- mymouneNiveau 10
Bonsoir à toutes et à tous,
L'heure est tardive pour évoquer un sujet si sérieux mais j'y réfléchis et ça commence à me ronger. Je vous explique : je trouve, plus particulièrement ces temps-ci, que les lectures analytiques ou toute autres étude de texte deviennent véritablement laborieuses. Alors je ne sais pas :
- soit comme nous arrivons à un stade avancé de l'année et que les textes sont plus difficiles, les élèves peinent davantage.
- Soit mes questions sont mal adaptées. Je dois être nulle en ce qui concerne l'interaction avec les élèves.
Mais, ces derniers temps, il leur arrive de ne plus me répondre ou seulement les éléments très actifs de la classe ou bien encore ils répondent tout à fait à côté !
Éprouvez-vous parfois ce sentiment ? Comment faites-vous pour bien entrer en interaction avec votre classe ? Je ne me sens parfois pas très performante en ce domaine.
L'heure est tardive pour évoquer un sujet si sérieux mais j'y réfléchis et ça commence à me ronger. Je vous explique : je trouve, plus particulièrement ces temps-ci, que les lectures analytiques ou toute autres étude de texte deviennent véritablement laborieuses. Alors je ne sais pas :
- soit comme nous arrivons à un stade avancé de l'année et que les textes sont plus difficiles, les élèves peinent davantage.
- Soit mes questions sont mal adaptées. Je dois être nulle en ce qui concerne l'interaction avec les élèves.
Mais, ces derniers temps, il leur arrive de ne plus me répondre ou seulement les éléments très actifs de la classe ou bien encore ils répondent tout à fait à côté !
Éprouvez-vous parfois ce sentiment ? Comment faites-vous pour bien entrer en interaction avec votre classe ? Je ne me sens parfois pas très performante en ce domaine.
- mymouneNiveau 10
Je fais remonter mon désarroi. Même s'il a été exprimé très tardivement hier soir, j'ai besoin d'aide encore aujourd'hui
- Invité21Fidèle du forum
Il m'arrive souvent de me dire que l'étude de texte telle que je la pratique - je précise que je suis stagiaire et donc très académique - servile?- encore dans ma pratique- est l'exercice le plus ennuyeux du monde, pour moi comme pour eux. Mes élèves n'aiment pas la littérature, et à peine lire. Je fais désormais autrement - inspection passée! . C'est-à-dire que je digresse beaucoup, provoque les élèves, les conduit à avoir des réactions!
Parce quand je vois ce que je faisais au début de l'année, questions du type: "Relevez les temps verbaux dans le premier paragraphe, qu'en concluez vous?", je me dis... qu'ils ont bien été patients ces petits.
Parce quand je vois ce que je faisais au début de l'année, questions du type: "Relevez les temps verbaux dans le premier paragraphe, qu'en concluez vous?", je me dis... qu'ils ont bien été patients ces petits.
- petitefleurNiveau 5
Personnellement je pars de leur compréhension du texte, de leurs impressions de lecture, et à partir de là on regarde plus précisément le texte pour repérer ce qui a pu provoquer telle ou telle réaction (et c'est seulement là que je leur pose des questions à l'oral pour les guider).
Mais je n'ai pas de baguette magique, et certains textes ne provoquent pas beaucoup de réactions, même si en général je choisis des textes qui me plaisent tellement que mon enthousiasme est (au moins un peu) communicatif.
Donc pour moi: pas de questions sur le texte avant qu'on le découvre ensemble, le moins possible de questions écrites ensuite et je mise tout sur les réactions suscitées. Ah oui et aussi pas de lecture de texte qui dépasse une séance d'une heure. Il faut accepter le fait que les collégiens ne pourront pas percevoir toutes les richesses d'un texte...
Mais je n'ai pas de baguette magique, et certains textes ne provoquent pas beaucoup de réactions, même si en général je choisis des textes qui me plaisent tellement que mon enthousiasme est (au moins un peu) communicatif.
Donc pour moi: pas de questions sur le texte avant qu'on le découvre ensemble, le moins possible de questions écrites ensuite et je mise tout sur les réactions suscitées. Ah oui et aussi pas de lecture de texte qui dépasse une séance d'une heure. Il faut accepter le fait que les collégiens ne pourront pas percevoir toutes les richesses d'un texte...
