- JohnMédiateur
Je voulais mettre des extraits du dernier texte où Evelyne Charmeux s'emporte contre la dictée, mais je pense qu'il faut le lire en entier pour comprendre vraiment le message de cette dame :
http://www.educavox.fr/actualite/debats/article/toujours-la-dictee
Voici donc simplement le premier et le dernier paragraphes du texte, et surtout le lien auquel lire ce texte : http://www.educavox.fr/actualite/debats/article/toujours-la-dictee
Texte intégral : http://www.educavox.fr/actualite/debats/article/toujours-la-dictee
http://www.educavox.fr/actualite/debats/article/toujours-la-dictee
Voici donc simplement le premier et le dernier paragraphes du texte, et surtout le lien auquel lire ce texte : http://www.educavox.fr/actualite/debats/article/toujours-la-dictee
Toujours la dictée...
Qu’est-ce qu’on fait quand un enfant se ramasse 31 "fautes" dans une dictée de CE2 ?
Dans la série "si on faisait autrement ? ", l’événement auquel le sous-titre de ce billet fait allusion — et dont j’atteste l’authenticité — me semble de nature à provoquer quelques réflexions, apportant peut-être des précisions supplémentaires à celles du billet précédent. Il représente en effet l’un des dysfonctionnements majeurs de l’école telle que nous la connaissons majoritairement, et surtout telle qu’il est conseillé officiellement de la faire fonctionner. [...]
De grâce, cessons de demander aux enfants de prouver qu’ils savent ce qu’on ne leur a pas enseigné.
Cessons de faire des dictées, qui sont l’emblème de cette erreur, et mettons en place du vrai travail d’observation des écrits pour voir comment le français se sert des lettres et autres signes pour se faire comprendre à l’écrit...
Aidons les enfants à comprendre et non à se rappeler : ils sont tous capables d’y arriver, si on s’y prend comme il faut.
Mais surtout, cessons d’accabler les enfants sous des notes catastrophiques : personne n’y gagne quoi que ce soit.
Ni résignation, ni acharnement pédagogique. Juste, un peu de solidarité.
Texte intégral : http://www.educavox.fr/actualite/debats/article/toujours-la-dictee
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- Thalia de GMédiateur
"dictée" John. Erreur savoureuse étant donné le sujet.
Je m'en vas lire l'article et je reviens.
Je m'en vas lire l'article et je reviens.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- SergeMédiateur
Je n'aime pas le ton péremptoire employé par cette dame.s sont tous capables d’y arriver, si on s’y prend comme il faut.
Mais, même si je fais des dictées, je dois admettre que je partage un peu son point de vue.
Les dictées en elles-mêmes n'apportent -je trouve- qu'un bénéfice relativement minime aux élèves en difficulté. C'est davantage un test pour avoir un baromètre du niveau des élèves qu'un moyen réel d'apprentissage. Sauf si la dictée est le lieu d'un véritable travail de réflexion et de correction, dans lequel l'élève explique la règle qui lui aurait évité de se tromper, ou de recopier un certain nombre de fois un mot dont il faut "photographier" l'orthographe, et le faire réemployer consciemment et régulièrement dans des phrases pour finir par l'apprivoiser.
Mais combien de collègues ne font que des dictées, barbouillent de rouge et mettent zéro. Une rapide explication en classe, l'élève rectifie juste sur sa feuille en recopiant au tableau, et zou, rien n'est fixé, tout est oublié et ... on passe au zéro suivant ? Jusqu'à ce que l'élève intègre le fait qu'il est "nul en orthographe" ou pense que l'orthographe est un jeu de hasard, un "don", une intuition qu'on a ou qu'on n'a pas. J'ai eu, à quelques exceptions près, zéro en orthographe durant toute ma scolarité au collège.
Et pourtant des dictées chaque semaine. Et des zéros chaque semaine.
Mais aucun vrai apprentissage de l'orthographe.
Aujourd'hui, je travaille davantage l'orthographe de mes élèves par de nombreux exercices d'apprentissage, puis beaucoup de réinvestissement conscient des notions orthographiques dans leurs productions d'écriture journalière. Parce que être attentif au son é/er lors d'une dictée, par exemple, est bien plus facile que de l'être réellement en écrivant un peu au quotidien.
