontation des réponses ou de la PRL avec émission d'hypothèses en groupe avant d'avoir un compte-rendu devant le reste de la classe. Je trouve ça beaucoup plus dynamique, un plus grand nombre d'élèves est au boulot et les plus faiblards profitent des facilités de ceux qui comprennent plus vite et ces derniers qui doivent expliquer leur démarche sont aussi gagnants

Oui, voilà mon excuse pour ne pas les faire travailler en groupes : le mobilier.

Parce que quand j'étais jeune, ma première année, fraîchement sortie de l'IUFM où tout le monde ne jurait que par le travail de groupes, (avec des rôles dans les groupes, confrontation ensuite entre les groupes par de longs passages au tableau où tout le monde finissait par décrocher) j'avais mis les tables comme tu dis, ce qui fait qu'ils se trouvaient face à face, par 4, tout le temps.
Or, comme je passe beaucoup par le tableau, certains avaient un torticolis (pour de vrai, hein, avec plaintes des parents), d'autres bavassaient en se regardant toute la journée.

Du coup, si je veux les faire travailler par 4, et garder le reste du temps une configuration frontale, il me faudrait déplacer et replacer un mobilier qui pèse des tonnes (mobilier ancien -chaises attachées à une table en bois brut par des grosses tiges métalliques- le même que j'avais étant écolière).
Bof.

Du coup, si je veux les faire travailler par 4, et garder le reste du temps une conifguration frontale, il me faudarit déplacer et replacer un mobilier qui pèse des tonnes (mobilier ancien -chaises attachées à une table en bois brut par des grosses tiges métalliques- le même que j'avais étant écolière).
Bof.

effectivement c'est la plus grande limite. J'avoue pouvoir me payer le luxe de le faire parce que je suis en collège et que la trace écrite en 6è / 5è en anglais est très faible. Du coup on peut utiliser le tableau, ça ne pose pas trop de soucis de torticolis. Je leur dis aussi qu'ils peuvent se tourner et j'ai des planchettes sur les tables pour qu'ils les utilisent comme support (ainsi ils sont retournés, peuvent voir et écrire sans problème). pour les plus grands, la préparation au lycée et à la prise de notes est renforcée par cette disposition : les élèves eux-mêmes prennent conscience de la nécessité de prendre des notes, qu'"il est impossible de tout écrire au tableau

Mufab a écrit:Oui, voilà mon excuse pour ne pas les faire travailler en groupes : le mobilier

Perso, je n'ai pas d'excuses et n'en cherche pas pour ne pas les faire travailler en groupe.

Les confilts sociaux-cognitifs, ça se régle à la récré ! :lol:

J'en fait faire régulièrement.

JPhMM a écrit:

Mowgli a écrit:C'est pas ce qu'on appelait le monôme en maths, du temps de notre jeunesse ? :lol:

Singleton
Mais oui. (simplement, monôme, binôme, etc. ne sont pas des termes de la théorie des ensembles, mais un terme de l'étude des polynômes, et pour cause).

Oh mais oui... c'est ça... c'était le singleton !
Merci JP !

J'ai mis oui, mais j'aurais aimé ajouter parfois. Je ne suis pas une grande fana, je le fais par groupe de deux et en TD exclusivement car je supporte mal le bruit.

Dhaiphi a écrit:

Les confilts sociaux-cognitifs, ça se régle à la récré ! :lol:

:lol: :lol:

J'ai moi aussi coché oui et non, parce que j'en fais plus que "quasiment jamais", mais pas très souvent non plus. Comme les collègues, je fais davantage de travail en binômes que de travail de groupe à proprement parler, notamment pour des questions de disposition de la classe.
Je constate que je fais moins de travail de groupe qu'en début de carrière : le conflit socio-cognitif, c'est comme les TICE, ce n'est qu'un moyen sur la palette des dispositifs pédagogiques, pas une fin en soi.

Oui, mais pas en classe.
Donc, "non" en lycée, et "non" en post-bac.

Cripure a écrit:Oui, mais pas en classe.

*Fou rire*

JPhMM, tu n'as vraiment rien compris à la modernité.

Le "groupe" est un concept totalement dépassé, qui remonte aux années 90. Il faut aujourd'hui parler de collaboration... heu, je veux dire de "travail collaboratif" : les réseaux sociaux et le copier-coller industriel nous montrent le chemin. Même l'écriture littéraire devient "sociale" : http://www.magazine-litteraire.com/content/homepage/article?id=21649

Le travail individuel n'a plus aucun sens ni aucune valeur. Ringard, va.

Oui je sais.
En plus je suis matheux, ça n'aide pas.

En effet, tout travail collaboratif est extrêmement compliqué (et conséquemment extrêmement rare) en mathématiques pures (et plus généralement, en raison pure, dirait-Il). Cela s'explique. Cela se démontre même (une vague histoire d'indicibilité de l'intuition aperceptive, ce qui nous amènerait sans doute à parler de Husserl, sauf que ce n'est ni le lieu ni le moment...).

Dans mon collège, c'est trop bordèlogène ! (mot emprunté à Dulcinea )

Oui (je suis en espagnol) et au moins une fois par semaine ;-) Il a fallu instaurer des règles et leur faire comprendre que si ces dernières n'étaient pas respectées, j'arrêtais tout. Pour le moment, j'ai de la chance :-) Ils respectent le fait de devoir chuchoter et de coup je ne ressors pas avec un mal de crâne. Travail de groupe à plusieurs reprises dans le cadre de débats (préparation des arguments, construction des équipes etc), de travaux en expression orale en interaction où je fais deux ou quatre ilots d'élèves ayant des documents complémentaires à aborder, travaux filmés (monter une publicité, une scène de théâtre)...
Pour moi le travail de groupe est indispensable et je trouve qu'il gagnent en autonomie. Généralement pour motiver les troupes, j'accorde 1,5 points au groupe qui aura exceller sur le prochain projet (attitude, résultats du travail etc).
La seule contrainte c'est de déplacer/replacer les tables en début et fin d'heure. Cela fait perdre un temps précieux :-(

En collège jamais ou presque.
En lycée oui de temps en temps : pour réfléchir sur les thèmes d'une oeuvre et en faire ensuite l'exposé à l'oral par exemple.

En physique, très souvent : je n'ai pas assez de matériel pour les faire manipuler individuellement.