- HermionyGuide spirituel
petitefleur a écrit:Personnellement je pars de leur compréhension du texte, de leurs impressions de lecture, et à partir de là on regarde plus précisément le texte pour repérer ce qui a pu provoquer telle ou telle réaction (et c'est seulement là que je leur pose des questions à l'oral pour les guider).
Mais je n'ai pas de baguette magique, et certains textes ne provoquent pas beaucoup de réactions, même si en général je choisis des textes qui me plaisent tellement que mon enthousiasme est (au moins un peu) communicatif.
Donc pour moi: pas de questions sur le texte avant qu'on le découvre ensemble, le moins possible de questions écrites ensuite et je mise tout sur les réactions suscitées. Ah oui et aussi pas de lecture de texte qui dépasse une séance d'une heure. Il faut accepter le fait que les collégiens ne pourront pas percevoir toutes les richesses d'un texte...
+1
Mymoune, je comprends ton désarroi, j'ai souvent eu le même.
Alors désormais, j'essaie de partir de leurs réactions, de ce qu'ils ont compris et en fonction de ça, je pose les questions qui m'intéressent. Je leur donne une petite fiche avec des questions après la lecture du texte mais il m'arrive de ne pas toutes les faire, d'en rassembler plusieurs, etc.
Du coup, plus l'année avance, moins il y a de questions.
Avec mes 3è, cela devient "relisez le texte pour vous, dites-moi ce que vous en pensez, relevez les figures de style / éléments qui vous paraissent importants". Comme j'ai une bonne classe, ça fonctionne assez bien, ils sont vifs et l'interaction est bien là. Ensuite, à l'aide de leurs réponses, on fait un petit résumé puis le bilan de la séance.
J'ai fait un flop avant les vacances avec un texte sur l'Annonciation / la Nativité en 6è...eh bien tant pis.
L'an dernier, avec mes mollusques de 4è, c'était l'enfer, aucun ne parlait, je faisais cours seule....
Peut-être peux-tu alléger tes questions, en faire à l'oral sans les mettre sur feuille, partir davantage de leur réaction et voir avec eux COMMENT le texte est construit pour amener telle ou telle réaction...
Je n'ai pas de recette miracle, j'en cherche une moi-même et ce n'est pas facile, entre les réactions inexistantes et les questions traditionnelles....
- mymouneNiveau 10
Oui moi aussi je pars de leurs réactions mais c'est souvent très pauvre. J'adore mes élèves mais il m'est très difficile de partir de leurs impressions de lecture puisqu'ils ne sont pas toujours très nombreux à participer, ce sont souvent les mêmes. Comment faire aussi pour les amener tous à formuler leur ressenti sur le texte ? Ils passent par la case "écrit" mais après ?
Petite fleur, quand tu parles d'une " lecture de texte qui ne dépasse pas une séance d'une heure", tu veux dire que tes lectures analytiques s'en tiennent à une séance ?
Petite fleur, quand tu parles d'une " lecture de texte qui ne dépasse pas une séance d'une heure", tu veux dire que tes lectures analytiques s'en tiennent à une séance ?
- mymouneNiveau 10
Hermiony a écrit:petitefleur a écrit:Personnellement je pars de leur compréhension du texte, de leurs impressions de lecture, et à partir de là on regarde plus précisément le texte pour repérer ce qui a pu provoquer telle ou telle réaction (et c'est seulement là que je leur pose des questions à l'oral pour les guider).
Mais je n'ai pas de baguette magique, et certains textes ne provoquent pas beaucoup de réactions, même si en général je choisis des textes qui me plaisent tellement que mon enthousiasme est (au moins un peu) communicatif.
Donc pour moi: pas de questions sur le texte avant qu'on le découvre ensemble, le moins possible de questions écrites ensuite et je mise tout sur les réactions suscitées. Ah oui et aussi pas de lecture de texte qui dépasse une séance d'une heure. Il faut accepter le fait que les collégiens ne pourront pas percevoir toutes les richesses d'un texte...
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Mymoune, je comprends ton désarroi, j'ai souvent eu le même.