Ce qui ne m'empêche pas de faire des dictées, mais elles sont le plus souvent formatives, rarement notées, sauf dictées de mots donnés à mémoriser. L'objectif des dictées vise avant tout le travail de réflexion lors de leur correction, en les libérant du stress de la note, mais en concentrant l'essentiel sur la réflexion autour de la langue.
Je fais systématiquement expliquer les erreurs et/ou recopier les mots faux en toute circonstance, afin de renforcer leur vigilance régulière, que ce soit en écriture quotidienne, ce qu'ils écrivent dans leur classeur, et dans toutes les autres évaluations, même si ce sont des exercices de grammaire ou de vocabulaire.
Et là, j'observe des progrès très nets, et moins de réticences face à l'orthographe (ils ont souvent le poignet en feu pour certains, mais ils sont ravis de constater qu'ils sont sortis de la logique de l'échec, et que par un réinvestissement conscient à l'écrit de tout ce qu'ils apprennent, ils apprivoisent efficacement les règles d'orthographe et de grammaire, et à leur propre rythme.
- JohnMédiateur
Ben en primaire, il n'y en a, à ma connaissance, vraiment, vraiment, vraiment pas (ou plus) beaucoup.Mais combien de collègues ne font que des dictées, barbouillent de rouge et mettent zéro.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- SergeMédiateur
Oui, ils mettent "non acquis" au lieu du zéro, c'est sûr, c'est mieux ?
On pratique une liaison cm2/6ème et je vais assister/faire cours aux cm2 et eux viennent parfois faire cours aux 6èmes.
Eh bien, mes collègues de cm2 m'ont bien confirmé qu'ils ne leur demandaient jamais de corrections (à part ajouter le s manquant par exemple, en recopiant juste le tableau).
Autant dire que, dans ces conditions, les bénéfices de l'exercice de la dictée pure passent un peu au-dessus des têtes des élèves en difficulté. :shock:
Et en collège ? Les collègues que je cotoie procèdent presque tous ainsi. Des dictées, du rouge, un zéro régulier envoyant comme message "t'es nul, c'est comme ça", et la dictée se limite presque toujours à ça. J'ai constaté la même chose ailleurs avec mes neveux (et pourtant, j'en ai 7 !) qui sont chacun avec des collègues différents.
Si on n'attend pas quelque chose de plus ambitieux en correction, l'exercice de la dictée se limite à être un baromètre (souvent faussé du reste) alors qu'elle pourrait être un moyen (parmi d'autres) d'apprentissage réel de l'orthographe. Mais en faire, parfois sans vrai travail dessus avant et après, rassure les parents. Enfin, tout dépend des résultats sans doute.
On pratique une liaison cm2/6ème et je vais assister/faire cours aux cm2 et eux viennent parfois faire cours aux 6èmes.
Eh bien, mes collègues de cm2 m'ont bien confirmé qu'ils ne leur demandaient jamais de corrections (à part ajouter le s manquant par exemple, en recopiant juste le tableau).
Autant dire que, dans ces conditions, les bénéfices de l'exercice de la dictée pure passent un peu au-dessus des têtes des élèves en difficulté. :shock:
Et en collège ? Les collègues que je cotoie procèdent presque tous ainsi. Des dictées, du rouge, un zéro régulier envoyant comme message "t'es nul, c'est comme ça", et la dictée se limite presque toujours à ça. J'ai constaté la même chose ailleurs avec mes neveux (et pourtant, j'en ai 7 !) qui sont chacun avec des collègues différents.
Si on n'attend pas quelque chose de plus ambitieux en correction, l'exercice de la dictée se limite à être un baromètre (souvent faussé du reste) alors qu'elle pourrait être un moyen (parmi d'autres) d'apprentissage réel de l'orthographe. Mais en faire, parfois sans vrai travail dessus avant et après, rassure les parents. Enfin, tout dépend des résultats sans doute.