Alors désormais, j'essaie de partir de leurs réactions, de ce qu'ils ont compris et en fonction de ça, je pose les questions qui m'intéressent. Je leur donne une petite fiche avec des questions après la lecture du texte mais il m'arrive de ne pas toutes les faire, d'en rassembler plusieurs, etc.
Du coup, plus l'année avance, moins il y a de questions.
Avec mes 3è, cela devient "relisez le texte pour vous, dites-moi ce que vous en pensez, relevez les figures de style / éléments qui vous paraissent importants". Comme j'ai une bonne classe, ça fonctionne assez bien, ils sont vifs et l'interaction est bien là. Ensuite, à l'aide de leurs réponses, on fait un petit résumé puis le bilan de la séance.
J'ai fait un flop avant les vacances avec un texte sur l'Annonciation / la Nativité en 6è...eh bien tant pis.
L'an dernier, avec mes mollusques de 4è, c'était l'enfer, aucun ne parlait, je faisais cours seule....
Peut-être peux-tu alléger tes questions, en faire à l'oral sans les mettre sur feuille, partir davantage de leur réaction et voir avec eux COMMENT le texte est construit pour amener telle ou telle réaction...
Je n'ai pas de recette miracle, j'en cherche une moi-même et ce n'est pas facile, entre les réactions inexistantes et les questions traditionnelles....
Mais Hermiony, je parle d'échanges oraux. Je leur propose très peu de questions posées à l'écrit mais justement je trouve ces échanges, en ce moment, limités... Ça me désole !
- HermionyGuide spirituel
Excuse-moi, j'ai lu trop vite!
J'ai eu le même problème avec mes mollusques l'an dernier : rien, pas un mot par moment...Alors je leur faisais tout faire / une bonne partie à l'écrit ou menaçait de leur poser les mêmes questions à l'écrit pour ramasser ensuite.
Pénible, mais efficace..J'avais fini par me contenter des 4/5 participants, tant pis...
J'ai eu le même problème avec mes mollusques l'an dernier : rien, pas un mot par moment...Alors je leur faisais tout faire / une bonne partie à l'écrit ou menaçait de leur poser les mêmes questions à l'écrit pour ramasser ensuite.
Pénible, mais efficace..J'avais fini par me contenter des 4/5 participants, tant pis...
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"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- DinaaaExpert spécialisé
J'ai le même problème, évidemment, je crains que ça soit assez général. Alors, j'ai adopté quelques règles :
- 1 lecture = 1 h, pas plus. Tant pis si on n'a pas TOUT dit, on est au collège, hein...
- Vérifier soigneusement la compréhension du texte : ça a l'air tellement évident pour nous (a priori des littéraires...), mais nombre de gamins ne comprennent tout simplement pas ce qu'ils lisent. Du coup, que peuvent-ils en dire ? Je leur demande juste qui / où / quand / à qui / pourquoi... sans leur parler de situation d'énonciation. Faire reformuler l'action par les plus faibles, demander aux plus forts d'expliquer le vocabulaire complexe, demander à tous ce qu'ils pensent de ce que font les personnages. Ils feraient pareils, eux, dans la même situation ?
- Ensuite, et seulement ensuite, mais on n'en a pas toujours le temps, se demander si ce texte n'aurait pas un autre intérêt que l'histoire qu'il raconte... mais ça, c'est la cerise sur le gâteau, c'est rare que j'y arrive.
Je sais que c'est tout minable et pas très ambitieux, mais quand je suis sûre que toute la classe a compris ce qu'elle a lu et qu'on a un peu réagi sur ce que raconte le texte, j'estime que c'est déjà pas mal.
- 1 lecture = 1 h, pas plus. Tant pis si on n'a pas TOUT dit, on est au collège, hein...
- Vérifier soigneusement la compréhension du texte : ça a l'air tellement évident pour nous (a priori des littéraires...), mais nombre de gamins ne comprennent tout simplement pas ce qu'ils lisent. Du coup, que peuvent-ils en dire ? Je leur demande juste qui / où / quand / à qui / pourquoi... sans leur parler de situation d'énonciation. Faire reformuler l'action par les plus faibles, demander aux plus forts d'expliquer le vocabulaire complexe, demander à tous ce qu'ils pensent de ce que font les personnages. Ils feraient pareils, eux, dans la même situation ?
- Ensuite, et seulement ensuite, mais on n'en a pas toujours le temps, se demander si ce texte n'aurait pas un autre intérêt que l'histoire qu'il raconte... mais ça, c'est la cerise sur le gâteau, c'est rare que j'y arrive.
Je sais que c'est tout minable et pas très ambitieux, mais quand je suis sûre que toute la classe a compris ce qu'elle a lu et qu'on a un peu réagi sur ce que raconte le texte, j'estime que c'est déjà pas mal.
- petitefleurNiveau 5
mymoune a écrit:Oui moi aussi je pars de leurs réactions mais c'est souvent très pauvre. J'adore mes élèves mais il m'est très difficile de partir de leurs impressions de lecture puisqu'ils ne sont pas toujours très nombreux à participer, ce sont souvent les mêmes. Comment faire aussi pour les amener tous à formuler leur ressenti sur le texte ? Ils passent par la case "écrit" mais après ?
Petite fleur, quand tu parles d'une " lecture de texte qui ne dépasse pas une séance d'une heure", tu veux dire que tes lectures analytiques s'en tiennent à une séance ?
Je ne les fais pas souvent passer par la case "écrit" justement, je les interroge à chaud, et je vais chercher ceux qui ne parlent jamais. Ils ont tous au moins compris quelque chose dans le texte, même si certains ne sont pas capables de formuler leur ressenti. Et même s'ils me répondent quelque chose de maigre, je les encourage, les incite à développer, à expliquer, et s'ils s'essoufflent d'autres sont là pour prendre le relais.
J'avoue que ça fonctionne surtout pour mes 4ème, je prépare quand même des questions précises pour mes 6ème (mais quand ça roule tout seul, je m'en affranchis).
Et mes lectures analytiques s'en tiennent effectivement à une séance désormais (j'ai une séance de deux heures pour les "gros morceaux" avec mes 4ème). Je me suis rendu compte que je faisais des lectures analytiques trop "pointilleuses" au début de l'année avec mes 4ème, j'étais trop ambitieuse, et finalement ils s'y noyaient complètement, d'une séance à l'autre ils avaient perdu le fil, et n'en retenaient donc pas grand chose, à part que c'était long et assez fastidieux. J'ai changé mon fusil d'épaule: je fais le deuil d'un certain nombre de remarques qui, à mon niveau d'enseignante, me paraissent fort intéressantes pour me concentrer sur les remarques qui aident réellement les élèves à comprendre le texte, c'est-à-dire les remarques qui éclairent leur compréhension et leurs impressions de lecture, ainsi que sur les remarques qu'ils vont pouvoir réinvestir dans leurs travaux d'écriture (je ne parle de la valeur de l'imparfait que si l'objectif de ma séquence est de leur faire écrire un texte en utilisant l'imparfait par exemple; sinon j'y reviens plus tard, pour que ça ne tombe pas comme un cheveu sur la lecture analytique ).
De la même façon, mes objectifs de séquence sont désormais très précis (ex: uniquement le paysage état d'âme pour la poésie lyrique) : je laisse de côté plein de choses, c'est sûr, mais ils savent où l'on va, sont beaucoup plus efficaces en classe (donc participent plus!) et dans les devoirs, et retiennent bien mieux les notions.
Mais comme le disait Hermiony, il n'y a pas de recette miracle, chacun essaie de concocter quelque chose qui fonctionne à peu près bien!
- MalicouNiveau 8
Pour lancer la lecture analytique autrement, on peut :
- Leur donner la première phrase du texte (ou une phrase intéréssante, énigmatique) et leur demander d'écrire un petit texte dessus.
- Partir de l'analyse d'une image, c'est en général plus facile pour eux de décrire une image. Après la lecture du texte, tu demandes les points communs avec l'image.
Pour les "obliger" à avoir qqch à dire :
- Peut-être peux-tu commencer par leur faire écrire quelques lignes sur le texte, leur ressenti, et pour ceux qui ont du mal, des mots importants du texte (ou les mots qu'ils ont retenus).
- Les faire travailler par groupe.