- profecolesHabitué du forum
John a raison : des "comme ça" il n'y en a presque plus. Il reste deux catégories de PE en primaire :
- ceux qui ont appris (comme moi) à l'IUFM que la dictée ça ne sert à rien et qui , du coup, n'en font presque jamais , à part quelques auto-dictées de deux phrases maxi ou des dictées de mots invariables (y compris au CM2).
- ceux qui, comme moi maintenant, pratiquent cet exercice très régulièrement, voire quotidiennement sans le noter (de façon "formative" diraient les formateurs IUFM). Seule est notée la dictée d'évaluation , qui reprend les notions et mots vus dans les dictées flash de tout le mois.
Mes élèves au CE2 font une dictée flash chaque jour (Certains l'appellent "phrase du jour").
Elle est conçue de façon à suivre la progression et réinvestir les notions déjà vues en orthographe, grammaire et vocabulaire (les homonymes notamment) et conjugaison. Elle permet aussi l'analyse logique de la phrase de plus en plus précise au fur te à mesure que les notions de grammaire s'étoffent (de"reconnaître le verbe conjugué et son sujet" , nous sommes passés à l'analyse des natures de chacun des mots et des fonctions de chaque groupe de mots.
Quand j'ai dicté la phrase, qu'ils l'ont écrite sur leurs feuilles respectives et que nous l'avons analysée pour "aller à la chasse aux erreurs", ils retournent leur feuille côté blanc (afin d'éviter les allers-retours incessants tableau/feuille) Chacun leur tour, à ma demande, ils épellent les mots que j'écris au tableau sous leur dictée en argumentant sur leur orthographe. Quand la phrase est entièrement écrite au tableau, ils échangent leur feuille avec celle du voisin et soulignent au crayon à papier les erreurs du camarade.
Ensuite, j'efface la dictée. Ils récupèrent leur feuille annotée par le camarade et réécrivent (en noir, pour éviter les petits malins qui auraient tendance à corriger leur première version) la deuxième version qui est censée (et c'est de plus en plus souvent le cas) être expurgée de toute erreur.
J'annote "à revoir, B ou TB en corrigeant bien sûr les éventuelles erreurs restantes ...en rouge.
Tu vois, Serge, beaucoup de dictées et pas beaucoup de rouge ....
Cela contribue effectivement à "dédramatiser" l'exercice pour les élèves en difficulté.
Edité 2 fois pour ...2 fautes d'orthographe !
- ceux qui ont appris (comme moi) à l'IUFM que la dictée ça ne sert à rien et qui , du coup, n'en font presque jamais , à part quelques auto-dictées de deux phrases maxi ou des dictées de mots invariables (y compris au CM2).
- ceux qui, comme moi maintenant, pratiquent cet exercice très régulièrement, voire quotidiennement sans le noter (de façon "formative" diraient les formateurs IUFM). Seule est notée la dictée d'évaluation , qui reprend les notions et mots vus dans les dictées flash de tout le mois.
Mes élèves au CE2 font une dictée flash chaque jour (Certains l'appellent "phrase du jour").
Elle est conçue de façon à suivre la progression et réinvestir les notions déjà vues en orthographe, grammaire et vocabulaire (les homonymes notamment) et conjugaison. Elle permet aussi l'analyse logique de la phrase de plus en plus précise au fur te à mesure que les notions de grammaire s'étoffent (de"reconnaître le verbe conjugué et son sujet" , nous sommes passés à l'analyse des natures de chacun des mots et des fonctions de chaque groupe de mots.
Quand j'ai dicté la phrase, qu'ils l'ont écrite sur leurs feuilles respectives et que nous l'avons analysée pour "aller à la chasse aux erreurs", ils retournent leur feuille côté blanc (afin d'éviter les allers-retours incessants tableau/feuille) Chacun leur tour, à ma demande, ils épellent les mots que j'écris au tableau sous leur dictée en argumentant sur leur orthographe. Quand la phrase est entièrement écrite au tableau, ils échangent leur feuille avec celle du voisin et soulignent au crayon à papier les erreurs du camarade.