- Leur demander de mettre en voix le texte ou une partie du texte et d'expliquer leur choix. (ça peut simplement être au début, un élève lit les dialogues, l'autre le narratif, pour ensuite leur montrer différentes possibiltés qu'ils pourront réinvestir dans le texte suivant).
- Leur donner la première phrase du texte (ou une phrase intéréssante, énigmatique) et leur demander d'écrire un petit texte dessus.
- Partir de l'analyse d'une image, c'est en général plus facile pour eux de décrire une image. Après la lecture du texte, tu demandes les points communs avec l'image.
Pour les "obliger" à avoir qqch à dire :
- Peut-être peux-tu commencer par leur faire écrire quelques lignes sur le texte, leur ressenti, et pour ceux qui ont du mal, des mots importants du texte (ou les mots qu'ils ont retenus).
- Les faire travailler par groupe.
- Leur demander de mettre en voix le texte ou une partie du texte et d'expliquer leur choix. (ça peut simplement être au début, un élève lit les dialogues, l'autre le narratif, pour ensuite leur montrer différentes possibiltés qu'ils pourront réinvestir dans le texte suivant).
- mymouneNiveau 10
Comme vous j'éprouve le besoin de restreindre les lectures analytiques à une heure. Au-delà, c'est assez lourd et une certaine lassitude s'installe dans la classe. Le problème c'est que pour être sûr que chacun des élèves se soit penché sur le texte, je m'oblige à les faire passer par la case de l'écrit. Ce qui donne :
1/ Ma lecture expressive
2/ Les élèves notent leurs impressions, leur ressenti par écrit.
Parfois, je l'avoue, je cible davantage en leur proposant une problématique qui traverse le texte. Cela me permet aussi de varier les approches. Cela peut aussi constituer la troisième étape après l'échange autour du ressenti des élèves sur le texte. Mais mon problème dans ce cas, c'est que j'ai parfois du mal[b] à relier leurs impressions avec la problématique à laquelle j'ai pensé. En fait, j'ai peur que la lassitude que je perçois en classe vienne du fait qu'ils sentent que je ne prends pas toujours en compte leur ressenti dans l'avancée du cours puisque ça ne veut pas assez loin Bref, je n'arrive pas comme vous à me contenter d'une simple compréhension du texte. Surtout quand j'entends certains collègues pour qui ça ne semble pas poser de problème et qui vont assez loin dans les textes.[/b]
3/ Notes au tableau
4/ On ordonne ces idées.
5/ Trace écrite.
1/ Ma lecture expressive
2/ Les élèves notent leurs impressions, leur ressenti par écrit.
Parfois, je l'avoue, je cible davantage en leur proposant une problématique qui traverse le texte. Cela me permet aussi de varier les approches. Cela peut aussi constituer la troisième étape après l'échange autour du ressenti des élèves sur le texte. Mais mon problème dans ce cas, c'est que j'ai parfois du mal[b] à relier leurs impressions avec la problématique à laquelle j'ai pensé. En fait, j'ai peur que la lassitude que je perçois en classe vienne du fait qu'ils sentent que je ne prends pas toujours en compte leur ressenti dans l'avancée du cours puisque ça ne veut pas assez loin Bref, je n'arrive pas comme vous à me contenter d'une simple compréhension du texte. Surtout quand j'entends certains collègues pour qui ça ne semble pas poser de problème et qui vont assez loin dans les textes.[/b]
3/ Notes au tableau
4/ On ordonne ces idées.
5/ Trace écrite.
- MamousseHabitué du forum
Si j'ai bien compris, vous partez toutes d'une activité orale ?
Euh...
Nos IPR sont contre contre contre le cours dialogué...Préfèrent le cours magistral de 10 mn que 20 mn d'échanges inutiles !
Euh...
Nos IPR sont contre contre contre le cours dialogué...Préfèrent le cours magistral de 10 mn que 20 mn d'échanges inutiles !
_________________
"Si tu diffères de moi, mon frère, loin de me léser, tu m'enrichis." (Antoine de Saint-Exupéry, Citadelle)
"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- mymouneNiveau 10
Malicou a écrit:Pour lancer la lecture analytique autrement, on peut :
- Leur donner la première phrase du texte (ou une phrase intéréssante, énigmatique) et leur demander d'écrire un petit texte dessus.
- Partir de l'analyse d'une image, c'est en général plus facile pour eux de décrire une image. Après la lecture du texte, tu demandes les points communs avec l'image.
Pour les "obliger" à avoir qqch à dire :
- Peut-être peux-tu commencer par leur faire écrire quelques lignes sur le texte, leur ressenti, et pour ceux qui ont du mal, des mots importants du texte (ou les mots qu'ils ont retenus). Je le fais déjà mais parfois certains ne produisent rien.
- Les faire travailler par groupe. C'est chronophage et pas toujours efficace, je trouve...
- Leur demander de mettre en voix le texte ou une partie du texte et d'expliquer leur choix. (ça peut simplement être au début, un élève lit les dialogues, l'autre le narratif, pour ensuite leur montrer différentes possibiltés qu'ils pourront réinvestir dans le texte suivant).
Merci Malicou pour ces quelques approches, je retiens surtout la dernière qui me plaît beaucoup ! Merci !
- mymouneNiveau 10
Mamousse a écrit:Si j'ai bien compris, vous partez toutes d'une activité orale ?
Euh...
Nos IPR sont contre contre contre le cours dialogué...Préfèrent le cours magistral de 10 mn que 20 mn d'échanges inutiles !
Je tombe des nues puisque le cours magistral est l'antithèse de la lecture analytique tant préconisée par nos chers IPR pendant un moment !
Ca vient de sortir ça ?!!!
- MamousseHabitué du forum
mymoune a écrit:Malicou a écrit:Pour lancer la lecture analytique autrement, on peut :
- Leur donner la première phrase du texte (ou une phrase intéréssante, énigmatique) et leur demander d'écrire un petit texte dessus.
- Partir de l'analyse d'une image, c'est en général plus facile pour eux de décrire une image. Après la lecture du texte, tu demandes les points communs avec l'image.
Pour les "obliger" à avoir qqch à dire :
- Peut-être peux-tu commencer par leur faire écrire quelques lignes sur le texte, leur ressenti, et pour ceux qui ont du mal, des mots importants du texte (ou les mots qu'ils ont retenus). Je le fais déjà mais parfois certains ne produisent rien.
- Les faire travailler par groupe. C'est chronophage et pas toujours efficace, je trouve...
- Leur demander de mettre en voix le texte ou une partie du texte et d'expliquer leur choix. (ça peut simplement être au début, un élève lit les dialogues, l'autre le narratif, pour ensuite leur montrer différentes possibiltés qu'ils pourront réinvestir dans le texte suivant).
Merci Malicou pour ces quelques approches, je retiens surtout la dernière qui me plaît beaucoup ! Merci !
Merci, Malicou, ça me donne aussi des idées...
Mymoune, je procède un peu comme toi, en fait.
Parfois, je me torture un peu pour trouver une approche différente...
Tiens, j'ai fait récemment la lecture de "Ma Bohème", de Rimbaud.
J'ai fait le lien avec le personnage de Charlot dans Les Temps modernes....
Maintenant, je me dis que c'était quand même tiré par les cheveux... Mais les élèves ont trouvé plein de pistes ! (Le poète vagabond, le poète rêveur, le poète en quête du bonheur...)
Et j'ai pu construire une séance sur le thème de la poésie et du voyage. Bref, suis retombée sur mes pieds... Mais sais pas ce que ça vaut...
_________________
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"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- MalicouNiveau 8
Pour "Obliger", les élèves à produire quelque chose à l'écrit :
Méthode dure : ceux qui n'écrivent rien devront rendre quelque chose pour la séance suivante (très convainquant!)
Méthode douce : (j'ai piqué ça dans un stage), tu leur imposes d'écrire quelque chose, même " je ne sais pas quoi dire sur le texte". Et quand tu passes dans les rangs, tu leur fais rajouter "parce que ...".
Les premières fois, ils vont effectivement ne rien dire d'intéressant mais certains arriveront à se dérider.
Et là, comme ça, je viens d'y penser mais jamais testé : Proposer des questions ou des remarques sur le texte comme "moi j'apprécie la musique de tel vers, et vous?", "tel mot me fait penser à, et vous?", "quelles phrases vous plaisent le plus, pourquoi?"