Ensuite, j'efface la dictée. Ils récupèrent leur feuille annotée par le camarade et réécrivent (en noir, pour éviter les petits malins qui auraient tendance à corriger leur première version) la deuxième version qui est censée (et c'est de plus en plus souvent le cas) être expurgée de toute erreur.
J'annote "à revoir, B ou TB en corrigeant bien sûr les éventuelles erreurs restantes ...en rouge.
Tu vois, Serge, beaucoup de dictées et pas beaucoup de rouge ....
Cela contribue effectivement à "dédramatiser" l'exercice pour les élèves en difficulté.
Edité 2 fois pour ...2 fautes d'orthographe !
- SergeMédiateur
Ah ben tant mieux, c'est aussi un exercice que je pratique régulièrement.
Cela dit, rien ne vaut (selon moi) le fait de leur faire formuler des explications à l'écrit et de leur faire recopier plusieurs fois les mots à l'orthographe non mémorisée). Et je n'ai rien contre le rouge sur une copie, si la couleur est un indice du type de correction attendue, et que ça ne se limite pas à la barioler.
Pour moi le rouge signifie "explique la règle", le vert "recopie 10f" ou "conj 3f au temps fautif"
Si la correction est bien faite, je rajoute des points (si du moins elle était notée)
Idem en rédaction où j'applique le même code (avec deux trois autres)
Cela dit, rien ne vaut (selon moi) le fait de leur faire formuler des explications à l'écrit et de leur faire recopier plusieurs fois les mots à l'orthographe non mémorisée). Et je n'ai rien contre le rouge sur une copie, si la couleur est un indice du type de correction attendue, et que ça ne se limite pas à la barioler.
Pour moi le rouge signifie "explique la règle", le vert "recopie 10f" ou "conj 3f au temps fautif"
Si la correction est bien faite, je rajoute des points (si du moins elle était notée)
Idem en rédaction où j'applique le même code (avec deux trois autres)
- *Kati*Habitué du forum
John a écrit:Ben en primaire, il n'y en a, à ma connaissance, vraiment, vraiment, vraiment pas (ou plus) beaucoup.Mais combien de collègues ne font que des dictées, barbouillent de rouge et mettent zéro.
Serge a écrit:Oui, ils mettent "non acquis" au lieu du zéro, c'est sûr, c'est mieux ?
Eh bien, mes collègues de cm2 m'ont bien confirmé qu'ils ne leur demandaient jamais de corrections (à part ajouter le s manquant par exemple, en recopiant juste le tableau).
Hum! je sens qu'ici, chez "nous", il y en a qui vont en lisant ça...!profecoles a écrit:John a raison : des "comme ça" il n'y en a presque plus. Mes élèves au CE2 font une dictée flash chaque jour (Certains l'appellent "phrase du jour").
Heureusement que Profecole a expliqué comment ça se passait dans sa classe...
Mais je peux dire que même dans ma classe de CP, on ne se contente pas de rouge seulement...! et je ne pense pas être ni un dinosaure ni une extra-terrestre...
- profecolesHabitué du forum
Serge a écrit:Ah ben tant mieux, c'est aussi un exercice que je pratique régulièrement.
Cela dit, rien ne vaut (selon moi) le fait de leur faire formuler des explications à l'écrit
Trop long et laborieux pour des CE2. la dictée flash nous prendrait 1 H.
Mais on a quand même un "écrit" ou tout du moins un code couleur dans la mesure où on encadre le verbe conjugué en rouge, le sujet en bleu, le COD en noir et où on souligne les noms , les verbes à l'infinitif , les adjectifs qualificatifs en indiquant la nature ne dessous us.
et de leur faire recopier plusieurs fois les mots à l'orthographe non mémorisée). Et je n'ai rien contre le rouge sur une copie, si la couleur est un indice du type de correction attendue, et que ça ne se limite pas à la barioler.
Pour moi le rouge signifie "explique la règle", le vert "recopie 10f" ou "conj 3f au temps fautif"
En revanche , et c'est bien là le seul point sur lequel je rejoins Eveline Charmeux, je ne trouve pas que leur faire recopier les mots plusieurs fois leur permette de les mémoriser. C'est la multiplication des "rencontres" avec ce mot et la multiplication des exercices où ils sont en situation de l'écrire qui les fait progresser. Un exemple : presque la moitié des élèves écrivait "érreur" ou "ereur" ou encore "erreure" voire même "herreur".