Méthode dure : ceux qui n'écrivent rien devront rendre quelque chose pour la séance suivante (très convainquant!)
Méthode douce : (j'ai piqué ça dans un stage), tu leur imposes d'écrire quelque chose, même " je ne sais pas quoi dire sur le texte". Et quand tu passes dans les rangs, tu leur fais rajouter "parce que ...".
Les premières fois, ils vont effectivement ne rien dire d'intéressant mais certains arriveront à se dérider.
Et là, comme ça, je viens d'y penser mais jamais testé : Proposer des questions ou des remarques sur le texte comme "moi j'apprécie la musique de tel vers, et vous?", "tel mot me fait penser à, et vous?", "quelles phrases vous plaisent le plus, pourquoi?"
- MamousseHabitué du forum
mymoune a écrit:Mamousse a écrit:Si j'ai bien compris, vous partez toutes d'une activité orale ?
Euh...
Nos IPR sont contre contre contre le cours dialogué...Préfèrent le cours magistral de 10 mn que 20 mn d'échanges inutiles !
Je tombe des nues puisque le cours magistral est l'antithèse de la lecture analytique tant préconisée par nos chers IPR pendant un moment !
Ca vient de sortir ça ?!!!
Mymoune, moi aussi suis tombée des nues quand j'ai entendu ça. J'ai même demandé à Mme l'IPR de répéter...
J'en étais BA BA !! Tout le contraire de ce que j'avais entendu auparavant !!
Mais, bon, j'en ai pris mon parti. Et je fais comme je veux, na.
Et puis, cette IPR est aussi contre les manuels, contre les exercices de grammaire, contre les textes à trous...
_________________
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"C'est véritablement utile, puisque c'est joli." (Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince)
- MamousseHabitué du forum
Malicou a écrit:Pour "Obliger", les élèves à produire quelque chose à l'écrit :
Méthode dure : ceux qui n'écrivent rien devront rendre quelque chose pour la séance suivante (très convainquant!) Peut-être, mais moi, ça m'fait des copies en plus... Ras-le-bol !
Méthode douce : (j'ai piqué ça dans un stage), tu leur imposes d'écrire quelque chose, même " je ne sais pas quoi dire sur le texte". Et quand tu passes dans les rangs, tu leur fais rajouter "parce que ...". Cette idée me plaît bien... Tiens, vais essayer cette semaine !
Les premières fois, ils vont effectivement ne rien dire d'intéressant mais certains arriveront à se dérider.
Et là, comme ça, je viens d'y penser mais jamais testé : Proposer des questions ou des remarques sur le texte comme "moi j'apprécie la musique de tel vers, et vous?", "tel mot me fait penser à, et vous?", "quelles phrases vous plaisent le plus, pourquoi?" Ai testé... Certains n'écrivent rien... "Trop dur, M'dame"...
- petitefleurNiveau 5
Mamousse a écrit:mymoune a écrit:Mamousse a écrit:Si j'ai bien compris, vous partez toutes d'une activité orale ?
Euh...
Nos IPR sont contre contre contre le cours dialogué...Préfèrent le cours magistral de 10 mn que 20 mn d'échanges inutiles !
Je tombe des nues puisque le cours magistral est l'antithèse de la lecture analytique tant préconisée par nos chers IPR pendant un moment !
Ca vient de sortir ça ?!!!
Mymoune, moi aussi suis tombée des nues quand j'ai entendu ça. J'ai même demandé à Mme l'IPR de répéter...
J'en étais BA BA !! Tout le contraire de ce que j'avais entendu auparavant !!
Mais, bon, j'en ai pris mon parti. Et je fais comme je veux, na.
Et puis, cette IPR est aussi contre les manuels, contre les exercices de grammaire, contre les textes à trous...
Ca dépend tellement des IPR qu'on peut bien faire comme on veut en justifiant ses choix le jour de l'inspection et/ou en acquiesçant gentiment à ce que dit l'IPR que l'on a en face de soi à ce moment-là.
Dans mon coin, des IPR ont au contraire reproché à certains enseignants de ne pas suffisamment utiliser les manuels et de ne pas faire suffisamment d'exercices de grammaire, alors...!
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