Depuis qu'ils utilisent ce mot quotidiennement (pour noter le nombre d' erreurs de leur voisin en dictée ) pratiquement plus aucun élève ne fait d'..erreur à ce mot.
Et quand je vois qu'une graphie erronée est répandue dans les dictées, je réutilise ce mot dans les dictées suivantes jusqu'à mémorisation.
- SergeMédiateur
C'est ce que j'ai dit dans mon message. La meilleure solution est le réinvestissement conscient et régulier des mots ou d'une règle d'usage nouvellement apprise. Je préfère que ce soit dans leurs propres productions. Ils ont un chacun leur "défi personnel" du mois, et ça permet de différencier les parcours. En revanche, le recopiage, couplé à cette méthode, se révèle très efficace.
Et dans mon message, je ciblais avant tout les collégiens, pas spécialement ceux de cm1/cm2. Je dis juste que dans leur cas, si la dictée se résume comme c'est encore trop souvent le cas à un bariolage de copies, ça n'a pas d'intérêt pédagogique. Tant mieux s'il y a un réveil et que des collègues améliorent leur pratique. Mais au collège, c'est certain que c'est encore majoritairement loin d'être le cas.
Et dans mon message, je ciblais avant tout les collégiens, pas spécialement ceux de cm1/cm2. Je dis juste que dans leur cas, si la dictée se résume comme c'est encore trop souvent le cas à un bariolage de copies, ça n'a pas d'intérêt pédagogique. Tant mieux s'il y a un réveil et que des collègues améliorent leur pratique. Mais au collège, c'est certain que c'est encore majoritairement loin d'être le cas.
- VudiciFidèle du forum
Je n'ai jamais connu de dictées bariolées, comme tu dis. Il y a pourtant plus de trente ans que je suis sortie de 6e primaire. Différence de mentalité liée à une culture nationale? Les collègues du forum ne m'en donnent pas l'impression, pourtant (même ceux du FDONDPPLN, c'est tout dire...).
Je doute aussi de l'efficacité du recopiage de mots fautifs. mes élèves sont surpris (tant cette pratique est généralisée) quand je leur dit qu'ils ne doivent l'écrire qu'une seule fois... mais sans faute et en essayant de le retenir.
Les dictées guidées se transformant petit à petit en dictées sans filets (à la Akwabon, quoi) me semblent encore ce qui est le plus efficace: "On commence une nouvelle phrase, on n'oublie donc pas ...? On ne dit rien, on l'écrit; attention, j'ai dit les chats, il y en a un ou plusieurs? Qui peut me dire comment on appelle le petit du chat? un chaton, très bien..."
Je doute aussi de l'efficacité du recopiage de mots fautifs. mes élèves sont surpris (tant cette pratique est généralisée) quand je leur dit qu'ils ne doivent l'écrire qu'une seule fois... mais sans faute et en essayant de le retenir.
Les dictées guidées se transformant petit à petit en dictées sans filets (à la Akwabon, quoi) me semblent encore ce qui est le plus efficace: "On commence une nouvelle phrase, on n'oublie donc pas ...? On ne dit rien, on l'écrit; attention, j'ai dit les chats, il y en a un ou plusieurs? Qui peut me dire comment on appelle le petit du chat? un chaton, très bien..."
- Le SNPI-FSU et Educavox diffusent l'opinion d'Evelyne Charmeux : "Non non, la dictée n'est pas la solution !"
- Evelyne Charmeux s'engage pour les EPI, qui signifient selon Meirieu et elle "Entraînements aux pratiques interdisciplinaires".
- Éveline Charmeux : Non, déchiffrer n’est pas lire (Café pédagogique, 5/09/2014)
- Evelyne Flacher, maire de Saint-Medard-en-Forez (Loire), entre en grève de la faim contre les rythmes scolaires.
- PV d'installation signé = protection contre CS?
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